Si le "si" est grand, je trouve le manque de "si" de Patlek un peu réducteur.Petrus a écrit :C'est également mon cas, et un bien grand "si".
Si je n'empêche aucun athée de croire au libre arbitre, cette définition m'interdirait donc en revanche de me dire athée.[/quote]abuzin a écrit :Je dirais que cette définition ne s'oppose pas au théisme, mais affirme une position personnelle quand à son libre arbitre. C'est effectivement une affirmation mature.
Je dirais que cette définition est digne de la libre-pensée, puisqu'elle est un "acte de foi" de la personne qui s'y reconnaît. L'athéisme ne devrait pas être une conviction "contre", mais une évidence "pour". Par ce que c'est soi-même que l'on y définit et que l'on construit.
Je ne suis ni théiste ni athée, je suis curieux. Partant du principe que l'autre doit être intéressant, je suis parfois déçu, de son manque d'intérêt et que malgré ce manque d'intérêt, il ose porter des étiquettes dont il ne comprend même pas la justification d'être. Jamais je n'oserais m'affirmer théiste ou athée. Ce serait une supercherie.
Les définitions sont des points de vue contextuels. C'est tout le paradoxe de ce que l'ont appelle "un langage évolué". La définition à une base formelle, mais elle a aussi un contenu informel. Ce n'est pas parce nous utilisons les mêmes mots qu'ils doivent être compris selon leur base formelle. Si nous ne donnions pas un contenu particulier aux termes utilisés, les débats seraient courts puisque chacun pourrait lire en chacun.Petrus a écrit :Il me semble que je vais encore m'en tenir à mes vieux dictionnaires.
En fait, ces débats ne sont pas loin de ceux qui avaient cours dans la métaphore de la tour de Babel. Nous ne toucherons pas le ciel, parce que nos langages nous empêchent "d'être un" et d'arriver au but.