Medico a écrit :DONC A L'ORIGINE LES JUIFS NE CROYAIENT PAS A L"ENFER DE FEU
Tout à fait, Medico, c’est clair. L’enfer de feu est arrivé dans les esprits par le fait d’une lecture littérale du mot
Géhenne, fréquemment employé par Jésus.
Et les Chrétiens ont trop longtemps oublié que le feu pouvait être autre chose que des flammes !!!
Comme je le disais sur le fil : "L enfer c’est quoi? ", il y a en effet 2 écoles théologiques, d'après ce que j'ai pu voir parmi mes lectures et discussions à droite et à gauche :
1. -- Le feu éternel :
le "feu éternel de la Géhenne" , mais qu’il faut comprendre comme un feu symbolique.
Le feu est le symbole de l'amour dans la Bible. Et Dieu même se présente à Moïse sous la forme d'un buisson ardent (Exode, 3, 2-5). C'est un amour qui brûle celui qui n'est pas digne de voir DIEU. "brûler", au sens de ne pas pouvoir être tout près de l'être aimé.
Et,
selon les Catholiques, l'enfer, c'est cela : l'empêchement éternel (voulu par soi-même) d'être aimé par qui que ce soit, et de pouvoir approcher le Seul être qui soit totalement Amour, c'est-à-dire DIEU !
Jean-Paul Sartre avait dit : "L'enfer, c'est les autres"? En fait ... l'enfer, ce serait soi-même, prisonnier éternellement de sa solitude haineuse.
2. -- L'anéantissement :
L'enfer serait l'anéantissement de celui qui a refusé l'amour proposé par Dieu, de celui qui ne peut s'intégrer dans le Royaume de Dieu, puisque toute sa vie et son comportement ont été contraires à cet amour qui sera comme l'air qu'on y respirera.
C'est la thèse des Témoinsde Jéhovah, pas vrai, Medico ? Et que je préfère quant à moi :
L'enfer serait cette panique que l'on doit ressentir lorsqu'on prend conscience de son propre anéantissement ( 2°mort après la panique de la mort matérielle).
Mais tout cela n'est qu'hypothèses. Pour moi, ce qui est sûr cependant c'est que l'enfer ne peut pas être le fait des brûlures car les flammes n'attaquent que la matière, et, à notre mort nous deviendrons esprit, corps spirituel, comme nous l'a expliqué l'apôtre Paul.
Cordialement.