Avant que quelqu'un ai le courage de s'épancher sur le Second Principe, rappelons qu'il se formule en précisant que l'entropie d'un système ne peut qu'augmenter que si il n'échange aucune énergie avec l'extérieur.
Il n'y a aucun frein thermodynamique à la diminution d'entropie d'un système non isolé.
Exemple : l'entropie d'un cristal est plus faible que celle du verre de composition identique.
Selon le savant islamiste Milou, les cristaux ne devrait donc pas exister. Or c'est la forme la plus courante des corps solides de la croûte terrestre !
Ce prétendu phénomène spécifique à la vie est donc d'une banalité absolue et s'étend à tous les corps solides.
Cherchez l'erreur du gourou mahométan qui a probablement appris la Thermo dans une obscure sourate..
tguiot a écrit :
pour situer un peu les choses mathématiquement, je vais faire une analogie simpliste. Imagine un pool de lettres de l'alphabet, de l'ordre de 10^30. Imagine que ces lettres s'entrechoquent constamment, de telle sorte qu'on compte en moyenne un millier de collisions par seconde. Chaque fois qu'une collision crée une association de lettres "qui marche" (donc qui donne un mot), ce mot reste et favorise la formation de mots similaires. Idem pour les phrases, des plus simples aux plus complexes. Laisse tourner ce processus pendant 3 milliards d'années et dis-moi qu'il est inconcevable d'avoir écrit quelques nouvelles grâce à ce "hasard".
Les créationnistes sont friands de cette analogie mais en considérant que toutes les combinaisons sont possibles et équivalentes. Ce qui donne des probabilités infimes leur permettant d'arborer ce sourire triomphant et niais qui fait leur charme en prétendant que ces valeurs sont en pratique équivalentes à une impossibilité.
Tu as raison de souligner que des règles de combinaison existe.
L'analogie serait beaucoup plus intéressante si on y ajoutait précisément quelques règles comme :
-combinaison de lettres interdites
-combinaison de lettres extrêmement probables
-parmi ces combinaisons, ordre des lettres fixés
-possibilités d'occurrence de ces groupements différente dans leur position à l'intérieur d'un mot.
...
On peut continuer l'analogie à la combinaison des mots (règles de grammaire)
Ces règles sont l'équivalent des règles de la Chimie qui permettent ou non l'existence de certaines molécules.
Le nombre de cas possibles devient en fait beaucoup plus réduit que semble indiquer leur calcul simpliste et augmente dans la même proportion leur probabilité d'occurrence.
C'est un peu comme si on faisait un calcul en considérant la centaine d'éléments de la classification périodique comme pouvant se combiner indifféremment les uns les autres. On aurait ainsi un million de molécules à trois atomes possibles. Ce qui n'est évidemment pas le cas !
Seuls les grands nombres qui pourrait quantifier la bêtise des créationnistes resteront à jamais irréductibles.