Il y a quelque chose d'illogique dans cette démarche.
En gros, pour toi, Indo-Européen, ça donne ça :
1. Sans dieu, la vie n'aurait aucun sens et ne serait plus supportable.
2. Puisque je souhaite que ma vie ait un sens, je crois en dieu.
Donc, très logiquement, je traduis ça par : « Qu'importe si effectivement dieu existe ou pas, pour pouvoir vivre j'ai besoin de m'auto-persuader qu'une entité magique appelée dieu non seulement existe, mais également me regarde, fait attention à moi et m'éduque, une sorte de super-parent. Je ne cherche pas à vérifier si tout cela est vrai — mieux : je m'éloigne de tout ce qui pourrait m'en faire douter — afin de rendre la vie supportable. »
Car en aucun cas la non-absence de sens prouve dieu.
Nous avons bien dieu (D) qui prouve (=>) le sens de la vie (S).
Mais ce n'est pas parce D => S que S => D.
Le croyant dit nonS => nonD (ce qui est vrai) mais pour lui ça veut dire aussi (nonS => nonD) => (nonD => nonS) (ce qui est logiquement faux) puis => (D <S> D (ce qui devient absurde).
Car j'ai une mauvaise nouvelle pour toi :
1. Il n'y a effectivement pas de dieu (d'un point de vue épistémologique). La démonstration est là-bas :
http://www.forum-religion.org/viewtopic ... 50&t=21802
2. Il appartient donc à chacun de donner le sens qu'il veut à sa vie. J'invite les croyants qui le font à cesser de tenter d'imposer un sens à la vie des autres.
3. L'homme est doux et bon par nature. Il l'est
malgré la religion qui se sert de cette nature bonne pour faire croire qu'elle en est la cause, ce qui est faux (plusieurs faits scientifiquement établis tendent en effet à prouver le contraire).
Tu sais, être athée n'est pas effrayant. Bien sûr, nous devenons responsables de nos actes et ne pouvons tirer une fierté de nos actions qu'au tribunal de notre propre conscience. Mais je préfère ce tribunal à celui d'une déité qui se comporte comme un vieux mâle dominant, colérique, jaloux, sadique et sanguinaire.