Recherches de témoignages

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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bellamarie

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Recherches de témoignages

Ecrit le 09 févr.09, 00:32

Message par bellamarie »

Bonjour à tous, je suis étudiante infirmiére en 2éme année et je réalise un exposé sur l'alimentaion et la religion (en particulier: le ramadan, le carême, et le yom kippour). J'aurais donc besoin de témoignages, voilà les questions auxquelles il faudrait répondre:

1° âge, sexe, religion.
2°Comment vous sentez vous lorsque vous commencez cette période de jeûn?
3°Qu'est ce que cela représente pour vous? Qu'est ce que cela vous apporte?
4°Quelle est la réaction de votre entourage, des personnes qui ne pratiquent pas ou qui ne connaissent pas?

Voilà, si vous avez d'autres choses à partager n'hésitez pas. Et je vous remercie d'avance pour vos témoignages qui je suis sûre seront trés enrichissants!

slamani

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Ecrit le 09 févr.09, 05:26

Message par slamani »

bonsoir,



Jeûner en arabe signifie "s'abstenir", "se retenir de..."

Appliqué à la religion, jeûner a pris le sens de renoncer, par piété, au boire, au manger, aux relations sexuelles et à tout ce qui est considéré comme étant susceptible de rompre le jeûne, depuis l'apparition de l'aube jusqu'au coucher du soleil.


Le jeûne a été prescrit pour la communauté musulmane comme il l'a été aux peuples précédents.

Dieu dit dans le Coran :

"Croyants ! Le jeûne vous est prescrit,
comme il l'avait été aux confessions antérieures.
Ainsi atteindriez-vous à la piété
."


Le jeûne exerce l'homme à l'endurance, fortifie sa volonté, lui enseigne l'autodiscipline et lui en facilite l'application ; il crée en lui la crainte de Dieu et la nourrit, et surtout la piété qui est le fondement du jeûne. Dieu ne dit-il pas :

Ainsi, atteindrez-vous à la piété ? (Coran, 2 - La Vache - 183)

Quand aux profits sociaux, le jeûne habitue la communauté à l'organisation et à l'union, à l'amour de la justice et à l'égalité. Il suscite en elle la pitié et la charité, la préserve de la méchanceté et de la corruption.


Du point de vue de la santé, le jeûne assainit les intestins, régénère l'estomac, débarrasse le corps des produits résiduels et soulage de l'embonpoint.

Le Prophète Sur lui la bénédiction et la paix a dit

Jeûnez, vous acquérez la santé (Recueil d'Ibnou Sunny)


personnellement, j'attends le mois de ramadan chaque année avec impatience,


Abou Dhar dit:

Le Prophète Mohamed Sur lui la bénédiction et la paix nous a recommandé de jeûner les trois jours de pleine lune de chaque mois. Ces trois jours de jeûne équivalent au jeûne de l'éternité. (Recueil de Nassa'i)


pourquoi le prophète Mohamed (salla laho alalyhi wassalem) a choisis les jours de la pleine lune?


dans ces jours, les crimes augmentent, les gens deviennent énerver, surtout dans ces 3 jours, a cause de la lune, parce qu'elle a un effet sur notre corps ( exactement comme la mer), un groupe scientifique a prouvé cela, j'ai vu tous çà l'année passé dans un documentaire.

mari

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Ecrit le 09 févr.09, 23:21

Message par mari »

oui, moi les jours de pleine lune j'arrive pas à dormir...

bellamarie

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Ecrit le 10 févr.09, 03:37

Message par bellamarie »

Merci pour vos réponses mais pourrez t'on ce recentrer sur le sujet?

Merci.

Maria12

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Vidéo qui répond à deux de tes questions

Ecrit le 11 févr.09, 04:21

Message par Maria12 »

Salutatations,

J'aimerais tapporter quelques éléments de réponses,
voici une vidéo très bein faites qui répond à tes 2 questions :

http://www.dailymotion.com/relevance/se ... n-c_events

"Pour moi le Mois Béni est une preuve de mon amour à mon Seigneur, pendant un Mois de me priver de..."


Fraternellement,
Maria

Ren'

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Ecrit le 23 févr.09, 03:34

Message par Ren' »

Dans deux jours, les catholiques commencent le Carême... Voici le message de Benoît XVI pour cette année :
Chers frères et sœurs !

Au commencement du Carême, qui constitue un chemin d’entraînement spirituel intense, la Liturgie nous propose à nouveau trois pratiques pénitentielles très chères à la tradition biblique et chrétienne –la prière, l’aumône et le jeûne– pour nous préparer à mieux célébrer la Pâque et faire ainsi l’expérience de la puissance de Dieu qui, comme nous l’entendrons au cours de la Veillée Pascale, «triomphe du mal, lave nos fautes, redonne l’innocence aux pécheurs, la joie aux affligés, dissipe la haine, nous apporte la paix et humilie l’orgueil du monde» (Annonce de la Pâque)

(...) Le Carême en effet nous rappelle les quarante jours de jeûne vécus par le Seigneur dans le désert, avant le commencement de sa mission publique. Nous lisons dans l’Evangile : «Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le démon. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim» (Mt IV, 1-2). Comme Moïse avant de recevoir les Tables de la Loi (Ex XXXIV, 28), comme Élie avant de rencontrer le Seigneur sur le mont Horeb (1 R XIX, 8), de même Jésus, en priant et en jeûnant, se prépare à sa mission, dont le début fut marqué par une dure confrontation avec le tentateur.

Nous pouvons nous demander quelle valeur et quel sens peuvent avoir pour nous, chrétiens, le fait de se priver de quelque chose qui serait bon en soi et utile pour notre subsistance. Les Saintes Écritures et toute la tradition chrétienne enseignent que le jeûne est d’un grand secours pour éviter le péché et tout ce qui conduit à lui. C’est pourquoi, dans l’histoire du salut, l’invitation à jeûner revient régulièrement.

Déjà dans les premières pages de la Sainte Écriture, le Seigneur commande à l’homme de s’abstenir de manger du fruit défendu : «Tu pourras manger de tous les arbres du jardin, mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangera pas, car le jour où tu en mangeras, certainement tu mourras» (Gn II, 16-17). En commentant l’injonction divine, saint Basile observe que «le jeûne a été prescrit dans le paradis terrestre», et «ce premier précepte été donné à Adam». Il conclut ainsi : «Cette défense 'tu ne mangeras pas'est une loi de jeûne et d’abstinence»

Parce que tous nous sommes appesantis par le péché et ses conséquences, le jeûne nous est offert comme un moyen pour renouer notre amitié avec le Seigneur. C’est ce que fit Esdras avant le voyage du retour de l’exil en Terre promise, quand il invita le peuple réuni à jeûner «pour s’humilier –dit-il– devant notre Dieu » (Esd VIII, 21). Le Tout Puissant écouta leur prière et les assura de sa faveur et de sa protection.

Les habitants de Ninive en firent autant quand, sensibles à l’appel de Jonas à la repentance, ils proclamèrent, comme témoignage de leur sincérité, un jeûne en disant : «Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère, en sorte que nous ne périssions point ?» (Jon III, 9). Là encore, Dieu vit leurs œuvres et les épargna.

Dans le Nouveau Testament, Jésus met en lumière la raison profonde du jeûne en stigmatisant l’attitude des pharisiens qui observaient avec scrupule les prescriptions imposées par la loi, alors que leurs cœurs étaient loin de Dieu. Le vrai jeûne, redit encore en d’autre lieux le divin Maître, consiste plutôt à faire la volonté du Père céleste, lequel «voit dans le secret et te récompensera» (Mt VI,18).

Lui-même en donne l’exemple en répondant à Satan, au terme des quarante jours passés dans le désert : «Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu» (Mt IV, 4). Le vrai jeûne a donc pour but de manger «la vraie nourriture», qui consiste à faire la volonté du Père (Jn IV, 34)

Si donc Adam désobéit à l’ordre du Seigneur «de ne pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal», le croyant entend par le jeûne se soumettre à Dieu avec humilité, en se confiant à sa bonté et à sa miséricorde.

La pratique du jeûne est très présente dans la première communauté chrétienne (Ac XIII, 3 ; XIV, 22 ; XXVII, 21 ; 2 Cor VI, 5). Les Pères de l’Église aussi parlent de la force du jeûne, capable de mettre un frein au péché, de réprimer les désirs du «vieil homme», et d’ouvrir dans le cœur du croyant le chemin vers Dieu. Le jeûne est en outre une pratique récurrente des saints, qui le recommandent.

Saint Pierre Chrysologue écrit : «Le jeûne est l’âme de la prière, la miséricorde est la vie du jeûne. Donc, celui qui prie doit jeûner ; celui qui jeûne doit avoir pitié ; qu’il écoute l’homme qui demande, et qui en demandant souhaite être écouté ; il se fait entendre de Dieu, celui qui ne refuse pas d’entendre lorsqu’on le supplie»

De nos jours, la pratique du jeûne semble avoir perdu un peu de sa valeur spirituelle et, dans une culture marquée par la recherche du bien-être matériel, elle a plutôt pris la valeur d’une pratique thérapeutique pour le soin du corps.

Le jeûne est sans nul doute utile au bien-être physique, mais pour les croyants, il est en premier lieu une «thérapie» pour soigner tout ce qui les empêche de se conformer à la volonté de Dieu. Dans la Constitution apostolique Pænitemini de 1966, le Serviteur de Dieu Paul VI reconnaissait la nécessité de remettre le jeûne dans le contexte de l’appel de tout chrétien à «ne plus vivre pour soi-même, mais pour Celui qui l’a aimé et s’est donné pour lui, et… aussi à vivre pour ses frères». Ce Carême pourrait être l’occasion de reprendre les normes contenues dans cette Constitution apostolique, et de remettre en valeur la signification authentique et permanente de l’antique pratique pénitentielle, capable de nous aider à mortifier notre égoïsme et à ouvrir nos cœurs à l’amour de Dieu et du prochain, premier et suprême commandement de la Loi nouvelle et résumé de tout l’Évangile (Mt XXII, 34-40)

La pratique fidèle du jeûne contribue en outre à l’unification de la personne humaine, corps et âme, en l’aidant à éviter le péché et à croître dans l’intimité du Seigneur. Saint Augustin qui connaissait bien ses inclinations négatives et les définissait comme «des nœuds tortueux et emmêlés» (Confessions II, 10.18), écrivait dans son traité sur L’utilité du jeûne : «Je m’afflige certes un supplice, mais pour qu’Il me pardonne ; je me châtie de moi-même pour qu’Il m’aide, pour plaire à ses yeux, pour arriver à la délectation de sa douceur»

Se priver de nourriture matérielle qui alimente le corps facilite la disposition intérieur à l’écoute du Christ et à se nourrir de sa parole de salut. Avec le jeûne et la prière, nous Lui permettons de venir rassasier une faim plus profonde que nous expérimentons au plus intime de nous : la faim et la soif de Dieu.

En même temps, le jeûne nous aide à prendre conscience de la situation dans laquelle vivent tant de nos frères. Dans sa Première Lettre, saint Jean met en garde : «Si quelqu’un possède des richesses de ce monde et, voyant son frère dans la nécessité, lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ?» (1 Jn III, 17)

Jeûner volontairement nous aide à suivre l’exemple du Bon Samaritain, qui se penche et va au secours du frère qui souffre. En choisissant librement de se priver de quelque chose pour aider les autres, nous montrons de manière concrète que le prochain en difficulté ne nous est pas étranger.

C’est précisément pour maintenir vivante cette attitude d’accueil et d’attention à l’égard de nos frères que j’encourage les paroisses et toutes les communautés à intensifier pendant le Carême la pratique du jeûne personnel et communautaire, en cultivant aussi l’écoute de la Parole de Dieu, la prière et l’aumône. Ceci a été, dès le début, une caractéristique de la vie des communautés chrétiennes où se faisaient des collectes spéciales (2 Cor VIII et IX ; Rm XV, 25-27), tandis que les fidèles étaient invités à donner aux pauvres ce qui, grâce au jeûne, avait été mis à part (Didascalie Ap. V, 20.18). Même aujourd’hui, une telle pratique doit être redécouverte et encouragée, surtout pendant le temps liturgique du Carême.

Il ressort clairement de tout ce que je viens de dire, que le jeûne représente une pratique ascétique importante, une arme spirituelle pour lutter contre tous les attachements désordonnés. Se priver volontairement du plaisir de la nourriture et d’autres biens matériels, aide le disciple du Christ à contrôler les appétits de sa nature affaiblie par la faute originelle, et dont les effets négatifs investissent entièrement la personne humaine.

Une hymne antique de la liturgie du Carême exhorte avec pertinence : «Utamur ergo parcius, verbis, cibis et potibus, somno, iocis et arctius perstemus in custodia» (Nous utilisons plus sobrement les paroles, les nourritures, les boissons, le sommeil et les jeux, et avec plus d’attention, nous demeurons vigilants)

Chers frères et sœurs, à bien regarder, le jeûne a comme ultime finalité d’aider chacun d’entre nous, comme l’écrivait le Serviteur de Dieu Jean-Paul II, à faire un don total de soi à Dieu (Veritatis splendor, 21). Que le Carême soit donc mis en valeur dans toutes les familles et dans toutes les communautés chrétiennes, pour éloigner de tout ce qui distrait l’esprit et intensifier ce qui nourrit l’âme en l’ouvrant à l’amour de Dieu et du prochain. Je pense en particulier à un plus grand engagement dans la prière, la lectio divina, le recours au Sacrement de la Réconciliation et dans la participation active à l’Eucharistie, par dessus tout à la Messe dominicale. Avec cette disposition intérieure, nous entrons dans le climat de pénitence propre au Carême (...)
Ar c'hi bihan breizhad...
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
Mon regard de catholique sur l'islam : https://blogrenblog.wordpress.com/ (nouvelle adresse pour fuir la pub sur OB et EB)
Co-auteur du blog judéo-islamo-chrétien http://dialogueabraham.wordpress.com/

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