Pour toi, Marie.
Article traduit du numéro de septembre/octobre 1989 du Bethel Ministries
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La Sainte Bible, Parole de Dieu, ne ment pas
La technique de crucifixion confirme la Bible
" Deux questions au sujet de la crucifixion ". Tel était le titre d’un article fascinant paru dans le numéro d’avril 1989 de la Bible Review. Cet article comportait deux sous-titres : " La victime mourait-elle par asphyxie ? ", et " Les clous plantés dans les mains pouvaient-ils supporter le poids du corps ? "
L’auteur y discrédite l’ancienne théorie sur la crucifixion formulée en 1925 par A. A. LeBec, théorie largement répandue par le Dr. Pierre Barbet depuis 1953. Selon cette théorie, (1) Jésus est mort d’asphyxie du fait qu’il ne pouvait plus se soulever sur ses jambes pour respirer, et (2) les clous furent en réalité plantés dans ses poignets (supposant que la paume des mains n’auraient pas pu supporter le poids du corps). Il apparaît maintenant que les faits ne soutiennent pas la théorie de Barbet.
Des recherches médicales sur ce sujet furent effectuées par Frederick T. Zubige, qui est professeur adjoint de pathologie à l’Université de Médecine et de Chirurgie de Columbia, et auteur de l’ouvrage The Cross and the Shroud — A Medical Examiner Investigates the Crucifixion. Zubige démontre avec certitude que :
Jésus n’est pas mort par asphyxie, mais plutôt d’un choc et d’un traumatisme. De plus, un homme cloué avec les bras tendus au-dessus de sa tête (comme le représente la Société Watch Tower) suffoquerait en quelques minutes, tandis qu’un homme avec les bras tendus sur les côtés faisant un angle de 60 à 70 degrés (comme sur une croix) peut vivre plusieurs heures sans suffoquer.
Il existe deux endroits dans la paume de chaque main, dans lesquels un clou planté pourrait supporter un corps pesant plusieurs centaines de kg. Cela rend inutile la " théorie des poignets " pour expliquer comment les bras de Christ furent attachés à la croix.
Il y a plusieurs années, LeBec et Barbet étaient arrivés à la conclusion qu’une personne pendue avec les bras au-dessus de la tête mourrait de suffocation en quelques minutes, à cause de l’incapacité des poumons à se gonfler et à se contracter dans une telle position. De plus, un radiologue autrichien, Hermann Moedder, fit des expériences dans les années 1940 avec des étudiants en médecine, les pendant par les poignets avec les bras juste au-dessus de leurs têtes (exactement comme la Société Watch Tower représente Jésus sur le poteau). Les étudiants devinrent pâles au bout de quelques minutes, leur capacité pulmonaire tomba de 5,2 à 1,5 litres, et leur pression sanguine diminua tandis que leur pouls s’accéléra. Moedder en conclut qu’au bout d’environ six minutes surviendrait une incapacité à respirer si on ne les laissait pas se tenir debout pour se reposer.
La même chose serait arrivée à Christ s’il avait été suspendu à un poteau comme le dit et le représente la Société Watch Tower. Pendu par les mains placée juste au-dessus de sa tête, il aurait suffoqué au bout de quelques minutes.
Zubige, cependant, découvrit que si des étudiants étaient suspendus par les mains, ces dernières étant tendues sur les côtés de manière à former un angle de 60 à 70 degrés, aucun trouble respiratoire ne survenait, même après plusieurs heures. Puisque Matthieu 27:45, 46 et Luc 23:44 montrent que Jésus est resté sur la croix pendant environ trois heures, il y a une preuve supplémentaire en faveur d’une mort sur la croix traditionnelle.
Zubige mena ses expériences avec plusieurs volontaires qui acceptèrent de rester suspendus à des croix dans des positions diverses, sans qu’il n’y ait la moindre mutilation ou le moindre dommage corporel.
Leurs mains étaient attachées aux barres transversales des croix par des gants spéciaux en cuir. Pour démontrer qu’un clou planté dans une main pouvait supporter un poids de plusieurs centaines de kg, Zubige utilisa dans une autre expérience des bras prélevés sur des cadavres frais, les clouant à l’un des deux endroits de la paume indiqués sur l’illustration ci-dessous et suspendant des poids aux bras (une expérience plutôt macabre !).
Des clous plantés dans l'endroit marqué d'un cercle (" Espace de Destot ") ou dans celui marqué d'un triangle (" zone ‘ Z ’ ") permettent à la main de supporter un poids bien supérieur à celui d'un corps humain.
Si Jésus n’est pas mort d’asphyxie, qu’est-ce qui provoqua sa mort ? Revoyons les événements survenus le jour de sa mort.
D’abord, Jésus a perdu un grand volume sanguin en transpirant du sang à cause de son angoisse mentale. Après avoir été arrêté, il fut fouetté avec un fouet de cuir dont les lanières se terminaient par des boules de métal ou des esquilles d’os. Lorsque les lanières pénétraient sa chair, elles provoquaient un traumatisme des nerfs, des muscles et de la peau. Il s’ensuivit un état d’épuisement total accompagné de tremblements, de déshydratation par une importante transpiration et d’une attaque. Il perdit donc beaucoup de fluides corporels. Avant même d’être mis en croix, Jésus était peut-être déjà en état de choc consécutif à la flagellation, à l’irritation des nerfs du cuir chevelu par la couronne d’épines et aux nombreux coups reçus. Finalement, il fut cloué à la croix au moyen de grands clous de fer carrés, plantés dans chacune de ses mains ainsi que dans ses pieds. Les lésions causées aux nerfs provoquaient des douleurs indescriptibles qui virent s’ajouter au choc et à la perte de liquide. Au bout de trois heures, le moindre mouvement provoquait une douleur atroce. La mort fut donc provoquée un choc extrêmement violent provoqué par l’épuisement, la douleur et la perte de sang.
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