l'Islam repose sur une doctrine rationnelle

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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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nomade53

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l'Islam repose sur une doctrine rationnelle

Ecrit le 17 avr.09, 10:30

Message par nomade53 »

1. Les questions fondamentales
Imaginez que vous dormiez lors d'un voyage en train...
Que se passe-t-il en vous lorsque vous vous réveillez et reprenez progressivement vos esprits?
Naturellement, une succession de questions s'imposent très rapidement. Ces interrogations sont semblables aux suivantes :
« d'où je viens, pourquoi je suis venu et où je vais ? ».
En y réfléchissant, que vous soyez en voyage ou non, après un sommeil ou pleinement éveillé, ces questions vous ont déjà interpellé de nombreuses fois au cours de votre existence. Elles ont même eut une portée beaucoup plus large en englobant le « voyage » de toute votre vie. Si avec détermination vous faites un effort pour tenter d'y voir clair, alors s'ouvrent à vos yeux une série de questions déstabilisantes liées aux précédentes. Vous vous demandez par exemple : qu'est ce que j'étais avant de voir le jour dans cette vie ? D'où vient cet Univers dans lequel je suis en transit ? Qu'est-ce qui assure sa pérennité ? Qu'est-ce qui m'attend une fois mort ? Le Néant ? Une autre vie ? S'il y a une autre vie, comment se présente-t-elle ? etc.
Que faire face à ces questions qui, si elles ne sont pas élucidées, restent angoissantes ? Avant tout, voyons s'il est important de leur trouver des réponses. Naturellement, nous donnons la priorité à un problème sur un autre en fonction de l'ampleur et des répercussions de chacun.
Ainsi, nous jugerons qu'il est plus important d'être en bonne santé pendant des années que ne l'être qu'un seul jour. Réciproquement l'élève considérera qu'il est moins grave d'échouer à l'examen d'une seule matière qu'échouer à toutes les matières. Apporter la réponse juste à ces questions est-ce moins ou plus important que de réussir à un examen, est-ce moins ou plus important que d'avoir une bonne santé toute la vie ? Autrement dit, quels sont le poids et les répercussions de ces trois questionnements de base ? Examinons ensemble ce qu'implique une réponse à chacune de ces questions.
Si je sais d'où je viens, j'en déduis qu'il me faut soit remercier toute ma vie une entité à laquelle je dois mon existence, soit vivre avec l'idée que mon origine n'a pas d'explication rationnelle. Ces deux conceptions fondamentales conduisent à des systèmes de vie radicalement différents ! Si je sais d'où je viens, je connaîtrais aussi l'origine du monde qui m'entoure car il s'agit d'une question rattachée. En conséquence, je saisis fondamentalement ce qui me lie et ce qui me différencie des autres êtres humains, des animaux, de la Terre...
Mon comportement vis-à-vis de tout ce que je côtoie sera profondément affecté par la réponse. Si je sais où je vais en franchissant l'éternité de temps après ma mort, et si de plus je sais pourquoi j'existe alors je serais en mesure de décider si l'après-vie doit se préparer ou s'il convient de l'ignorer. En répondant à ces questions c'est la direction de toute ma vie que je peux choisir dans la plus grande lucidité. Nous apportons ainsi des réponses globales qui serviront de repères pour dénouer la multitude de problèmes de détails qui se bousculent au quotidien. Autrement dit, répondre à ces questions premières c'est :

- ancrer des idées de base sur lesquels je pourrais poser fermement mes pieds et apprécier lucidement les événements de tous les jours.
- déterminer une jauge pour mesurer les actes et les classer entre ceux qui sont conforme à ma vision globale de la vie et ceux qui ne le sont pas,
- distinguer entre ce qui est prioritaire dans la vie et ce qui est secondaire
- établir rationnellement les valeurs de ma vie,
Une fois saisies toutes les implications de ces problèmes fondamentaux, peut-on encore suggérer qu'il reste quelque chose de plus important dans notre vie que de les résoudre !?
Certainement non ! Quelle que soit la « gravité » des problèmes de la présente vie, ils resteront secondaires en considération de l'origine de mon existence dans sa globalité, de ma place dans ce monde et de mon sort après la mort.
Répondre aux questions fondamentales n'est pas chose simple. Il suffit de comparer toutes les divergences qui existent autour de nous pour s'en rendre compte. A problème complexe il faut des moyens conséquents. Nous allons donc d'abord nous concentrer sur la validité de nos réflexions et la qualité de notre étude. Ce sera l'objet du prochain chapitre qui se chargera d'établir les préliminaires avant d'entrer dans le vif du sujet : la solution tranchée aux questions fondamentales.

nomade53

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l'Islam repose sur une doctrine rationnelle 1

Ecrit le 17 avr.09, 10:31

Message par nomade53 »

Comment répondre aux questions fondamentales ?

Le vrai et le faux

Pour les problèmes mineurs, comme pour les problèmes fondamentaux, notre plus grand allié réside dans nos facultés de réflexion. C'est en réfléchissant que l'on progresse dans la vie, résolvant les innombrables problèmes quotidiens et aspirant ainsi au mieux-être. C'est la réflexion qui permet de ne pas se lancer dans des projets sans issue. Alors, mettons à contribution toutes nos capacités de réflexion pour résoudre les problèmes fondamentaux, une fois pour toutes, et ainsi vivre l'esprit serein à l'évocation de la mort. Accéder à la vérité passe par des faits vérifiés et vérifiables faisant partie du monde sensible, ce qui est très différent de l'imagination ou des "intuitions" que certains considèrent comme des moyens de recherche de la vérité.
Commençons par rappeler clairement des définitions élémentaires que beaucoup finissent par oublier dans leur égarement. Nous recherchons la vérité et rejetons les idées fausses ? Alors n'oublions pas que dans tous les domaines ce qui distingue une idée vraie d'une idée fausse, c'est que la vérité est déterminée par le monde sensible dans lequel nous baignons, tandis que ce qui est faux n'est pas conforme à la réalité de ce monde. Un exemple simple : l'affirmation "le bois flotte sur l'eau" est une idée c'est-à-dire un jugement porté sur la réalité. Pour classer cette affirmation dans la catégorie des idées justes ou celle des idées fausses, il suffit d'opérer une confrontation de cette idée avec la réalité. Chacun peut constater que cette idée est vraie en posant un morceau de bois dans l'eau. Par contre l'idée "l'eau bout à 40°C" est fausse. En introduisant un thermomètre dans une casserole d'eau en ébullition on pourra lire 100°C. Il en va de même des vérités de nature économiques, historiques ou politiques.
Quant à l'imagination, elle consiste à se représenter, à l'aide d'éléments existant, des scènes qui sont elles possible ou impossible. On peut imaginer une hirondelle voler haut dans le ciel :
cela est possible. On peut imaginer cette hirondelle voltiger au-delà de l'atmosphère terrestre ou à 500 mètres sous l'eau : ce qui est impossible. Contrairement à ce que beaucoup de paresseux intellectuels prétendent, l'imagination ou les intuitions ne conduisent pas à la vérité.
Des idées fausses s'introduisent facilement dans l'imaginaire, sapant par la suite toutes les autres idées déduites de ces idées premières.
Les sentiments ne doivent pas perturber non plus notre recherche de la vérité. On peut aimer une idée fausse comme croire que l'on ne va pas vieillir. On peut également être répugné par une idée vraie comme le fait qu'un de ses proches tombe gravement malade. Les émotions ne doivent en aucun cas prendre le dessus au point de nier une vérité attestée !
Un autre facteur peut être un obstacle à la quête de la vérité : l'environnement. Il peut s'agir de l'entourage proche qui, portant des idées fausses sur tel ou tel sujet, refuse que vous émettiez une opinion différente, même si elle s'avère juste. La société dans son ensemble tente elle aussi d'influencer l'individu afin qu'il adopte ses conceptions, qu'elles soient justes ou non.
Bref, de nombreux écueils sont jetés devant ceux qui recherchent la vérité. A nous de les éviter par notre rigueur dans la réflexion.
Etant donné la gravité des questions fondamentales, nous devons mener une réflexion de haut niveau. Dans ce but, pour déceler et remédier aux défaillances voire aux impasses de l'activité cérébrale, nous allons définir la pensée dans ses composantes essentielles et son déroulement.
Ainsi, nous pourrons nous assurer de rester strictement dans le cadre d'une pensée effective et éviter toute pseudo-pensée. Puis, nous distinguerons les différents niveaux de pensée, afin de bénéficier de son plus haut degré. Commençons par rappeler le rôle central de la pensée dans la vie de l'homme.

nomade53

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Ecrit le 17 avr.09, 10:32

Message par nomade53 »

L'importance capitale de la pensée dans la vie de l'homme

L'être humain surpasse les animaux, végétaux et matière inerte uniquement par sa faculté de réflexion. Par l'usage de la raison l'homme gère sa vie et progresse. Il façonne son avenir, dans une certaine mesure, en repoussant ce que sa raison lui aura désigné comme de mauvais choix et en s'attachant à ceux qu'il aura jugés bons. D'autre part, l'histoire, l'architecture, les mathématiques, la mécanique, l'électronique, la biologie, la médecine, etc. sont autant de disciplines aux bienfaits multiples issues d'une activité cérébrale poussée. C'est donc à juste titre que l'homme se valorise par de tels fruits de sa réflexion. Un simple tour d'horizon de la vie humaine suffit pour confirmer que la pensée fertile joue un rôle de premier plan, dans la vie de l'individu comme celle de toute l'humanité.
D'une manière générale, en raison de cette place prépondérante de la pensée dans la vie de l'homme, s'intéresser au phénomène de l'activité cérébrale, pour en avoir une compréhension plus claire, n'est pas une préoccupation superflue mais bel et bien un impératif. De la compréhension du déroulement de la pensée, de ses critères d'existence, de ses différents niveaux et formes, de son étendue, de sa fiabilité et de ses impasses, dépendent notre rigueur dans la recherche de la vérité ou des opinions les mieux fondées face aux multiples problèmes de la vie.

Pour commencer, définissons clairement le processus de réflexion dans son essence même ou autrement dit répondons à la question « que s'est-il passé en moi entre le moment où je m'apprête à porter un jugement sur un sujet quelconque et le moment où le jugement est effectivement émis ? ». En fait, en décortiquant la pensée en ses composantes élémentaires on constate qu'elles sont au nombre de quatre. Nous allons décrire ces composantes dans la section suivante.

nomade53

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Ecrit le 17 avr.09, 10:32

Message par nomade53 »

Le processus de réflexion

Pour se faire une idée aussi claire que possible du processus de réflexion nous allons illustrer notre propos d'un exemple élémentaire de la vie quotidienne. Supposons que quelqu'un nous présente un champignon et nous demande s'il peut le cuisiner. Nous lui répondons qu'il s'agit d'une amanite phalloïde et que c'est un champignon mortel ! Que s'est-il passé en nous avant que nous puissions répondre ?
Avant tout, une personne nous pose une question en nous montrant un champignon, végétal issu du monde réel et donc vérité tangible. Plus généralement, le point de départ de toute réflexion repose dans une réalité, c'est-à-dire :
Soit un élément sensible de notre monde matériel.
Soit un élément non perceptible mais dont l'existence se manifeste indirectement dans le monde sensible (c'est le cas de la raison).
L'absence de réalité interdit toute réflexion mais pas toute activité cérébrale. Cette activité cérébrale rentrera alors dans le champ de l'imagination, du rêve ou de la spéculation car coupée du monde réel. Comment pouvons-nous répondre de manière sensée à la question « qu'est-ce que c'est ? » si notre interlocuteur ne nous désigne rien ? Dans notre exemple la réalité est un champignon de telle couleur, telle forme...
Dans une seconde étape, nous observons et nous touchons le champignon en question. D'une manière générale, viens alors la seconde composante de toute réflexion : la perception de la réalité par une combinaison des cinq sens. Sans perception, la réflexion ne peut se poursuivre.
Comment pouvons-nous identifier le champignon s'il est enveloppé de papier ?
Ensuite, je juge que l'objet qui m'est présenté est un champignon nommé amanite phalloïde en me remémorant les formes, les couleurs, les odeurs et la sensation au toucher des amanites phalloïdes que j'associe naturellement à l'objet non encore identifié. Ainsi, les informations sur la réalité à juger parviennent au cerveau qui se charge de lier les éléments nouveaux avec les connaissances pré-acquises. Pour que cette étape aboutisse cela suppose que le cerveau est en mesure de lier correctement les informations et les connaissances. Autrement dit, nous parlons ici du cerveau d'un être humain sain d'esprit. En effet, à la différence du cerveau humain, le cerveau animal n'est pas capable d'établir des rapports. Ce qui oriente l'animal, lorsque plusieurs possibilités se présentent à lui, c'est une distinction purement instinctive, et nullement un choix conscient par une réflexion effective comme chez l'homme. Quant au cerveau du malade mentale, son aptitude défaillante à établir des rapports l'empêche de produire des jugements sensés, de réfléchir. Le cerveau ordinaire établit donc des rapports entre la réalité nouvellement perçue et les connaissances présentes en mémoire. Ces connaissances constituent la dernière composante de toute pensée. Ce que nous avons appris par le passé sert de support pour comprendre la situation présente. Dans l'exemple du champignon, la définition de ce qu'est un champignon et les caractéristiques des amanites phalloïdes forment les connaissances, qui nous ont permis de porter le jugement.
En résumé, toute pensée, aussi complexe soit-elle comporte quatre composantes : une réalité
- une perception de cette réalité
- un cerveau qui établit des liens
- des connaissances en rapport avec cette réalité
Si une seule de ces composantes fait défaut la pensée ne peut se dérouler. Et si une pensée conduit à une conclusion aberrante, il faut rechercher la défaillance dans une ou plusieurs de ces composantes. Par la pratique, cette description de la pensée s'avère extrêmement bénéfique. En effet, grâce à cette définition nous saisissons déjà mieux les embûches de la pensée. Combien d'individus portent des idées fausses voire absurdes parce qu'ils forment leurs opinions à partir d'activités cérébrales sur des sujets irréels, ou parce qu'ils perçoivent mal l'objet de leur étude, ou parce que les rapports qu'ils établissent sont douteux, ou parce que leurs connaissances sur le sujet en question sont insuffisantes ! ?
Après avoir examiné les conditions d'existence de la pensée, penchons-nous maintenant sur ses différents niveaux.

nomade53

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Ecrit le 17 avr.09, 10:33

Message par nomade53 »

Les pensées superficielle, profonde ou éclairée

L'analyse qui suit recouvre toutes les branches de la pensée. Mais, notre discussion sera axée sur un exemple pour mieux cerner les idées exprimées. Supposons que nous voulons acheter une table. Quels sont les différents niveaux de réflexion sur lesquels nous pouvons nous appuyer avant de conclure l'achat ?
Une première manière d'opérer serait de flâner dans un magasin et sur un simple coup d'oeil repérer une table dont la couleur nous plaît, et sans se poser plus de questions décider d'acheter la table. En ce cas, notre pensée aura été superficielle. La pensée superficielle se borne à observer un objet et à s'en faire une idée sans le comprendre. La principale et grande faiblesse de ce type de pensée vient de ce qu'un jugement qui se limite aux apparences induit souvent en erreur. Il se peut que derrière les apparences - la couleur qui nous a plu dans notre exemple - se cachent une multitude de défauts.
Pour un choix plus judicieux nous pouvons nous poser quelques questions au préalable : en quel bois est cette table ? Quel est son degré de solidité ? Est-elle bien protégée contre l'humidité ? Comporte-elle des roulettes ? Est-elle démontable ? etc. Les réponses à ces questions nous conduisent à approfondir la compréhension de l'objet de notre réflexion : la table. En d'autres termes nous sommes passé de la pensée superficielle à la pensée profonde.
D'une manière générale, la pensée profonde consiste à examiner un objet, à l'étudier à fond puis à émettre un jugement à son sujet. Malgré sa supériorité indéniable sur la pensée superficielle, la pensée profonde peut s'avérer dans bien des cas insuffisante. Il se peut que nous connaissions chacune des caractéristiques de la table, que nous l'achetions, et qu'en voulant l'installer à la maison nous soyons déçus. Ce sera le cas par exemple si nous nous rendons compte que la table est trop grande et que nous ne pouvons la disposer nul part. Nous pourrions aussi nous rendre compte que la couleur ou la forme de la table, n'est pas du tout en harmonie avec les autres meubles déjà présents. Nous pouvons également regretter d'avoir consacré trop d'argent sur cette table par rapport à notre budget et penser que la somme méritait d'être utilisé sur autre chose plus prioritaire etc.
Si en plus d'une inspection complète des caractéristiques de la table, notre choix est de surcroît dicté par une prise en considération claire de la façon dont cette table pourra être utilisée, il n'en sera que plus sûr. Ces considérations pourraient être du type suivant :
Quel est l'usage attribué à ce meuble, est-ce une table décorative ou une table pour les repas ?
Quelles sont ses dimensions ? Les dimensions du local auquel nous la destinons sont-elles
suffisantes ?
Est-ce que des tiroirs seront utiles ou non ?
Sera-t-elle en harmonie avec tous les autres éléments de la pièce ?
Cet élargissement de notre pensée d'un sujet restreint, en l'occurrence la table, à son contexte améliore encore notre compréhension et rend plus judicieux notre choix. Ainsi, nous sommes passé de la pensée profonde à la pensée éclairée. La pensée éclairée consiste à examiner un objet, à l'étudier à fond, à considérer les éléments qui l'entourent et ceux qui s'y rapportent puis à former un jugement à son sujet ; il s'agit en d'autres termes d'éclairer suffisamment l'objet de l'étude. Ces trois niveaux englobent toutes nos pensées, chacune peut être classée dans l'une de ces catégories.
En considération de cette classification, certains pourront répliquer : « Bien sûr la pensée éclairée est préférable à la pensée profonde, qui elle-même est préférable à la pensée superficielle. Mais la pensée éclairée requière aussi plus d'efforts intellectuels que les deux autres pensées. Est-il vraiment important d'être plus proche de la vérité au prix d'un effort intellectuel plus conséquent ? Si je m'expose à mille raisons de me tromper en achetant une table, parce que je me serais contenté d'une pensée superficielle, après tout, les conséquences ne seront pas catastrophiques ». Nous répondrons que pour le cas de la table, c'est vrai, il n'est que préférable de faire usage de la pensée la plus fiable, la pensée éclairée. On s'épargnera ainsi tous les risques du choix hâtif et superficiel. Mais, les conséquences d'un mauvais choix, très souvent imputable à une pensée superficielle, ne serait que relativement minimes en considération de notre vie dans sa globalité. Par contre, il est des sujets où la pensée éclairée devient absolument nécessaire. Ceci parce que les conclusions de certaines réflexions sont de nature à provoquer de grandes répercussions sur nos centres d'intérêt et priorités dans la vie, notre emploi du temps quotidien, nos projets...
Quand nous évoquons les grands choix de la vie, nous pensons souvent, à juste titre, au choix des études, ou à la profession, ou au conjoint avec lequel on va partager sa vie... Mais, il y a des questions encore plus importantes, plus conséquentes sur notre recherche de bonheur, qui, si elles ne sont pas rigoureusement résolues, nous laissent dans l'insatisfaction et la gêne lorsqu'elles sont évoquées. Il s'agit bien entendu des questions fondamentales, sur les réponses desquelles s'édifie toute notre vie. Comme nous l'avons déjà dit, elles se résument en ces simples termes : "D'où je viens, pourquoi je suis venu et où je vais?". C'est face à ces trois questions, et en prenant des réalités aussi globales que l'homme, l'univers et la vie, que la pensée éclairée a un grand rôle à jouer.

nomade53

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Ecrit le 17 avr.09, 10:34

Message par nomade53 »

Certitudes et relativité

Nombreux sont ceux qui lorsqu'ils sont devant une vérité éclatante qu'ils ne veulent pas admettre, trouvent un échappatoire en affirmant, sous une formulation catégorique et absolue (!), que "toute vérité est relative". Ils laissent ainsi entendre que telle idée leur semble vraie mais l'idée opposée pourrait tout aussi bien être correcte. Pour justifier cette position, ils prennent volontiers exemple dans les sciences où beaucoup de principes considérés faux hier sont admis aujourd'hui et inversement. Cette opinion aberrante est portée par de nombreuses personnes qui ont adopté la règle de la solution médiane pour résoudre n'importe quel problème humain. Par solution médiane il faut comprendre un compromis entre plusieurs idées qui peuvent être complètement divergentes. Or, la recherche sincère de la vérité n'admet pas de compromis : affirmer "j'existe" comme une vérité puis le contraire "je n'existe pas" comme une vérité aussi est inacceptable. On ne peut trouver de solution médiane entre "j'existe" et "je n'existe pas". L'une de ces idées est absolument fausse, devinez laquelle !
Bref, les exemples sont innombrables pour prouver que toutes les idées ne sont pas relatives, sujettes à compromis et à nuances. "J'existe", "l'univers existe", "le soleil apporte de la chaleur", "le vent met en mouvement les nuages", "l'homme est mortel", "les hommes se nourrissent" etc. sont toutes des vérités absolues qui ne laissent pas l'ombre d'un doute sur la fausseté de leur idée opposée.
Quant à l'opinion que toutes les idées ne peuvent être de l'ordre de la certitude, elle est assurément vraie. Cependant cela mérite d'y regarder de plus près, pour classifier les catégories d'idées. Le type d'idées qui est toujours de l'ordre de la certitude concerne l'existence de la chose ou du phénomène dont on perçoit des signes. Quant à la nature exacte de cette chose ou de ce phénomène le doute peut s'insérer. Prenons l'exemple de quelqu'un qui frappe à la porte de chez vous. Le simple bruit répétitif sur la porte vous permet d'avoir la certitude qu'il y a une source ou une cause à ce bruit. Vous êtes donc certain de l'existence du phénomène qui produit ce bruit. Ce dont vous n'êtes pas certain, à priori, c'est la nature ou l'essence de cette source : est-ce qu'il s'agit de votre ami, du facteur, d'un inconnu etc. Cette importante remarque doit être présente à l'esprit lorsque nous étudions n'importe quel phénomène. L'étude peut aboutir à la certitude de l'existence de ce phénomène tout en conservant un doute sur sa nature ou son essence. Ceci ne doit nous causer aucune gêne parce que ce n'est nullement contradictoire, et de surcroît il s'agit d'un cas de figure aussi banal qu'un choc répétitif contre une porte.

La matière et l'ordre


Maintenant que nous avons formulé ces quelques mises en garde, concentrons nos facultés de réflexion pour venir à bout des questions fondamentales. Par où commencer ? Par un constat élémentaire d'une grande évidence : nous vivons dans un univers d'ordre. Depuis que nous avons vu le jour nous observons un monde subissant une innombrable quantité de lois naturelles. Nous même subissons une multitude de contraintes qui génèrent en nous un sentiment de faiblesse. Il ne s'agit pas que d'un sentiment. Dans les faits, cet ordre inscrit définitivement en nous un caractère d'être faible et tout ce qui nous entoure n'échappe pas à ce caractère. L'ordre se perçoit dans la matière, dont nous faisons partie. Elle subit par exemple la loi de l'attraction gravitationnelle. Parmi les nombreux effets de cette loi nous observons que l'homme, les animaux, l'eau, les métaux, etc. sont attirés vers le centre de la Terre. D'un autre côté, cette loi produit une interaction entre Terre et lune qui se manifeste, entre autres, par une rotation de la lune sur elle-même et une autre autour de la Terre ; l'attraction qu'exerce la lune sur la Terre entretient le phénomène des marées. D'autre part, l'interaction entre la Terre et le soleil met en rotation la Terre sur elle-même, donnant lieu à la succession des jours et des nuits, et la Terre autour du soleil. Ces mécanismes se reproduisent à la perfection, selon des données très précises : la Terre tourne autour de son axe en 23 heures 56 minutes et 4 secondes définissant le jour, et elle tourne autour du soleil en 365,2422 jours définissant l'année. Les astronomes s'accordent à dire que le moindre écart par rapport à ces données précises produirait une réaction en chaîne changeant la structure du système solaire au point où la vie deviendrait impossible. Si l'on porte les yeux sur des éléments de cet univers de moindre taille, c'est la même omniprésence et harmonie des lois qui s'impose. Les êtres vivants, végétaux, animaux et hommes ont besoins de se nourrir. Des mécanismes cycliques complexes et grandioses leur assurent leur subsistance au travers de l'eau et de la terre. L'eau est acheminée, après évaporation, sous forme de nuages puis est redistribuée sur la surface terrestre sous forme de pluie ou de neige. Cette eau, véhicule les aliments essentiels à la croissance des plantes. Les plantes peuvent être mangées par des herbivores, qui eux-mêmes peuvent être dévorés à leur tour par les carnivores, complétant ainsi la chaîne alimentaire. Si nous étudions notre propre personne, nous verrons qu'elle subit la loi de la vie et de la mort.
Aucun d'entre nous n'a exprimé le voeu d'exister. Pourtant nous sommes nés et nous évoluons dans cette vie auquel nous nous attachons ; d'un autre côté, personne ne peut empêcher sa mort à venir. Notre corps est passé du stade fragile du bébé à celui d'adulte relativement plus vigoureux, puis le corps redevient très faible lors de la vieillesse, tout ceci hors de notre volonté. Nous souffrons lorsqu'il fait très froid ou très chaud, nous sommes atteints de maladies indésirables, nous éprouvons de la fatigue après des efforts : encore des lois qui sont autant de limites et de dépendance vis-à-vis de notre environnement. Ce que nous venons d'évoquer ne sont que des exemples, nous pourrions citer encore d'innombrables autres exemples qui convergent tous pour attester cette vérité : tout ce qui nous entoure et nous mêmes subissons un ordre ou système composé d'une infinité de lois.
Notons que notre cheminement actuel est effectivement basé sur la pensée éclairée. Ceci en ne limitant pas notre réflexion à un élément du monde, mais en dirigeant notre regard sur plusieurs sujets qui s'éclairent mutuellement
Quelle est donc la cause de cet ordre à la fois complexe, harmonieux et merveilleux ? Nous allons répondre à cette question de manière méthodique dans le chapitre suivant.

nomade53

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Ecrit le 17 avr.09, 10:34

Message par nomade53 »

L'existence de Dieu

En considération de cet ordre une question vient naturellement à l'esprit : est-ce qu'il émane d'une volonté ou non ? Cette question attend une réponse binaire et tranchée : oui ou non. Ces deux réponses sont incompatibles : l'une des deux est certainement juste et l'autre certainement fausse. Il nous suffit donc d'étudier l'une des hypothèses : en montrant que c'est l'hypothèse juste ou fausse avec certitude, nous serons fixés en même temps sur la véracité ou non de la seconde hypothèse.
La première hypothèse affirme que l'ordre que nous connaissons n'est pas le résultat d'une volonté, qu'il existe sous cette forme déterminée sans aucun choix préalable. Autrement dit l'ordre serait le fruit du hasard.
L'autre hypothèse soutient que s'il y a un ordre c'est qu'il y a une volonté pour choisir ses infinis détails et pour le conserver dans la forme qu'on lui connaît.

Examinons la première hypothèse en la soumettant au filtre de la réalité. Le hasard, par définition, se compose d'événements imprévisibles. Nombreux pensent que l'homme, l'univers et la vie sont le résultat d'une évolution imprévisible. Ils soutiennent cette idée après avoir extrapolé sur des événements qui ne sont pas au niveau de la connaissance humaine prévisible, comme le chiffre qui apparaît lors d'un jet de dé. Seulement, une réflexion un peu plus poussée sur la question ridiculise cette hypothèse. S'il est vrai que certains phénomènes complexes nous dépassent et sont imprévisibles à notre niveau d'être humain dont la science est limitée, cela ne remet nullement en cause qu'une multitude d'autres phénomènes sont prévisibles. Et c'est parce qu'il existe ces innombrables phénomènes prévisibles que toutes les sciences expérimentales existent : la biologie, la chimie, la mécanique, l'optique, la thermodynamique etc. Lorsque je lâche un stylo, je sais avec certitude qu'il va tomber à terre sous l'effet de l'attraction gravitationnelle. Cette prévision est possible parce qu'il existe une loi immuable qui impose le déroulement de l'événement. Or, la prévision d'un seul événement suffit à exclure avec certitude l'existence même du hasard dans l'absolu. Si le hasard existait, il devrait avoir emprise sur les moindres événements qui nous entourent. Ce qui est vrai, ce qui existe à l'instant présent n'aurait aucune raison d'exister à l'instant suivant. Si le hasard existait aucune loi ne pourrait se maintenir, chaque fraction de seconde verrait un monde complètement différent du précèdent ! Ce serait le chaos absolu !
Donc, du fait que ces lois se maintiennent avec le temps, le hasard ne peut certainement pas être à leur origine. La première hypothèse s'avère fausse. En conséquence, la seconde hypothèse est indubitablement vraie. Autrement dit, il existe, avec certitude, à l'opposé du hasard, une volonté pour donner naissance et assurer la subsistance non seulement de ces lois mais des éléments sur lesquelles elles s'appliquent : l'homme, l'univers et la vie.
A ce stade de la réflexion, vient spontanément après la précédente conclusion une question : « d'où provient cette volonté responsable de l'existence de l'homme, l'univers et la vie ? »
Là aussi, nous pouvons classer l'ensemble des réponses possibles à cette question en deux grandes hypothèses opposées. La première est que l'ordre que subit le monde sensible provient du monde sensible lui-même ou de l'un de ses éléments. La seconde hypothèse est que l'ordre provient d'une volonté étrangère au monde sensible. Seule l'une de ces hypothèses est absolument vraie.
Examinons la première hypothèse à la lumière de la réalité dans laquelle nous vivons. Au préalable, décrivons notre monde sensible, de manière globale, sous un point de vue qui met en relief les préoccupations de l'homme. Dans la réalité, le monde se décrit précisément par l'expression « l'homme vit dans l'univers ». D'où la décomposions du monde sensible en ses parties essentielles l'homme, l'univers et la vie. Le terme vie étant compris ici dans son sens biologique et individuel. Quant à l'univers, il englobe tout ce qui est perceptible, excepté l'homme et la vie déjà pris en compte. Certaines visions du monde attribuent à l'homme, à l'univers ou à la vie le pouvoir de se créer et d'assurer leur pérennité. Ceci est faux car en complète contradiction avec la nature même de ces éléments. En effet, l'homme, l'univers et la vie sont faibles par essence, faibles parce qu'ils sont limités et dépendants. L'homme est faible parce qu'il est pourvu de limites et qu'il dépend de son environnement. L'homme est limité dans son poids, sa vitesse lorsqu'il court, ses facultés de réflexion etc. La nourriture qu'il a besoin de manger pour se maintenir en vie et l'air qu'il doit respirer sont des exemples prouvant que l'homme dépend de ce qui l'entoure. La vie est également faible parce qu'elle est limitée dans sa durée et dépend d'une matière organique qui lui fournit les conditions d'existence. Quant à l'univers, composé d'éléments limités, il est également faible. Cela se constate en examinant n'importe lequel de ses composants pour en déduire qu'il est évidemment faible. Par exemple, le soleil est faible car ses dimensions, malgré leur immensité, sont limitées : elles ne dépassent pas une certaine valeur. Un autre aspect de son caractère faible sont ces lois qui le régissent en le rendant dépendant des astres qui l'entourent.
Son mouvement dépend du mouvement des planètes, des autres étoiles, des galaxies.
D'ailleurs, n'importe quel astre est limité dans son étendue. En raisonnant par l’absurde, s'il existait un astre (ou une substance) sensible de dimension infinie, elle devrait occuper le moindre espace qui nous entoure ! Evidemment, tel n’est pas le cas, les substances qui nous entourent et nous-même sommes de natures variées. L'univers composé d'éléments tous faibles, aussi nombreux soient-ils, est par conséquent faible dans sa globalité. Donc, un simple tour d'horizon sur ce qui nous entoure et nous-mêmes démontre que l'homme, l'univers et la vie sont faibles. Formulé autrement, tout ce qui appartient à notre monde sensible et familier est faible. Or être faible signifie que l'on subit des états et des actions, que l'on n'est pas autosuffisant et que l'on doit avoir recours à une volonté extérieure. Les êtres faibles ne peuvent absolument pas être à l'origine de l'homme, l'univers et la vie, comme ils ne peuvent leur garantir pérennité et subsistance. Donc, cette volonté suprême ; qui est seule à l'origine des limites et des dépendances, est extérieure au monde sensible. Si tel n'était pas le cas et que l'être faible était souverain sur ce qui est à l'origine de ses limites et dépendances, alors pourquoi ne peut-il pas s'en affranchir ?
Pour résumer, l'homme, l'univers et la vie, tous également faibles, procèdent d'une volonté externe qui les a extrait du Néant : elle les a crées. D'autre part, elle leur assure pérennité et subsistance.
Cette volonté supérieure est connue selon des noms différents suivant les langues : ALLAH, DIEU, GOD, YAHVE. Ces noms différents font référence à une même réalité, celle du Créateur Eternel.
On pourrait se poser la question pourquoi un seul Créateur et pas des nombreux, chacun responsable d'une part de la création. Une divinité qui aurait créé le vent, une autre l'eau, une autre encore le feu etc. La réponse est encore une fois inscrite dans le monde sensible luimême.
La matière qui nous entoure subit un système de loi d'une harmonie parfaite. Les lois sont toutes en parfaite concordance. L'être humain est complètement dépendant de l'oxygène comme les plantes ne peuvent vivre sans dioxyde de carbone. Or, une loi permet à l'homme et aux animaux de produire le dioxyde de carbone nécessaire aux plantes, tandis que parallèlement les plantes produisent à leur tour l'oxygène qu'utilise l'homme, selon une seconde loi. S'il y avait plusieurs volontés responsables de l'existence et de la pérennité de ce monde nous verrions nécessairement les traces de contradictions dans la création. Une divinité souhaiterait des êtres humains, une autre non. Une divinité souhaiterait des hommes avec deux têtes et un seul bras, une autre des hommes sans bras etc. Le monde serait invivable !
Une autre question revient fréquemment : et le Créateur du monde, qui l'a créé ? Il suffit de réfléchir à la nature du Créateur pour conclure que cette question n'a pas lieu d'être. Le Créateur est par définition l'être Tout-Puissant (à l'opposé des créatures faibles), à qui toutes les créatures ont recours, et qui lui n'a recours à nulle entité. Or, supposer que le Tout-Puissant soit créé signifie qu'il aurait dû avoir recours à autrui, ce qui est inconcevable. Et même si on faisait cette supposition, les conclusions qu'on en tirerait montreraient sa fausseté.
Si celui que l'on croit être le Créateur a été créé par autrui, il n'est pas le Créateur mais une créature, et c'est cet autrui qui est le véritable Créateur. Comme le Créateur ne peut s'être créé lui-même - c'est absurde, pour pouvoir se créer il faut d'abord exister - il n'y a qu'une opinion valide sur le Créateur vis-à-vis du temps : il est éternel. Il n'a ni début ni fin. Il existait avant que ce monde n'existe et il existera à sa disparition.

Un attribut essentiel de Dieu se déduit de ce monde sensible : l'omniscience. Dieu sait Tout, rien n'échappe à son savoir. L'infini précision avec laquelle ont été créés les rouages de notre univers, laisse révérencieux. Le savoir de celui qui a créé des choses si complexes, mariant le fonctionnel à l'esthétique, est sans commune mesure avec la savoir limité des hommes.
Maintenant, que nous avons répondu à la question « d'où je viens ? », en démontrant de manière tranchée l'existence de Dieu et certains de ses attributs, fixons-nous sur les deux autres questions fondamentales qui viennent dans l'ordre chronologique : « pourquoi je suis venu et où je vais ? »

patlek

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Ecrit le 17 avr.09, 10:36

Message par patlek »

hopolà!, noyé par le texte!

çà va pas etre facile de répondre a un pavé pareil (et qui sent le copié/collé)

nomade53

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Ecrit le 17 avr.09, 10:37

Message par nomade53 »

La nécessité des Messagers

Le but de la vie et notre sort après elle sont des préoccupations de première importance.
Cependant, ces questions nous mettent dans l'impuissance si nous cherchons à puiser les réponses directement dans l'homme, l'univers et la vie. En effet, toute la matière qui nous entoure avec ses multiples caractéristiques, ne nous renseigne nullement sur le pourquoi de cette existence et sur ce qui peut nous attendre après cette vie. Cette impuissance à répondre nous conduit à nous en remettre à celui à qui rien n'échappe, le passé comme l'avenir, le sens de la vie comme celui de la mort. C'est vers Dieu que nous devons chercher ces réponses. Or, l'histoire et l'expérience de chacun montrent que Dieu ne s'adresse pas directement à chaque homme, mais à des êtres élus, qui auront pour tâche de communiquer le message à leurs semblables. Ces hommes, les Messagers, sont nécessaires de ce point de vue.
D'autre part, pour évoluer dans la vie l'homme doit faire face à de nombreux problèmes et leur apporter des solutions pratiques qu'il mettra en oeuvre. Beaucoup de ces problèmes seront analysés différemment suivant la vision du monde que l'individu aura adopté. Les solutions choisies seront souvent contradictoires. S'il y a tant de divergences, l'explication est à rechercher dans la nature même de l'homme. L'homme est doué de raison et d'une énergie vitale qui est en quelque sorte un moteur qui le pousse à s'activer. Cette énergie vitale se décompose elle-même en besoins et instincts. Les besoins et les instincts sont des actes que l'on tend naturellement à accomplir. Si un besoin n'est pas satisfait l'homme s'expose à la mort. Cela est vrai pour les besoins organiques que sont l'alimentation, la respiration, le sommeil. D'un autre côté, l'insatisfaction des instincts produit un sentiment de déséquilibre et de gêne, mais ne conduit pas à la mort. Les instincts sont de trois types et trois seulement :
l'instinct de conservation de l'individu, l'instinct de conservation de l'espèce et l'instinct d'adoration. L'instinct de conservation de l'individu est cette tendance qu'a l'homme à préserver sa vie, à fuir la mort. Parmi ses manifestations les plus courantes nous décèlerons les réflexes face à un objet qui vient violemment vous heurter, la tendance à s'attacher au confort qui fait oublier les choses désagréables comme la mort, le goût du pouvoir qui tend à donner l'illusion de ne pas être vulnérable à la mort. L'instinct de conservation de l'espèce pousse l'individu à rechercher la vie en société avec tout ce que cela comporte. Cet instinct se manifeste, par exemple, par les valeurs morales ou humanitaires, par les sentiments amoureux, la procréation, l'attachement à ses proches. Le dernier instinct, qui est inné chez l'homme à l'exclusivité des animaux, est l'instinct d'adoration. Il s'agit de cette tendance qu'a l'homme à rechercher une entité qu'il juge supérieure à lui-même. Cet instinct prend son origine dans le sentiment de faiblesse que tout être humain a de lui-même. La mort, les maladies, les défaites, la fatigue sont toujours là pour stimuler ce sentiment. L'histoire et l'actualité démontrent qu'il s'agit d'une loi s'appliquant à tout être humain. Tous - sans exception - sont poussés à rechercher l'être ou la chose pour lesquels ils vont vouer une adoration. Cette adoration peut prendre la forme de prosternations et de sacrifices d'animaux à l'adresse d'un Totem. Cela peut être aussi un attachement excessif à un chanteur ou une actrice, au point d'accomplir des sacrifices pour se sentir plus proches de son idole. Cet
instinct d'adoration peut aussi s'orienter vers un amour et une vénération sans bornes de l'argent ou d'une collection de tableaux.
Face à ces besoins et ces instincts nous ne pouvons pas, comme l'animal, leur donner libre court sans faire intervenir notre raison pour choisir pleinement comment les satisfaire. Le sort de ceux qui laissent leurs humeurs les conduire, dans le combat quotidien pour satisfaire les besoins et les instincts, est visible devant nous : des comportements extrémistes contre nature.
L'alcoolisme et la consommation de la drogue sont des exemples en matière de satisfaction des besoins. L'homosexualité, la pédophilie sont des exemples pour l'instinct de conservation de l'espèce. Pour ce qui concerne la satisfaction de l'instinct de conservation de l'individu, nous verrons des situations extrêmes dues à une satisfaction de cet instinct visiblement inappropriée. Par exemple, l'homme peut être dominé par les valeurs matérielles excluant les autres valeurs essentielles pour l'équilibre de l'être humain : les valeurs spirituelles, morales et humanitaires. Plus particulièrement, ce déséquilibre induit l'individualisme, la justification de tous les moyens, par exemple en écrasant les faibles, dans le but de s'enrichir. L'instinct d'adoration peut être également dévié en dépréciant la position de l'adorateur si l'objet d'adoration devient une célébrité quelconque.
Ces comportements dégradants et courants ne sont en fait que le résultat de l'illusion que l'homme peut définir lui-même le bien et le mal en toute situation. La racine du problème c'est qu'à la différence du goût sucré que nous pouvons distinguer du goût salé, parce que tous deux perceptibles par nos sens gustatifs, le bien et le mal sortent du champ de la perception.
Comme nous l'avons déjà vu dans le chapitre sur la pensée, lorsqu'on décrit une entité extérieure au monde sensible, sans se baser sur des données tangibles, il est inévitable de tomber dans l'imagination et l'erreur. Toutes les raisons humaines ne peuvent tomber en accord pour soutenir que la peine de mort doit être appliquée pour les criminels, et qu'une telle sanction est bonne. Par contre, ils se retrouvent pour assurer que les poires ont une saveur sucrée et que l'herbe est de couleur verte. C'est pourquoi, dans notre vie quotidienne, nous constatons que ce que nous jugions bien hier, devient mal aujourd'hui et inversement. Ce qui est accepté ici, est répréhensible là-bas. Le jugement humain du bien et du mal est vraiment peu fiable. Comment satisfaire correctement ses besoins et ses instincts si l'homme est incapable de distinguer ce qui lui convient au fond et ce qui lui est nuisible ? Puisque nous sommes manifestement dans l'incapacité de répondre de manière adéquate à nos instincts et à nos besoins, il n'y a qu'une seule voie digne de confiance : se soumettre à notre Créateur.
Notre Créateur nous connaît parfaitement et sait ce qui est bon pour nous et ce qui ne l'est pas.
Ceci constitue l'une des raisons essentielles pour que l'on recherche, comme le plus grand des trésors, la parole divine apporté par des Messagers.
Cependant, nombreux sont les individus qui prétendent apporter un message de Dieu. Qui dit vrai et qui ment ? Pour ne pas tomber dans l'égarement, il convient d'apporter une attention toute particulière à l'étude des textes attribués à Dieu. Le travail consiste à distinguer ce qui vient du Créateur de ce qui n'est qu'une production humaine. Ce qui vient de Dieu sera marqué par son omniscience, sa perfection. A l'opposée, l'écriture humaine est entachée de ses caractères d'être faible, incapable de tout saisir et prévoir. Ainsi, dans les ouvrages humains immanquablement les traces de l'imperfection se décèlent : erreurs et contradictions sont le propre de l'homme. Voilà donc le critère pour reconnaître la parole divine : elle ne doit comporter aucun signe de faiblesse.
Le Coran déclare être la parole de Dieu indispensable à la créature humaine. Examinons ce célèbre livre et ses arguments pour déterminer si effectivement il reflète les caractères divins.

nomade53

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Ecrit le 17 avr.09, 10:37

Message par nomade53 »

Le Coran : la parole de Dieu

Pour prouver sa bonne foi, tout homme qui se prétend prophète doit être en mesure de fournir une preuve que Dieu le supporte. Il doit être en mesure de présenter un phénomène qui défit les lois de la nature. En un mot, il doit être capable de produire un miracle. Pour Dieu qui a créé ces lois il suffit qu'émane de lui une volonté pour qu'elle soit réalisée, sans peine aucune.
Tous les messagers et prophètes se sont appuyés sur des miracles. Ibrahim (AS), a annoncé à son peuple que Dieu l'avait chargé de transmettre son message. Comme preuve de sa sincérité, les gens ont pu voir qu'Ibrahim était accompagné de plusieurs miracles. L'un de ces miracles est apparu lorsque le roi Nemroud, rejetant le message divin, ordonna qu'Ibrahim soit brûlé vif sur un bûcher. L'intervention divine fit que les flammes ne brûlèrent pas le corps d'Ibrahim.
Mais, il perçut une simple sensation de fraîcheur. Pour les spectateurs de ce miracle, le doute en la véracité du message qu'amenait Ibrahim n'avait plus lieu d'être. La preuve est indéniable.
Il en est ainsi de Moussa (AS) qui était en mesure de présenter plusieurs miracles. Lorsqu'il quitta l'Egypte, avec son peuple, Moussa dû traverser la mer morte. Par le pouvoir que Dieu a mis dans son bâton, Moussa pu produire une ouverture dans la mer et la traverser à pieds.
Aïssa (AS) a produit également des miracles pour attester de l'authenticité de son message.
Par le simple toucher de sa main il guérissait les malades.
Ces miracles sont des preuves indiscutables pour ceux qui les voient. Mais, tous ces miracles ne sont plus visibles avec la disparition de leurs auteurs. Comment chaque homme, de tout temps, peut-il également avoir accès à un message divin accompagné de son miracle ? Le Coran répond à cette question. Mohammed (SAAWS), le dernier des prophètes, transmit le message de Dieu, matérialisé par le Coran, à l'adresse de toute l'humanité, valable jusqu'à la fin du monde. Quel est le miracle de Mohammed ? Il s'agit d'un défi qui réside dans le Coran lui-même. Pour prouver à l'humanité que ce livre est bien la parole de Dieu, le Coran défie quiconque, à toute époque, de produire un texte semblable dans son style, dans sa force d'expression, ne serait-ce qu'à un seul de ses plus courts chapitres.
Dans le Coran, nous pouvons lire (traduction du sens) :
« Dis : "Si les hommes et les djinns s'unissaient pour produire une oeuvre semblable à ce Coran, ils ne sauraient y parvenir, dussent-ils y aller de tous leurs efforts réunis" » (S17:V88)
« Diront-ils : "Cet homme l'a inventé." Dis-leur : "Produisez donc un seul chapitre de même tenue ; recourez pour ce faire, à tout ce que vous pourrez d'auxiliaires, en dehors de Dieu, si vous croyez tenir la vérité !" » (S10:V38)
Pour saisir la force avec laquelle le Coran a rendu à l'impuissance les premiers hommes qui ont pris connaissance du défi, il convient de présenter brièvement dans quel contexte le Coran à été révélé. C'est dans l'actuelle Arabie Saoudite, en 610 de l'ère chrétienne, que le Prophète Mohammed (SAAWS) débuta sa mission. Les habitants de la péninsule arabique, les Arabes, vivaient dans une ignorance peu enviable. Leur histoire était chargée de guerres tribales incessantes, déclenchées pour des prétextes minimes. Comparée aux puissances politiques de l'époque, Byzance et La Perse, leur production artisanale était dérisoire. Quant à leurs croyances et moeurs elles étaient aberrantes : ils étaient pour la grande majorité païens et adoraient plus de trois cents idoles. La dureté de leurs coutumes, leur mépris pour les filles, dont beaucoup étaient tuées à la naissance, sont des signes de leur degré de déchéance. Au milieu de toutes ces habitudes, peu flatteuses, rayonnait une valeur qui faisait la fierté des Arabes : leur langue. Cette langue était parlée, et assez souvent écrite, à un haut niveau par le moindre habitant du désert. Les poètes étaient nombreux et leurs discours étaient très appréciées au sein de leur société. Des compétitions étaient organisées à l'occasion du pèlerinage des païens à la Mecque. Le vainqueur de cette compétition obtenait le grand privilège de voir son oeuvre cousue en lettres d'or et exposé dans la Kaaba parmi les idoles intensément vénérées. On imagine donc à quel point la langue arabe était au centre de la vie des Mecquois et de l'ensemble des Arabes. C'est dans ce contexte que le Coran a défié les Arabes dans ce qu'ils maîtrisaient le mieux.
L'origine du Coran peut s'envisager selon trois hypothèses. A priori, le Coran peut être attribué à Mohammed (SAAWS), aux Arabes ou à Dieu. Voyons si les deux premières possibilités sont convaincantes. Lorsque le défi de produire un texte semblable au Coran a été lancé, l'Islam naissant commençait à conquérir les esprits et les coeurs à la Mecque, à un tel niveau qu'il devenait gênant pour les détenteurs du pouvoir dans la cité. Ceci parce que l'Islam s'opposaient aux conceptions polythéistes de la société mecquoise, qu'il dénonçait les valeurs dégradantes de cette société. Par exemple, la croyance que les idoles pourraient apporter quelques biens ou malheurs est ridiculisée. Des conceptions telles que la prévalence des êtres humains sur des critères raciaux ou d'appartenance à un groupe social sont fustigées. Des pratiques comme la fraude ou le meurtre des bébés de sexe féminin sont sévèrement condamnées. Beaucoup se convertirent à l'Islam à la simple lecture du Coran au style et à l'éloquence incomparables. D'autres se firent les ennemis de l'Islam par peur de perdre quelques avantages terrestres. Les Arabes qui combattirent l'Islam naissant auraient certainement répondu au défi s'ils en étaient capables. Tout le monde aurait alors été à même de se rendre compte qu'un homme était en mesure d'écrire des passages aussi forts que le Coran ; et que finalement le Coran n’aurait été qu'une production humaine. Or, au lieu de cela, ils firent usage de la violence physique et psychique pour tenter d'étouffer la religion naissante. Cette attitude prouve leur impuissance à s'opposer à l'Islam par la plume, ce qui aurait été tellement plus facile, dans la supposition que le Coran serait la production d'un des Arabes à qui le défi s'adressait en premier lieu. Il est donc clair qu'on ne peut attribuer le Coran aux Arabes. La seconde hypothèse insinue que le Coran aurait été l'oeuvre de Mohammed (SAAWS), qui serait en fait un génie. Expliquer la mise en échec des lettrés en langue arabe devant le Coran en qualifiant Mohammed de génie n'est pas convaincant.
L'histoire nous donne de nombreux exemples de génies de sorte que nous sommes en mesure de donner une définition précise de ce terme. Le point commun de tous les génies c'est qu'en plus d'être doués dans leur discipline, ils font preuve d'une vivacité d'esprit beaucoup plus importante que la moyenne. Cet avantage leur permet d'exceller dans un domaine. Pour un physicien comme Einstein, cet avantage lui permet de formuler avant les autres sa fameuse théorie de la relativité et d'introduire des concepts nouveaux pour rendre compte de certains phénomènes physiques. Mais, la célébrité d'Einstein et de ses travaux ne doivent pas nous faire oublier qu'à son époque de nombreux savants de première envergure participaient fructueusement aux progrès scientifiques. Dans la discipline de la mécanique quantique des chercheurs contemporains d'Einstein comme Fermi, Bohr, Schrödinger laissèrent également leurs traces dans l'histoire. Ces savants étaient capables de comprendre les travaux d'Einstein à un degré suffisant pour être en mesure de les reproduire et même de formuler des critiques concernant ses résultats. Et ceci revêt un caractère général : lorsqu'un génie se distingue dans une société, nous trouverons au sein de cette même société d'autres hommes qui seront en mesure de rivaliser avec lui. Un génie ne met jamais en échec tout homme, en tout lieu, et tout temps de produire des résultats de même niveau que ses travaux. En définitive, un génie reste avant tout un homme limité dans ses capacités physiques et cérébrales. S'il est capable d'une prouesse, d'autres seront en mesure de l'égaler ou même de le dépasser. Ce n'est souvent qu'une question de temps. Or le Coran met en échec l'humanité entière depuis 14 siècles, à commencer par ceux qui maîtrisaient la langue arabe à un degré bien supérieur à la plupart des arabophones de notre époque. Nous insistons ici sur un point : le défi du Coran s'adresse aux arabophones aussi bien qu'à l'homme ne connaissant pas le moindre mot en arabe.

Comment percevoir la force du Coran si on ne sait pas lire l'arabe, pourrait-on avancer ? Il suffit d'observer l'attitude des arabophones les plus doués face au défi et d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Si on n'est pas soit même un athlète, mais si par contre on suit l'actualité de l'athlétisme, on peut affirmer facilement que parcourir le 100 mètres en 10 secondes est à la portée des athlètes les plus rapides. Par contre, si un individu vient défier quiconque de courir aussi vite que lui le 100 mètres en 1 seconde, et que vous savez que les hommes les plus rapides s'avouent vaincus ne pouvant même pas rêver d'approcher la performance de cet homme, vous ne verrez d'autre explication que l'intervention divine en safaveur. De même, l'observation de l'attitude des arabophones les plus fins réduis à l'échec face au défi du Coran amène une conclusion évidente : la forme littéraire du Coran n'est pas à la portée des hommes, c'est le Créateur des êtres humains et de la faculté de parler qui en est à l'origine. Donc, on ne peut soutenir d'une manière échappatoire que Mohammed (SAAWS) est un génie. A-t-on jamais connu, de mémoire humaine, qu'un génie ait mis dans l'impuissance son peuple, ainsi que toute l'humanité, de produire un texte semblable ne seraitce qu'à une toute petite partie de son oeuvre ? Non, il est impensable d'attribuer le Coran à Mohammed ibn Abdallah (SAAWS). Il ne reste qu'à s'incliner devant la seule explication possible : le Coran est sans aucun doute la parole de notre Créateur suprême. Ceci est une certitude absolue, et l'homme qui veut fermement le bonheur, doit accorder une intense attention à ce livre dont les paroles valent plus que toutes les richesses de cette vie.

nomade53

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Fin

Ecrit le 17 avr.09, 10:38

Message par nomade53 »

Pourquoi j'existe ?

Avant de clore cet aperçu des preuves des conceptions fondamentales de la foi islamique, rappelons le cheminement suivi et les conclusions acquises. En premier lieu, nous avons formulé les questions fondamentales sous la simple et représentative expression « d'où je viens, pourquoi je suis venu et où je vais? ». Nous avons ensuite mis l'accent sur l'importance capitale de répondre rigoureusement à ces questions. La recherche scrupuleuse qui doit s'engager suppose que l'ont ait clairement à l'esprit la définition de la vérité : une idée est vraie seulement si elle est conforme à la réalité. Puis, nous avons indiqué quelques voies sans issues récurrentes, qui détournent celui qui cherche la vérité du but visé : l'imagination et les intuitions, les sentiments, l'environnement. La réponse absolument fiable aux questions fondamentales passe par la pensée éclairée. D'où une section sur la définition du processus de réflexion dans ses composantes élémentaires, puis de la pensée éclairée et de ce qui la distingue des autres niveaux de pensée. Ensuite, une clarification sur le thème des certitudes et de la relativité s'imposait, car ces idées sont sources de confusions fréquentes chez beaucoup de personnes. Ce travail préliminaire étant achevé, nous sommes rentrés dans le vif du sujet. Le point de départ de notre démonstration est cet ordre régissant la matière, à la fois indéfiniment complexe et merveilleux. Nul ne peut dénier son existence, il est présent à tous les niveaux conditionnant cet homme qui vit dans l'univers. Après avoir montré l'absurdité d'attribuer l'ordre à un hypothétique hasard, nous sommes conduit à conclure qu'il émane d'une volonté à l'intelligence suprême. Il s'est posé alors la question de l'identité de cette volonté suprême. L'homme, l'univers et la vie étant par essence faibles, ils ne peuvent absolument pas ni être à l'origine de leur propre existence ni des lois qui les régissent. Au contraire, ils ne peuvent que subir les lois universelles générées par une volonté sans aucun doute extérieure au monde sensible. La réalité est chargée de signes qui nous décrivent cette volonté. Il s'agit du Créateur unique, éternel et omniscient. Lorsque viennent les questions du but de la vie et de notre devenir après la mort, nous nous trouvons dans l'impuissance d'extraire des réponses tranchées par une réflexion restreinte au monde sensible. La seule issue possible est que Dieu nous éclaire par l'intervention de ses Messagers. D'où leur nécessité de ce point de vue. D'un autre côté, Dieu, celui qui connaît parfaitement l'homme dans ses moindres éléments constitutifs, est seul en mesure de lui fournir la méthode correcte pour satisfaire l'ensemble de ses instincts et besoins. C'est là la seconde raison qui rend les
Messagers nécessaires. Il restait à reconnaître le message authentique du Créateur. Le Coran, ayant mis en échec les arabophones les plus doués de produire une oeuvre de même niveau, est certainement intégralement miraculeux dans sa forme littéraire, et donc la parole du Créateur.
Maintenant que nous avons prouvé, de manière tranchée, que le Coran est la parole de Dieu, ce livre doit devenir une référence pour compléter les réponses à nos questions fondamentales d'une part et pour organiser la vie autour de ces réponses d'autre part. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser s'écouler la courte vie qui nous est attribuée, sans accorder suffisamment d'attention à des questions qui sont extrêmement importantes. Nous ne pouvons pas non plus nous permettre de satisfaire nos instincts de manière anarchique selon nos humeurs, nous irions alors à notre perte. Dès aujourd'hui et jusqu'à notre mort le but de notre existence doit être toujours présent à notre esprit. Le but de notre existence n'est pas la recherche du maximum de plaisirs physiques dans cette vie, comme se l'imaginent beaucoup. Mais, ce but se résume dans la parole de Dieu suivante :
« Nous n'avons créé les djinns et les hommes que pour qu'ils m'adorent » (S51:V56)
Ce verset capital exprime clairement que le seul but pour lequel nous avons été crée est l'adoration de Dieu. Certainement, dans cette adoration est le bonheur absolu, la satisfaction et l'apaisement perpétuel. Néanmoins, ce verset pris isolément nous laisse dans l'interrogation sur la signification exacte de cette adoration. Est-ce que l'adoration signifie ici des prosternations sans cesse renouvelées ? Est-ce que cela consiste plutôt à adopter des hautes qualités morales, ou alors adorer réside dans la consécration de ses ressources aux oeuvres de bienfaisance ? Un adorateur doit-il s'isoler du monde? Le seul en mesure de nous répondre à ces questions, et à beaucoup d'autres encore du même ordre, est Dieu Le Très-Haut. En nous révélant que le seul objet de notre existence est son adoration exclusive, le Tout-Puissant nous détaille la méthode pour que cette adoration soit agréée. Cette adoration pratiquée à tous les instants répond donc à la question « pourquoi je suis venu ? ». Quant à la dernière question fondamentale énoncée « où je vais ? » Dieu nous révèle également sa réponse. La tendance à l'adoration est non seulement une prédisposition pour tous les êtres humains, mais de plus, le Coran nous stipule qu'elle constitue une longue épreuve au court de notre vie. Dieu récompensera par le bonheur absolu et éternel dans le paradis ceux qui l'adorent, selon la méthode que l'Omniscient a spécifié. Tandis que ceux qui se détournent des signes et des messages de leur Créateur, vivront éternellement malheureux dans les souffrances de l'enfer.
Si nous voulons donc fermement le bonheur ici-bas et dans la vie éternelle nous devons étudier les préceptes divins et nous y conformer.
A.S. : Alahi Salam. (que le salut soit sur lui) - S.A.A.W.S. : Salla Allah Alahi Wa Salam (que Dieu le bénisse et le salue).

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Ecrit le 17 avr.09, 10:39

Message par Fyne »

un copier coller aussi gros? moi j'appelle au boycotte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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L'islam est une religion de paix est d'amour !

V 33. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment, (innocent)

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Ecrit le 17 avr.09, 10:40

Message par nomade53 »

Enchanté patlek,

effectivement c'est un sujet qui a été préalablement rédigé.

nomade53

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Ecrit le 17 avr.09, 10:41

Message par nomade53 »

Courage pour la lecture,

je sais que c'est un peu long mais ça vaut la peine,

j'attend vivement vos avis.

tguiot

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Ecrit le 17 avr.09, 10:42

Message par tguiot »

T'es sûr que tu veux dialoguer, nomade53?

Quand on fait 10 tartines comme ça en 10 minutes, j'appelle ça du flood.

Et la réaction à adopter, j'appelle ça du boycott, d'accord avec toi Fyne.

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