Bonjour franjuant
Tu me dis :
g dit que si il fallait idolâtrer la translation "Jéhovah" comme le font les TJ je préferais "yahew" car c plus intime ou plus proche phonétiquement parlant
Je re-ecrit : ce que je reproche au TJ la prétention de connaitre l'exactitude a l'orthographe près et la prononciation sans faille du nom de Dieu de l'AT alors que :
Premièrement, les TJ n'idolatrent pas le nom de Dieu, contrairement a ce que tu veux nous faire croire !
Deuxièmement : tu préfères "Yahwé" à "Jéhovah", mais ton église préfère le contraire, car nulle part dans votre Bible, ni dans vos cantiques, on retrouve le nom de Dieu sous la forme "Yahew", mais en revanche, on le retrouve sous la forme "Jéhovah" :
http://135568.aceboard.fr/135568-2574-6 ... ormons.htm et aussi :
http://135568.aceboard.fr/135568-2574-6 ... mormon.htm
Troisièmement, je te conseille de lire (relire) l'article que je te mets ci-dessous :
Comment se prononce-t-il?
Le fait est que personne ne sait vraiment comment ce nom s’articulait à l’origine. Quelle en est la raison? Rappelons que la première partie de la Bible a été rédigée en hébreu. Or, dans cette langue, on n’écrivait à l’époque que les consonnes, et pas les voyelles. Évidemment, quand les rédacteurs divinement inspirés ont mentionné le nom du Créateur, ils ont suivi la même règle: ils n’en ont inscrit que les consonnes.
Tant que l’hébreu ancien était une langue vivante, cela ne présentait aucune difficulté. Les Israélites avaient l’habitude d’utiliser le nom par excellence. De ce fait, lorsqu’ils le rencontraient dans un texte ils rajoutaient les voyelles nécessaires à sa prononciation sans même y penser, un peu comme un francophone lira naturellement les abréviations “vx” vieux et “gd” grand.
Mais aujourd’hui les choses ont changé, et ce pour deux raisons: Primo, une superstition a amené les Juifs à croire qu’il était mal de prononcer le nom divin. Quand donc ils le trouvaient en lisant la Bible à haute voix, ils lui substituaient un autre mot hébreu, ’Adhônây (“Souverain Seigneur”). Secundo, avec le temps l’hébreu ancien a cessé d’être employé dans les conversations quotidiennes, de sorte que la prononciation originale du nom de Dieu a fini par tomber en désuétude.
Pour que l’usage de la langue hébraïque dans son ensemble ne se perde pas, au cours de la deuxième moitié du premier millénaire de notre ère des docteurs juifs ont élaboré un système de signes représentant les voyelles manquantes, et ils l’ont introduit dans le texte consonantique de la Bible hébraïque. Désormais, les voyelles étaient écrites au même titre que les consonnes, ce qui a permis à la prononciation en vigueur à l’époque de se perpétuer.
Néanmoins, quand ils ont rencontré le nom de Dieu, ces scribes ne lui ont pas ajouté les signes vocaliques qui en auraient défini l’articulation. Dans la plupart des cas, ils ont plutôt mis d’autres points-voyelles afin de rappeler au lecteur qu’il devait dire ’Adhônây. C’est de cet assemblage de lettres qu’est née la forme Iehouah ou Yehôwâh, qui s’est transformée au fil des siècles pour donner Jéhovah, l’orthographe reçue du nom divin en français. Ce terme a conservé les éléments essentiels du nom de Dieu tels qu’ils apparaissent dans l’original hébreu.
Comment le prononcerez-vous?
Dès lors, d’où viennent les autres graphies du nom divin, comme Yahvé? Elles ont été avancées par des hébraïsants contemporains qui cherchaient à définir la prononciation primitive de ce nom à travers un certain nombre de déductions. Quelques-uns — ils ne font pas l’unanimité — sont d’avis qu’avant l’époque de Jésus les Israélites articulaient probablement le nom divin Yahvé. Toutefois, personne n’est en droit de l’affirmer. Peut-être le prononçaient-ils d’une autre manière encore.
Quoi qu’il en soit, nombreux sont ceux qui préfèrent employer l’orthographe “Jéhovah”. Pourquoi? Parce qu’elle est autrement plus répandue et plus usuelle que sa rivale. Cependant, ne serait-il pas préférable d’utiliser la forme qui a le plus de chances de ressembler à la prononciation originale? Pas nécessairement, car ce n’est pas ainsi qu’on procède d’ordinaire avec les noms bibliques.
Pour prendre l’exemple le plus marquant, citons le cas de Jésus. Savez-vous comment ses amis et ses parents l’appelaient dans leurs conversations quotidiennes, pendant son enfance à Nazareth? En fait, nul ne peut se montrer catégorique sur ce point. Peut-être le dénommait-on Yéshoua‛ ou Yehôshoua‛, mais sûrement pas “Jésus”.
Pourtant, quand ils ont rédigé en langue grecque les récits relatifs à sa vie, les évangélistes divinement inspirés n’ont pas tenté de préserver la prononciation hébraïque de son nom, car ils l’ont écrit Iêsous. Aujourd’hui, les traductions le présentent différemment selon les langues: Les Espagnols trouvent dans leur Bible la forme Jesús (prononcez khéssouss), les Italiens l’écrivent Gesù (Djèzou) et les Anglais Jesus (Djizess).
Allons-nous cesser d’employer le nom de Jésus sous prétexte que peu de gens — sinon personne — savent aujourd’hui comment il se prononçait au départ? Pour le moment, aucun traducteur n’est allé jusque-là. Au fond, nous aimons nous servir de ce nom, car il évoque en nous l’image du Fils bien-aimé de Dieu qui a donné son sang pour nous. Serait-ce honorer Jésus que d’écarter systématiquement son nom des Écritures pour le remplacer par de simples titres comme “Enseignant” ou “Médiateur”? Non, bien sûr. Il nous est beaucoup plus facile de nous représenter Jésus lorsque nous utilisons son nom personnel de la façon dont on le prononce généralement en français.
On pourrait faire les mêmes remarques à propos de tous les noms propres de la Bible. Effectivement, nous les lisons selon les règles de notre langue, et nous n’essayons pas d’imiter la prononciation des temps bibliques. Ainsi, nous disons “Jérémie”, et non Yirmeyâhou. Pareillement, nous parlons d’Ésaïe, alors qu’à son époque le prophète était sans doute appelé Yesha‘yâhou. D’ailleurs, les biblistes qui connaissent la prononciation hébraïque de ces noms en emploient aussi la forme la plus courante quand ils en font mention.
Ce principe s’applique tout autant au vocable Jéhovah. Même si cette orthographe ne correspond pas exactement à la prononciation originelle du nom divin, cela ne diminue en rien sa valeur. En effet, ce mot identifie bien le Créateur, le Dieu vivant, le Très-Haut à qui Jésus a dit: “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié!” — Matthieu 6:9.