Au sujet de l'apostasie
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
- Lilix77
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Au sujet de l'apostasie
Ecrit le 02 avr.09, 04:35Bonjour, j'ai trouvé un article intéressant dans Le Devoir ce matin (journal du Québec) et j'ai pensé qu'il pourrait peut-être en intéresser quelques-uns. Il y avait aussi une réponse d'un chrétien qui expliquait pourquoi il n'apostasie pas, réponse très intéressante également, pour exposer ce qu'est sa vision personnelle de la religion. Je vais essayer de vous la trouver. (j'irai ce soir, car je dois partir maintenant et il faut fouiller les archives du courrier des lecteurs).
source: http://www.ledevoir.com/2009/04/02/243303.html
L'Église doit s'inquiéter du mouvement d'apostasie, disent des théologiens
GUILLAUME BOURGAULT-CÔTÉ
Édition du jeudi 02 avril 2009
Mots clés : Théologiens, Église catholique, Apostasie, Religion, Éthique, Québec (province)
Photo: Agence Reuters
Les demandes d'apostasie en hausse dans les diocèses de Québec et de Montréal se mesurent aussi à Sherbrooke. Le phénomène ne renversera évidemment pas l'Église, mais il a son importance, jugent les théologiens.
La hausse substantielle des demandes d'apostasie aux diocèses de Québec, de Montréal et de Sherbrooke forme la trame d'un «mouvement significatif», estiment plusieurs théologiens.
Hier, le diocèse de Sherbrooke a lui aussi confirmé observer une augmentation des demandes d'apostasie -- la manière officielle pour les catholiques de rompre avec l'Église ou avec la foi -- depuis les controverses qui ont secoué l'Église ces dernières semaines.
Le Devoir d'hier révélait que le diocèse de Québec (qui dessert un million de catholiques) avait reçu 50 demandes d'apostasie en un mois, contre une vingtaine en temps normal et sur une base annuelle. À Montréal, on signalait une proportion similaire.
Les contrecoups du débat au sujet de l'excommunication d'une équipe de médecins qui a pratiqué un avortement sur une fillette de neuf ans enceinte de jumeaux après avoir été violée par son beau-père au Brésil, ainsi que les propos du pape sur l'usage du condom comme arme inefficace pour combattre le sida en Afrique, ont donc amené une dizaine de personnes à signifier leur désir de quitter l'Église catholique en Estrie (250 000 catholiques officiellement recensés).
«Par rapport à la normale, ce sont des proportions similaires à ce qui se passe à Québec», indique le chancelier du diocèse de Sherbrooke, Guy Boulanger.
Le diocèse de Chicoutimi a pour sa part refusé de donner quelque chiffre que ce soit. À Trois-Rivières, on indiquait qu'il y avait eu peu de demandes («moins de cinq»), mais on n'a pas donné plus d'information.
Lundi, le diocèse de Montréal a expliqué au Devoir que les données concernant les demandes d'apostasie sont jugées confidentielles, contrairement aux statistiques sur les mariages et les baptêmes. On était toutefois prêt à dévoiler les données concernant les apostats qui ont réintégré l'Église...
Mouvement significatif
En chiffre absolu, les demandes d'apostasie représentent une goutte d'eau dans un océan. Mais l'Église aurait tort de sous-estimer ce mouvement, croient les théologiens interrogés hier.
«C'est un mouvement très significatif, estime Marie-Andrée Roy, de l'UQAM. Les gens qui posent ce geste font une démarche pro-active, ce n'est pas une simple indifférence. C'est signe qu'il se passe quelque chose qui dérange profondément.»
Mme Roy doute que le mouvement prenne une «ampleur considérable», mais elle juge qu'il va «mettre de la pression sur le bras de fer qui se déroule à l'intérieur de l'Église», tant au Québec qu'au Vatican, entre les catholiques plus progressistes et la hiérarchie ecclésiastique.
«Une démarche de ce type-là est plutôt radicale, indique Gilles Routhier, de l'Université Laval. Mais ça indique forcément que plusieurs personnes ont été ébranlées par les récents événements», sans pour autant l'exprimer publiquement.
Ce geste «radical», M. Routhier le place dans un contexte où l'Église manque peut-être de canaux de communication. «Les conséquences d'une apostasie ne sont pas très importantes pour quelqu'un qui ne pratique pas. Mais c'est un cri de personnes qui ne sont pas indifférentes, et qui vont jusque-là parce que c'est devenu l'ultime manière pour elles de se faire entendre.»
source: http://www.ledevoir.com/2009/04/02/243303.html
L'Église doit s'inquiéter du mouvement d'apostasie, disent des théologiens
GUILLAUME BOURGAULT-CÔTÉ
Édition du jeudi 02 avril 2009
Mots clés : Théologiens, Église catholique, Apostasie, Religion, Éthique, Québec (province)
Photo: Agence Reuters
Les demandes d'apostasie en hausse dans les diocèses de Québec et de Montréal se mesurent aussi à Sherbrooke. Le phénomène ne renversera évidemment pas l'Église, mais il a son importance, jugent les théologiens.
La hausse substantielle des demandes d'apostasie aux diocèses de Québec, de Montréal et de Sherbrooke forme la trame d'un «mouvement significatif», estiment plusieurs théologiens.
Hier, le diocèse de Sherbrooke a lui aussi confirmé observer une augmentation des demandes d'apostasie -- la manière officielle pour les catholiques de rompre avec l'Église ou avec la foi -- depuis les controverses qui ont secoué l'Église ces dernières semaines.
Le Devoir d'hier révélait que le diocèse de Québec (qui dessert un million de catholiques) avait reçu 50 demandes d'apostasie en un mois, contre une vingtaine en temps normal et sur une base annuelle. À Montréal, on signalait une proportion similaire.
Les contrecoups du débat au sujet de l'excommunication d'une équipe de médecins qui a pratiqué un avortement sur une fillette de neuf ans enceinte de jumeaux après avoir été violée par son beau-père au Brésil, ainsi que les propos du pape sur l'usage du condom comme arme inefficace pour combattre le sida en Afrique, ont donc amené une dizaine de personnes à signifier leur désir de quitter l'Église catholique en Estrie (250 000 catholiques officiellement recensés).
«Par rapport à la normale, ce sont des proportions similaires à ce qui se passe à Québec», indique le chancelier du diocèse de Sherbrooke, Guy Boulanger.
Le diocèse de Chicoutimi a pour sa part refusé de donner quelque chiffre que ce soit. À Trois-Rivières, on indiquait qu'il y avait eu peu de demandes («moins de cinq»), mais on n'a pas donné plus d'information.
Lundi, le diocèse de Montréal a expliqué au Devoir que les données concernant les demandes d'apostasie sont jugées confidentielles, contrairement aux statistiques sur les mariages et les baptêmes. On était toutefois prêt à dévoiler les données concernant les apostats qui ont réintégré l'Église...
Mouvement significatif
En chiffre absolu, les demandes d'apostasie représentent une goutte d'eau dans un océan. Mais l'Église aurait tort de sous-estimer ce mouvement, croient les théologiens interrogés hier.
«C'est un mouvement très significatif, estime Marie-Andrée Roy, de l'UQAM. Les gens qui posent ce geste font une démarche pro-active, ce n'est pas une simple indifférence. C'est signe qu'il se passe quelque chose qui dérange profondément.»
Mme Roy doute que le mouvement prenne une «ampleur considérable», mais elle juge qu'il va «mettre de la pression sur le bras de fer qui se déroule à l'intérieur de l'Église», tant au Québec qu'au Vatican, entre les catholiques plus progressistes et la hiérarchie ecclésiastique.
«Une démarche de ce type-là est plutôt radicale, indique Gilles Routhier, de l'Université Laval. Mais ça indique forcément que plusieurs personnes ont été ébranlées par les récents événements», sans pour autant l'exprimer publiquement.
Ce geste «radical», M. Routhier le place dans un contexte où l'Église manque peut-être de canaux de communication. «Les conséquences d'une apostasie ne sont pas très importantes pour quelqu'un qui ne pratique pas. Mais c'est un cri de personnes qui ne sont pas indifférentes, et qui vont jusque-là parce que c'est devenu l'ultime manière pour elles de se faire entendre.»
Modifié en dernier par Lilix77 le 02 avr.09, 04:47, modifié 2 fois.
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Re: Au sujet de l'apostasie
Ecrit le 02 avr.09, 04:36Quelqu'un pourrait l'effacer? je me suis citer moi-même! je voulais éditer... merci!
Lilix77 a écrit :Bonjour, j'ai trouvé un article intéressant dans Le Devoir ce matin (journal du Québec) et j'ai pensé qu'il pourrait peut-être en intéresser quelques-uns. Il y avait aussi une réponse d'un chrétien qui expliquait pourquoi il n'apostasie pas, réponse très intéressante également, pour exposer ce qu'est sa vision personnelle de la religion. Je vais essayer de vous la trouver. (j'irai ce soir, car je dois partir maintenant et il faut fouiller les archives du courrier des lecteurs).
L'Église doit s'inquiéter du mouvement d'apostasie, disent des théologiens
GUILLAUME BOURGAULT-CÔTÉ
Édition du jeudi 02 avril 2009
Mots clés : Théologiens, Église catholique, Apostasie, Religion, Éthique, Québec (province)
Photo: Agence Reuters
Les demandes d'apostasie en hausse dans les diocèses de Québec et de Montréal se mesurent aussi à Sherbrooke. Le phénomène ne renversera évidemment pas l'Église, mais il a son importance, jugent les théologiens.
La hausse substantielle des demandes d'apostasie aux diocèses de Québec, de Montréal et de Sherbrooke forme la trame d'un «mouvement significatif», estiment plusieurs théologiens.
Hier, le diocèse de Sherbrooke a lui aussi confirmé observer une augmentation des demandes d'apostasie -- la manière officielle pour les catholiques de rompre avec l'Église ou avec la foi -- depuis les controverses qui ont secoué l'Église ces dernières semaines.
Le Devoir d'hier révélait que le diocèse de Québec (qui dessert un million de catholiques) avait reçu 50 demandes d'apostasie en un mois, contre une vingtaine en temps normal et sur une base annuelle. À Montréal, on signalait une proportion similaire.
Les contrecoups du débat au sujet de l'excommunication d'une équipe de médecins qui a pratiqué un avortement sur une fillette de neuf ans enceinte de jumeaux après avoir été violée par son beau-père au Brésil, ainsi que les propos du pape sur l'usage du condom comme arme inefficace pour combattre le sida en Afrique, ont donc amené une dizaine de personnes à signifier leur désir de quitter l'Église catholique en Estrie (250 000 catholiques officiellement recensés).
«Par rapport à la normale, ce sont des proportions similaires à ce qui se passe à Québec», indique le chancelier du diocèse de Sherbrooke, Guy Boulanger.
Le diocèse de Chicoutimi a pour sa part refusé de donner quelque chiffre que ce soit. À Trois-Rivières, on indiquait qu'il y avait eu peu de demandes («moins de cinq»), mais on n'a pas donné plus d'information.
Lundi, le diocèse de Montréal a expliqué au Devoir que les données concernant les demandes d'apostasie sont jugées confidentielles, contrairement aux statistiques sur les mariages et les baptêmes. On était toutefois prêt à dévoiler les données concernant les apostats qui ont réintégré l'Église...
Mouvement significatif
En chiffre absolu, les demandes d'apostasie représentent une goutte d'eau dans un océan. Mais l'Église aurait tort de sous-estimer ce mouvement, croient les théologiens interrogés hier.
«C'est un mouvement très significatif, estime Marie-Andrée Roy, de l'UQAM. Les gens qui posent ce geste font une démarche pro-active, ce n'est pas une simple indifférence. C'est signe qu'il se passe quelque chose qui dérange profondément.»
Mme Roy doute que le mouvement prenne une «ampleur considérable», mais elle juge qu'il va «mettre de la pression sur le bras de fer qui se déroule à l'intérieur de l'Église», tant au Québec qu'au Vatican, entre les catholiques plus progressistes et la hiérarchie ecclésiastique.
«Une démarche de ce type-là est plutôt radicale, indique Gilles Routhier, de l'Université Laval. Mais ça indique forcément que plusieurs personnes ont été ébranlées par les récents événements», sans pour autant l'exprimer publiquement.
Ce geste «radical», M. Routhier le place dans un contexte où l'Église manque peut-être de canaux de communication. «Les conséquences d'une apostasie ne sont pas très importantes pour quelqu'un qui ne pratique pas. Mais c'est un cri de personnes qui ne sont pas indifférentes, et qui vont jusque-là parce que c'est devenu l'ultime manière pour elles de se faire entendre.»
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Ecrit le 02 avr.09, 04:45
Bon, je l'ai trouvé, le voilà:
(la source: http://www.ledevoir.com/2009/04/02/243250.html)
OPINION
Libre opinion - Pourquoi je n'apostasie pas
Marco Veilleux, L'auteur a dirigé l'ouvrage Transmettre le flambeau - Conversations entre les générations dans l'Église (Fides, 2008).
Édition du jeudi 02 avril 2009
Mots clés : Benoît XVI, Église catholique, Apostasie, Éthique, Religion, Québec (province), Vatican (pays)
Pour plusieurs catholiques dont je suis, les temps présents sont pénibles et tissés de douloureuses remises en question. Ce malaise trouve son origine dans la récente succession de controverses suscitées par de graves manques de jugement pastoral de la part de certains dirigeants de notre Église.
Sous les feux croisés de l'actualité, dans la profondeur intime de la conscience de quelques-uns et quelques-unes d'entre nous, se joue donc un véritable drame: celui de ne plus reconnaître notre foi, notre espérance et notre charité dans une certaine figure «médiatique» de l'Église. La tentation de déserter, de filer en douce ou avec fracas, peut alors devenir forte.
Dans ce contexte, certains ont choisi d'apostasier leur baptême. Je respecte et peux comprendre cette option. Elle n'est toutefois pas la mienne, ni celle de nombreux autres catholiques. En effet, si nous continuons à revendiquer notre appartenance au catholicisme, malgré notre désaccord profond avec certaines des prises de positions de ses dirigeants, c'est que depuis le concile Vatican II, nous avons pris au sérieux l'affirmation voulant que l'Église, c'est nous!
Avant le pape, les cardinaux et les évêques, l'Église, c'est l'ensemble des baptisés, ce «peuple de Dieu» en marche dans l'histoire. À la suite de ce même concile, nous sommes intimement convaincus que les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes et des femmes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux et celles qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et qu'il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans notre coeur.
Certes, plusieurs ne comprendront jamais cette volonté indéfectible de demeurer dans l'Église catholique. Ils nous jugeront irresponsables, naïfs ou carrément aliénés... Je n'ai rien de mieux à leur rétorquer que ces propos tenus, en 1993, par Mgr Robert Lebel, à l'occasion des funérailles de Simonne Monet-Chartrand (cette grande militante féministe, profondément chrétienne tout en étant profondément critique de l'institution catholique): «Les croyants qui sont d'un incroyable sens critique envers l'Église, et inébranlables dans leur appartenance à cette même Église, sont les témoins dont elle a besoin pour progresser. Ces témoins sont d'autant plus efficaces qu'ils sont de l'intérieur. Ils sont de l'Église, ils sont l'Église qui s'autocritique pour replacer sans cesse sa double fidélité au Christ et au monde dans lequel il s'est incarné.»
Voilà le défi qui se pose aujourd'hui à un bon nombre de catholiques: conjuguer, dans une tension féconde et jamais résolue, un incroyable sens critique envers l'Église et une inébranlable appartenance à cette même Église. Une telle position est dérangeante et inconfortable, mal vue autant à «gauche» qu'à «droite», si ce n'est bêtement ridiculisée... Elle ébranle, en effet, la conception simpliste de l'Église qui réduit trop facilement cette dernière aux discours et aux pratiques de ses autorités officielles. Elle oblige à tenir compte du pluralisme qui traverse et dynamise l'institution ecclésiale, de même que de la grande diversité des engagements et des solidarités qui caractérisent ses membres.
Oui, je le confesse: il m'est impossible de quitter l'Église catholique depuis ce moment où j'ai saisi qu'au-delà de ses nécessaires -- mais souvent défaillantes -- structures visibles, elle est, pour moi, une «terre natale». Lieu où j'ai été plongé dans la mort et la résurrection du Christ; lieu qui m'a vu naître à l'Évangile; lieu où l'Esprit m'appelle continuellement à la liberté du Royaume. Mémoire vivante de tout un peuple, le mien, cette Église est mon héritage inaliénable de baptisé. L'espace à partir duquel j'essaie, avec d'autres, de bâtir une société meilleure et où, comme nous l'affirmons à la fin du «Symbole de Nicée-Constantinople», j'attends la vie du monde à venir.
Lorsque la tentation de la rupture devient forte, je m'attache à ces vérités fondamentales. Je me souviens alors de ma responsabilité, de mon devoir et de mon droit de vivre, de parler et d'agir en cette Église qui est la mienne. Une Église à l'intérieur de laquelle, à l'image de la maison du Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure (cf. Jean 14, 2). Voilà pourquoi, malgré tout, je n'apostasie pas.
(la source: http://www.ledevoir.com/2009/04/02/243250.html)
OPINION
Libre opinion - Pourquoi je n'apostasie pas
Marco Veilleux, L'auteur a dirigé l'ouvrage Transmettre le flambeau - Conversations entre les générations dans l'Église (Fides, 2008).
Édition du jeudi 02 avril 2009
Mots clés : Benoît XVI, Église catholique, Apostasie, Éthique, Religion, Québec (province), Vatican (pays)
Pour plusieurs catholiques dont je suis, les temps présents sont pénibles et tissés de douloureuses remises en question. Ce malaise trouve son origine dans la récente succession de controverses suscitées par de graves manques de jugement pastoral de la part de certains dirigeants de notre Église.
Sous les feux croisés de l'actualité, dans la profondeur intime de la conscience de quelques-uns et quelques-unes d'entre nous, se joue donc un véritable drame: celui de ne plus reconnaître notre foi, notre espérance et notre charité dans une certaine figure «médiatique» de l'Église. La tentation de déserter, de filer en douce ou avec fracas, peut alors devenir forte.
Dans ce contexte, certains ont choisi d'apostasier leur baptême. Je respecte et peux comprendre cette option. Elle n'est toutefois pas la mienne, ni celle de nombreux autres catholiques. En effet, si nous continuons à revendiquer notre appartenance au catholicisme, malgré notre désaccord profond avec certaines des prises de positions de ses dirigeants, c'est que depuis le concile Vatican II, nous avons pris au sérieux l'affirmation voulant que l'Église, c'est nous!
Avant le pape, les cardinaux et les évêques, l'Église, c'est l'ensemble des baptisés, ce «peuple de Dieu» en marche dans l'histoire. À la suite de ce même concile, nous sommes intimement convaincus que les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes et des femmes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux et celles qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et qu'il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans notre coeur.
Certes, plusieurs ne comprendront jamais cette volonté indéfectible de demeurer dans l'Église catholique. Ils nous jugeront irresponsables, naïfs ou carrément aliénés... Je n'ai rien de mieux à leur rétorquer que ces propos tenus, en 1993, par Mgr Robert Lebel, à l'occasion des funérailles de Simonne Monet-Chartrand (cette grande militante féministe, profondément chrétienne tout en étant profondément critique de l'institution catholique): «Les croyants qui sont d'un incroyable sens critique envers l'Église, et inébranlables dans leur appartenance à cette même Église, sont les témoins dont elle a besoin pour progresser. Ces témoins sont d'autant plus efficaces qu'ils sont de l'intérieur. Ils sont de l'Église, ils sont l'Église qui s'autocritique pour replacer sans cesse sa double fidélité au Christ et au monde dans lequel il s'est incarné.»
Voilà le défi qui se pose aujourd'hui à un bon nombre de catholiques: conjuguer, dans une tension féconde et jamais résolue, un incroyable sens critique envers l'Église et une inébranlable appartenance à cette même Église. Une telle position est dérangeante et inconfortable, mal vue autant à «gauche» qu'à «droite», si ce n'est bêtement ridiculisée... Elle ébranle, en effet, la conception simpliste de l'Église qui réduit trop facilement cette dernière aux discours et aux pratiques de ses autorités officielles. Elle oblige à tenir compte du pluralisme qui traverse et dynamise l'institution ecclésiale, de même que de la grande diversité des engagements et des solidarités qui caractérisent ses membres.
Oui, je le confesse: il m'est impossible de quitter l'Église catholique depuis ce moment où j'ai saisi qu'au-delà de ses nécessaires -- mais souvent défaillantes -- structures visibles, elle est, pour moi, une «terre natale». Lieu où j'ai été plongé dans la mort et la résurrection du Christ; lieu qui m'a vu naître à l'Évangile; lieu où l'Esprit m'appelle continuellement à la liberté du Royaume. Mémoire vivante de tout un peuple, le mien, cette Église est mon héritage inaliénable de baptisé. L'espace à partir duquel j'essaie, avec d'autres, de bâtir une société meilleure et où, comme nous l'affirmons à la fin du «Symbole de Nicée-Constantinople», j'attends la vie du monde à venir.
Lorsque la tentation de la rupture devient forte, je m'attache à ces vérités fondamentales. Je me souviens alors de ma responsabilité, de mon devoir et de mon droit de vivre, de parler et d'agir en cette Église qui est la mienne. Une Église à l'intérieur de laquelle, à l'image de la maison du Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure (cf. Jean 14, 2). Voilà pourquoi, malgré tout, je n'apostasie pas.
- Mereck
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Ecrit le 02 avr.09, 05:25
Moi, je retiens surtout ceci :
"Oui, je le confesse: il m'est impossible de quitter l'Église catholique depuis ce moment où j'ai saisi qu'au-delà de ses nécessaires -- mais souvent défaillantes -- structures visibles, elle est, pour moi, une «terre natale»."
On voit ici toute la peur de l'inconnu.
Le fait de quitter clairement une religion est assez rare.
On voit, en revanche, beaucoup de gens - toute religion confondue - nés dans le cadre de celle-ci, tout remettre en question tout en acceptant d'en faire partie.
Et malgré tout ils acceptent tout de même d'être représenté par des gens avec qui ils sont en désaccord.
Il y a ainsi cette peur de la remise en question non plus de la religion, mais de soi-même, de ce qui a fait la personne plutôt que simplement la remise en question des dogmes.
Et si je ne me trompe pas, au Canada/Québec, la religion est toujours bien existante dans la politique avec la dualité catholique/protestantisme.
Surtout avec la proximité des USA de plus en plus profondément évangélistes (s'écartant du protestantisme).
Ajoutons enfin que c'est là que, suite aux discriminations envers les athées, que le militantisme athée existe le plus profondément.
Sur ce point l'église catholique tente de repartir au combat, mais complètement déboussolée par sa mise à l'écart européenne en France et en Belgique, elle a aussi perdu d'énorme combat, y compris en Italie !
Elle obtient un certain soutien encore en politique, mais il vient des partis extrémistes.
Ainsi, en Belgique, avec les déclarations papales sur le préservatif, la Belgique réagi officiellement au gouvernement !
Et même les partis de tradition catholique ont voté pour (en échange d'une modification de certains termes).
Les seuls ayant voter contre une réaction officielle sont un parti raciste et un ultra nationaliste.
"Oui, je le confesse: il m'est impossible de quitter l'Église catholique depuis ce moment où j'ai saisi qu'au-delà de ses nécessaires -- mais souvent défaillantes -- structures visibles, elle est, pour moi, une «terre natale»."
On voit ici toute la peur de l'inconnu.
Le fait de quitter clairement une religion est assez rare.
On voit, en revanche, beaucoup de gens - toute religion confondue - nés dans le cadre de celle-ci, tout remettre en question tout en acceptant d'en faire partie.
Et malgré tout ils acceptent tout de même d'être représenté par des gens avec qui ils sont en désaccord.
Il y a ainsi cette peur de la remise en question non plus de la religion, mais de soi-même, de ce qui a fait la personne plutôt que simplement la remise en question des dogmes.
Et si je ne me trompe pas, au Canada/Québec, la religion est toujours bien existante dans la politique avec la dualité catholique/protestantisme.
Surtout avec la proximité des USA de plus en plus profondément évangélistes (s'écartant du protestantisme).
Ajoutons enfin que c'est là que, suite aux discriminations envers les athées, que le militantisme athée existe le plus profondément.
Sur ce point l'église catholique tente de repartir au combat, mais complètement déboussolée par sa mise à l'écart européenne en France et en Belgique, elle a aussi perdu d'énorme combat, y compris en Italie !
Elle obtient un certain soutien encore en politique, mais il vient des partis extrémistes.
Ainsi, en Belgique, avec les déclarations papales sur le préservatif, la Belgique réagi officiellement au gouvernement !
Et même les partis de tradition catholique ont voté pour (en échange d'une modification de certains termes).
Les seuls ayant voter contre une réaction officielle sont un parti raciste et un ultra nationaliste.
- dhmo
Ecrit le 02 avr.09, 14:17
Non, les catholiques existent, mais on ne les entends pas beaucoup. C'est très laïc. La religion n'a pas vraiment de reflet dans la politique provinciale (québec). Par contre, le canada, là oui la religion est assez importante (protestant). Disons qu'au Québec religion et état ont été mieux séparé qu'au fédéral. Exemple on a un ministre des sciences qui croit pas à l'évolution...Mereck a écrit : Et si je ne me trompe pas, au Canada/Québec, la religion est toujours bien existante dans la politique avec la dualité catholique/protestantisme.
- Lilix77
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Ecrit le 02 avr.09, 14:20
Au Québec (je vais parler pour la majorité francophone) c'est surtout de l'indifférence envers le culte catholique. Les gens se font baptiser par tradition, comme ils font leur première communion et confirmation, en groupe. C'est vrai qu'il y a ce vieux dualiste protestant/catho, mais maintenant c'est surtout franco/anglo.
Je ne dirais pas que, comme aux USA, il y a une influence forte de la religion, au contraire. Le gouvernement vient d'abolir les programmes d'enseignement de religion au primaire et secondaire, c'est devenu un cours d'histoire des religions.Il faut dire que ce n'était pas fort, je me rappelle que quand j'étais à l'école, des amis du cours de religion me disaient qu'ils jouaiet à "Dieu dit" i.e. une version divine de Jean dit, quoi (c'est vraiment n'importe quoi!).
Mais la politique du Canada est fondamentale différente de celle de la France (et de la Belgique?) qui est celle de la laïcité obligatoire.
Je suis plutôt d'accord avec le fait de dire que plusieurs remettent la religion en question sur tout ses points, mais sans la quitter. Cependant, il me semble que si j'étais croyante, je voudrais réformer ce qui me sert de repères (Église ou autre)- et que je critiquerais - tout en continuant d'y croire.
Or, l'Église ne fait que ne pas réfléter les valeurs actuelles, en plus d'être "infaillible" ce qui signifie qu'elle ne peut se contredire, mais on y trouve des tonnes de contradictions. Je trouve assez révélateur l'attitude de l'Église qui refuse de publier ses chiffres d'apostats, mais accepte de publier ceux des apostats qui se sont "repentis".... Quoique, je ne devrais pas être étonnée.
Je ne dirais pas que, comme aux USA, il y a une influence forte de la religion, au contraire. Le gouvernement vient d'abolir les programmes d'enseignement de religion au primaire et secondaire, c'est devenu un cours d'histoire des religions.Il faut dire que ce n'était pas fort, je me rappelle que quand j'étais à l'école, des amis du cours de religion me disaient qu'ils jouaiet à "Dieu dit" i.e. une version divine de Jean dit, quoi (c'est vraiment n'importe quoi!).
Mais la politique du Canada est fondamentale différente de celle de la France (et de la Belgique?) qui est celle de la laïcité obligatoire.
Je suis plutôt d'accord avec le fait de dire que plusieurs remettent la religion en question sur tout ses points, mais sans la quitter. Cependant, il me semble que si j'étais croyante, je voudrais réformer ce qui me sert de repères (Église ou autre)- et que je critiquerais - tout en continuant d'y croire.
Or, l'Église ne fait que ne pas réfléter les valeurs actuelles, en plus d'être "infaillible" ce qui signifie qu'elle ne peut se contredire, mais on y trouve des tonnes de contradictions. Je trouve assez révélateur l'attitude de l'Église qui refuse de publier ses chiffres d'apostats, mais accepte de publier ceux des apostats qui se sont "repentis".... Quoique, je ne devrais pas être étonnée.
Ecrit le 02 avr.09, 22:15
Toute cette histoire exprime bien la bêtise des gens, et je ris de voir l‘église catholique essayée de rattraper ses fidèles désespérément (c‘est l‘impression que j‘ai en lisant certains propos par ci par là sur Internet).
Ce n’est même plus une question de foi (l’avait-il seulement été ?) mais bien d’un communautarisme poisseux. Être catholique, c’est se soumettre à l’autorité du pape, alors pourquoi, ceux qui n’adhèrent pas avec ses propos s’obstinent-ils à rester dans cette église ? Leur foi s’en verrait-elle ébranlée ? C’est grotesque, on comprend bien que ceux qui jusque là se considéraient catholique avant de renier leur église, ont été, comme la très grande majorité des religieux, endoctrinés, adhérant aveuglément à une secte sans jamais n’avoir vraiment réfléchit à leur position.
Il a fallut que le pape dise certains propos pour que certains se réveillent, c’est quand même malheureux ! D’autant plus que cette histoire de préservatif ce n’est pas nouveau, il me semble que déjà à l’époque de Jean Paul II il en était question, à la différence qu’il ne s’était pas exprimé si explicitement. Les médias en rajoutent, certes, mais dans tout les cas cette histoire témoigne de la bêtise qu'il règne au sein de l'église catholique...
Ce n’est même plus une question de foi (l’avait-il seulement été ?) mais bien d’un communautarisme poisseux. Être catholique, c’est se soumettre à l’autorité du pape, alors pourquoi, ceux qui n’adhèrent pas avec ses propos s’obstinent-ils à rester dans cette église ? Leur foi s’en verrait-elle ébranlée ? C’est grotesque, on comprend bien que ceux qui jusque là se considéraient catholique avant de renier leur église, ont été, comme la très grande majorité des religieux, endoctrinés, adhérant aveuglément à une secte sans jamais n’avoir vraiment réfléchit à leur position.
Il a fallut que le pape dise certains propos pour que certains se réveillent, c’est quand même malheureux ! D’autant plus que cette histoire de préservatif ce n’est pas nouveau, il me semble que déjà à l’époque de Jean Paul II il en était question, à la différence qu’il ne s’était pas exprimé si explicitement. Les médias en rajoutent, certes, mais dans tout les cas cette histoire témoigne de la bêtise qu'il règne au sein de l'église catholique...
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- ximatt
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Ecrit le 02 avr.09, 23:17
C etait plutot l attitude de Jean paul II. Il était aussi réac que Benoit XVI mais il préférait pas trop l'ouvrir pour maintenir une unité.Baphomet a écrit : je ris de voir l‘église catholique essayée de rattraper ses fidèles désespérément
Par contre benoit XVI c est clairement pas ça. Son point de vue et celui ce ceux qui le soutiennent c'est qu ils en ont assez d'une eglise tiedasse et consensuelle, et ils preferent une doctrine intransigeante, en sachant bien qu'ils vont perdre du monde à cause de ça. Mais ils se disent qu ils vont garder les meilleurs pour repartir sur des bases "saines".
- quinlan_vos
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Ecrit le 03 avr.09, 01:05
On parle bien d'eugénisme communautaire, là non?
C'est parce que la lumière va plus vite que le son que certains ont l'air brillants avant d'avoir l'air cons.
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- quinlan_vos
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Ecrit le 04 avr.09, 10:55
Idem.
C'est parce que la lumière va plus vite que le son que certains ont l'air brillants avant d'avoir l'air cons.
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- MartinL
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Ecrit le 10 avr.09, 08:54
L'apostasie me semble plutôt concerner les Catholiques qui désirent marquer leur opposition au Pape, mais sans renier leur Foi. C'est un acte d'opposition, consécutif à une déception profonde, mais causée par une institution, et non une croyance.Petrus a écrit :Cela me rappelle qu'il me faudra moi-même faire cette démarche.
Je n'y attachais jusqu'ici aucune importance, mais c'est en train de changer.
En tout cas, pour un athée, supposé ne plus accorder d'importance à son baptême et à ce dit le Saint-Père, j'ai du mal à voir en quoi cette démarche est utile.
A moins qu'il s'agisse de renforcer des convictions encore mal assurées, par l'accomplissement d'un acte symbolique qui rend difficile le retour en arrière.
Ou de revendiquer un droit à l'existence en tant que non-croyant, auprès d'un organisme qui est supposé ne plus avoir d'influence sur notre vie...
Je pense qu'une personne profondément athée, en parfait accord avec elle-même, ne verrait pas la nécessité de s'apostasier.
Modifié en dernier par MartinL le 10 avr.09, 19:07, modifié 1 fois.
- dhmo
Ecrit le 10 avr.09, 13:51
Et si je n'ai plus envie d'être dans les statistiques? Étant athée et sans religion.MartinL a écrit : L'apostasie me semble plutôt concerner les Catholiques qui désirent marquer leur opposition au Pape, mais sans renier leur Foi. C'est un acte d'opposition, consécutif à une déception profonde, mais causée par une institution, et non une croyance.
En tout cas, pour un athée, supposé ne plus accorder d'importance à son baptême et à ce dit le Saint-Père, j'ai du mal à voir en quoi cette démarche est utile.
A moins qu'il ne s'agisse de renforcer des convictions non-encore assurées, par l'accomplissement d'un acte symbolique qui rend difficile le retour en arrière.
Ou d'obtenir un droit à l'existence en tant que non-croyant, auprès d'un organisme qui est supposé ne plus avoir d'influence sur notre vie...
Je pense qu'une personne profondément athée, en parfait accord avec elle-même, ne verrait pas la nécessité de s'apostasier.
- gouann
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Ecrit le 10 avr.09, 15:59
J'entend encore dans mon entourage l'argument qu'autant de gens n'auraient pu de se tromper..
Mes demarches sont entreprises en ce sens. Histoire de me sortir de la liste de ditribution du prëtre de paroisse qui couramment ne manque pas de me rappeler qu'un bon chrétien paie toujours sa dïme..
Mes demarches sont entreprises en ce sens. Histoire de me sortir de la liste de ditribution du prëtre de paroisse qui couramment ne manque pas de me rappeler qu'un bon chrétien paie toujours sa dïme..
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