salem alaykoum,iliasin a écrit :même si on est prophète, choisit par dieu, on peut commettre des péchés, le coran dit bien que david s'est repenti une fois que dieu l'ai fait réfléchir sur son acte
même les grands péchés ?
slamani a écrit :
Premièrement, l’emploi du terme « khataayaa » est une grande erreur,car c’est le pluriel de « khati’a »: péché volontaire. Ce qui est inconcevable de la part des messagers. Il conviendrait plutôt d’utiliser le vocable « akhtaa »,pluriel de « khata’ »: faute , car celle-ci peut être involontaire, contrairement à « khatit’a ».
Deuxièmement, les messagers, y compris Muhammad, (bénédiction et salut soient sur lui) n’ont commis aucun péché dans le dessein de désobéir à Allah le Très Haut après leur réception du message divin.Ceci fut l’objet du consensus des musulmans.Ils étaient protégés contre les péchés majeurs,mais pas contre les péchés véniels.
Est-ce que les prophètes et messagers pouvaient se tromper réellement?
Réponse:
Oui,les prophètes et les messagers se trompaient.Mais Allah ne laissait pas passer leurs fautes.Il les corrigeait par pitié pour leurs communautés, leur pardonnait et acceptait leur repentir par Sa grâce et Sa miséricorde.Car Allah est pardonneur et clément.C’est ce qui apparaît clairement à travers les versets coraniques qui abordent les sujets cités dans la question.
Troisièmement, en ce qui concerne leur vie avant la réception du message divin,les savant musulmans pensent qu’ils pouvaient y commettre des péchés véniels. Mais ils étaient immunisés contre les péchés majeurs comme l’adultère,la consommation de l’alcool,etc. Quant à leur vie après la réception du message divin, ils peuvent aussi y commettre des péchés véniels.Mais ceux-ci ne pouvaient pas perdurer.
Quatrièmement, la faute involontaire est à situer à deux niveaux:
1. Les affaires profanes telles que l’agriculture,la médecine,le commerce,etc.Dans ce domaine,le Messager (bénédiction et salut soient sur lui) peut se tromper, et il s’est effectivement trompé,car il était un être humain, et Allah ne l’avait pas envoyé en tant que spécialiste du commerce,de la médecine ou de l’agriculture.De ce fait, une faute dans l’un de ces domaines ne remet pas en cause son message.
Rafi’ ibn Khadidj a dit: « Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) arriva à Médine au moment où ils fécondaient leur dattier , et il leur dit: « Que faites-vous? »
- « Ce que nous avons toujours fait. »
- « Peut-être feriez vous mieux d’abandonner cette pratique. »
Ils s’abstiennent .. et la récolte fut moins bonne.Quand ils l’en informèrent , il dit: « Je suis un être humain comme vous.Si je vous donne un ordre relatif à la religion, exécutez le.S’il s’agit d’une opinion,je suis un être humain. » ( rapporté par Mouslim,2361).Nous constatons que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) s’est trompé en tant qu’humain dans cette affaire profane.Mais il ne pouvait pas se tromper dans une affaire religieuse.
2. Une faute involontaire touchant la religion.Selon l’opinion la plus juste ds savants, une telle faute pouvait être commise par le Prophète.Mais elle ne pouvait pas revêtir la forme d’une action contraire à ce qui est prioritaire.Cela se passait quand une question se posait et qu’aucun texte ne venait apporter une solution et qu’il se trouvait dans l’obligation de mener un effort de reflexion pour s’appuyer sur une opinion personnelle, comme il est demandé à tout uléma musulman dans cette situation.Dans ce cas, si l’opinion est juste, son auteur en est doublement récompensé.Si elle ne l’est pas,il remporte une récompense simple.
conclusion :
les prophètes et messagers de dieu étaient immunisés contre les péchés majeurs comme l’adultère, la consommation de l’alcool, etc.