La Bible affirme à deux reprises que Jésus a clairement nié être Dieu
Selon la Bible, les juifs ont confronté Jésus à deux reprises en l’accusant de se faire passer pour Dieu ou de prétendre être égal à Dieu. Si Jésus (que la paix soit sur lui) avait vraiment prétendu être Dieu, il aurait certainement été confronté bien plus souvent à ce sujet. Car dans les deux cas où on l’a accusé de prétendre à la divinité, il a vivement nié ce dont on l’accusait. Lorsqu’on l’a accusé de se prétendre égal à Dieu, il a immédiatement répliqué :
Jean 5:19, 30 « Vraiment, je vous l’assure: le Fils ne peut rien faire de sa propre initiative; il agit seulement d’après ce qu’il voit faire au Père. »
Et lorsqu’on l’a accusé de se faire passer pour Dieu, il a dit, en substance, aux juifs : vos propres Écritures font de Moïse un Dieu et vous prenez vos magistrats pour des dieux. Je ne suis sûrement pas inférieur à eux et pourtant, je n’ai jamais prétendu être Dieu, mais seulement le « fils » de Dieu. (Jean 10:34-36)
Il est très improbable que Jésus ait réellement répondu cela. Dans le « Dictionary of the Bible », Hastings dit : « Que Jésus ait dit cela est fort discutable ». L’encyclopédie Grolier, dans la rubrique « Jésus-Christ », dit : « Il est très incertain que le discours Père/Fils (Marc 18:32; Matthieu 11:25-27) vienne de Jésus lui-même ». Suite à une longue étude d’anciens document récemment découverts, le Dr Robert Alley, professeur à l’Université de Richmond, conclut que :
« Les passages (bibliques) où Jésus fait mention du Fils de Dieu ont été ajoutés ultérieurement… et correspondent à ce que l’Église dit à son sujet. Une telle prétention à la divinité n’aurait pas été en accord avec son mode de vie, tel que nous sommes arrivés à le reconstituer. Durant les trois premières décennies après le départ de Jésus, le christianisme a continué d’être une secte au sein du judaïsme. Les trois premières décennies de l’existence de l’Église se sont déroulées au sein de la synagogue. On aurait considéré comme absolument incroyable que (les fidèles) proclament ouvertement la divinité de Jésus. »
Même si nous assumons que Jésus aurait prétendu être le « fils » de Dieu. Qu’est-ce que cela pouvait-il bien signifier? Nous devons tenir compte de la langue de son peuple, de la langue utilisée par les juifs, auxquels il s’adressait.
Beaucoup de gens croient qu’il n’y a aucun autre verset, dans la Bible, qui accorde ce même statut de « fils de Dieu » à d’autres personnes, que ce soit dans l’Ancien ou dans le Nouveau Testament. Mais une étude plus poussée de la Bible nous apprend que Dieu avait plusieurs « fils » : Adam,[1] Jacob (aîné de Dieu),[2] Salomon[3], Ephraïm (aîné de Dieu lui aussi...)[4] et des gens du peuple sont appelés « fils de Dieu ».[5] Les quatre Évangiles font dire à Jésus : « Heureux ceux qui répandent autour d’eux la paix, car Dieu les reconnaîtra pour ses fils. »
Le mot « fils » ne peut être accepté littéralement parce que dans la Bible, Dieu s’adresse apparemment à plusieurs de Ses serviteurs élus en les appelant « fils ». Les Hébreux croient que Dieu est unique et qu’Il n’a jamais eu ni épouse ni enfant, au sens littéral. Il est donc évident que l’expression « fils de Dieu » ne pouvait signifier autre chose que « serviteur de Dieu », c’est-à-dire quelqu’un qui parce qu’il met son œuvre au service de Dieu est proche de Lui et Lui est cher comme un fils l’est pour son père. Les chrétiens qui provenaient de milieux grecs ou romains ont plus tard fait mauvais emploi de cette expression. Car dans leur culture, « fils de Dieu » signifiait une incarnation de Dieu, ou une personne née d’une union physique entre un dieu et une déesse.
Par ailleurs, le mot grec duquel on a traduit « fils », dans le Nouveau Testament, est « pias » (ou « paida »), qui signifie « serviteur » ou « fils » dans le sens de « serviteur ». Ces mots ont été traduits par « fils » en référence à Jésus et par « serviteur » en référence à toute autre personne dans certaines traductions de la Bible. Donc logiquement, Jésus ne faisait que dire qu’il était le serviteur de Dieu.
Autres problèmes que pose la notion de trinité
Pour un chrétien, Dieu doit revêtir une forme humaine pour comprendre ce que sont la tentation et la souffrance humaine. Mais ce concept ne se fonde sur aucune parole claire de Jésus à cet effet. Dieu n’a aucunement besoin d’être tenté ou de souffrir pour arriver à comprendre ce que ressentent les êtres humains et pour leur pardonner leurs péchés; car Il est le
Créateur Omniscient de l’homme :
Exode 3:7 « L’Eternel reprit: « J’ai vu la détresse de mon peuple en Égypte et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs. Oui, je sais ce qu’il souffre. »
Dieu avait déjà pardonné des péchés avant la venue de Jésus, et Il continue de pardonner les péchés maintenant que Jésus n’est plus là. Lorsqu’un croyant commet un péché, il peut à tout moment se tourner vers Dieu dans un élan de sincère repentir, afin de recevoir Son pardon. En fait, cette possibilité de se soumettre à Dieu et d’être ainsi sauvé vaut pour toute l’humanité :
Esaïe 45:21-22 (voir aussi Jonas 3:5-10) : « Et en dehors de moi, il n’y a pas de Dieu. Oui, en dehors de moi, il n’est pas de Dieu juste, de Dieu qui sauve. Tournez-vous donc vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui habitez les confins de la terre! Car moi seul je suis Dieu, il n’y en a pas d’autre. »
Selon la Bible, les hommes peuvent recevoir le pardon pour leurs péchés à condition de se repentir sincèrement à Dieu. Cela est vrai en tout temps et tout lieu. Jamais l’intervention de Jésus comme intercesseur n’a été nécessaire pour obtenir le pardon. Les faits parlent d’eux-mêmes. Il n’y aucune vérité dans la croyance chrétienne selon laquelle Jésus serait mort pour nos péchés et que c’est seulement à travers lui que le salut serait possible. Si cela était vrai, qu’en serait-il des gens qui ont vécu avant Jésus? La « mort » de Jésus n’a pas servi d’expiation pour les péchés des gens et n’a pas été la réalisation de prophéties bibliques.
Les chrétiens prétendent que la naissance de Jésus a été l’incarnation miraculeuse de Dieu sous la forme d’un être humain. Affirmer que Dieu est réellement devenu homme soulève un certain nombre de questions. Si son corps ne fonctionnait pas comme celui d’un être humain, il ne pouvait être à la fois réellement humain et réellement Dieu. Mais si son corps fonctionnait comme celui du commun des mortels, il ne pouvait donc être d’essence divine. Car il serait impossible pour une partie de Dieu, même incarné, de se décomposer et de toujours être considérée d’essence divine. L’unique Dieu éternel, en tout ou en partie, ne meurt pas, ne se désintègre pas, ne se décompose pas :
Malachie 3:6 « Car je suis l’Eternel, je ne change pas. »
Footnotes:
« Adam, qui était lui-même fils de Dieu. » (Luc 3:38)
« Israël est mon fils aîné. » (Exode 4:22)
« Je serai pour lui un père, et il sera pour moi un fils. » (2 Samuel 7:13-14)
[4] « Car je serai un père pour Israël, et Ephraïm sera mon premier-né. » (Jérémie 31:9)
[5] « Vous êtes les enfants de l’Eternel votre Dieu. » (Deutéronome 14:1)