erwan a écrit :salut
Merci ,mais il serait bien ,sans vouloir manquer de respect , d'éviter de flatter mon égo et au contraire de me reprendre comme le fait si bien quinlan vos . Car sino je risque de prendre la grosse tête.
Ma sensibilité musulmane ,comprenez bien que j'essaie d'adapter mon discours à des athées. Mon discours ne serait pas le même face à des croyants ,je les assommerai à coups de dogme
La foi restera toujours une croyance qu'on le veuille ou non ,il y a des hauts et des bas. Les croyants toujours à réconforter leur foi ,et c'est pour cela que l'on peut un émerveillement de la part des croyants par rapport à ces versets scientifique( je n'aime pas ce mot). Cet recherche de réconfort est souligné par Abraham as car lui aussi à chercher un réconfort. (bien sûr dans l'histoire)
Le problème c'est les musulmans sont désorientés et donc se divisent. Alors que l'un des principes de base de cette religion c'est l'unité symbolisé par la même orientation lors de la prière.
De nos jours on est désorienté car beaucoup de chose ont changé. Par exemple on peut voir que tout mécréant n'est pas un tyran et que tout croyant peut être un tyran.
Pour ce qui est de l'interprétation des versets il faut se remettre dans le contexte historique afin de comprendre les choses. Car beaucoup de chose change ,par exemple la polygamie se fait de plus en plus rare devons nous en temps que musulmans obliger les musulmans à être polygame afin de conserver notre culture ? La réponse est non ,et c'est pareil certaine chose , comme par exemple les juifs ,de l'époque ,qu'ont ils fait ... Donner un sens à ces versets sans connaitre le contexte est mauvais .
Et je peux que confirmer ces dires. (Mais il faut dire qu'il y a une certaine ingéniosité de la part de l'auteur ,pour décrire ces faits scientifique.)
Enfin un peu d'humilité. Je passe sur le "comme le fait si bien Quinlan-Vos", tout le monde sait que je suis un enfoiré.
J'ai déjà parlé de ce sentient de désorientation qui anime beaucoup de musulmans à notre époque, il y a quelques mois. C'est ce qui fait que certains se terrent en silence, que d'autres sont persuadés d'être persécutés (ce qui est parfois le cas, il daut l'admettre, même en france, preuve que la laïcité n'est pas encore parfaite), et que d'autres balancent des avions dans des tours ou font sauter des rames de métro.
Le problème est le même que chez les chrétiens, entre le XIVème et le XIXème siècle : le monde évolue, le savoir et les connaissances évoluent, les lois évoluent. On peut soit rester bloqués sur ses livres saints (ce qui amène à des guerres saintes, la maltraitance des femmes, etc...), soit évoluer avec la société.
Il est bien évident qu'évoluer dans le sens de l société et du monde amènera à une conclusion simple : les livres saints ont été écrits à une époque qui n'est plus la nôtre. Un exemple : avant 1859, les gens considéraient comme acquis que l'humanité descendait d'Adam et Eve, sans sourcilier. Lorsque Darwin parti pour ses voyages (dans le but de prouver cette idée, en plus), il découvrit à quel point elle était infondée. Après 1859, beaucoup de gens croyaient encore que nous venions d'Adam et Eve. Mais plus personne ne pouvait éluder la probabilité de l'évolution.
Comme l'a dit un créationnniste (le patron du Musée de la Création de Dallas, je crois) : "si on accepte que l'humain évolue et ne vient pas d'Adam et Eve, alors toute la Bible peut être remise en question".
Ce qui a été fait, bon gré mal gré, au point que le concile Vatican II a estimé que la théorie de l'évolution, si elle allait à l'encontre de la Bible, prouvait simplement les méconnaissances du monde de cette époque, et ne remettait pas en question Dieu comme Créateur. Un immense pas en arrière venant d'une institution qui avait brûlés ou traités d'hérétiques tous ceux qui remettaient en question la platitude (Copyright S. Royal) de la terre.
Après 1400 ans sur la même ligne, l'Islam se retrouve à la base d'un schisme phénoménal (en sciences on appellerait ça un paradigme), identique à celui de la chrétienté. Soit on évolue avec le monde, on se conforme aux lois, à la morale, au savoir et à la sience du XXIème siècle, soit on disparait. Certains sont plus ou moins pour (le recteur de la Grande Mosquée de Paris), d'autres sont contre (Khamenei, plusieurs dirigeants du monde Arabe...). Et ceux-ci sont encore les plus nombreux, utilisant comme arme l'impossibilité d'accéder à la culture.
Dans beaucoup de pays, les femmes n'ont pas le droit d'apprendre à lire ou à écrire, les écoles interdisent l'apprentissage de l'évolution, etc... Parce que c'est du savoir que vient la liberté, ce dont il s'agit ici. La liberté de croire tout en sachant que ce n'est pas tout, la liberté de savoir ce en quoi l'on croit.
Cette notion de schisme religieux est importante, et extrèmement courante, voire obligatoire. Tout culte, toute religion est bloquée par elle-même dans un système et une vision archaïque du monde. Les Egyptiens sont devenus monothéistes (avec un certain culte de la personalité) sous Ptolémée, les chrétiens ont majoritairement abandonnée la vision littérale de la Bible, et beaucoup de musulmans à l'heure actuelle ne respectent plus les commandements qui étaient la norme il y a 1400 ans. L'une de mes bonnes amies est musulmane, et ne portera jamais le voile, ni ne priera, ni rien. Elle croit en Dieu, et ça s'arrête là. Une preuve, s'il en est, que la vision même de la religion évolue.
Bien sûr, la foi ne peut-être qu'un réconfort. En tout cas, une recherche de réconfort. Prier un dieu (en tant que divinité immortelle, toute puissante et juste) revient à se blottir dans les jupes de sa mère quand on est enfant. Une béquille psychologique pour ceux qui ont "peur" du monde. Parce que beaucoup de gens ont besoin d'être rassurés. Mais, paradoxalement, le nombre grandissant de scientistes démontre que, si les gens parviennent à s'éloigner de la gangue religieuse qui les limitait, ils projettent ce besoin dans la science, alors même qu'elle n'existe pas pour rassurer, mais pour expliquer.
Le juste milieu reste difficile à trouver, puisque beaucoup de gens croient en dieu tout en suivant plutôt une voie scientifique (c'est le cas d'une de mes amies biologiste, et croyante). Mais dieu leur reste une notion vague, une simple présence, dont ils n'espèrent ni n'attendent rien.
Pour la portée "scientifique" du Coran (ou de la Bible), on considère souvent que les peuples et les cultures qui nous ont précédé n'avaient aucune connaissance, ce qui est faux. Bien avant Mahomet, les Précolombiens savaient que la terre était ronde, qu'elle tournait autour du soleil, et avaient découvertes plusieurs planètes. Le fait que les Mayas, deux siècles avant Mahomet, aient pu définir un calendrier parfait (qui se termine le 21 décembre 2012, date, selon eux, de la fin de leur civilisation) démontre un immense savoir. Les Egyptiens savaient faire des calculs de probabilité étonnament complexes 2000 ans avant notre ère, les Romains avaient un système de viaducs et d'égouts tellement parfaits qu'ils sont encore utilisés à Rome et à Naple. A côté, les voyages d'Ibn Fadlan au Xème siècle chez les Vikings font mine de parcours scolaire.
Ainsi, aucune découverte "scientifique" du Coran ou de la Bible n'était hors de portée. Le restet tient à deux choses : la croyance, et des phrases suffisamment floues pour donner l'impression d'être pétries de connaissance.