tguiot a écrit :
Lol, je n'ai pas eu la même impression en lisant la réponse de Mereck... C'est effectivement un peu capillotracté.
En fait, ce ne serait pas une question de "fluctuation", mais d'apparition, de ce qui a fait l'univers (règles, matières/énergie).
La grosse question étant : avec l'apparition de règles, l'absence de règles disparaît et d'apparition spontanée n'est plus permise.
Soit, mais dans ce cas, un retour au Néant est-il encore possible ?
Si oui, comment ?
Si non, cela voudrait dire qu'il n'y a jamais eu quoi que ce soit d'autres que notre univers.
Mais bon, comme je l'ai dit, c'est de la métaphysique,n des questions existentielles. De simples délires sortis de mon cerveau presque allergique à l'érudition.
tguiot a écrit :Pour ma part, c'est une question que je me suis souvent posé après avoir été confronté aux idées intéressantes que Vicomte fait partager.
J'ai le sentiment, mais cela ne relève pas de l'argumentaire, qu'en fait la question n'a pas de sens. Mais je n'arrive pas à expliquer pourquoi. J'ai en fait surtout le sentiment que même s'il y a une réponse, elle n'est pas "pertinente", qu'elle ne répond à rien.
Mais j'ai aussi le sentiment que s'il y a une réponse, on ne peut la connaître puisque pour un sujet connaissant, tout absolu n'existe pas. S'il ne peut qu'établir une série d'existences sur base de son approche médiate aux manifestations du réel, il est forcé d'en rester là. Tout réel absolu qui "est" sans lui (le sujet connaissant) est bien impossible à savoir.
Tout ceci correspond très bien à la théorie des Idées de Platon.
Théorie que j'ai toujours beaucoup aimée (surtout que je suis assez cynique - au sens moderne).
tguiot a écrit :Mais si je devais choisir une des réponses simples, je dirais que j'ai le sentiment que c'est "oui". Après tout, lorsqu'on dit que ce qui existe est en fait la représentation conceptuelle que notre filtre cognitif élabore à partir des manifestations du réel, on suppose qu'il y a un réel qui "envoie" des manifestations, ou plutôt qu'il y a un sujet qui capte une série de manifestations, mais de toute façon ses manifestations sont forcément des manifestations de quelque chose.
Je m'y perds un peu à vrai dire dans ces questions.
Si on raisonne par l'absurde, en supposant que la réponse soit "non". Comment ça marche, alors? J'ai beaucoup de mal à concevoir que nous, en tant que sujets connaissant, fassions exister tant de choses s'il n'y a pas un réel à la base, auquel on fait effectivement correspondre nos constructions mentales...
Bah, je vais pas m'aventurer trop loin, je sens que je vais dire des bêtises...
Comme je l'ai dit, il faut définir le réel : est-ce ce qui existe, dans l'absolu ? Ce que nous sommes capables de percevoir ? Faut-il se baser sur le sujet connaissant ? Ou bien sur le réel lui-même ?
Et le sujet connaissant fait-il partie de ce réel ?
Enfin bon, plein de facteurs qui peuvent changer la donne.
1) Si on prends une vision basique des choses : sujet connaissant sis dans le réel, avec un réel comme étant ce qu'il perçoit - y compris lui-même donc. La réponse est oui et cela se voit avec l'existence des parents, de la capote perçée, de l'Histoire, etc...
2) Sur les mêmes bases, en théorie, on peut trouver l'option "simultanéité" (en prenant en compte l'apparition spontanée de sujet pensant et du réel).
3) Si le sujet connaissant ne fait pas partie du Réel, là, on ouvre un champs de possibilités énorme et des réponses négatives peuvent alors apparaître.