Prq Jésus n'a pas ordonné la lapidation de la femme adultére

Forum Chrétien / Musulman / Judaisme Bible -Thora face au Coran. Lire la charte du forum religion.

Règles du forum
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Répondre
BJLP

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 153
Enregistré le : 11 juil.08, 00:53
Réponses : 0

Jésus n'a pas ordonné la lapidation de la femme adultére

Ecrit le 28 avr.09, 02:42

Message par BJLP »

On veut à tout prix discrédité la bible et d'un.
Et surtout faire en sorte de bien montrer que dans les cas d'adultères, de viol c'est toujours la femme qui à tord et qui doit trinquer pour les fautes sexuels de l'homme qui ne sait pas se retenir.

Le paradis doit être plein de femme " musulmanes" lapidées par erreur de jugement des hommes et par leur jalousie.

shaena1

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 1291
Enregistré le : 10 sept.07, 11:23
Réponses : 0

Re: Jésus n'a pas ordonné la lapidation de la femme adultére

Ecrit le 28 avr.09, 06:24

Message par shaena1 »

BJLP a écrit :On veut à tout prix discrédité la bible et d'un.
Et surtout faire en sorte de bien montrer que dans les cas d'adultères, de viol c'est toujours la femme qui à tord et qui doit trinquer pour les fautes sexuels de l'homme qui ne sait pas se retenir.

Le paradis doit être plein de femme " musulmanes" lapidées par erreur de jugement des hommes et par leur jalousie.
oui, et par les versets coraniques protégeant ces femmes accusées à tord, leurs bourreaux même croyants vont se retrouver en Enfer!!!

Ren'

[Modérateur]
[Modérateur]
Avatar du membre
[Modérateur]
[Modérateur]
Messages : 7734
Enregistré le : 29 juin08, 01:42
Réponses : 0
Localisation : France

Contact :

Re: Jésus n'a pas ordonné la lapidation de la femme adultére

Ecrit le 28 avr.09, 07:51

Message par Ren' »

shaena1 a écrit :oui, et par les versets coraniques protégeant ces femmes accusées à tord, leurs bourreaux même croyants vont se retrouver en Enfer!!!
Et ceux qui offensent les croyants et les croyantes sans qu'ils l'aient mérité, se chargent d'une calomnie et d'un péché évident (Coran XXXIII, 58)
Ar c'hi bihan breizhad...
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
Mon regard de catholique sur l'islam : https://blogrenblog.wordpress.com/ (nouvelle adresse pour fuir la pub sur OB et EB)
Co-auteur du blog judéo-islamo-chrétien http://dialogueabraham.wordpress.com/

Tite

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 1366
Enregistré le : 04 janv.08, 05:57
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Ecrit le 28 avr.09, 19:15

Message par Tite »

slamani a écrit : humm, pas de réponse ?

allé un petit effort, vous pouvez nous dire la vérité sur le passage de la femme adultère ?
Salut Slamani !

La Vérité c'est DIEU...
c'est à LUI qu'il faut la demander...
C'est ce qu'on va faire si tu veux bien...

Alors on va chercher pourquoi les plus anciens manuscrits de l'évangile de Jean ne contiennent pas ce récit...
Pourtant il est là ce récit... et c'est pas deux ou trois mots abstraits... c'est un récit complet, une histoire détaillée...
Alors pourquoi il n'a pas été écrit par Jean ?
Et pourquoi il a été écrit après.

La réponse est dans l'histoire elle-même.

Il suffit de se mettre à la place de la femme,
à la place du peuple,
et à la place de ceux qui ont écrit les évangiles.

Cette femme pardonnée a eu sa vie bouleversée,
bouleversée quand elle a été découverte en flagrant délit d'adultère et amenée au temple par les maîtres de la Loi et les Pharisiens.
bouleversée encore par la Sagesse et la Miséricorde de Jésus qui l'a sauvée de la mort...
Et bouleversée définitivement puisque pendant toute sa vie le peuple se rappellera son histoire.

Car, tout Jérusalem aussi a été bouleversé, et même tout le pays,
car jamais une femme adultère n'avait échappé à la mort...
Jamais personne n'avait pu échapper à la Loi de Moïse.
Jamais personne n'avait pu empêcher la Loi de Moïse de s'appliquer !

Et tu sais pourquoi ? parce que personne, jamais, n'avait dit :

"Que celui d'entre vous qui n'a pas de péché lui jette la première pierre." Jean 8. 7
Seul un homme sans péché pouvait dire ça...
et un homme (être humain) sans péché, il n'y en a pas... (la seule exception c'est Marie)

Continuons...
Cette femme a découvert l'AMOUR de DIEU pour elle, et on comprends qu'elle a cru en Jésus...
on comprends qu'elle faisait partie des premiers chrétiens après la résurrection de Jésus...
Mais on comprend aussi que tous connaissaient son histoire...
Son histoire qui est aussi une merveille à proclamer,
car, avec une Parole, Jésus la sauve de la mort sans toucher à la Loi de Moïse !!!

Donc, son histoire, Jean (et les autres évangélistes) ne l'a pas mise par écrit par respect pour cette femme tant qu'elle était en vie. (elle et probablement ses enfants...)
Mais, il a fini par arriver un temps où il n'y avait plus besoin de cacher cette merveille...
Et là, le récit de son histoire a été mise par écrit.

Que DIEU te bénisse mon frère !
Modifié en dernier par Tite le 28 avr.09, 19:43, modifié 1 fois.

Tite

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 1366
Enregistré le : 04 janv.08, 05:57
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Ecrit le 28 avr.09, 19:18

Message par Tite »

doublon...

sceptique

[Religion] Deiste [Organisation] Aucune
[Religion] Deiste [Organisation] Aucune
Messages : 3026
Enregistré le : 15 janv.08, 00:41
Réponses : 0

Ecrit le 28 avr.09, 22:52

Message par sceptique »

Les gardiens de la Bible auraient dû faire comme les gardiens du Coran et brûler tous les anciens manuscrits de la Bible et ne garder que les plus récents... de cette façon, les Musulmans n'auraient pas l'avantage qu'ils ont présentement de discréditer les Écrits de leurs adversaires principaux, à savoir ceux des Chrétiens. Si les Musulmans avaient conservé toutes les versions du Coran qui ont été détruites dans le passé, éh bien il y a fort à parier que les Chrétiens auraient pu y trouver là de nombreux motifs à discréditer la religion islamique.

libox01

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 58
Enregistré le : 19 mars09, 22:47
Réponses : 0

Ecrit le 30 avr.09, 01:30

Message par libox01 »

Cela ne discredite pas le christianisme, d'ailleurs jean dit que tous ce que Jésus a fait ne pas écrits de le livre parce qu'il n'y aura pas beaucoup de place. Au contraire cela prouve que le bible n'a rien à caché.

slamani

[ Musulman ]
[ Musulman ]
Messages : 3720
Enregistré le : 10 nov.08, 08:33
Réponses : 0
Localisation : Sur Mars

Re:

Ecrit le 08 juin09, 02:15

Message par slamani »

Tite a écrit :


Cette femme pardonnée a eu sa vie bouleversée,
bouleversée quand elle a été découverte en flagrant délit d'adultère et amenée au temple par les maîtres de la Loi et les Pharisiens.
bouleversée encore par la Sagesse et la Miséricorde de Jésus qui l'a sauvée de la mort...
Et bouleversée définitivement puisque pendant toute sa vie le peuple se rappellera son histoire.
salut Tite,

c'est vraiment triste de lire une chose pareil, vous voyer la vérité mais vous acceptez les mensonges, pourquoi vous faites çà ?? sais tu que vous n'avez aucune excuse le jour du jugement ? tu me diras pourquoi, je te dirais que même avec des preuves, vous niez la vérité, personnellement, si j'avais une vérité plus que j'ai maintenant je la suivrais quelques soit les conséquences, nous avons un cerveau et un cœur pour réfléchir, méditer,...


voici la réponse a mon message :

le passage de la femme adultère constitue un ajout tardif , et ne fait pas partie du texte original de l'Évangile dit de Jean:


Bible Annotée :
On trouve une description semblable dans #Lu 21:37,38. -Le dernier verset de #Jn 7 et les deux premiers par lesquels s'ouvre notre #Jn 8 forment une sorte d'introduction à l'histoire de la femme adultère qui va suivre. Ils font partie du fragment dont l'authenticité est contestée. Voici d'abord, à cet égard, l'état des documents sur lesquels s'appuie la critique du texte. 1° Un grand nombre de manuscrits, Sin., B, A, C, etc., du quatrième au neuvième siècle, omettent entièrement ce récit, et plusieurs de ceux qui l'ont conservé le marquent de signes de doute. 2° Les versions anciennes, sauf quelques manuscrits de l'Itala ne le renferment pas davantage. 3° Les Pères de l'Eglise des trois premiers siècles, et même Chrysostome, ne le mentionnent pas comme renfermé dans notre évangile. Origène, qui s'est occupé spécialement de l'état du texte, n'en parle pas. 4° Dans plusieurs documents, ce morceau se trouve placé à la fin de l'évangile de Jean; dans quelques autres à la suite de #Lu 21. 5° Ces versets abondent en variantes diverses, ce qui est toujours un signe peu favorable à l'authenticité. 6° Le style de ce récit n'est pas celui de Jean; il porte tous les caractères des narrations synoptiques. Aussi la plupart des critiques et des exégètes se refusent-ils à considérer ce récit comme faisant partie de l'évangile de Jean. Ainsi Erasme, Calvin, Bèze Lücke, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg, Meyer, MM. Weiss, Luthardt, Keil, Godet, et tous les modernes éditeurs du texte. Rappelons, d'autre part, que sept majusc. (dont D), du sixième au neuvième siècle, et un très grand nombre de minusc., aussi bien que quelques exemplaires de l'Itala, la Vulgate, la version syr. de Jérusalem, contiennent ce récit sans le marquer d'aucun signe de doute. Jérôme, écrivant au quatrième siècle, témoigne (Adv. Pelag. 2, 17) que cette relation se trouvait "en plusieurs manuscrits, tant grecs que latins." Aussi plusieurs interprètes éminents, Augustin, Bengel, Hug, Ebrard, Stier, Lange, soutiennent-ils l'authenticité de ce fragment alléguant avec Augustin qu'il n'a été retranché, à l'origine, que par la crainte de l'influence morale qu'il pouvait exercer à une époque où, d'une part, un grand relâchement des moeurs et, d'autre part, un faux ascétisme s'étaient introduits dans l'Eglise. -Quant à la vérité historique du fait, on peut dire avec Meyer: "Cette histoire porte un tel cachet d'originalité, il est si évident qu'elle n'est imitée d'aucun autre récit de la tradition évangélique, qu'il est impossible d'y voir une légende d'un temps postérieur, sa vérité interne se justifie facilement par l'exégèse, malgré les doutes qu'on a soulevés." Le récit est en tous cas fort ancien, Eusèbe rapporte (Hist. eccl. 3: 39) que l'écrit de Papias sur les évangiles contenait l'histoire d'une femme qui, à cause de ses péchés, fut accusée devant le Seigneur. "Cette histoire, ajoutet-il, se trouve dans l'évangile des Hébreux." Cela prouverait que notre récit appartient à la tradition apostolique. Il a été inséré dans la suite à cette place, parce que le piège tendu à Jésus {#Jn 8:6} paraissait en harmonie avec les dispositions hostiles des autorités à son égard. {#Jn 7:32,45 et suiv.}.


Bible du Semeur :
Les versets 7.53 à 8.11 sont absents des manuscrits les plus anciens. Quelques manuscrits les situent ailleurs, à la fin de l'évangile ou après Lc 21.38.


ACEBAC :
Le récit de la femme adultère {#Jn 7:53 8:1-11} manque dans les plus anciens manuscrits grecs. Les Pères grecs ne l'ont pas connu ou bien ne l'ont pas regardé comme authentique. Plusieurs traductions anciennes (latine, syriaque, copte...) ne le contenaient pas. On lisait pourtant cette péricope en Occident et dans l'Église de Syrie dès le IIIe siècle. Mais la place de ce récit est instable chez les témoins qui le rapportent: on le retrouve en cinq endroits différents soit dans l'évangile de Jean, soit dans celui de Luc. De plus, ce passage tranche sur le contexte et l'ensemble du texte johannique par son contenu, son style et sa langue, qui rappellent par contre beaucoup le style et la langue de Luc. On admet donc généralement que ce passage n'a pas été rédigé par l'auteur du quatrième évangile et qu'il n'appartenait pas à l'édition originale de cet évangile. Le concile de Trente regarde ce texte comme un écrit canonique; sa définition porte sur la canonicité, non sur l'authenticité johannique du passage.



TOB :
La section 7,53-8,11 est omise par les mss les plus anciens et par de nombreuses versions : d'autres la placent soit après les vv. 36 ou 44, soit à la fin de l'évangile ; d'autres encore l'introduisent après Lc 21,38. Les Pères grecs semblent l'ignorer ; le texte lui-même présente de nombreuses variantes et ne possède pas les caractéristique du style Johannique. C'est pourquoi on peut estimer que cette péricope n'appartenait pas primitivement à l'évangile de Jn. Il s'agit d'une tradition indépendante, insérée après coup ; son caractère canonique n'est pas à contester.



Bible de Jérusalem :
Cette péricope, 7.53 - 8.11, omise par les plus anciens témoins (mss, versions et Pères), déplacée par d'autres, au style de couleur synoptique, ne peut être de saint Jean lui-même. Elle pourrait être attribuée à saint Luc, cf Luc 21.38. Sa canonicité, son caractère inspiré et sa valeur historique n'en sont pas moins hors contexte.


Claude Tresmontant :

A partir de ce verset, nombres de manuscrits anciens—le plus grand nombre—ne comportent pas la page qui suit: l'histoire de la femme qui a été surprise avec un homme qui n'était pas son mari. Deux hypothèses se partagent les critiques. 1. Cette histoire a été ajoutée tardivement. 2. Ce passage a été retranché très anciennement. Augustin, dans un ouvrage précisément consacré au mariage et à l'adultère, De conjugiis adulterinis, II, 6, VII, écrit que certains, dont la foi était faible, ou plus exactement ennemis de la foi véritable, ayant peur que l'on ne tire de cette page une raison d'excuser leurs femmes infidèles, l'ont retirée de leurs manuscrits. Le fait est que l'on ne trouve pas cette page citée par les Pères de langue grecque, Origène, saint Jean Chry-sostome, Théodore de Mopsueste, Cyrille d'Alexandrie, etc.



Scofield :
(Joh_7:53-8); (Joh_7:11); is not found in some of the most ancient manuscripts. Augustine declares that it was stricken from many copies of the sacred story because of a prudish fear that it might teach immorality!



Clarke :

This verse and the first eleven verses of the following chapter are wanting in several MSS. Some of those which retain the paragraph mark it with obelisks, as a proof of spuriousness. Those which do retain it have it with such a variety of reading as is no where else found in the sacred writings. Professor Griesbach leaves the whole paragraph in the text with notes of doubtfulness. Most of the modern critics consider it as resting on no solid authority.



VWS :
This verse, and the portion of Chapter 8, as far as Joh_8:12, are generally pronounced by the best critical authorities not to belong to John's Gospel.



RWP :
This verse and through Joh_8:12 (the passage concerning the woman taken in adultery) is certainly not a genuine part of John's Gospel. The oldest and best MSS. (Aleph A B C L W) do not have it. It first appears in Codex Bezae. Some MSS. put it at the close of John's Gospel and some place it in Luke. It is probably a true story for it is like Jesus, but it does not belong to John's Gospel. The Canterbury Version on which we are commenting puts the passage in brackets. Westcott and Hort place it at the end of the Gospel. With this explanation we shall proceed.



Pour terminer, lisons ces propos du savant Frédéric Godet qui nous explique pourquoi cette histoire ne peut pas être authentique :

Trois questions s'élèvent au sujet de ce morceau : Appartient-il réellement au texte de notre évangile ? Sinon, comment y a-t-il été introduit ? Que penser de la vérité du fait lui-même? Le témoignage le plus ancien de la présence de ce passage dans le N. T. est l'usage qu'en font les Constitutions apostoliques (I, 2, 24), pour justifier l'emploi des moyens de douceur dans la discipline ecclésiastique envers les poenitentes. Cet écrit apocryphe paraît avoir reçu sa forme définitive vers la fin du IIIe siècle. Si donc ce passage est inauthentique chez Jean, son interpolation doit remonter jusqu'au IIIe ou IIe s. Les pères du IVe siècle, Jérôme, Ambroise, Augustin, en admettent l'authenticité et pensent qu'il a été retranché dans une partie des documents par des hommes faibles dans la foi, qui auraient craint « que leurs femmes n'en tirassent des conséquences immorales » (Augustin). Certains Mss. de l'Itala (Veronensis, Colbertinus, etc.), du IVe au XIe s., la Vulgate, la traduction syriaque de Jérusalem, du Ve s., les Mss. D F G H K U G, du VIe au IXe s., et plus de 300 Mnn. (Tischendorf), lisent ce passage et ne le marquent d'aucun signe de doute. En échange, il manque dans la Peschitto, la Syr. du Sinaï., celle de Cureton, la Philoxénienne (texte primitif) et Tatien, dans les Vss. sahidique, copte, goth., arménienne, et dans deux des meilleurs Mss. de l'Itala, le Vercellensis, du IVe, et le Brixianus, du VIe s. Tertullien, Cyprien, Origène, Chrysostome n'en parlent pas, A B C L N T X D du IVe au IXe s., et 70 Mnn., l'omettent complètement (L et D en laissant un espace vide) ; E M S L P et 45 Mnn. le marquent de signes de doute. Enfin, dans quelques documents, il se trouve transposé : un Mn. (225) le place après 7.36 ; dix autres, à la fin de l'évangile ; quatre enfin (13, 69, 124, 346)a, dans l'évangile de Luc, à la suite du ch. 21. Euthymius l'envisage comme une addition utile ; Théophylacte le retranche tout à fait.

Au point de vue de la critique externe, trois faits prouvent l'interpolation : 1. Il est impossible d'envisager l'omission de ce morceau, dans les nombreux documents que nous venons d'examiner, comme purement accidentelle. S'il était authentique, il faudrait nécessairement qu'il eût été retranché à dessein et par le motif que supposent quelques Pères. Mais, à compte-là combien d'autres retranchements n'eût-on pas dû faire dans le Nouveau Testament ? Et se serait-on permis une semblable liberté à l'égard d'un texte décidément connu comme apostolique? 2. De plus, le texte varie extraordinairement dans les documents qui présentent ce morceau ; on compte plus de quatre-vingts variantes dans ces douze versets. Griesbach a distingué trois textes tout différents : le texte ordinaire celui de D, et un troisième qui résulte d'un certain nombre de Mss. Un vrai texte apostolique n'a jamais subi de telles altérations. 3. Comment se fait-il que le morceau tout entier se trouve si diversement placé dans les documents : après 7.36, à la fin de notre évangile, à la fin de Luc ch. 21, enfin entre les chapitres 7 et 8 de notre évangile comme dans le T. R.? Une telle hésitation est également sans exemple à l'égard d'un vrai texte apostolique.

Au point de vue de la critique interne, trois raisons confirment ce résultat : 1. Le style n'a point le cachet johannique ; il a bien plutôt les caractères de la tradition synoptique. Le oÞn, forme de transition la plus usitée chez Jean, manque complètement ; il est remplacé par dè (11 fois). Les expressions îrjrou (Jean dit prwò), pc å laìc, kajÐsac âdÐ-dasken, oÉ grammateØc kaÈ oÉ farisaØoi, sont sans analogie chez Jean et rappellent les formes synoptiques. D'où proviendrait cette
différence, si le morceau était authentique? 2. Le préambule 7.53 ne présente, comme nous le verrons, aucun sens précis. Il est d'une amphibologie suspecte. 3. Enfin il y a disharmonie complète entre l'esprit de ce récit et celui de toute la narration johannique. Celle-ci nous présente dans cette partie le témoignage que Jésus se rend à lui-même et la position de foi ou d'incrédulité que prennent à cette occasion ses auditeurs. A ce point de vue, le récit de la femme adultère ne peut être envisagé dans notre évangile que comme un hors-d'oeuvre. Comme le dit très bien Reuss : « Des anecdotes de ce genre, aboutissant à un enseignement essentiellement moral, sont étrangères au IVe évangile. » Aussitôt qu'on retranche ce passage, la liaison entre le témoignage qui précède et celui qui suit, saute aux yeux. Elle est expressément marquée par le p?lin, de nouveau, 8.12, qui rattache la nouvelle déclaration, 8.12-20, à celle du grand jour de la fête, 7.37 et suiv. Aussi l'authenticité de ce morceau n'est-elle plus admise que par un petit nombre d'exégètes protestants (Lange, Ebrard, Wieseler), par les interprètes catholiques (Hug, Scholz, Maier) et par quelques adversaires de l'authenticité de l'évangile qui se font une arme des invraisemblances internes du récit (Bretschneider, Strauss, B. Bauer, Hilgenfeld). Dès le temps de la Réformation, il a été jugé inauthentique par Erasme, Calvin, Bèze ; plus tard, il a été également éliminé par Grotius, Wetstein, Semler Lücke, Tholuck, Olshausen, de Wette, Baur, Reuss, Luthardt, Ewald, Hengstenberg, Lachmann, Tischendorf, Westcott et Hort, Meyer, Weiss, Keil, Jülicher, Zahn, etc. Selon Hilgenfeld, ce morceau aurait en sa faveur des témoignages prépondérants ; il nous placerait dans le vrai milieu des jours qui suivaient le grand jour de fête ; enfin il serait exigé par la parole 8.15 a. Ces raisons n'ont pas besoin d'être réfutées. Frédéric GODET, docteur en théologie, professeur à la faculté de l'Église indépendante de Neuchâte,] Commentaire sur l'Évangile de Saint Jean, Deuxième partie : le développement de l'incrédulité en Israël. Premier cycle, troisième section : la lutte à son plus haut degré d'intensité à Jérusalem. III : Dans et après le grand jour de la fête, Le récit de la femme adultère, 1902, pages 921-923.


Conclusion : Le passage n'est pas authentique, et Jésus n'a jamais parlé à cette femme adultère car ce passage n'existe pas, cela étant attesté par les plus grands savants chrétiens. Quand bien même ce passage serait authentique (ce qui est donc impossible), nous avons vu que Jésus n'aurait de toute façon pas appliqué la loi contre la femme, parce que les accusateurs étaient les juifs, peuple qui n'accomplissaient plus cette peine. Comment peuvent-ils alors l'accomplir sur les autres?


sincèrement, vous me décevez...
Quel est le commandement le plus important de tous? Jésus répondit:
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)

medico

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 68440
Enregistré le : 27 juin05, 06:23
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Contact :

Re: Prq Jésus n'a pas ordonné la lapidation de la femme adultére

Ecrit le 08 juin09, 05:32

Message par medico »

oui c'est un rajout.
mais pourquoi alors posé une question sur un verset douteux ?
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

Alisdair

[ Incroyant ] [ Athée ]
Avatar du membre
[ Incroyant ] [ Athée ]
Messages : 2029
Enregistré le : 18 nov.06, 04:32
Réponses : 0
Localisation : Hauts-de-Seine

Re: Prq Jésus n'a pas ordonné la lapidation de la femme adultére

Ecrit le 08 juin09, 22:11

Message par Alisdair »

Sais-tu dans quelles circonstances ce verset a été ajouté Medico ? Cela m'intéresse grandement, j'ignorais la chose.
Ancien modérateur de la section enseignement christianisme.

medico

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 68440
Enregistré le : 27 juin05, 06:23
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Contact :

Re: Prq Jésus n'a pas ordonné la lapidation de la femme adultére

Ecrit le 08 juin09, 22:20

Message par medico »

Alisdair a écrit :Sais-tu dans quelles circonstances ce verset a été ajouté Medico ? Cela m'intéresse grandement, j'ignorais la chose.
non je ne sais pas mais c'est prouvé et les liens qui sont donnés par slamani sont des plus intérresants.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

slamani

[ Musulman ]
[ Musulman ]
Messages : 3720
Enregistré le : 10 nov.08, 08:33
Réponses : 0
Localisation : Sur Mars

Re: Prq Jésus n'a pas ordonné la lapidation de la femme adultére

Ecrit le 10 juil.09, 23:10

Message par slamani »

medico a écrit :oui c'est un rajout.
ah, tu confirmes que c'est un rajout,

mais pourquoi on le trouve dans la bible de nos jours ?

Ps: medico, j'ai donné se verset parceque Bernard l'a utilisé comme argument dans un autre sujet,

@ Bernard :

alors Bernard, tu ulises comme arguements des versets ajoutés ?? jouer aves la parole de Dieu c'est rien pour vous ??

fabriquez une histoire et l'attribué a Jésus c'est permis pour vous ??

franchement, je me demande ou elle est votre conscience, parceque si j'étais vous, je ne dormirai pas la nuit...
Quel est le commandement le plus important de tous? Jésus répondit:
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)

medico

Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Avatar du membre
Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
Messages : 68440
Enregistré le : 27 juin05, 06:23
Réponses : 0
Localisation : FRANCE

Contact :

Re: Prq Jésus n'a pas ordonné la lapidation de la femme adultére

Ecrit le 11 juil.09, 01:43

Message par medico »

il ne faut pas lire la bible par l'intermédiaire de sites musulmans mais avois son propre exemplaire car pratiquement dans toutes les nouvelles traductions il y a un renvois du genre. exemple la T O B.
(
le passage de 7:53-8,11 ne figure pas dans les manuscrits les plus anciens et les versions latines, syriaque..)
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah

slamani

[ Musulman ]
[ Musulman ]
Messages : 3720
Enregistré le : 10 nov.08, 08:33
Réponses : 0
Localisation : Sur Mars

Re: Prq Jésus n'a pas ordonné la lapidation de la femme adultére

Ecrit le 28 août09, 10:36

Message par slamani »

medico a écrit :oui c'est un rajout.
médico, le passage de la femme adultère qu'es ce qu'il fait dans la bible ??????!!!!

pourquoi ils l'ont rajouté :roll: ?

PS : pourquoi ton ami Bernard l'a utilisé comme un argument :? ?????!!!!!
Quel est le commandement le plus important de tous? Jésus répondit:
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)

marie1

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 634
Enregistré le : 18 juin09, 04:58
Réponses : 0

Re: Prq Jésus n'a pas ordonné la lapidation de la femme adultére

Ecrit le 28 août09, 11:15

Message par marie1 »

c'est très intéressant cette histoire de femme adultère...
Si vous admettez que cela a été rajouté à la bible, la bible n'est plus divine puisque la main de l'homme s'est amusé à rajouter et retrancher..
Vous ne suivez que des paroles douteuses..qui n'émanent aucunement du Seigneur

Puissiez vous vous remettre en question pour une fois avant qu'il soit trop tard..

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « Dialogue islamo-chrétien »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Google et 17 invités