LA DIFFERENCE ENTRE LA BIBLE ET LE CORAN
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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- Mereck
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Re: LA DIFFERENCE ENTRE LA BIBLE ET LE CORAN
Ecrit le 07 juil.09, 21:03Tiens, étonnant !
Ce genre d'énormes pavés indigestes dont la seule taille ne donne pas envie de le lire est plus souvent l'apanage de musulmans.
Ca me rassure de voir qu'on trouve les mêmes cas pathologiques du côté chrétien.
Pour ma part, je suis surtout très content d'être athée et de ne pas avoir de textes sacrés parce que d'une part, je ne pense pas que j'aurais supporter ce genre de choses très longtemps, et d'autre part parce que j'aurais eu honte de voir d'autres athées balancé de tels copier-coller.
Ce genre d'énormes pavés indigestes dont la seule taille ne donne pas envie de le lire est plus souvent l'apanage de musulmans.
Ca me rassure de voir qu'on trouve les mêmes cas pathologiques du côté chrétien.
Pour ma part, je suis surtout très content d'être athée et de ne pas avoir de textes sacrés parce que d'une part, je ne pense pas que j'aurais supporter ce genre de choses très longtemps, et d'autre part parce que j'aurais eu honte de voir d'autres athées balancé de tels copier-coller.
Re: LA DIFFERENCE ENTRE LA BIBLE ET LE CORAN
Ecrit le 08 juil.09, 02:16quels copier-coller ?Mereck a écrit :Tiens, étonnant !
Ce genre d'énormes pavés indigestes dont la seule taille ne donne pas envie de le lire est plus souvent l'apanage de musulmans.
Ca me rassure de voir qu'on trouve les mêmes cas pathologiques du côté chrétien.
Pour ma part, je suis surtout très content d'être athée et de ne pas avoir de textes sacrés parce que d'une part, je ne pense pas que j'aurais supporter ce genre de choses très longtemps, et d'autre part parce que j'aurais eu honte de voir d'autres athées balancé de tels copier-coller.
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Re: LA DIFFERENCE ENTRE LA BIBLE ET LE CORAN
Ecrit le 09 juil.09, 22:51La différence entre la Bible et le Coran
Gary Miller
La Bible est un recueil de textes rédigés par plusieurs auteurs différents. Le Coran est une dictée. Dans le Coran, c’est Dieu qui s’adresse directement aux hommes. Dans la Bible, ce sont plusieurs personnes qui écrivent au sujet de Dieu ; on y retrouve, à quelques endroits, la parole de Dieu révélée aux hommes et, à d’autres endroits, ce sont des hommes qui racontent tout simplement des faits historiques. La Bible est constituée de 66 livrets. Environ 18 d’entre eux commencent par la formule : « Ceci est la parole de Dieu révélée à untel… » (ou une formule semblable). Dans tous les autres livrets, nous ne retrouvons aucune affirmation voulant qu’ils aient été révélés par Dieu.
On peut citer comme exemple le début du livre de Jonas, qui se lit comme suit : « La parole de Yahvé fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï… » et le récit se poursuit sur deux ou trois pages. Si nous comparons cela à l’un des quatre récits de la vie de Jésus, nous avons, dans l’évangile de Luc, l’introduction suivante : « Puisque beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis (…), j’ai décidé, moi aussi, (…) d’en écrire pour toi l’exposé suivi… » C’est tout. Nulle part l’auteur ne prétend avoir reçu de révélation de la part de Dieu ; il n’en fait aucune allusion.
La Bible ne contient aucune référence à elle-même, i.e. que le mot « Bible » ne se trouve pas dans la Bible. La Bible ne parle d’elle-même à aucun endroit. Il y a certaines personnes qui prétendent que tel ou tel verset de la Bible constitue une référence directe à elle-même, mais cette affirmation ne résiste pas à un examen minutieux de ces versets. Le passage le plus souvent cité est 2Timothée 3:16, qui se lit comme suit : « Toute écriture est inspirée de Dieu ». Certains affirment que dans ce passage, la Bible fait référence à elle-même en disant qu’elle est inspirée de Dieu, tout entière. Cependant, si on lit le paragraphe au complet, on réalise qu’il s’agit en fait d’une lettre écrite par Paul à Timothée, dans laquelle il s’adresse à ce dernier en ces termes : « C’est depuis ton plus jeune âge que tu connais les Saintes Écritures. (…) Toute écriture est inspirée de Dieu », etc.… À l’époque où Timothée était un jeune homme, le Nouveau-Testament n’existait pas encore ; il en découle donc que la seule chose à laquelle il pouvait possiblement faire référence était les Écritures – qui ne constituent qu’une partie de la Bible – qui précédaient son époque. Il est donc clair que ce passage ne fait pas référence à la Bible tout entière.
Il y a, à la toute fin de la Bible, deux versets qui disent : « Qui oserait faire des surcharges dans ce livre, Dieu le chargera de tous les fléaux décrits dans ce livre ! Et qui oserait retrancher aux paroles de ce livre prophétique, Dieu retranchera son lot de larbre de Vie et de la Cité sainte, décrits dans ce livre ! » (Apocalypse 22:18-19). On me cite souvent ces versets en ajoutant : « Ils font référence à la Bible tout entière. ». Mais si on y regarde plus attentivement, on comprendra que ces versets font référence au dernier livre, le 66e, l’Apocalypse. Il ne peut en être autrement car l’Apocalypse a été rédigée avant certaines autres parties de la Bible. Pour toutes sortes de raisons, elle se trouve aujourd’hui à la toute fin de la Bible, mais comme d’autres livres de la Bible ont été rédigés après elle, ces deux versets qu’elle contient ne peuvent en aucun cas faire référence au livre tout entier.
Seule une poignée de groupes chrétiens maintiennent que la Bible – dans son intégralité – de la première à la dernière page est la parole révélée de Dieu, mais ils s’assurent toujours, lorsqu’ils émettent cette affirmation, de préciser que c’est la Bible, telle qu’elle était à l’origine, qui est la parole de Dieu. Donc si on leur fait remarquer qu’il y a telle ou telle erreur dans la Bible, ils répondront inévitablement que ces erreurs ne se trouvaient pas dans les écrits originaux, mais qu’elles s’y sont glissées avec le temps et que c’est pour cela que nous les trouvons dans la Bible aujourd’hui. Mais en maintenant cette position, ils se mettent dans une situation délicate.
Il y a un verset dans la Bible, plus précisément Isaïe 40:8 (qui est si connu, en fait, qu’il se trouve imprimé au verso de la page couverture de certaines Bibles en guise d’introduction), qui dit : « L’herbe sèche, la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeure toujours. » Voici donc un verset, dans la Bible, qui affirme que la parole de Dieu vivra toujours, qu’elle ne sera pas corrompue ni perdue. Or, si on trouve une erreur, aujourd’hui, dans la Bible, de deux choses l’une : soit cette promesse de Dieu est fausse, i.e. que lorsqu’Il a dit que Sa parole ne s’effacerait jamais, Il était dans l’erreur. Ou alors, le texte dans lequel se trouve l’erreur en question ne faisait pas partie de la parole de Dieu à l’origine.
J’ai affirmé à plusieurs reprises que la Bible contient beaucoup d’erreurs et j’ai essuyé la même réplique à chaque fois : « Montrez-nous-en une. » Et bien, il y en a des centaines. Si vous désirez des exemples, je peux en mentionner quelques-uns. Entre autres, dans 2 Samuel 10:18, nous retrouvons la description d’une guerre menée par David dans laquelle il est dit que ce dernier a tué 700 cavaliers et 40 000 hommes de pied. Mais dans 1 Chroniques 19:18, où l’on mentionne le même épisode, on précise que David a tué 7000 cavaliers et 40 000 hommes de pied. Il me semble que la différence entre un homme de pied et un cavalier est pourtant assez évidente.
Dans Matthieu 27:5, on raconte que Judas Iscariote s’est pendu. Par contre, dans les Actes des apôtres 1:18, on dit plutôt qu’il s’est jeté du haut d’une montagne. Nous avons donc ici deux affirmations différentes que nous ne pouvons décider d’accepter ou de rejeter car il n’y a rien sur quoi nous puissions nous baser pour affirmer qu’elles sont vraies ou fausses.
C’est comme cet exemple souvent utilisé en logique au sujet d’un Crétois qui dit que « les Crétois mentent toujours ». Comment déterminer si cette affirmation est vraie ou fausse ? S’il est crétois et qu’il affirme que les Crétois mentent toujours, cela signifie-t-il qu’il ment en disant cela ? S’il n’est pas entrain de mentir, il dit donc la vérité, ce qui signifie que les Crétois ne mentent pas toujours ! Vous voyez, son affirmation ne peut être ni vraie ni fausse et l’on se retrouve dans une sorte de cercle vicieux. Or, dans la Bible (Épître à Tite 1:12), Paul parle des Crétois et il raconte qu’un de leurs prophètes (lui-même Crétois) a dit que les Crétois mentent toujours, et il ajoute que ce que dit cet homme est vrai. Il s’agit d’une petite erreur de logique, mais là où je veux en venir, c’est qu’il s’agit d’une erreur humaine.
Revenons au Coran, maintenant. J’ai mentionné que le narrateur, dans le Coran, est Dieu Lui-même. À plusieurs reprises, dans le livre, le narrateur affirme qu’il s’agit de la parole de Dieu. Nous retrouvons le mot « Coran » plus de 70 fois dans le Coran. Il parle de son propre contenu, il fait souvent référence à lui-même. Le Coran déclare, dans la première sourah après al-Fatiha (al-Baqarah), que « C’est un Livre au sujet duquel il n’y aucun doute, c’est un guide pour les pieux… ». C’est ainsi qu’il débute et c’est ainsi qu’il continue, en soulignant ce fait à maintes reprises. Et il y a, dans le Coran, un verset étonnant dans la quatrième sourah, verset 82, qui s’adresse à ceux qui prétendent que le Coran n’est pas la parole de Dieu. Dieu les met au défi en ces termes : « Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! »
Certains d’entre vous êtes étudiants ; auriez-vous l’audace de remettre à votre professeur un travail au bas duquel vous auriez écrit une note disant : « Vous ne trouverez aucune erreur dans ce travail. » ? Auriez-vous l’audace de défier ainsi votre professeur ? Et bien, c’est ce que fait le Coran. Le Coran dit : si vous croyez réellement savoir d’où vient cette parole, alors commencez dès maintenant à y chercher des erreurs ; à coup sûr, vous n’en trouverez pas.
Un autre aspect intéressant du Coran est qu’il cite les critiques faites à son endroit. Toutes les hypothèses des mécréants – à travers les siècles - quant à l’origine du Coran, toutes leurs tentatives d’explication sont citées dans le Coran lui-même, qui répond à chacune d’elles de la façon la plus claire. On retrouve souvent des versets disant : Disent-ils telle et telle chose ? Dis-leur ceci et cela. Le Coran donne toujours la réplique à leurs prétentions. De plus, le Coran affirme que les preuves de son origine divine se trouvent en lui-même et que si vous l’étudiez attentivement, vous en serez convaincu.
Donc la différence entre la chrétienté et l’islam se résume à une différence en matière d’autorité et comment en appeler à cette autorité. Les chrétiens veulent en appeler à la Bible et les musulmans veulent en appeler au Coran. Mais l’argumentation ne peut se réduire à dire : ceci est vrai parce que c’est écrit dans mon livre, et quelqu’un d’autre dira qu’une autre chose est vraie parce qu’elle est écrite dans son livre. On ne peut s’arrêter là et le Coran, justement, ne s’arrête pas là. Les chrétiens peuvent citer comme référence certains mots du Nouveau Testament attribués à Jésus et dire : voici une preuve de ce que j’avance. Mais le musulman ne fait pas qu’ouvrir son livre et dire : non, non, le Coran dit plutôt ceci, parce que le Coran ne fait pas que nier certaines choses qui sont écrites dans la Bible pour en donner une version différente. Le Coran prend plutôt la forme d’une réfutation. C’est, comme le dit le deuxième verset de la deuxième sourah, un guide pour les pieux. C’est ainsi que pour chaque suggestion ou insinuation avancée par les chrétiens qui disent, par exemple : ma Bible dit telle et telle chose, le Coran ne fera pas que nier ; il dira plutôt : disent-ils telle et telle chose ? alors demande-leur ou dis-leur ceci et cela.
Prenons par exemple le verset qui fait la comparaison entre Jésus et Adam (paix sur eux). Il y en a qui disent que Jésus devait être le fils de Dieu, puisqu’il n’avait pas de père. Il avait une mère, mais pas de père humain. Et comme c’est Dieu qui lui avait donné la vie, il ne pouvait donc qu’être le fils de Dieu. Le Coran dit aux chrétiens de considérer Adam : qui était son père ? Et en fait, qui était sa mère ? Il n’avait ni père ni mère ; cela fait-il de lui un être à part ? Donc Adam est comme Jésus ; tous deux n’étaient rien au départ, puis Dieu les a créés. Et tous deux adoraient Dieu.
Une autre différence fondamentale entre le Coran et la Bible est que le Coran ne demande pas aux gens de croire ; il invite les gens à croire. Le message coranique ne se réduit pas à : voici ce en quoi vous devez croire. D’un bout à l’autre du Coran, nous trouvons des versets qui invitent à la foi : Ô hommes, avez-vous réfléchi à ceci ou à cela ? Vous êtes-vous rappelé l’exemple d’untel ou d’untel ? Ces versets contiennent toujours une invitation à considérer les faits objectivement ; une fois cet exercice accompli, il ne vous reste qu’à prendre position.
Gary Miller
La Bible est un recueil de textes rédigés par plusieurs auteurs différents. Le Coran est une dictée. Dans le Coran, c’est Dieu qui s’adresse directement aux hommes. Dans la Bible, ce sont plusieurs personnes qui écrivent au sujet de Dieu ; on y retrouve, à quelques endroits, la parole de Dieu révélée aux hommes et, à d’autres endroits, ce sont des hommes qui racontent tout simplement des faits historiques. La Bible est constituée de 66 livrets. Environ 18 d’entre eux commencent par la formule : « Ceci est la parole de Dieu révélée à untel… » (ou une formule semblable). Dans tous les autres livrets, nous ne retrouvons aucune affirmation voulant qu’ils aient été révélés par Dieu.
On peut citer comme exemple le début du livre de Jonas, qui se lit comme suit : « La parole de Yahvé fut adressée à Jonas, fils d’Amittaï… » et le récit se poursuit sur deux ou trois pages. Si nous comparons cela à l’un des quatre récits de la vie de Jésus, nous avons, dans l’évangile de Luc, l’introduction suivante : « Puisque beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis (…), j’ai décidé, moi aussi, (…) d’en écrire pour toi l’exposé suivi… » C’est tout. Nulle part l’auteur ne prétend avoir reçu de révélation de la part de Dieu ; il n’en fait aucune allusion.
La Bible ne contient aucune référence à elle-même, i.e. que le mot « Bible » ne se trouve pas dans la Bible. La Bible ne parle d’elle-même à aucun endroit. Il y a certaines personnes qui prétendent que tel ou tel verset de la Bible constitue une référence directe à elle-même, mais cette affirmation ne résiste pas à un examen minutieux de ces versets. Le passage le plus souvent cité est 2Timothée 3:16, qui se lit comme suit : « Toute écriture est inspirée de Dieu ». Certains affirment que dans ce passage, la Bible fait référence à elle-même en disant qu’elle est inspirée de Dieu, tout entière. Cependant, si on lit le paragraphe au complet, on réalise qu’il s’agit en fait d’une lettre écrite par Paul à Timothée, dans laquelle il s’adresse à ce dernier en ces termes : « C’est depuis ton plus jeune âge que tu connais les Saintes Écritures. (…) Toute écriture est inspirée de Dieu », etc.… À l’époque où Timothée était un jeune homme, le Nouveau-Testament n’existait pas encore ; il en découle donc que la seule chose à laquelle il pouvait possiblement faire référence était les Écritures – qui ne constituent qu’une partie de la Bible – qui précédaient son époque. Il est donc clair que ce passage ne fait pas référence à la Bible tout entière.
Il y a, à la toute fin de la Bible, deux versets qui disent : « Qui oserait faire des surcharges dans ce livre, Dieu le chargera de tous les fléaux décrits dans ce livre ! Et qui oserait retrancher aux paroles de ce livre prophétique, Dieu retranchera son lot de larbre de Vie et de la Cité sainte, décrits dans ce livre ! » (Apocalypse 22:18-19). On me cite souvent ces versets en ajoutant : « Ils font référence à la Bible tout entière. ». Mais si on y regarde plus attentivement, on comprendra que ces versets font référence au dernier livre, le 66e, l’Apocalypse. Il ne peut en être autrement car l’Apocalypse a été rédigée avant certaines autres parties de la Bible. Pour toutes sortes de raisons, elle se trouve aujourd’hui à la toute fin de la Bible, mais comme d’autres livres de la Bible ont été rédigés après elle, ces deux versets qu’elle contient ne peuvent en aucun cas faire référence au livre tout entier.
Seule une poignée de groupes chrétiens maintiennent que la Bible – dans son intégralité – de la première à la dernière page est la parole révélée de Dieu, mais ils s’assurent toujours, lorsqu’ils émettent cette affirmation, de préciser que c’est la Bible, telle qu’elle était à l’origine, qui est la parole de Dieu. Donc si on leur fait remarquer qu’il y a telle ou telle erreur dans la Bible, ils répondront inévitablement que ces erreurs ne se trouvaient pas dans les écrits originaux, mais qu’elles s’y sont glissées avec le temps et que c’est pour cela que nous les trouvons dans la Bible aujourd’hui. Mais en maintenant cette position, ils se mettent dans une situation délicate.
Il y a un verset dans la Bible, plus précisément Isaïe 40:8 (qui est si connu, en fait, qu’il se trouve imprimé au verso de la page couverture de certaines Bibles en guise d’introduction), qui dit : « L’herbe sèche, la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeure toujours. » Voici donc un verset, dans la Bible, qui affirme que la parole de Dieu vivra toujours, qu’elle ne sera pas corrompue ni perdue. Or, si on trouve une erreur, aujourd’hui, dans la Bible, de deux choses l’une : soit cette promesse de Dieu est fausse, i.e. que lorsqu’Il a dit que Sa parole ne s’effacerait jamais, Il était dans l’erreur. Ou alors, le texte dans lequel se trouve l’erreur en question ne faisait pas partie de la parole de Dieu à l’origine.
J’ai affirmé à plusieurs reprises que la Bible contient beaucoup d’erreurs et j’ai essuyé la même réplique à chaque fois : « Montrez-nous-en une. » Et bien, il y en a des centaines. Si vous désirez des exemples, je peux en mentionner quelques-uns. Entre autres, dans 2 Samuel 10:18, nous retrouvons la description d’une guerre menée par David dans laquelle il est dit que ce dernier a tué 700 cavaliers et 40 000 hommes de pied. Mais dans 1 Chroniques 19:18, où l’on mentionne le même épisode, on précise que David a tué 7000 cavaliers et 40 000 hommes de pied. Il me semble que la différence entre un homme de pied et un cavalier est pourtant assez évidente.
Dans Matthieu 27:5, on raconte que Judas Iscariote s’est pendu. Par contre, dans les Actes des apôtres 1:18, on dit plutôt qu’il s’est jeté du haut d’une montagne. Nous avons donc ici deux affirmations différentes que nous ne pouvons décider d’accepter ou de rejeter car il n’y a rien sur quoi nous puissions nous baser pour affirmer qu’elles sont vraies ou fausses.
C’est comme cet exemple souvent utilisé en logique au sujet d’un Crétois qui dit que « les Crétois mentent toujours ». Comment déterminer si cette affirmation est vraie ou fausse ? S’il est crétois et qu’il affirme que les Crétois mentent toujours, cela signifie-t-il qu’il ment en disant cela ? S’il n’est pas entrain de mentir, il dit donc la vérité, ce qui signifie que les Crétois ne mentent pas toujours ! Vous voyez, son affirmation ne peut être ni vraie ni fausse et l’on se retrouve dans une sorte de cercle vicieux. Or, dans la Bible (Épître à Tite 1:12), Paul parle des Crétois et il raconte qu’un de leurs prophètes (lui-même Crétois) a dit que les Crétois mentent toujours, et il ajoute que ce que dit cet homme est vrai. Il s’agit d’une petite erreur de logique, mais là où je veux en venir, c’est qu’il s’agit d’une erreur humaine.
Revenons au Coran, maintenant. J’ai mentionné que le narrateur, dans le Coran, est Dieu Lui-même. À plusieurs reprises, dans le livre, le narrateur affirme qu’il s’agit de la parole de Dieu. Nous retrouvons le mot « Coran » plus de 70 fois dans le Coran. Il parle de son propre contenu, il fait souvent référence à lui-même. Le Coran déclare, dans la première sourah après al-Fatiha (al-Baqarah), que « C’est un Livre au sujet duquel il n’y aucun doute, c’est un guide pour les pieux… ». C’est ainsi qu’il débute et c’est ainsi qu’il continue, en soulignant ce fait à maintes reprises. Et il y a, dans le Coran, un verset étonnant dans la quatrième sourah, verset 82, qui s’adresse à ceux qui prétendent que le Coran n’est pas la parole de Dieu. Dieu les met au défi en ces termes : « Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S’il provenait d’un autre qu’Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions ! »
Certains d’entre vous êtes étudiants ; auriez-vous l’audace de remettre à votre professeur un travail au bas duquel vous auriez écrit une note disant : « Vous ne trouverez aucune erreur dans ce travail. » ? Auriez-vous l’audace de défier ainsi votre professeur ? Et bien, c’est ce que fait le Coran. Le Coran dit : si vous croyez réellement savoir d’où vient cette parole, alors commencez dès maintenant à y chercher des erreurs ; à coup sûr, vous n’en trouverez pas.
Un autre aspect intéressant du Coran est qu’il cite les critiques faites à son endroit. Toutes les hypothèses des mécréants – à travers les siècles - quant à l’origine du Coran, toutes leurs tentatives d’explication sont citées dans le Coran lui-même, qui répond à chacune d’elles de la façon la plus claire. On retrouve souvent des versets disant : Disent-ils telle et telle chose ? Dis-leur ceci et cela. Le Coran donne toujours la réplique à leurs prétentions. De plus, le Coran affirme que les preuves de son origine divine se trouvent en lui-même et que si vous l’étudiez attentivement, vous en serez convaincu.
Donc la différence entre la chrétienté et l’islam se résume à une différence en matière d’autorité et comment en appeler à cette autorité. Les chrétiens veulent en appeler à la Bible et les musulmans veulent en appeler au Coran. Mais l’argumentation ne peut se réduire à dire : ceci est vrai parce que c’est écrit dans mon livre, et quelqu’un d’autre dira qu’une autre chose est vraie parce qu’elle est écrite dans son livre. On ne peut s’arrêter là et le Coran, justement, ne s’arrête pas là. Les chrétiens peuvent citer comme référence certains mots du Nouveau Testament attribués à Jésus et dire : voici une preuve de ce que j’avance. Mais le musulman ne fait pas qu’ouvrir son livre et dire : non, non, le Coran dit plutôt ceci, parce que le Coran ne fait pas que nier certaines choses qui sont écrites dans la Bible pour en donner une version différente. Le Coran prend plutôt la forme d’une réfutation. C’est, comme le dit le deuxième verset de la deuxième sourah, un guide pour les pieux. C’est ainsi que pour chaque suggestion ou insinuation avancée par les chrétiens qui disent, par exemple : ma Bible dit telle et telle chose, le Coran ne fera pas que nier ; il dira plutôt : disent-ils telle et telle chose ? alors demande-leur ou dis-leur ceci et cela.
Prenons par exemple le verset qui fait la comparaison entre Jésus et Adam (paix sur eux). Il y en a qui disent que Jésus devait être le fils de Dieu, puisqu’il n’avait pas de père. Il avait une mère, mais pas de père humain. Et comme c’est Dieu qui lui avait donné la vie, il ne pouvait donc qu’être le fils de Dieu. Le Coran dit aux chrétiens de considérer Adam : qui était son père ? Et en fait, qui était sa mère ? Il n’avait ni père ni mère ; cela fait-il de lui un être à part ? Donc Adam est comme Jésus ; tous deux n’étaient rien au départ, puis Dieu les a créés. Et tous deux adoraient Dieu.
Une autre différence fondamentale entre le Coran et la Bible est que le Coran ne demande pas aux gens de croire ; il invite les gens à croire. Le message coranique ne se réduit pas à : voici ce en quoi vous devez croire. D’un bout à l’autre du Coran, nous trouvons des versets qui invitent à la foi : Ô hommes, avez-vous réfléchi à ceci ou à cela ? Vous êtes-vous rappelé l’exemple d’untel ou d’untel ? Ces versets contiennent toujours une invitation à considérer les faits objectivement ; une fois cet exercice accompli, il ne vous reste qu’à prendre position.
Quel est le commandement le plus important de tous? Jésus répondit:
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
- slamani
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Re: LA DIFFERENCE ENTRE LA BIBLE ET LE CORAN
Ecrit le 09 juil.09, 22:52(suite)
Lorsque les chrétiens citent la Bible pour prouver ce qu’ils avancent, ils utilisent souvent un type d’argumentation dont les implications manquent de constance. C’est comme lorsque vous voulez expliquer une chose et que vous dites : elle doit signifier cela, mais lorsqu’il s’agit d’expliquer une autre chose, vous n’utilisez pas le même argument. Par exemple, j’ai lu à plusieurs reprises, dans divers ouvrages, que Jésus était nécessairement Dieu parce qu’il a accompli des miracles. Mais d’un autre côté, nous savons très bien qu’il n’y a aucun des miracles accomplis par Jésus qui n’avaient déjà été accomplis par d’autres prophètes, tels que cités dans l’Ancien Testament. Nous pouvons citer, entre autres, Élisée, qui a guéri le lépreux, fait revivre un garçon mort et multiplié le pain – trois des miracles qui sont le plus souvent cités à propos de Jésus. Si les miracles accomplis par Jésus prouvent qu’il était Dieu, pourquoi ne prouvent-ils pas qu’Élisée était Dieu ? Si une chose en implique une autre dans un cas, elle doit nécessairement impliquer la même dans l’autre cas. D’autres disent que Jésus était Dieu parce qu’il a été élevé au ciel. Pourtant, la Bible relate qu’un certain Élie n’est pas mort, mais que Dieu l’a élevé vers Lui. Pour ce qui est de savoir si cette histoire est vraie ou fausse, nous ne pouvons que conjecturer, mais le point est que si le fait que Jésus ait été élevé au ciel prouve qu’il était Dieu, pourquoi la même situation ne prouve-t-elle pas qu’Élie était Dieu ?
Une fois, j’ai écrit à un homme qui avait rédigé un livre sur la chrétienté et dans ma lettre, je soulevais quelques-unes des objections dont je viens de vous parler. Dans sa réponse, il me disait que je compliquais trop les choses, qu’il y avait, dans la Bible, des passages clairs comme de l’eau de roche et qu’il y en avait d’autres dont la signification était moins claire, et que mon problème était que je m’attardais aux passages difficiles plutôt qu’à ceux qui étaient très clairs. Le problème, c’est qu’il s’agit-là d’un exercice qui n’aboutit qu’à se tromper soi-même – pourquoi y a-t-il des passages clairs et d’autres plus obscurs ? Parce qu’il y a quelqu’un, quelque part, qui a décidé d’avance de la signification à donner à ces passages, ce qui rend la compréhension et l’interprétation de la Bible encore plus difficile.
Par exemple, dans Jean, chapitre 14, un homme demande à Jésus de lui montrer Dieu, ce à quoi Jésus répond : « Qui m’a vu a vu Dieu ». C’est alors que, sans poursuivre sa lecture, le chrétien dit : Vous voyez, Jésus affirme qu’il est Dieu car il a dit « Qui m’a vu a vu Dieu. » Et bien si cela est clair comme de l’eau de roche, vous vous retrouvez dans l’embarras si vous revenez quelques pages en arrière au chapitre 5, où Jésus dit, en parlant de Dieu : « Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face. » Qu’entend-il donc par là si, plus loin, il affirme soi-disant être Dieu ? C’est vous qui, manifestement, compliquez les choses en décidant de la signification à donner au passage du chapitre 14. Si vous aviez poursuivi votre lecture, vous auriez sans doute compris que ce que Jésus dit, c’est que c’est à travers ses œuvres qu’il est possible aux hommes de voir Dieu.
C’est un fait établi que les mots « fils de Dieu » n’ont jamais été émis par Jésus et qu’on ne les retrouve pas dans les trois premiers récits de l’Évangile, car il se nommait toujours lui-même Fils de Marie. Et j’ai souvent vu, chez les chrétiens, une bien curieuse façon de raisonner lorsqu’ils affirment qu’il est prouvé dans la Bible que Jésus a lui-même déclaré être Dieu à cause de la réaction des juifs. Ils disent, par exemple, que Jésus a dit telle et telle chose et que les juifs, indignés, l’ont accusé de blasphème. Jésus a affirmé être Dieu et les juifs ont tenté de le lapider. Donc les chrétiens soutiennent que certainement Jésus devait avoir affirmé qu’il était Dieu parce que regardez ! … les juifs ont tenté de le tuer.
Ce qu’il y a d’intéressant, ici, c’est que toute la « preuve » est construite sur les paroles d’une personne qui a dit : Je crois que Jésus est le Fils de Dieu parce que les juifs, qui l’ont tué, affirment que c’est ce qu’il avait pour habitude de dire ! C’est ce que maintiennent ses ennemis, alors c’est certainement ce qu’il disait – c’est à cela que se résume la « preuve ». Par ailleurs, nous avons les paroles de Jésus qui nous dit qu’il respectera la loi, la Loi de Moïse (c’est écrit noir sur blanc dans la Bible). Alors pourquoi les juifs l’ont-ils tué ? Parce qu’il a violé la Loi de Moïse. Les juifs l’ont manifestement mal compris, puisqu’il avait promis de respecter la loi, mais ils l’ont tué parce qu’il avait violé la loi ; soit ils l’ont mal compris, soit ils ont menti à son sujet.
Lorsque je parle de la Bible et que je cite différents versets ici et là, on m’accuse souvent de citer hors contexte et d’en profiter pour donner aux versets ainsi cités une signification qu’ils n’ont pas en réalité. Je ne répondrai pas comme tel à ces accusations, mais j’aimerais souligner une chose : c’est qu’il ne semble pas venir à l’esprit de beaucoup de gens qu’il se pourrait que ceux qui ont écrit certaines parties de la Bible, au départ, aient été coupables de la même chose. Il se pourrait qu’ils aient compris certains passages d’une certaine façon et que, pour appuyer leurs propos et faire valoir leur interprétation, ils aient cité de leurs écritures – l’Ancien Testament, les Écritures Hébraïques – des versets hors contexte. Et il existe des exemples de ce que j’avance.
Dans son deuxième chapitre, Matthieu raconte qu’un roi avait conçu le dessein de tuer Jésus à sa naissance. C’est pourquoi sa famille s’enfuit en Égypte d’où elle ne revint qu’à la mort du roi. Lorsque l’auteur de l’évangile de Matthieu – qui qu’il soit, puisque le nom de Matthieu n’apparaît même pas dans le livre du même nom – lorsqu’il décrit ce retour d’Égypte, il ajoute : « Ainsi devait s’accomplir l’oracle des prophètes. », puis il cite un verset que l’on retrouve dans Osée (11:1) et qui dit : « … et de l’Égypte j’appelai mon fils ». Il en conclut donc que Jésus est le fils de Dieu. Mais si vous lisez la phrase entière contenue dans ce verset, c’est-à-dire la portion de phrase qui précède celle qui est citée, vous avez : « Quand Israël était enfant, je l’aimai, et de l’Égypte j’appelai mon fils. » Israël, en tant que nation, était considéré comme le Fils de Dieu. Moïse reçut l’ordre d’aller voir Pharaon et de lui dire : « Si tu touches à cette nation, tu touches mon fils. » Donc Moïse met Pharaon en garde contre le fait de toucher cette nation qu’il appelle « fils de Dieu ». Donc dans Osée 11:1, « … et de l’Égypte j’appelai mon fils » ne peut que faire référence à la nation d’Israël.
Il y a quelques mois, j’ai mentionné ces versets, au cours d’une autre conférence, et une jeune femme nous a fait remarquer qu’Israël est un nom symbolique pour Jésus. Vous aurez certainement du mal à trouver cela dans la Bible, car il ne s’y trouve pas. Vous pouvez utiliser un index de la Bible et vérifier toutes les références au mot « Israël » et vous verrez que dans aucun cas vous n’arriverez à établir un lien entre le mot « Israël » et Jésus. Mais même si c’était vrai, le verset suivant (Osée 11:2) dit : « par la suite, ils ont sacrifié aux Baals » parce que c’est ce dont les Israélites s’étaient rendus coupables ; il leur était arrivé à plusieurs reprises de retomber dans l’idolâtrie. Donc si cet « Israël » était réellement Jésus et supposait que Jésus était le Fils de Dieu revenu d’Égypte, il devrait également signifier que, de temps à autre, Jésus se prosternait au pied de Baal. Il faut être logique et poursuivre sa lecture jusqu’au bout afin d’en bien saisir le sens. Donc quiconque a écrit l’évangile de Matthieu et plus particulièrement le chapitre 2 a maladroitement tenté d’appuyer ses propos en citant un verset hors contexte et pour ceux qui prennent la peine de lire jusqu’au bout, la chose apparaît évidente.
Revenons maintenant au Coran et au fait qu’il contienne des preuves quant à son origine divine. Il y a plusieurs façons d’illustrer cela; en voici un exemple. Si je choisis au hasard quelqu’un dans cette salle et que je lui dis : « Tu sais, je connais ton père. », certainement il en doutera puisqu’il ne m’a jamais vu avec son père. Alors il me demandera à quoi son père ressemble, s’il est petit ou grand, s’il porte des lunettes, etc, et si je ne lui donne que des réponses justes, il sera bientôt convaincu que je connais vraiment son père. Appliquons maintenant la même façon de penser au Coran. Vous avez un livre qui affirme provenir de Celui qui existait déjà lorsque l’univers a commencé. Vous demandez donc à celui-ci : donne-moi une information qui me le prouve. Dis-moi une chose qui constituera une preuve que tu étais là lorsque l’univers a commencé.
Vous trouverez dans le Coran différents versets sur la création de l’univers et sur son expansion. En 1978, deux personnes ont reçu le prix Nobel pour avoir prouvé qu’à l’origine de l’univers, il y avait eu le « big bang ». Les énormes récepteurs qu’utilisent les compagnies de téléphone, et qui sont assez sensibles pour capter les transmissions par satellites, captaient sans cesse des bruits de fond que personne ne pouvait expliquer. L’unique explication à laquelle ils sont finalement parvenus était qu’il s’agissait de restes d’énergie de cette explosion originelle qui équivalait exactement à ce qui devait être plus tard prédit par les calculs mathématiques postulant que l’univers avait commencé en un point unique et avait pris de l’expansion à partir de là. Ils le confirmèrent donc, mais en 1978. Ils ignoraient que des siècles auparavant, le Coran disait : « Ceux qui ne croient pas ne savent-ils pas que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? » (21:30) ; « Le ciel, Nous l’avons construit par Notre puissance ; et Nous l’étendons constamment dans l’immensité. » (51:47)
Texte tiré d’une conférence de Gary Miller
Lorsque les chrétiens citent la Bible pour prouver ce qu’ils avancent, ils utilisent souvent un type d’argumentation dont les implications manquent de constance. C’est comme lorsque vous voulez expliquer une chose et que vous dites : elle doit signifier cela, mais lorsqu’il s’agit d’expliquer une autre chose, vous n’utilisez pas le même argument. Par exemple, j’ai lu à plusieurs reprises, dans divers ouvrages, que Jésus était nécessairement Dieu parce qu’il a accompli des miracles. Mais d’un autre côté, nous savons très bien qu’il n’y a aucun des miracles accomplis par Jésus qui n’avaient déjà été accomplis par d’autres prophètes, tels que cités dans l’Ancien Testament. Nous pouvons citer, entre autres, Élisée, qui a guéri le lépreux, fait revivre un garçon mort et multiplié le pain – trois des miracles qui sont le plus souvent cités à propos de Jésus. Si les miracles accomplis par Jésus prouvent qu’il était Dieu, pourquoi ne prouvent-ils pas qu’Élisée était Dieu ? Si une chose en implique une autre dans un cas, elle doit nécessairement impliquer la même dans l’autre cas. D’autres disent que Jésus était Dieu parce qu’il a été élevé au ciel. Pourtant, la Bible relate qu’un certain Élie n’est pas mort, mais que Dieu l’a élevé vers Lui. Pour ce qui est de savoir si cette histoire est vraie ou fausse, nous ne pouvons que conjecturer, mais le point est que si le fait que Jésus ait été élevé au ciel prouve qu’il était Dieu, pourquoi la même situation ne prouve-t-elle pas qu’Élie était Dieu ?
Une fois, j’ai écrit à un homme qui avait rédigé un livre sur la chrétienté et dans ma lettre, je soulevais quelques-unes des objections dont je viens de vous parler. Dans sa réponse, il me disait que je compliquais trop les choses, qu’il y avait, dans la Bible, des passages clairs comme de l’eau de roche et qu’il y en avait d’autres dont la signification était moins claire, et que mon problème était que je m’attardais aux passages difficiles plutôt qu’à ceux qui étaient très clairs. Le problème, c’est qu’il s’agit-là d’un exercice qui n’aboutit qu’à se tromper soi-même – pourquoi y a-t-il des passages clairs et d’autres plus obscurs ? Parce qu’il y a quelqu’un, quelque part, qui a décidé d’avance de la signification à donner à ces passages, ce qui rend la compréhension et l’interprétation de la Bible encore plus difficile.
Par exemple, dans Jean, chapitre 14, un homme demande à Jésus de lui montrer Dieu, ce à quoi Jésus répond : « Qui m’a vu a vu Dieu ». C’est alors que, sans poursuivre sa lecture, le chrétien dit : Vous voyez, Jésus affirme qu’il est Dieu car il a dit « Qui m’a vu a vu Dieu. » Et bien si cela est clair comme de l’eau de roche, vous vous retrouvez dans l’embarras si vous revenez quelques pages en arrière au chapitre 5, où Jésus dit, en parlant de Dieu : « Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez jamais vu sa face. » Qu’entend-il donc par là si, plus loin, il affirme soi-disant être Dieu ? C’est vous qui, manifestement, compliquez les choses en décidant de la signification à donner au passage du chapitre 14. Si vous aviez poursuivi votre lecture, vous auriez sans doute compris que ce que Jésus dit, c’est que c’est à travers ses œuvres qu’il est possible aux hommes de voir Dieu.
C’est un fait établi que les mots « fils de Dieu » n’ont jamais été émis par Jésus et qu’on ne les retrouve pas dans les trois premiers récits de l’Évangile, car il se nommait toujours lui-même Fils de Marie. Et j’ai souvent vu, chez les chrétiens, une bien curieuse façon de raisonner lorsqu’ils affirment qu’il est prouvé dans la Bible que Jésus a lui-même déclaré être Dieu à cause de la réaction des juifs. Ils disent, par exemple, que Jésus a dit telle et telle chose et que les juifs, indignés, l’ont accusé de blasphème. Jésus a affirmé être Dieu et les juifs ont tenté de le lapider. Donc les chrétiens soutiennent que certainement Jésus devait avoir affirmé qu’il était Dieu parce que regardez ! … les juifs ont tenté de le tuer.
Ce qu’il y a d’intéressant, ici, c’est que toute la « preuve » est construite sur les paroles d’une personne qui a dit : Je crois que Jésus est le Fils de Dieu parce que les juifs, qui l’ont tué, affirment que c’est ce qu’il avait pour habitude de dire ! C’est ce que maintiennent ses ennemis, alors c’est certainement ce qu’il disait – c’est à cela que se résume la « preuve ». Par ailleurs, nous avons les paroles de Jésus qui nous dit qu’il respectera la loi, la Loi de Moïse (c’est écrit noir sur blanc dans la Bible). Alors pourquoi les juifs l’ont-ils tué ? Parce qu’il a violé la Loi de Moïse. Les juifs l’ont manifestement mal compris, puisqu’il avait promis de respecter la loi, mais ils l’ont tué parce qu’il avait violé la loi ; soit ils l’ont mal compris, soit ils ont menti à son sujet.
Lorsque je parle de la Bible et que je cite différents versets ici et là, on m’accuse souvent de citer hors contexte et d’en profiter pour donner aux versets ainsi cités une signification qu’ils n’ont pas en réalité. Je ne répondrai pas comme tel à ces accusations, mais j’aimerais souligner une chose : c’est qu’il ne semble pas venir à l’esprit de beaucoup de gens qu’il se pourrait que ceux qui ont écrit certaines parties de la Bible, au départ, aient été coupables de la même chose. Il se pourrait qu’ils aient compris certains passages d’une certaine façon et que, pour appuyer leurs propos et faire valoir leur interprétation, ils aient cité de leurs écritures – l’Ancien Testament, les Écritures Hébraïques – des versets hors contexte. Et il existe des exemples de ce que j’avance.
Dans son deuxième chapitre, Matthieu raconte qu’un roi avait conçu le dessein de tuer Jésus à sa naissance. C’est pourquoi sa famille s’enfuit en Égypte d’où elle ne revint qu’à la mort du roi. Lorsque l’auteur de l’évangile de Matthieu – qui qu’il soit, puisque le nom de Matthieu n’apparaît même pas dans le livre du même nom – lorsqu’il décrit ce retour d’Égypte, il ajoute : « Ainsi devait s’accomplir l’oracle des prophètes. », puis il cite un verset que l’on retrouve dans Osée (11:1) et qui dit : « … et de l’Égypte j’appelai mon fils ». Il en conclut donc que Jésus est le fils de Dieu. Mais si vous lisez la phrase entière contenue dans ce verset, c’est-à-dire la portion de phrase qui précède celle qui est citée, vous avez : « Quand Israël était enfant, je l’aimai, et de l’Égypte j’appelai mon fils. » Israël, en tant que nation, était considéré comme le Fils de Dieu. Moïse reçut l’ordre d’aller voir Pharaon et de lui dire : « Si tu touches à cette nation, tu touches mon fils. » Donc Moïse met Pharaon en garde contre le fait de toucher cette nation qu’il appelle « fils de Dieu ». Donc dans Osée 11:1, « … et de l’Égypte j’appelai mon fils » ne peut que faire référence à la nation d’Israël.
Il y a quelques mois, j’ai mentionné ces versets, au cours d’une autre conférence, et une jeune femme nous a fait remarquer qu’Israël est un nom symbolique pour Jésus. Vous aurez certainement du mal à trouver cela dans la Bible, car il ne s’y trouve pas. Vous pouvez utiliser un index de la Bible et vérifier toutes les références au mot « Israël » et vous verrez que dans aucun cas vous n’arriverez à établir un lien entre le mot « Israël » et Jésus. Mais même si c’était vrai, le verset suivant (Osée 11:2) dit : « par la suite, ils ont sacrifié aux Baals » parce que c’est ce dont les Israélites s’étaient rendus coupables ; il leur était arrivé à plusieurs reprises de retomber dans l’idolâtrie. Donc si cet « Israël » était réellement Jésus et supposait que Jésus était le Fils de Dieu revenu d’Égypte, il devrait également signifier que, de temps à autre, Jésus se prosternait au pied de Baal. Il faut être logique et poursuivre sa lecture jusqu’au bout afin d’en bien saisir le sens. Donc quiconque a écrit l’évangile de Matthieu et plus particulièrement le chapitre 2 a maladroitement tenté d’appuyer ses propos en citant un verset hors contexte et pour ceux qui prennent la peine de lire jusqu’au bout, la chose apparaît évidente.
Revenons maintenant au Coran et au fait qu’il contienne des preuves quant à son origine divine. Il y a plusieurs façons d’illustrer cela; en voici un exemple. Si je choisis au hasard quelqu’un dans cette salle et que je lui dis : « Tu sais, je connais ton père. », certainement il en doutera puisqu’il ne m’a jamais vu avec son père. Alors il me demandera à quoi son père ressemble, s’il est petit ou grand, s’il porte des lunettes, etc, et si je ne lui donne que des réponses justes, il sera bientôt convaincu que je connais vraiment son père. Appliquons maintenant la même façon de penser au Coran. Vous avez un livre qui affirme provenir de Celui qui existait déjà lorsque l’univers a commencé. Vous demandez donc à celui-ci : donne-moi une information qui me le prouve. Dis-moi une chose qui constituera une preuve que tu étais là lorsque l’univers a commencé.
Vous trouverez dans le Coran différents versets sur la création de l’univers et sur son expansion. En 1978, deux personnes ont reçu le prix Nobel pour avoir prouvé qu’à l’origine de l’univers, il y avait eu le « big bang ». Les énormes récepteurs qu’utilisent les compagnies de téléphone, et qui sont assez sensibles pour capter les transmissions par satellites, captaient sans cesse des bruits de fond que personne ne pouvait expliquer. L’unique explication à laquelle ils sont finalement parvenus était qu’il s’agissait de restes d’énergie de cette explosion originelle qui équivalait exactement à ce qui devait être plus tard prédit par les calculs mathématiques postulant que l’univers avait commencé en un point unique et avait pris de l’expansion à partir de là. Ils le confirmèrent donc, mais en 1978. Ils ignoraient que des siècles auparavant, le Coran disait : « Ceux qui ne croient pas ne savent-ils pas que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ? » (21:30) ; « Le ciel, Nous l’avons construit par Notre puissance ; et Nous l’étendons constamment dans l’immensité. » (51:47)
Texte tiré d’une conférence de Gary Miller
Quel est le commandement le plus important de tous? Jésus répondit:
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
« Voici le commandement le plus important: Écoute, Israël, le Seigneur est notre Dieu, il est le seul Dieu; tu aimeras donc le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ton énergie. » (Marc 12:28-30)
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Re: LA DIFFERENCE ENTRE LA BIBLE ET LE CORAN
Ecrit le 09 juil.09, 23:40Moi il me semblait que le Big Bang était encore une théorie. La plus vraisemblable il est vrai, mais une théorie quand même car non encore pleinement démontrée aujourd'hui. Ce que certains athées ne manqueraient pas de rappeler, comme Vicomte je crois bien... Bref ce lapsus en dit long sur la qualité de ce copier-coller, sport favori chez certains du forum lol!slamani a écrit :En 1978, deux personnes ont reçu le prix Nobel pour avoir prouvé qu’à l’origine de l’univers, il y avait eu le « big bang »
"... La sanctification et la déification des anges et des hommes, c'est la connaissance de la Trinité sainte et consubstantielle ..." (Saint Thalassius l'Africain, "Première Centurie", 100)
Re: LA DIFFERENCE ENTRE LA BIBLE ET LE CORAN
Ecrit le 08 août09, 08:17Gary Miller passe sous silence le fait que la bible est un recueil de textes qui racontent la vie et la marche d'un peuple avec Dieu pendant 1600 ans.slamani a écrit :La différence entre la Bible et le Coran
Gary Miller
Il est donc normal qu'elle ait été écrite par plusieurs personnes, puisqu'il n'est pas possible qu'un homme vive 1600 ans. Et comme il s'agit de la marche du peuple de Dieu avec Dieu, il est aussi normal que la bible ne soit pas une dictée comme le coran.
Si Dieu avait marché avec le peuple arabe pendant 1600 ans comme il l'a fait avec les descendants de Jacob, est ce que le livre qui aurait été écrit à ce sujet aurait été une dicté ? Pas du tout !
les récits historiques de la bible repris dans le coran sont présentés sous forme de dictée.
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Re: LA DIFFERENCE ENTRE LA BIBLE ET LE CORAN
Ecrit le 10 août09, 21:49bible et coran le jour etla nuit .
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Re: LA DIFFERENCE ENTRE LA BIBLE ET LE CORAN
Ecrit le 10 août09, 21:58medico a écrit :bible et coran le jour etla nuit .
pas totallement le nouveau testament et le coran le jour et la nuit car l'ancien testament resemble beaucoup aux histoires cruelles du coran..
Agnosticisme http://fr.wikipedia.org/wiki/Agnosticis ... nosticisme
Einstein disait : Ma position concernant Dieu est celle d'un agnostique.
Einstein disait : Ma position concernant Dieu est celle d'un agnostique.
Re:
Ecrit le 29 août09, 23:03Temoin a écrit :Notre Ami crois que ALLAH est le dieu des arabes ^^
Allah n'est pas le dieu des arabes seulement, mais le dieu dU monde entier se présentant comme étant de Dieu Créateur. C'est le chérubin déchu qui a séduit Adam et sa femme.
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Re: Re:
Ecrit le 30 août09, 03:08c'est un DIEU ou un chérubin ?Adoun a écrit :
Allah n'est pas le dieu des arabes seulement, mais le dieu dU monde entier se présentant comme étant de Dieu Créateur. C'est le chérubin déchu qui a séduit Adam et sa femme.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Re: LA DIFFERENCE ENTRE LA BIBLE ET LE CORAN
Ecrit le 05 sept.09, 07:14Ce n'est pas le fait de dire que ceci est vrai ou non qui prouve que la bible vient de Dieu, mais la démonstration de la puissance de Dieu.slamani a écrit :La différence entre la Bible et le Coran
Certaines personnes demandent pourquoi la bible tout entière est appelée parole de Dieu, alors qu’en plus des écrits de Moïse et ceux des prophètes, qui bien entendu leur ont été dictés par Dieu , la bible contient aussi d’autres livres comme les livres historiques et les évangiles, qui eux ne sont pas écrits par des prophètes, mais sont des narrations d’évènements .
Ces personnes auraient préféré que la bible ne contienne que des paroles inspirées par Dieu aux prophètes, comme le coran qui a été inspiré par un ange à Muhammad, et que les narrations qui sont contenues dans la bible soient plutôt consignées dans d’autres recueils, du genre hadith dans l’islam.
Mais si la bible est formée des livres de la loi, des ordonnances de Dieu et des préceptes relatifs au culte , des livres prophétiques, des livres poétiques, des livres historiques, des livres de morale, des Evangiles , des actes des apôtres et des épîtres adressées aux églises par les apôtres de Jésus-Christ,
C’est à cause de la raison d’être même de la bible et du message qu’il véhicule.
La nature de la bible diffère de la nature du coran. C’est parce que la bible est comme elle est que nous pouvons comprendre son contenu.
Si la bible n’était pas comme elle est, si elle était uniquement prophéties, sans comporter les récits des faits passés antérieurs à ces prophéties, faits qui ont amené Dieu à susciter des prophètes pour annoncer ce qu’il voulait faire pour réparer les faits passés, comment pouvions-nous comprendre le bien fondé des prophéties ?
Et si la bible ne contenait que des faits historiques passés, sans écrits prophétiques qui annoncent ce que Dieu allait faire dans le future pour réparer les dégâts passés, comment les hommes pouvaient comprendre, lorsque les prophéties s’accompliraient, que ce qui se produisait était l’accomplissement de la parole de Dieu, et y croire ?
Et si la bible ne contenait pas les narrations des accomplissements des prophéties, qui sont les évangiles écrits par Matthieu, Marc, Luc et Jean, comment saurions nous que les prophéties sont accomplies ?
C’est parce que la bible est comme elle est que le lecteur du coran, en se référent à la bible, peut comprendre ce que dit le coran.
En effet, si la bible ne contenait pas les récits complets des évènements historiques passés, comment le lecteur du coran pouvait les comprendre rien qu’en lisant le coran ? Lorsque nous ouvrons la bible au premier chapitre du livre de la Genèse, nous trouvons le récit de la création et nous nous attendons à lire ensuite les évènements tels qu’ils se sont succédé. Après le récit de la création d’Adam, nous découvrons ensuite quels ont été ses descendants, ensuite l’histoire de Noé avec les noms de chacun de ses enfants, le récit d’Abraham, d’Isaac, d’Ismaël, de Jacob, de Joseph, de Moïse, de Josué, de Samson, de Samuel, de David, de Salomon, des prophètes Esaïe, Ezékiel, Jérémie, Daniel, Michée, Zacharie etc.
Et lorsque nous voulons connaitre l’histoire de Jésus, nous lisons les évangiles. Un tel ordre n’existe pas dans le coran. Certes, de nombreux personnages et évènements bibliques sont mentionnés dans le coran, mais ils apparaissent et réapparaissent un peu au hasard des pages, et sans un lien logique entre eux ?
Par ailleurs, certaines personnes reprochent à la bible de ne pas être écrite d’un trait d’un bout à l’autre, par une même personne comme le coran.
Mais voyons ! Soyons raisonnables. Le coran a été révélé par un ange en l’espace de vingt trois ans seulement, tandis que la bible a été écrite en l’espace de mille six ans. Comment voulez vous que Dieu utilise une même personne humaine pour écrire dans un livre des évènements dont le déroulement a duré plusieurs millénaires ?
D’ailleurs, il y a pour nous un avantage que la bible contienne plusieurs prophéties de plusieurs prophètes qui ont vécus à des époques différentes, et dont la plupart ne se sont jamais vus ni connus.
Parce que leurs prophéties portent sur la venue et l’œuvre d’une seule personne, le Messie, qu’elles ne se contredisent pas, et qu’elles se sont toutes accomplies dans les moindres détails en Jésus-Christ, nous reconnaissons par là que ces prophéties sont effectivement la parole de Dieu et non celle des prophètes par qui elles ont été apportées, prophètes qui en fait n’ont été que de simples canaux par lesquels Dieu a parlé à son peuple.
Ce n'est pas parceque le livre de l'Apocalypse n'était pas encore écrit au moment où Paul disait que à Timothée que toute écriture est inspirée de Dieu que cette parole ne concernait pas les Ecritures que constituent l'Apocalypse de Jean ? Quel que soit l'époque où une révélation a été écrite, si elle est révélée par le Dieu de la Bible, ce passage de la lettre de Paul fait référence à cette Ecriture. Elle est inspirée de Dieu.
Bien au contraire, ces versets font référence à toute Parole de Dieu , que ce soit des paroles du passé, ou des paroles qui seront dites par Dieu dans le futur. Nul n'a le droit d'y retrancher ou d'y ajouter. Cette même recommandation a été faite par Moïse en Deutéronome 4:1-2
Ces chréiens sont dans l'erreur.
les écrits bibliques sont un support matériel pour transmettre ce que Dieu veut que nous sachions, et non des incantations magiques qui, si elles ne sont pas récitées fidèlement, ne produisent pas l’effet qu’elles devaient produire. La bible n’est pas un recueil de formules magiques. L’esprit de Dieu a communiqué les pensées de Dieu aux prophètes qui ne sont que des hommes du peuple. l’esprit de Dieu a accompli les prophéties faites par ces prophètes, et l’esprit de Dieu a choisi les hommes qu’il veut, avec leurs faiblesses et leurs imperfections, afin qu’ils écrivent pour nous qui n’étions pas là, la manière dont les prophéties se sont accomplies, pour que nous les lisions et que nous y croyions pour être sauvé.
La puissance de Dieu s’accomplie dans la faiblesse de l’homme afin que la gloire soit attribuée à Dieu et non pas à l’homme.. 2 Corinthiens 12 : 9
L’Esprit de Dieu est la vie et la vérité des récits de la bible. C’est lui qui donne la vie à ceux qui croient aux écrits bibliques , et non le support matériel que constituent ces écrits.
Jésus a dit :
Jean 6
63 C'est l'esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.
Lorsque les enfants d’Israël sortirent d’Egypte et qu’ils arrivèrent dans le désert, ils crièrent à Moise pour demander de l’eau.
Nombre 20
7 L'Eternel parla à Moïse, et dit:
8 Prends la verge, et convoque l'assemblée, toi et ton frère Aaron. Vous parlerez en leur présence au rocher, et il donnera ses eaux; tu feras sortir pour eux de l'eau du rocher, et tu abreuveras l'assemblée et leur bétail.
9 Moïse prit la verge qui était devant l'Eternel, comme l'Eternel le lui avait ordonné.
10 Moïse et Aaron convoquèrent l'assemblée en face du rocher. Et Moïse leur dit: Ecoutez donc, rebelles! Est-ce de ce rocher que nous vous ferons sortir de l'eau?
11 Puis Moïse leva la main et frappa deux fois le rocher avec sa verge. Il sortit de l'eau en abondance. L'assemblée but, et le bétail aussi.
12 Alors l'Eternel dit à Moïse et à Aaron: Parce que vous n'avez pas cru en moi, pour me sanctifier aux yeux des enfants d'Israël, vous ne ferez point entrer cette assemblée dans le pays que je lui donne.
Bien que la parole de Dieu ait été mal exécutée par Moïse qui a frappé le rocher au lieu de lui parler, l’eau est sortie. Pourquoi ? Parce que ce n’était pas la parole de Moise en elle même qui avait le pouvoir de faire sortir l’eau du rocher, mais c’est l’esprit de Dieu qui allait le faire, après que Moïse aurait parlé. Mais puisque Moïse a fait autre chose que ce qui lui a été dit, Dieu s’est glorifié en faisant sortir l’eau du rocher. Cela montre que la parole que Moïse devait dire au rocher n’est pas la puissance qui devait faire sortir l’eau du rocher.
De même, il ne faut pas croire que les écrits bibliques soient une puissance en eux-mêmes. Non ! C’est l’Esprit invisible de Dieu qui est la puissance des écrits bibliques.
Que ces écrits contiennent des fautes, des surcharges ou des copies ou des répétitions, peu importe. Pourvu que les hommes comprennent ce que Dieu veut qu’ils comprennent et qu’ils y croient. L’Esprit de Dieu accomplira pour ceux qui croient, ce que ces écrits disent que Dieu allait réaliser pour ceux qui croient.
Ce ne sont ni la beauté, ni la laideur, ni la cohérence, ni l’incohérence, ni la perfection, ni l’imperfection des écrits bibliques qui font d’eux la parole de Dieu, mais l’invisible qui est derrière et qui manifeste sa puissance à travers ses faibles supports matériels.
En cette matière, ce n’est pas la forme qui importe, mais le fond.
Les prophètes ont prédit que le Christ allait avoir les pieds et les mains percés à cause de nos péchés, et que sont heureux tous ceux qui se confient en lui! Psaumes 2:12
Maintenant, si à la venue du christ, ils lui ont effectivement percé les pieds et les mains , s’il en est mort, mais que ceux qui ont écrit les évangiles ont rapporté qu’ils l’ont attaché à la croix et qu’il en est mort, est-ce qu’en y croyant nous ne serions pas sauvé ? Est-ce que c’est de la fidélité ou de l’infidélité des écrivains des évangiles que dépend notre salut, ou de notre foi à l’œuvre accomplie à la croix conformément aux promesses de Dieu ?
Il ne suffit pas pas que le narrateur du coran dise qu'il est Dieu, pour qu'il le soit réellement.
Ezékiel 28:2 Ainsi dit le Seigneur, l’Eternel, Parce que ton coeur s’est élevé et que tu as dit, Je suis Dieu, je suis assis sur le siège d’un dieu, au coeur des mers (et tu es un homme, et non pas Dieu;
Jean 8
44 Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge.
Puisque le coran parle de lui-même, il ne peut que dire le bien de lui-même. Veux-tu qu'il dise qu'il est mensonge ? Pour que ce que le coran dit de lui-même soit vrai et crédible, il fallait qu'il provienne d'ailleurs et non de lui-même. Même un fou ne parlera pas mal de lui même.
le coran étant ce qu'il est, une dictée faite en un laps de temps (23 ans), il n'y a rien d'étonnant à ce que son auteur y mette tout ce qu'il faut pour qu'il ait la couleur et l'odeur qu'il veut.
1 Corinthiens 2:4 mon enseignement et ma prédication n’avaient rien des discours de la sagesse humaine, mais c’est la puissance de l’Esprit divin qui en faisait une démonstration convaincante.
Actes 14
3 Cependant ils prolongèrent longtemps leur séjour ; ils s’appuyaient avec assurance sur le Seigneur qui rendait témoignage à la parole de sa grâce en donnant des signes et des prodiges par leurs mains.
Modifié en dernier par SEBICO le 05 sept.09, 20:23, modifié 2 fois.
Le coran ne peut pas provenir de Dieu tout en mettant en cause le travail fait par Dieu pour sauver les hommes, à savoir l'œuvre de Jésus-Christ à la croix. Dieu n'est pas un homme pour se contredire.
Re: Re:
Ecrit le 05 sept.09, 07:24medico a écrit :
Le coran ne peut pas provenir de Dieu tout en mettant en cause le travail fait par Dieu pour sauver les hommes, à savoir l'œuvre de Jésus-Christ à la croix. Dieu n'est pas un homme pour se contredire.
Re: Synthèse des messages des deux livres
Ecrit le 07 sept.09, 08:14Ne sais tu pas que c'est ainsi que Satan a toujours procédé? Il mélange le vrai et le faux, l'ivraie et le bon grain, la parole de Dieu à le mensonge, dans l'unique but de tromper les hommes.[quote="Ren'Le Coran contredit parfois la Bible (que ce soit sur des détails ou des points essentiels), mais s'accorde aussi parfois avec. Nier les points communs serait un mensonge. Et s'appuyer sur ce mensonge ne peut rien donner de bon...
Mathieu 13
24 Il leur proposa cette autre parabole : Il en va du règne des cieux comme d’un homme qui avait semé de la bonne semence dans son champ.
25 Pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de la mauvaise herbe au milieu du blé et s’en alla.
Le coran ne peut pas provenir de Dieu tout en mettant en cause le travail fait par Dieu pour sauver les hommes, à savoir l'œuvre de Jésus-Christ à la croix. Dieu n'est pas un homme pour se contredire.
Re: Synthèse des messages des deux livres
Ecrit le 07 sept.09, 08:58[quote="Ren'
Mathieu 13
27 Les esclaves du maître de maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as–tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y ait de la mauvaise herbe ?
28 Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela. Les esclaves lui dirent : Veux–tu que nous allions l’arracher ?
29 Non, dit–il, de peur qu’en arrachant la mauvaise herbe, vous ne déraciniez le blé en même temps.
Par quel magie penses-tu arriver à sérier dans le coran la vérité et le mensonge, de manière à amener le musulman à croire que Jésus est ce que dit la bible et non ce que dit le coran ? C'est un travail difficile et c'est pouruoi:Le Coran contredit parfois la Bible (que ce soit sur des détails ou des points essentiels), mais s'accorde aussi parfois avec. Nier les points communs serait un mensonge. Et s'appuyer sur ce mensonge ne peut rien donner de bon...
Mathieu 13
27 Les esclaves du maître de maison vinrent lui dire : Seigneur, n’as–tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y ait de la mauvaise herbe ?
28 Il leur répondit : C’est un ennemi qui a fait cela. Les esclaves lui dirent : Veux–tu que nous allions l’arracher ?
29 Non, dit–il, de peur qu’en arrachant la mauvaise herbe, vous ne déraciniez le blé en même temps.
Le coran ne peut pas provenir de Dieu tout en mettant en cause le travail fait par Dieu pour sauver les hommes, à savoir l'œuvre de Jésus-Christ à la croix. Dieu n'est pas un homme pour se contredire.
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Re: Synthèse des messages des deux livres
Ecrit le 07 sept.09, 18:24Oui, c'est un travail difficile. Mais demeurer dans la vérité est difficile. Vouloir se simplifier la tâche en niant les germes de la Parole présents en islam, c'est également mêler le faux au vrai et ainsi faire le jeu du père des mensonges.SEBICO a écrit :Par quel magie penses-tu arriver à sérier dans le coran la vérité et le mensonge, de manière à amener le musulman à croire que Jésus est ce que dit la bible et non ce que dit le coran ? C'est un travail difficile
Ar c'hi bihan breizhad...
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
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