Jésus a très clairement montré sa nature divine, mais d’une manière moins directe que ce que l’on aurait pu attendre. A cela, il y a des raisons toutes simples. Imaginez que quelqu’un annonce publiquement : « Je suis Dieu, adorez-moi ». Pensez-vous que nous le croirions ? Non. N’importe quelle personne qui dirait quelque chose de semblable serait prise pour une folle, une menteuse. Pourquoi Jésus, s’il est Dieu, aurait-il agit de manière aussi incongrue ?
De plus, du temps de Jésus, les gens -les Juifs- étaient des croyants fervents qui obéissaient au commandement donné par Dieu lui-même : tu n’adoreras pas d’autres dieux que moi. Il leur était impensable que Dieu, être suprême, invisible par définition, puisse se manifester à l’homme sous la forme d’un autre homme. D’ailleurs, quelqu’un se déclarant Dieu était accusé de blasphème et devait être condamné à mort selon leur loi. Les gens - et nous sommes comme eux - ne concevaient pas que Dieu puisse se révéler autrement que par l’intermédiaire d’un phénomène surnaturel extérieur à l’homme (Moïse avait vu un buisson en feu, qui pourtant ne se consumait pas, par exemple).
C’est pourquoi Jésus, conscient de ces faits, n’a pas fait ouvertement la déclaration d’être Dieu. Mais il a réclamé cette identité d'une manière plutôt indirecte, manifestant un pouvoir et disant des paroles réservés à Dieu seul, indiquant ainsi qu’il est Dieu.
Ce qui importe donc, ce n'est pas de savoir si Jésus a prononcé ou non ces mots : « Je suis Dieu, adorez moi », mais s’il y a l’évidence claire que Jésus a manifesté être Dieu de quelque manière que ce soit.
Ce qu’a dit Jésus sur lui-même
Jésus Christ a, à plusieurs reprises, établi clairement son identité avec Dieu : « Le Père et moi, nous sommes un » (1), « celui qui m'a vu a vu le Père » (2) ;
Il déclarait publiquement devant la foule et les responsables religieux son existence éternelle : « les Juifs lui dirent : tu n'as pas encore cinquante ans et tu as vu Abraham !? Jésus leur dit : en vérité en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham fût, je suis » (3). En affirmant cela, Jésus reprenait pour lui-même la façon dont Dieu lui-même s'est présenté à Moïse : « je m'appelle "je suis" », c’est-à-dire celui qui était, qui est, et qui sera, l’Eternel.
Il disait aussi : « Vous êtes d'en bas; moi, je suis d'en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde» (4), « je suis descendu du ciel » (5), ou encore : « Je suis la Vie » (6). Cette dernière parole fait bien sur référence au fait que seul Dieu est à l’origine de toute vie, puisqu’il est lui-même la Vie.
Les autorités religieuses de l’époque avaient bien compris ce que Jésus insinuait et ils n’avaient pas besoin qu’il soit plus explicite. Le moment venu, ils l’ont arrêté et l’ont condamné à mort pour blasphème : « À cause de cette parole, les autorités juives cherchaient encore plus à faire mourir Jésus car... il se faisait ainsi l'égal de Dieu. » (7). « Alors le grand-prêtre déchira ses vêtements et dit : Il a fait insulte à Dieu ! Nous n'avons plus besoin de témoins ! Vous venez d'entendre cette insulte faite à Dieu. Qu'en pensez-vous ? Ils répondirent : Il est coupable et mérite la mort. » (8)
Jésus s’appliquait des prérogatives réservées exclusivement à Dieu
* Jésus pardonnait aux gens leurs péchés, alors que seul Dieu a le pouvoir de nous juger et de nous faire grâce (9).
* Il dit être celui qui peut donner la vie éternelle : « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort.» (10) « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main.» (11)
* Il acceptait d'être adoré comme Dieu, alors que justement le 1er commandement l’interdit et que jamais aucun juif n’aurait osé le faire : "Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent : "Tu es véritablement le Fils de Dieu" (12) ; Thomas a adoré Jésus comme Dieu et Jésus n'a pas du tout refusé son adoration comme étant un blasphème, au contraire (13) ;
* Jésus disait ouvertement que croire en lui signifie croire en Dieu (Évangile de Jean ch.12 v. 44) ; que le recevoir signifie recevoir Dieu (Évangile de Marc ch.9 v.37) et que le haïr signifie haïr Dieu (Évangile de Jean ch.15 v. 23).
* Il affirmait qu’il était sans faute, pur, qu’il n’avait jamais eu aucune mauvaise pensée, parole déplacée ou acte blessant. Or seul Dieu est comme cela : « Qui d'entre vous peut prouver que j'ai péché ? » (14). Il n'a eu que le silence comme réponse, alors que, face à lui, se trouvaient des personnes qui cherchaient à le condamner. Les disciples de Jésus étaient convaincus de la présence du mal en chaque être humain (que la Bible appelle le "péché"). Ayant vécu pendant 3 ans, jour et nuit, avec Jésus, ils ont pourtant attesté à leurs contemporains de ce caractère exceptionnel, surhumain, du Christ : « Il n'a pas commis de péché, aucun mensonge n'est jamais sorti de sa bouche. » (15).
Ce que cela implique
Il apparaît donc clairement que Jésus voulait qu’on le considère comme Dieu fait homme, Dieu venu jusqu’à nous sous notre forme. Sa venue correspond donc à un formidable message de la part de Dieu : Dieu nous aime tellement qu’il s’est rendu visible, palpable. Il se montre compréhensif et patient envers notre difficulté à croire qu’il existe, envers nos doutes sur sa toute-puissance. Le voici justement qui montre cette toute-puissance de Dieu créateur en se faisant lui-même homme parmi les hommes. A Thomas l’incrédule, et à nous qui sommes peut-être comme lui, il dit : « Parce que tu m'as vu, tu crois ! lui dit Jésus. Heureux ceux qui croient sans avoir vu » (16). Nous pouvons donc croire en Lui, nous aussi, même si nous ne le voyons pas, car nous avons assez de témoignages et de preuves pour le faire (voir : Jésus est-il Dieu ; les prophéties qui annoncent la venue d’un sauveur). Jésus nous invite ainsi à une rencontre avec Lui, une rencontre qui peut changer notre vie.
source :
http://www.atoi2voir.com/atoi/visu_arti ... ew=427/137