un petit poème que j'aime bien

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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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Fyne

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un petit poème que j'aime bien

Ecrit le 14 déc.08, 20:12

Message par Fyne »

voyant grandvent nous lancer tous ses poèmes de bas étages a la figure je me suis dis que je pourrais lui présenter mon préférer , qui ironiquement parle lui aussi de religion !



B A U D E L A I R E
L E S A V E U G L E S



Contemple-les, mon âme; ils sont vraiment affreux !
Pareils aux mannequins; vaguement ridicules;
Terribles, singuliers comme les somnambules;
Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux.

Leurs yeux, d'où la divine étincelle est partie,
Comme s'ils regardaient au loin, restent levés
Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés
Pencher rêveusement leur tête appesantie.

Ils traversent ainsi le noir illimité,
Ce frère du silence éternel. O cité,
Pendant qu'autour de nous tu chantes, ris et beugles,

Eprise du plaisir jusqu'à l'atrocité,
Vois! je me traîne aussi ! mais, plus qu'eux hébété,
Je dis : Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles ?

Les Fleurs du mal (XCII) [1]

ça ravira tous les nihilistes ^^
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L'islam est une religion de paix est d'amour !

V 33. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment, (innocent)

Léonard

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Ecrit le 15 déc.08, 00:06

Message par Léonard »

Le Christ aux Oliviers
I

Quand le Seigneur, levant au ciel ses maigres bras
Sous les arbres sacrés, comme font les poètes,
Se fut longtemps perdu dans ses douleurs muettes,
Et se jugea trahi par des amis ingrats ;

Il se tourna vers ceux qui l'attendaient en bas
Rêvant d'être des rois, des sages, des prophètes...
Mais engourdis, perdus dans le sommeil des bêtes,
Et se prit à crier : "Non, Dieu n'existe pas !"

Ils dormaient. "Mes amis, savez-vous la nouvelle ?
J'ai touché de mon front à la voûte éternelle ;
Je suis sanglant, brisé, souffrant pour bien des jours !

"Frères, je vous trompais. Abîme ! abîme ! abîme !
Le dieu manque à l'autel où je suis la victime...
Dieu n'est pas ! Dieu n'est plus !" Mais ils dormaient toujours !...

Gérard de Nerval

ManMadeGod

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Ecrit le 15 déc.08, 06:32

Message par ManMadeGod »

Pater noster

Notre Père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la terrre
Qui est quelquefois si jolie
Avec ses mystères de New York
Et puis ses mystères de Paris
Qui valent bien celui de la Trinité
Avec son petit canal de l'Ourcq
Sa grande muraille de Chine
Sa rivière de Morlaix
Ses bêtises de Cambrai
Avec son Océan Pacifique
Et ses deux bassins aux Tuilleries
Avec ses bons enfants et ses mauvais sujets
Avec toutes les merveilles du monde
Qui sont là
Simplement sur la terre
Offertes à tout le monde
Éparpillées
Émerveillées elles-même d'être de telles merveilles
Et qui n'osent se l'avouer
Comme une jolie fille nue qui n'ose se montrer
Avec les épouvantables malheurs du monde
Qui sont légion
Avec leurs légionnaires
Aves leur tortionnaires
Avec les maîtres de ce monde
Les maîtres avec leurs prêtres leurs traîtres et leurs reîtres
Avec les saisons
Avec les années
Avec les jolies filles et avec les vieux cons
Avec la paille de la misère pourrissant dans l'acier des canons.

La Cène

Il sont à table
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas dans leur assiette
Et leur assiette se tient toute droite
Verticalement derrière leur tête.
[j'adore XD]

Jaques Prévert


Poème sur le désastre de Lisbonne (Un peu long pour être posté, voir "Poème sur la loi naturelle" pour un autre du même style)

Voltaire
La religion est l'asile de l'ignorance.

« Il n’est pas plus étrange qu’un athée vive vertueusement qu’il n’est étrange qu’un chrétien se porte à toutes sortes de crimes. » (Pierre Bayle / 1647-1706 / Pensées sur la comète, 1682)

Notre père qui êtes aux cieux, restez y!

grandvent

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Re: un petit poème que j'aime bien

Ecrit le 16 déc.08, 09:48

Message par grandvent »

Fyne a écrit :voyant grandvent nous lancer tous ses poèmes de bas étages a la figure je me suis dis que je pourrais lui présenter mon préférer , qui ironiquement parle lui aussi de religion !



B A U D E L A I R E
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Contemple-les, mon âme; ils sont vraiment affreux !
Pareils aux mannequins; vaguement ridicules;
Terribles, singuliers comme les somnambules;
Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux.

Leurs yeux, d'où la divine étincelle est partie,
Comme s'ils regardaient au loin, restent levés
Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés
Pencher rêveusement leur tête appesantie.

Ils traversent ainsi le noir illimité,
Ce frère du silence éternel. O cité,
Pendant qu'autour de nous tu chantes, ris et beugles,

Eprise du plaisir jusqu'à l'atrocité,
Vois! je me traîne aussi ! mais, plus qu'eux hébété,
Je dis : Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles ?

Les Fleurs du mal (XCII) [1]

ça ravira tous les nihilistes ^^
Les égarés

Quand de gaieté de cœur ils se moqueront de vous
Jusqu’à vous aligner au même rang que les fous
Lorsque innocemment vous leur rappelez l’existence de Dieu
Qu’ils vous diront être désuet à leurs yeux

Quand de gaieté de cœur ils vous tourneront en ridicule
Jusqu’à vous aligner au même titre qu’une mule
Parce que désapprouvée leur doctrine pleine d’épines assassine
Que sont leurs lois qui les dominent et les dépouillent de la loi divine

Quand de gaieté de cœur ils vous diront qu’ils vivent dans un monde meilleur
Qui leur ouvre droit aux libertés sans frontières sans reproches et sans peur
Différent de celui du tien dominé par des tabous imposés par ton Dieu
Qu’ils accusent de les avoir berné jusqu’à les avoir rendu malheureux

Ne les conspuez pas ne les blâmez pas prenez les en pitié
Priez pour eux et laissez les dire laissez les faire
laissez les dans leur milieu se complaire
N'ont-ils pas choisi d'eux même de faire partie du nombre des égarés
Qui ne reconnaîtront jamais l’existence de Dieu de cette sorte
Excepté le jour ou l’ange de la mort se présentera au seuil de leurs portes

grandvent

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Re: un petit poème que j'aime bien

Ecrit le 16 déc.08, 10:15

Message par grandvent »

Fyne a écrit :voyant grandvent nous lancer tous ses poèmes de bas étages a la figure je me suis dis que je pourrais lui présenter mon préférer , qui ironiquement parle lui aussi de religion !



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Contemple-les, mon âme; ils sont vraiment affreux !
Pareils aux mannequins; vaguement ridicules;
Terribles, singuliers comme les somnambules;
Dardant on ne sait où leurs globes ténébreux.

Leurs yeux, d'où la divine étincelle est partie,
Comme s'ils regardaient au loin, restent levés
Au ciel; on ne les voit jamais vers les pavés
Pencher rêveusement leur tête appesantie.

Ils traversent ainsi le noir illimité,
Ce frère du silence éternel. O cité,
Pendant qu'autour de nous tu chantes, ris et beugles,

Eprise du plaisir jusqu'à l'atrocité,
Vois! je me traîne aussi ! mais, plus qu'eux hébété,
Je dis : Que cherchent-ils au Ciel, tous ces aveugles ?

Les Fleurs du mal (XCII) [1]

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L'AN NEUF DE L'HEGIRE

Comme s'il pressentait que son heure était proche,
Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ;
Il marchait en rendant aux passants leur salut ;
On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu'il eût
A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ;
Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire,
Se souvenant du temps qu'il était chamelier.
Il semblait avoir vu l'Eden, l'âge d'amour,
Les temps antérieurs, l'ère immémoriale.
Il avait le front haut, la joue impériale,
Le sourcil chauve, l'oeil profond et diligent,
Le cou pareil au col d'une amphore d'argent,
L';air d'un Noé qui sait le secret du déluge.
Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l'un affirmer, l'autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
Sa bouche était toujours en train d'une prière ;
Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ;
Il s'occupait de lui-même à traire ses brebis ;
Il s'asseyait à terre et cousait ses habits.
Il jeûnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeûne,
Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fût plus jeune.
A soixante-trois ans une fièvre le prit.
Il relut le Coran de sa main même écrit,
Puis il remit au fils de Séid la bannière,
En lui disant : " Je touche à mon aube dernière.
Il n'est pas d'autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. "
Et son oeil, voilé d'ombre, avait ce morne ennui
D'un vieux aigle forcé d'abandonner son aire.
Il vint à la mosquée à son heure ordinaire,
Appuyé sur Ali le peuple le suivant ;
Et l'étendard sacré se déployait au vent.
Là, pâle, il s'écria, se tournant vers la foule ;
" Peuple, le jour s'éteint, l'homme passe et s'écroule ;
La poussière et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand.
Peuple je suis l'aveugle et suis l'ignorant.
Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. "
Un cheikh lui dit : " o chef des vrais croyants ! le monde,
Sitôt qu'il t'entendit, en ta parole crut ;
Le jour où tu naquit une étoile apparut,
Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. "
Lui, reprit : " Sur ma mort les Anges délibèrent ;
L'heure arrive. Ecoutez. Si j'ai de l'un de vous
Mal parlé, qu'il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu'il m'insulte et m'outrage avant que je m'échappe ;
Si j'ai frappé quelqu'un, que celui-là me frappe. "
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d'un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : " Dieu t'assiste ! "
Il semblait regarder quelque vision triste,
Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : " voilà,
Vous tous, je suis un mot dans la bouche d'Allah ;
Je suis cendre comme homme et feu comme prophète.
J'ai complété d'Issa la lumière imparfaite.
Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur.
Le soleil a toujours l'aube pour précurseur.
Jésus m'a précédé, mais il n'est pas la Cause.
Il est né d'une Vierge aspirant une rose.
Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ;
J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ;
Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.
Fils, le damné renaît au fond du froid caveau
Pour être par les vers dévoré de nouveau ;
Toujours sa chair revit, jusqu'à ce que la peine,
Finie ouvre à son vol l'immensité sereine.
Fils, je suis le champ vil des sublimes combats,
Tantôt l'homme d'en haut, tantôt l'homme d'en bas,
Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne
Comme dans le désert le sable et la citerne ;
Ce qui n'empêche pas que je n'aie, ô croyants !
Tenu tête dans l'ombre au x Anges effrayants
Qui voudraient replonger l'homme dans les ténèbres ;
J'ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ;
Souvent, comme Jacob, j'ai la nuit, pas à pas,
Lutté contre quelqu'un que je ne voyais pas ;
Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ;
Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie,
Et, comme je sentais en moi la vérité,
Je les ai combattus, mais sans être irrité,
Et, pendant le combat je criais : " laissez faire !
Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère.
Qu'ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis !
Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis
Auraient, pour m'attaquer dans cette voie étroite,
Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite,
Ils ne me feraient point reculer ! " C'est ainsi
Qu'après avoir lutté quarante ans, me voici
Arrivé sur le bord de la tombe profonde,
Et j'ai devant moi Allah, derrière moi le monde.
Quant à vous qui m'avez dans l'épreuve suivi,
Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi,
Vous avez bien souffert, mais vous verrez l'aurore.
Après la froide nuit, vous verrez l'aube éclore ;
Peuple, n'en doutez pas ; celui qui prodigua
Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega,
Les perles à la mer et les astres à l'ombre,
Peut bien donner un peu de joie à l'homme sombre. "
Il ajouta ; " Croyez, veillez ; courbez le front.
Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront
Sur le mur qui sépare Eden d'avec l'abîme,
Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ;
Presque personne n'est assez pur de péchés
Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez,
En priant, que vos corps touchent partout la terre ;
L'enfer ne brûlera dans son fatal mystère
Que ce qui n'aura point touché la cendre, et Dieu
A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ;
Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ;
Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes,
Les chevaux sellés d'or, et, pour fuir aux sept dieux,
Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ;
Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse,
Habite un pavillon fait d'une perle creuse ;
Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur !
Ils auront des souliers de feu dont la chaleur
Fera bouillir leur tête ainsi qu'une chaudière.
La face des élus sera charmante et fière. "
Il s'arrêta donnant audience à l'espoir.
Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit :
" O vivants ! Je répète à tous que voici l'heure
Où je vais me cacher dans une autre demeure ;
Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu,
Que je sois dénoncé par ceux qui m'ont connu,
Et que, si j'ai des torts, on me crache aux visages. "
La foule s'écartait muette à son passage.
Il se lava la barbe au puits d'Aboufléia.
Un homme réclama trois drachmes, qu'il paya,
Disant : " Mieux vaut payer ici que dans la tombe. "
L'oeil du peuple était doux comme un oeil de colombe
En le regardant cet homme auguste, son appui ;
Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui,
Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière,
Et passèrent la nuit couchés sur une pierre
Le lendemain matin, voyant l'aube arriver ;
" Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever,
Tu vas prendre le livre et faire la prière. "
Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ;
Il écoutait pendant qu'Aboubékre lisait,
Et souvent à voix basse achevait le verset ;
Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte.
Et l'Ange de la mort vers le soir à la porte
Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer.
" Qu'il entre. " On vit alors son regard s'éclairer
De la même clarté qu'au jour de sa naissance ;
Et l'Ange lui dit : " Dieu désire ta présence.
- Bien ", dit-il. Un frisson sur les tempes courut,
Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.

Victor Hugo, le 15 janvier 1858

Léonard

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Ecrit le 16 déc.08, 10:41

Message par Léonard »

Muhammad Iqbal, «Dialogue»
Dieu.

J'ai fait ce monde d'eau et d'argile!
toi tu as fait l'Iran, la Tartarie, le Zanzibar.
Avec de la terre j'ai fait l'acier;
toi tu as fait l'épée, la flèche, le fusil,
tu as fait la hache pour l'arbre de la prairie,
tu as fait la cage pour l'oiseau chanteur.

L'homme.

Tu as fait la nuit, moi j'ai fait la lampe.
Tu as fait l'argile, moi j'ai fait la coupe.
Tu a créé les déserts, les vallées, les montagnes,
moi j'ai fait les parterres, les jardins, les roseraies.
Moi, de la pierre, j'ai tiré le verre,
et, du poison, l'antidote.
L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.
(Raymond Queneau)

patlek

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Ecrit le 17 déc.08, 10:54

Message par patlek »

A grandvent,

Victor hugo dit ceci:

Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ;
J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ;
Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.

Ce qui n' est guere glorieux pour mohamed.

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Ecrit le 17 déc.08, 11:43

Message par grandvent »

patlek a écrit :A grandvent,

Victor hugo dit ceci:

Moi, comme être vivant, retenez bien ceci,
Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ;
J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ;
Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange,
Et mon corps par le mal est tout déshonoré ;
O vous tous, je serais bien vite dévoré
Si dans l'obscurité du cercueil solitaire
Chaque faute engendre un ver de terre.

Ce qui n' est guere glorieux pour mohamed.
Et je te répond par une citation de HUGO laquelle d'ailleurs te convient assez bien.
« celui qui ressent du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre »

Une autre citation qui revêt toute sa signification aujourd’hui :

« je m’ignore ; je suis pour moi-même voilé, DIEU seul sait qui je suis et comment je me nomme ».

Il a composé un autre poème. Extrait du Cèdre dédié à Seydina Omar, deuxième calife de l’islam, compagnon du prophète.

Omer, le puissant prêtre, aux prophètes pareil,
Aperçut, tout auprès de la mer Rouge, à l'ombre
D'un santon, un vieux cèdre au grand feuillage sombre
Croissant dans un rocher qui bordait le chemin ;
Scheik Omer étendit à l'horizon sa main
Vers le nord habité par les aigles rapaces,
Et, montrant au vieux cèdre, au delà des espaces,
La mer Égée, et Jean endormi dans Pathmos,
Il poussa du doigt l'arbre et prononça ces mots :
« Va, cèdre ! va couvrir de ton ombre cet homme. »
Le blanc spectre de sel qui regarde Sodome
N'est pas plus immobile au bord du lac amer
Que ne le fut le cèdre à qui parlait Omer ;
Plus rétif que l'onagre à la voix de son maître,
L'arbre n'agita pas une branche .Le prêtre dit :
« Va donc ! » et frappa l'arbre de son bâton.
Le cèdre, enraciné sous le mur du santon,
N'eut pas même un frisson et demeura paisible.
Le scheik alors tourna ses yeux vers l'invisible,
Fit trois pas, puis, ouvrant sa droite et la levant :
« Va ! Cria-t-il, va, cèdre, au nom du Dieu vivant ! »
« Que n'as-tu prononcé ce nom plus tôt ? » dit l'arbre.
Et, frissonnant, brisant le dur rocher de marbre,
Dressant ses bras ainsi qu'un vaisseau ses agrès,
Fendant la vieille terre aïeule des forêts,
Le grand cèdre, arrachant aux profondes crevasses
Son tronc et sa racine et ses ongles vivaces,
S'envola comme un sombre et formidable oiseau.
Il passa le mont Gour posé comme un boisseau
Sur la rouge lueur des forgerons d'Érèbe ;
Laissa derrière lui Gophna, Jéricho, Thèbe,
L'Égypte aux dieux sans nombre, informe panthéon,
Le Nil, fleuve d'Éden, qu'Adam nommait Gehon,
Le champ de Galgala plein de couteaux de pierre,
Ur, d'où vint Abraham, Bethsad, où naquit Pierre,
Et, quittant le désert d'où sortent les fléaux,
Traversa Chanaan d'Arphac à Borcéos ;
Là, retrouvant la mer, vaste, obscure, sublime,
Il plongea dans la nue énorme de l'abîme,
Et, franchissant les flots, sombre gouffre ennemi,
Vint s'abattre à Pathmos près de Jean endormi.
Jean, s'étant réveillé, vit l'arbre, et le prophète
Songea, surpris d'avoir de l'ombre sur sa tête ;

HUGO s’est inspiré d’un des plus important verset du Coran (Secousse sourate99) pour en extraire un poème intitulé Verset du Koran dans la Légende des siècles :

"La terre tremblera d'un profond tremblement,
Et les hommes diront : Qu'a-t-elle ? En ce moment,
Sortant de l'ombre en foule ainsi que des couleuvres,
Pâles, les morts viendront pour regarder leurs œuvres.
Ceux qui firent le mal le poids d'une fourmi
Le verront, et pour eux Dieu sera moins ami ;
Ceux qui firent le bien ce que pèse une mouche
Le verront, et Satan leur sera moins farouche."

Sur Abou Bekr le premier calife de l’ISLAM il écrivit ces mots vers la fin de ses jours en Octobre 1883

« je ne connais rien de plus sublime et de plus grand dans l’histoire de l’humanité que ces paroles d’Abou Bekr s’adressant aux croyants : « peuple, quiconque adorait MAHOMET, qu’il sache qu’il est mort vraiment. Mais quiconque adorait DIEU, qu’il sache que DIEU est vivant et ne meurt jamais ». JESUS (psl) avait dit : « rendez à César ce qui est à César et à DIEU ce qui est à DIEU ».

Né le vendredi 26 février 1802, tombé malade le vendredi 15 mai et rappelé à DIEU le vendredi suivant 22 mai 1885, vendredi étant un grand jour de culte du DIEU unique et sans associé pour les musulmans.

A toi maintenant de rendre à HUGO ce qui est à HUGO

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Message par patlek »

Il ne manque plus que ce chapitre a citer;

http://www.ruedesecoles.com/Modules/Doc ... ntentId=23

patlek

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Message par patlek »

Et une citation de victor hugo:


"Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur."


Victor Hugo

grandvent

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Message par grandvent »

patlek a écrit :Il ne manque plus que ce chapitre a citer;

http://www.ruedesecoles.com/Modules/Doc ... ntentId=23
Tu ne m'apprends rien, par contre moi je te demande une chose, pourquoi les poèmes d'Hugo que j'ai cité ne sont-ils pas inscrits dans ce lien?

grandvent

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Message par grandvent »

patlek a écrit :Et une citation de victor hugo:


"Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur."
Victor Hugo
Mais l'enfer lui même ne représente t-il pas le feu? et n'est-il pas destiné pour rotir les égarés? ça tout le monde le sait surtout toi même qui feint de l'ignorer.

Léonard

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Ecrit le 17 déc.08, 12:33

Message par Léonard »

patlek a écrit :Et une citation de victor hugo:


"Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur."


Victor Hugo
D'accord, mais pour être plus précis :

"Oh ! L'infâme travail ! Ici Mahomet ; là
Cette tête, Wesley, sur ce corps, Loyola ;
Cisneros et Calvin, dont on sent les brûlures.
Ô faux révélateurs ! Ô jongleurs ! Vos allures

Sont louches, et vos pas sont tortueux ; l'effroi,
Et non l'amour, tel est le fond de votre loi..."


(Victor Hugo / Religions et religion / 1880)

"Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu.
Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur."

(Victor Hugo / Choses vues / 1887)
L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.
(Raymond Queneau)

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Ecrit le 17 déc.08, 12:37

Message par patlek »

grandvent a écrit : Tu ne m'apprends rien, par contre moi je te demande une chose, pourquoi les poèmes d'Hugo que j'ai cité ne sont-ils pas inscrits dans ce lien?
Ils sont inscrit dans le lien donnés, le texte complet y est (la légende des siècles)

http://www.ruedesecoles.com/Modules/Doc ... ntentId=22

http://www.ruedesecoles.com/Modules/Doc ... ntentId=24

grandvent

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Ecrit le 17 déc.08, 12:39

Message par grandvent »

Léonard a écrit : D'accord, mais pour être plus précis :

"Oh ! L'infâme travail ! Ici Mahomet ; là
Cette tête, Wesley, sur ce corps, Loyola ;
Cisneros et Calvin, dont on sent les brûlures.
Ô faux révélateurs ! Ô jongleurs ! Vos allures

Sont louches, et vos pas sont tortueux ; l'effroi,
Et non l'amour, tel est le fond de votre loi..."


(Victor Hugo / Religions et religion / 1880)

"Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu.
Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur."

(Victor Hugo / Choses vues / 1887)
Citations Hugo
« je m’ignore ; je suis pour moi-même voilé, DIEU seul sait qui je suis et comment je me nomme ».

« celui qui ressent du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre »

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