Le droit au blasphème !
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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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Le droit au blasphème !
Ecrit le 28 mars05, 12:58Le droit au blasphème de Charles Conte
Texte de Charles Conte « Les affaires Rushdie et Scorsese »
http://www.laicite-laligue.org– Laïcité : une passion française / Le droit au blasphème
L’affirmation du droit à s’exprimer librement sur les thèmes religieux a pu, des années
cinquante à la fin des années quatre-vingt, apparaître comme un point mineur. Ce droit
n’étant pas réellement menacé, son exercice n’aurait pu intéresser que quelques
« anticléricaux » archaïques. Les « affaires » Rushdie et Scorsese, et des dizaines d’affaires moins connues, ont fait comprendre à beaucoup de nos concitoyens que la liberté d’expression ne se divise pas.
Les musulmans et l’affaire Rushdie
Le 14 février 1989, l’ayatollah Khomeiny, représentant de l’imam caché, selon la tradition
chiite, prononçait en tant que jurisconsulte un décret (fatwa). La validité de ce décret a été régulièrement réaffirmée par les autorités iraniennes depuis cinq ans. En voici le texte intégral : « je veux informer tous les intrépides musulmans à travers le monde que l’auteur du livre intitulé Versets sataniques, ainsi que les éditeurs qui connaissent son contenu sont, par la présente, condamnés à mort. Je demande à tous les musulmans zélés de les exécuter, où qu’ils se trouvent afin que personne n’ose insulter la sainteté islamique. Quiconque a accès à l’auteur du livre, mais n’a pas les moyens de l’exécuter, doit le déférer devant le peuple afin qu’il soit châtié pour ses actes. Quiconque est tué ce faisant sera considéré comme un martyr et ira directement au ciel ».
Le roman de Salman Rushdie, les versets sataniques, avait été publié le 26 septembre 1988, à Londres, par les éditions Vicking Penguin. La volonté brutale de censure religieuse qui le frappait surprit le monde musulman comme le monde européen. La loi islamique (charia) est réaffirmée dans toute sa rigueur. Parmi les soixante-dix interdits majeurs, les grands péchés (Al-Kabaïr) prohibés par l’islam, il en est trois qui sont punis de mort. Il s’agit du meurtre (l’assassinat prémédité), de l’adultère (qui doit être constaté par quatre témoins visuels) et de l’apostasie.
L’apostasie, abandon de la « vrai foi », est considérée comme un retour au polythéisme,
d’autant plus grave qu’il s’accompagne de l’invention de mensonges sur Dieu et son
prophète, voire d’injures.
Ce n’est ni le lieu ni le moment de se livrer à une critique littéraire. Il faut toutefois situer les versets sataniques. Le titre est une allusion à un passage du coran : la sourate de l’étoile, chapitre LVIII, versets 19, 20. Dans celui-ci le prophète Mahomet assiège La Mecque encore polythéiste. Il subit la tentation diabolique de faire des concessions théologiques au paganisme en reconnaissant l’existence de trois déesses associées au Dieu unique, Allah.
Selon Rushdie, son roman est « une tentative d’écriture sur l’émigration, ses tensions et les transformations qu’elle entraîne ». Significativement, ce sont des associations d’immigrés musulmans installés en Angleterre qui lancèrent la polémique.
Mais, inutile de le nier, les versets sataniques contiennent bel et bien une satire antireligieuse assez virulente, même s’il ne s’agit pas de l’intérêt essentiel du roman. Certains défenseurs de Rushdie, bien intentionnés, se sont évertués à minimiser cet aspect antireligieux pour tenter de sauver l’auteur. L’échec était inéluctable. Inutile également de tenter de donner une interprétation édulcorée de la charia : la condamnation de l’apostasie, du blasphème est clairement et abondamment faite dans le coran. Elle est faite par toutes les écoles juridiques musulmanes qui ne divergent pas sur ce point.
La seule vraie question est celle d’un choix : soit, on reconnaît la validité en bloc de tout la charia (avec ses variations internes mineures) ; soit, on la refuse en bloc. Cette alternative est fondamentale, elle ne peut être escamotée. Selon l’islamologue allemand Joseph Schacht, la charia est « le résumé de la pensée islamique, le coeur et le noyau de l’islam lu imême. Même à l’heure actuelle, le droit y compris dans ses aspects les plus techniques, reste un élément important, sinon le plus important, dans le combat entre le traditionalisme et le modernisme, sous le choc des idées occidentales ». (Introduction au droit musulman. Editions Maisonneuve et larose).
À partir de ce choix inévitable, il est possible d’utiliser un aspect important du droit musulman tel qu’il est définit lui-même. Son domaine d’application est très précis : « le droit islamique ne prétend pas une valeur universelle : il est contraignant dans sa totalité pour les musulmans sur les territoires des états islamiques, dans une moindre mesure en territoire infidèle et, pour les non-musulmans, seulement en territoire islamique et dans une mesure très limitée. » (Schacht)
La charia ne peut donc s’appliquer aux Européens vivant en Europe. Cela correspond au
principe du droit européen, en particulier français, qui ne reconnaît pas le droit étranger sur son territoire. Le conflit actuel porte donc sur les personnes d’origine musulmane vivant hors des territoires musulmans (Dar al Islam). La défense de la liberté d’expression des personnes vivant en territoire musulman fait intervenir la notion de « droit d’ingérence ».
Cette notion est de plus en plus utilisée par les gouvernements occidentaux pour justifier leurs interventions dans le tiers-monde. Attention donc aux possibilités de captation politicienne du combat universel pour la liberté d’expression. La fatwa de Khomeiny répondait d’ailleurs à une volonté politique du même ordre, celle d’affirmer un magistère moral sur l’ensemble du monde musulman.
Les chrétiens et l’affaire Scorsese
En 1951, Nikos Kazantzakis était excommunié par l’église orthodoxe grecque pour avoir écrit une roman la dernière tentation. L’ouvrage était condamné par l’église catholique en 1954.
En 1983, le cinéaste américain Martin Scorsese envisage de tirer un film de ce roman. La
Paramount cède aux pressions des puissants fondamentalistes protestants et renonce à le produire. En France en 1984, le cardinal Lustiger exerce des pressions de même nature sur la commission d’avances sur recettes et sur le ministère de la Culture. Le film est finalement tourné au Maroc, fin 1987, et sort, en 1988, sous le titre la dernière tentation du christ. Le 6 septembre 1988, le cardinal Albert decourtay, archevêque de Lyon, et le cardinal jean-marie Lustiger, archevêque de Paris, rendent public un communiqué dont voici le texte intégral :
« nous n’avons pas vu le film de M. Scorsese, la dernière tentation du Christ. Nous ignorons la valeur artistique de cette oeuvre. Et cependant, nous protestons d’avance contre sa diffusion. Pourquoi ? parce que vouloir porter à l’écran, avec la puissance réaliste de l’image, le roman de Kazantzakis est déjà une blessure pour la liberté spirituelle de millions d’hommes et de femmes, disciples du Christ. Ils réclament le respect pour ce qu’ils ont de plus précieux au monde : leur foi dans le Christ qui meure sur la croix. Ces millions d’hommes et de femmes ne veulent pas imposer leur foi à ceux qui ne la partagent pas. Parlant en leur nom nous ne voulons pas non plus attenter à la liberté de la création artistique ; nous ne voulons pas davantage censurer la pensée d’autrui ni juger les intentions du romancier et du cinéaste. Nous demandons le respect pour Jésus, le seigneur de notre vie, et pour la vérité du témoignage des évangiles. Nous demandons le respect pour la foi de tous les disciples de Jésus qui donnent leur vie, avec lui, par amour. Il faut respecter ceux qui acceptent de mourir avec le christ pour que soit respectée la liberté de tous. La mort de Jésus n’appartient pas aux romanciers, ni aux scénaristes, mais à la foule innombrable de ses disciples, morts ou vivants. Y aura-t’il assez d’hommes et de femmes sensibles au droit d’autrui pour comprendre de combien s’emparer de Jésus et en défigurer l’image nous blesse profondément dans notre dignité ? La liberté de chacun repose sur le respect d’autrui. Il est juste temps de le comprendre. »
Ici, pas d’appel au meurtre mais un appel à l’auto-censure au nom du « respect ». Le rapport de forces est différent. Les croyants ne sont pourtant pas obligés à lire un livre ou à voir un film. Bernard Oudin, dans la foi qui tue (éditions Robert Laffon), a bien analysé une démarche analogue sur la « tolérance ». C’est le « détournement d’une idée à la pénible et laborieuse gestation de laquelle restera associé pour toujours le nom de Voltaire… l’astuce remarquable – et d’autant plus remarquable que peu remarquée – de l’église, a été de déformer l’idée même de tolérance et de la retourner à son profit exclusif… un christianisme affirmé est respectable, alors qu’un athéisme déclaré est forcément sectaire ».
En l’occurrence N. Kazantzakis et M. Scorsese ne se déclarent même pas athées et leurs
oeuvres sont marquées par leur formation spirituelle chrétienne.
En Europe, les victimes les plus connues de l’interdit du blasphème sont Michel Servet, brûlé dans la Genève de Calvin en 1553, avec son livre la restauration du christianisme, et le chevalier de la barre, décapité et brûlé en 1766, avec le dictionnaire philosophique de Voltaire.
Aujourd’hui, les chrétiens ont largement perdu le pouvoir et nul ne peut dire, sans procès
d’intention, quelle serait la décision d’un pouvoir clérical renforcé. Patrice Dartevelle rappelle pourtant la déclaration du cardinal Lustiger, publiée dans le figaro du 31 octobre 1991 : « cet irrespect d’autrui est une atteinte plus grave qu’il n’y paraît au pacte social. De telles pratiques pourraient être passibles des tribunaux ».
Là aussi, un droit religieux prétend imposer ses règles à tous les citoyens, y compris aux
non-croyants ; le code de droit canonique est très précis. Il stipule : « qui, dans un spectacle ou une assemblé publique, ou dans un écrit répandu dans le public, ou en utilisant d’autres moyens de communication sociale, profère un blasphème, ou blesse gravement les bonnes moeurs, ou bien dit des injures ou excite à la haine ou au mépris contre la religion ou l’église, sera puni d’une juste peine. »
La liberté d’expression ne se divise pas
La condamnation du blasphème est commune à toutes les religions monothéistes depuis la Bible :
« Si un homme insulte son dieu, il doit porter le poids de son péché ; ainsi celui qui
blasphème le nom du seigneur sera mis à mort ; toute la communauté le lapidera, émigré ou indigène, il sera mis à mort pour avoir blasphème le Nom ».
Cet héritage commun démontre leur nature profonde. Le blasphème n’existe que pour les
croyants. Respectons ceux d’entre eux qui sont respectables, il y en a plus qu’on ne le
pense. Mais abandonnons-leur le terme « blasphème », et battons-nous pour la liberté totale d’expression y compris en matière religieuse.
La liberté de penser est fondée sur la conjonction de deux libertés : la liberté de conscience et la liberté d’expression. Ces libertés conditionnent toutes les autres. Il est juste temps de le comprendre.
Adresse utile Ligue pour l’abolition des lois réprimant le blasphème et le droit de s’exprimer librement : 17 rue du Méridien – B1030 Bruxelles – Belgique
BibliographieBlasphèmes et libertés. Sous la direction de Patrice Dartevelle (président de la Label)
Philippe Denis et Johannes Robyn – coédition espace de libertés –Cerf. Ouvrage
fondamental, précisant les législations des pays d’Europe de l’Ouest
De l’horrible danger de la lecture. Cécile Romane, éditions Balland. Anthologie de textes
blasphématoires, de Montaigne à Desproges
Que passe la justice du roi. Max Gallo, éditions Robert Laffont. Relate dans toute sa
complexité la vie, le procès et le supplice du chevalier de la barre, « impie, blasphémateur et sacrilège exécrable et abominable ».
Dictionnaire philosophique. Voltaire, éditions Garnier (Livre de Poche)
Texte de Charles Conte « Les affaires Rushdie et Scorsese »
http://www.laicite-laligue.org– Laïcité : une passion française / Le droit au blasphème
L’affirmation du droit à s’exprimer librement sur les thèmes religieux a pu, des années
cinquante à la fin des années quatre-vingt, apparaître comme un point mineur. Ce droit
n’étant pas réellement menacé, son exercice n’aurait pu intéresser que quelques
« anticléricaux » archaïques. Les « affaires » Rushdie et Scorsese, et des dizaines d’affaires moins connues, ont fait comprendre à beaucoup de nos concitoyens que la liberté d’expression ne se divise pas.
Les musulmans et l’affaire Rushdie
Le 14 février 1989, l’ayatollah Khomeiny, représentant de l’imam caché, selon la tradition
chiite, prononçait en tant que jurisconsulte un décret (fatwa). La validité de ce décret a été régulièrement réaffirmée par les autorités iraniennes depuis cinq ans. En voici le texte intégral : « je veux informer tous les intrépides musulmans à travers le monde que l’auteur du livre intitulé Versets sataniques, ainsi que les éditeurs qui connaissent son contenu sont, par la présente, condamnés à mort. Je demande à tous les musulmans zélés de les exécuter, où qu’ils se trouvent afin que personne n’ose insulter la sainteté islamique. Quiconque a accès à l’auteur du livre, mais n’a pas les moyens de l’exécuter, doit le déférer devant le peuple afin qu’il soit châtié pour ses actes. Quiconque est tué ce faisant sera considéré comme un martyr et ira directement au ciel ».
Le roman de Salman Rushdie, les versets sataniques, avait été publié le 26 septembre 1988, à Londres, par les éditions Vicking Penguin. La volonté brutale de censure religieuse qui le frappait surprit le monde musulman comme le monde européen. La loi islamique (charia) est réaffirmée dans toute sa rigueur. Parmi les soixante-dix interdits majeurs, les grands péchés (Al-Kabaïr) prohibés par l’islam, il en est trois qui sont punis de mort. Il s’agit du meurtre (l’assassinat prémédité), de l’adultère (qui doit être constaté par quatre témoins visuels) et de l’apostasie.
L’apostasie, abandon de la « vrai foi », est considérée comme un retour au polythéisme,
d’autant plus grave qu’il s’accompagne de l’invention de mensonges sur Dieu et son
prophète, voire d’injures.
Ce n’est ni le lieu ni le moment de se livrer à une critique littéraire. Il faut toutefois situer les versets sataniques. Le titre est une allusion à un passage du coran : la sourate de l’étoile, chapitre LVIII, versets 19, 20. Dans celui-ci le prophète Mahomet assiège La Mecque encore polythéiste. Il subit la tentation diabolique de faire des concessions théologiques au paganisme en reconnaissant l’existence de trois déesses associées au Dieu unique, Allah.
Selon Rushdie, son roman est « une tentative d’écriture sur l’émigration, ses tensions et les transformations qu’elle entraîne ». Significativement, ce sont des associations d’immigrés musulmans installés en Angleterre qui lancèrent la polémique.
Mais, inutile de le nier, les versets sataniques contiennent bel et bien une satire antireligieuse assez virulente, même s’il ne s’agit pas de l’intérêt essentiel du roman. Certains défenseurs de Rushdie, bien intentionnés, se sont évertués à minimiser cet aspect antireligieux pour tenter de sauver l’auteur. L’échec était inéluctable. Inutile également de tenter de donner une interprétation édulcorée de la charia : la condamnation de l’apostasie, du blasphème est clairement et abondamment faite dans le coran. Elle est faite par toutes les écoles juridiques musulmanes qui ne divergent pas sur ce point.
La seule vraie question est celle d’un choix : soit, on reconnaît la validité en bloc de tout la charia (avec ses variations internes mineures) ; soit, on la refuse en bloc. Cette alternative est fondamentale, elle ne peut être escamotée. Selon l’islamologue allemand Joseph Schacht, la charia est « le résumé de la pensée islamique, le coeur et le noyau de l’islam lu imême. Même à l’heure actuelle, le droit y compris dans ses aspects les plus techniques, reste un élément important, sinon le plus important, dans le combat entre le traditionalisme et le modernisme, sous le choc des idées occidentales ». (Introduction au droit musulman. Editions Maisonneuve et larose).
À partir de ce choix inévitable, il est possible d’utiliser un aspect important du droit musulman tel qu’il est définit lui-même. Son domaine d’application est très précis : « le droit islamique ne prétend pas une valeur universelle : il est contraignant dans sa totalité pour les musulmans sur les territoires des états islamiques, dans une moindre mesure en territoire infidèle et, pour les non-musulmans, seulement en territoire islamique et dans une mesure très limitée. » (Schacht)
La charia ne peut donc s’appliquer aux Européens vivant en Europe. Cela correspond au
principe du droit européen, en particulier français, qui ne reconnaît pas le droit étranger sur son territoire. Le conflit actuel porte donc sur les personnes d’origine musulmane vivant hors des territoires musulmans (Dar al Islam). La défense de la liberté d’expression des personnes vivant en territoire musulman fait intervenir la notion de « droit d’ingérence ».
Cette notion est de plus en plus utilisée par les gouvernements occidentaux pour justifier leurs interventions dans le tiers-monde. Attention donc aux possibilités de captation politicienne du combat universel pour la liberté d’expression. La fatwa de Khomeiny répondait d’ailleurs à une volonté politique du même ordre, celle d’affirmer un magistère moral sur l’ensemble du monde musulman.
Les chrétiens et l’affaire Scorsese
En 1951, Nikos Kazantzakis était excommunié par l’église orthodoxe grecque pour avoir écrit une roman la dernière tentation. L’ouvrage était condamné par l’église catholique en 1954.
En 1983, le cinéaste américain Martin Scorsese envisage de tirer un film de ce roman. La
Paramount cède aux pressions des puissants fondamentalistes protestants et renonce à le produire. En France en 1984, le cardinal Lustiger exerce des pressions de même nature sur la commission d’avances sur recettes et sur le ministère de la Culture. Le film est finalement tourné au Maroc, fin 1987, et sort, en 1988, sous le titre la dernière tentation du christ. Le 6 septembre 1988, le cardinal Albert decourtay, archevêque de Lyon, et le cardinal jean-marie Lustiger, archevêque de Paris, rendent public un communiqué dont voici le texte intégral :
« nous n’avons pas vu le film de M. Scorsese, la dernière tentation du Christ. Nous ignorons la valeur artistique de cette oeuvre. Et cependant, nous protestons d’avance contre sa diffusion. Pourquoi ? parce que vouloir porter à l’écran, avec la puissance réaliste de l’image, le roman de Kazantzakis est déjà une blessure pour la liberté spirituelle de millions d’hommes et de femmes, disciples du Christ. Ils réclament le respect pour ce qu’ils ont de plus précieux au monde : leur foi dans le Christ qui meure sur la croix. Ces millions d’hommes et de femmes ne veulent pas imposer leur foi à ceux qui ne la partagent pas. Parlant en leur nom nous ne voulons pas non plus attenter à la liberté de la création artistique ; nous ne voulons pas davantage censurer la pensée d’autrui ni juger les intentions du romancier et du cinéaste. Nous demandons le respect pour Jésus, le seigneur de notre vie, et pour la vérité du témoignage des évangiles. Nous demandons le respect pour la foi de tous les disciples de Jésus qui donnent leur vie, avec lui, par amour. Il faut respecter ceux qui acceptent de mourir avec le christ pour que soit respectée la liberté de tous. La mort de Jésus n’appartient pas aux romanciers, ni aux scénaristes, mais à la foule innombrable de ses disciples, morts ou vivants. Y aura-t’il assez d’hommes et de femmes sensibles au droit d’autrui pour comprendre de combien s’emparer de Jésus et en défigurer l’image nous blesse profondément dans notre dignité ? La liberté de chacun repose sur le respect d’autrui. Il est juste temps de le comprendre. »
Ici, pas d’appel au meurtre mais un appel à l’auto-censure au nom du « respect ». Le rapport de forces est différent. Les croyants ne sont pourtant pas obligés à lire un livre ou à voir un film. Bernard Oudin, dans la foi qui tue (éditions Robert Laffon), a bien analysé une démarche analogue sur la « tolérance ». C’est le « détournement d’une idée à la pénible et laborieuse gestation de laquelle restera associé pour toujours le nom de Voltaire… l’astuce remarquable – et d’autant plus remarquable que peu remarquée – de l’église, a été de déformer l’idée même de tolérance et de la retourner à son profit exclusif… un christianisme affirmé est respectable, alors qu’un athéisme déclaré est forcément sectaire ».
En l’occurrence N. Kazantzakis et M. Scorsese ne se déclarent même pas athées et leurs
oeuvres sont marquées par leur formation spirituelle chrétienne.
En Europe, les victimes les plus connues de l’interdit du blasphème sont Michel Servet, brûlé dans la Genève de Calvin en 1553, avec son livre la restauration du christianisme, et le chevalier de la barre, décapité et brûlé en 1766, avec le dictionnaire philosophique de Voltaire.
Aujourd’hui, les chrétiens ont largement perdu le pouvoir et nul ne peut dire, sans procès
d’intention, quelle serait la décision d’un pouvoir clérical renforcé. Patrice Dartevelle rappelle pourtant la déclaration du cardinal Lustiger, publiée dans le figaro du 31 octobre 1991 : « cet irrespect d’autrui est une atteinte plus grave qu’il n’y paraît au pacte social. De telles pratiques pourraient être passibles des tribunaux ».
Là aussi, un droit religieux prétend imposer ses règles à tous les citoyens, y compris aux
non-croyants ; le code de droit canonique est très précis. Il stipule : « qui, dans un spectacle ou une assemblé publique, ou dans un écrit répandu dans le public, ou en utilisant d’autres moyens de communication sociale, profère un blasphème, ou blesse gravement les bonnes moeurs, ou bien dit des injures ou excite à la haine ou au mépris contre la religion ou l’église, sera puni d’une juste peine. »
La liberté d’expression ne se divise pas
La condamnation du blasphème est commune à toutes les religions monothéistes depuis la Bible :
« Si un homme insulte son dieu, il doit porter le poids de son péché ; ainsi celui qui
blasphème le nom du seigneur sera mis à mort ; toute la communauté le lapidera, émigré ou indigène, il sera mis à mort pour avoir blasphème le Nom ».
Cet héritage commun démontre leur nature profonde. Le blasphème n’existe que pour les
croyants. Respectons ceux d’entre eux qui sont respectables, il y en a plus qu’on ne le
pense. Mais abandonnons-leur le terme « blasphème », et battons-nous pour la liberté totale d’expression y compris en matière religieuse.
La liberté de penser est fondée sur la conjonction de deux libertés : la liberté de conscience et la liberté d’expression. Ces libertés conditionnent toutes les autres. Il est juste temps de le comprendre.
Adresse utile Ligue pour l’abolition des lois réprimant le blasphème et le droit de s’exprimer librement : 17 rue du Méridien – B1030 Bruxelles – Belgique
BibliographieBlasphèmes et libertés. Sous la direction de Patrice Dartevelle (président de la Label)
Philippe Denis et Johannes Robyn – coédition espace de libertés –Cerf. Ouvrage
fondamental, précisant les législations des pays d’Europe de l’Ouest
De l’horrible danger de la lecture. Cécile Romane, éditions Balland. Anthologie de textes
blasphématoires, de Montaigne à Desproges
Que passe la justice du roi. Max Gallo, éditions Robert Laffont. Relate dans toute sa
complexité la vie, le procès et le supplice du chevalier de la barre, « impie, blasphémateur et sacrilège exécrable et abominable ».
Dictionnaire philosophique. Voltaire, éditions Garnier (Livre de Poche)
Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 01:53À rapprocher du topique http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... 22104.html
Je cesse (sans doute définitivement) toute activité sur ce forum. J'en explique les raisons là-bas : http://www.forum-religion.org/post638027.html#p638027 là-bas : http://www.forum-religion.org/post638076.html#p638076 et enfin là-bas : http://www.forum-religion.org/post639549.html#p639549
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 02:51La liberté d'expression n'existe pas.
Tu veux peut être blasphémer, mais serais tu d'accord de laisser les révisionnistes exposer leurs conclusions (ce qui correspond à un blasphème pour la religion holocaustique)?
C'est comme en Corée du Nord où l'on peut tout faire, sauf critiquer le glorieux leader...
EDIT: zut, je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'un vieux topic.
Tu veux peut être blasphémer, mais serais tu d'accord de laisser les révisionnistes exposer leurs conclusions (ce qui correspond à un blasphème pour la religion holocaustique)?
C'est comme en Corée du Nord où l'on peut tout faire, sauf critiquer le glorieux leader...
EDIT: zut, je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'un vieux topic.
L'argument des "historiens" officiels: « Il ne faut pas demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible ; il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu » (Le Monde, 21 février 1979, p. 23)
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 09:06Attention la liberté d'expression ne veut pas dire le droit au mensonge. Les revisionnistes cherchent à corrompre la vérité sur les camps de concentration en falsifiant volontairement des données ou en oubliant des données. Comme bien souvent dans toutes les théories du complot contemporaine et "webienne".. pres des fantasmes et bien loin de toute réalité.Indo-Européen a écrit :La liberté d'expression n'existe pas.
Tu veux peut être blasphémer, mais serais tu d'accord de laisser les révisionnistes exposer leurs conclusions (ce qui correspond à un blasphème pour la religion holocaustique)?
C'est comme en Corée du Nord où l'on peut tout faire, sauf critiquer le glorieux leader...
EDIT: zut, je n'avais pas vu qu'il s'agissait d'un vieux topic.
Ce qui n'est pas comparable au blaspheme qui ne concerne qu'une attaque à la foi et non a un fait reel.
- Indo-Européen
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 11:02La liberté d'expression, c'est le droit d'exprimer ses opinions, qu'elles te plaisent ou pas, sinon il n'existe pas d'absence de liberté d'expression.
En Corée du Nord, on peut TOUT dire SAUF critiquer le parti et son chef.
En France, on peut TOUT dire SAUF mettre en doute l'holocauste.
Qui fixe ce qui est autorisée ou non?
Le fait est que dans toutes les civilisations de toutes les époques, l'homme ne peut critiquer celui qui a le pouvoir, que ce soit dans une dictature, démocratie, monarchie, autocratie etc...
En Espagne Franquiste, Franco était incritiquable, donc le pouvoir était au main de Franco.
En Corée du Nord, le parti est incritiquable, donc le pouvoir est au main du parti.
En France, l'holocauste est un dogme (interdiction de douter), donc le pouvoir est au main non pas du président (puisque le président est critiquable) mais du peuple élu.
Les interdictions d'opinions ont l'avantage de montrer qui dirige.
Le rôle de l'historien est de faire des recherches pour infirmer, affirmer ou affiner des théories sur certains évènements historiques. Bref, le travail de l'historien est de réviser sans cesse l'Histoire (de nouvelle données peuvent confirmer ou infirmer des théories). Donc l'historien est forcément révisionniste, sans quoi, il n'est pas historien mais un simple érudit. Or il est interdit de faire la moindre recherche sur l'holocauste, tout le monde doit accepter la version officielle (vérité d'État) sous peine de persécution. Cela amène donc à dire qu'il n'existe pas d'Historien de cette période mis à part ceux qui se mettent hors la loi pour la simple raison que celui qui fait son travail tombe sous le coup de la loi.
En Corée du Nord, on peut TOUT dire SAUF critiquer le parti et son chef.
En France, on peut TOUT dire SAUF mettre en doute l'holocauste.
Qui fixe ce qui est autorisée ou non?
Le fait est que dans toutes les civilisations de toutes les époques, l'homme ne peut critiquer celui qui a le pouvoir, que ce soit dans une dictature, démocratie, monarchie, autocratie etc...
En Espagne Franquiste, Franco était incritiquable, donc le pouvoir était au main de Franco.
En Corée du Nord, le parti est incritiquable, donc le pouvoir est au main du parti.
En France, l'holocauste est un dogme (interdiction de douter), donc le pouvoir est au main non pas du président (puisque le président est critiquable) mais du peuple élu.
Les interdictions d'opinions ont l'avantage de montrer qui dirige.
La loi interdit le doute sur la shoah et par conséquent toute recherche sur cette épisode de l'Histoire (on recherche quand on ne sait pas ou qu'on doute). Donc il ne s'agit pas d'une théorie scientifique, mais bien d'un dogme (obligation de croire sans avoir le droit de douter).Les revisionnistes cherchent à corrompre la vérité sur les camps de concentration en falsifiant volontairement des données ou en oubliant des données.
Le rôle de l'historien est de faire des recherches pour infirmer, affirmer ou affiner des théories sur certains évènements historiques. Bref, le travail de l'historien est de réviser sans cesse l'Histoire (de nouvelle données peuvent confirmer ou infirmer des théories). Donc l'historien est forcément révisionniste, sans quoi, il n'est pas historien mais un simple érudit. Or il est interdit de faire la moindre recherche sur l'holocauste, tout le monde doit accepter la version officielle (vérité d'État) sous peine de persécution. Cela amène donc à dire qu'il n'existe pas d'Historien de cette période mis à part ceux qui se mettent hors la loi pour la simple raison que celui qui fait son travail tombe sous le coup de la loi.
L'argument des "historiens" officiels: « Il ne faut pas demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible ; il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu » (Le Monde, 21 février 1979, p. 23)
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 11:55c'est normaleIndo-Européen a écrit : En France, on peut TOUT dire SAUF mettre en doute l'holocauste.
Indo-Européen a écrit : 5) B, les juifs n'ont pas besoin de solidarité maintenant, leur situation est très confortable.
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 13:11La question n'est pas dans la normalité (pour un athée, c'est tout de même étrange que tu désires imposer un dogme à d'autres personnes). Il s'agit d'arrêter de parler de liberté d'expression si on la refuse à d'autre.glub0x a écrit : c'est normale
Si c'est normal, je suppose qu'il est également normal de punir ceux qui critique le glorieux leader en CdN.
L'argument des "historiens" officiels: « Il ne faut pas demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible ; il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu » (Le Monde, 21 février 1979, p. 23)
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 13:35tu n'a pas cité tout mon poste
C'est normale car :
* leur faisat référence à celle des juifs
C'est normale car :
Ils peuvent donc influencer bouuu le mechant juif qui controle tout avec ses long doigt...leur* situation est très confortable.
* leur faisat référence à celle des juifs
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 13:37tes position antisémites ( et je pense mais j'ai moins de preuve de négationiste) et ton auteur favori que tu affiche en bas de chaque post ne trompe plus que ceux qui veulent bien l'être
Modifié en dernier par glub0x le 20 juil.09, 13:38, modifié 1 fois.
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 13:38Et à part troller le sujet, tu n'as pas un argument, ou quelquechose qui y ressemble?glub0x a écrit :tu n'a pas cité tout mon poste
C'est normale car : Ils peuvent donc influencer bouuu le mechant juif qui controle tout avec ses long doigt
* leur faisat référence à celle des juifs
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 13:42Bouuuu Indo, le sale musulman terro.riste, raciste et taliban...
C'est parce que la lumière va plus vite que le son que certains ont l'air brillants avant d'avoir l'air cons.
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 13:49Oui, je suis un méchant, et à part ça?
Rien sur le sujet?
Rien sur le sujet?
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 13:52Je notais juste au passage que ta haine du peuple juif t'as encore poussé à ramener ta bouche ( tes doits ) à l'holocauste et a nous ressortir un baratin moisie qu'on à déjà vu partout qui ne tient pa un clou et qui respire la haine.
Et la haine j'aime pas ca ca me fou la haine.
Autre chose?
EDIT le sujet bien que tres intéressant je le traiterais plus tard si j ai le courage.
Et la haine j'aime pas ca ca me fou la haine.
Autre chose?
EDIT le sujet bien que tres intéressant je le traiterais plus tard si j ai le courage.
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 13:56Si on parle de liberté d'expression, il faut bien souligner le problème. En Corée, il faudrait parler non de l'holocauste mais du problème de la critique du parti. Mais les nord-coréens ont au moins la décence de ne pas prétendre défendre la liberté d'expression.
L'argument des "historiens" officiels: « Il ne faut pas demander comment, techniquement, un tel meurtre de masse a été possible ; il a été possible techniquement puisqu’il a eu lieu » (Le Monde, 21 février 1979, p. 23)
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Re: Le droit au blasphème !
Ecrit le 20 juil.09, 14:01Mais je sais bien indo qu'il faut en parler du probleme juif...
C'est d'ailleurs pour ca que quand tu intervient dans un topic il y à 50% de chance si le sujet n'est pas déjà abordé que tu l'aborde d'une facon ou d'une autre.
Allez je ne suis pas sure du % age mais attention je peux le calculer même si ca me fatigue je suis assez pugnace et tu serrai surpri du résultat
C'est d'ailleurs pour ca que quand tu intervient dans un topic il y à 50% de chance si le sujet n'est pas déjà abordé que tu l'aborde d'une facon ou d'une autre.
Allez je ne suis pas sure du % age mais attention je peux le calculer même si ca me fatigue je suis assez pugnace et tu serrai surpri du résultat
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