gilles57 a écrit :la jizya est la compensation de la Zakat
Mensonge... Décidément, il va falloir trouver une étude précise de ce sujet pour démonter cette affirmation point par point. Quelqu'un s'y est déjà collé ? J'avais potassé ça à une époque, mais j'ai fait l'erreur de ne rien noter...
Pour en revenir au "Pacte de Omar" :
Nous avons pris par-devers vous l’engagement suivant :
- Nous ne construirons plus dans nos villes et dans leurs environs, ni couvents, ni églises, ni cellules de moines, ni ermitage. Nous ne réparerons point, ni de jour, ni de nuit, ceux de ces édifices, qui tomberaient en ruine ou qui seraient situés dans des quartiers musulmans.
- Nous tiendront nos portes grandes ouvertes aux passants et aux voyageurs. Nous donnerons l’hospitalité à tous les musulmans qui passeront chez nous et les hébergeront pendant trois jours (…)
- Nous n’enseignerons pas le Coran à nos enfants
- Nous ne manifesterons pas publiquement notre culte et ne le prêcheront pas. Nous n’empêcherons aucuns de nos parents d’embrasser l’Islam si telle est sa volonté.
- Nous serons pleins de respect envers les musulmans (…)
- Nous ne chercherons point à leur rassembler, sous le rapport des vêtements, par la Qalanswa, le turban ou les chaussures, où par la manière de nous peigner.
Nous ne ferons point usage de leur parler. Nous n’utiliserons pas leur Kunya.
- Nous ne monterons point sur les selles
- Nous ne ceindrons point l’épée. Nous ne détiendrons aucune espèce d’arme et n’en porteront point sur nous.
- Nous ne ferons point graver nos cachets en caractères arabes
- Nous ne vendrons point de boissons fermentées
- Nous nous tondrons le devant de la tête
- Nous nous habillerons toujours de la même manière, en quelque endroit que nous soyons ; Nous nous serrerons la taille avec le zunar
- Nous ne feront point paraître nos croix et nos livres sur les chemins empruntés par les musulmans et leurs marchés (…)
- Nous n’élèverons point nos voix en accompagnant nos morts. Nous ne prierons pas à voix haute sur les chemins fréquentés par les musulmans et dans leurs marchés. Nous n’enterrerons point nos morts dans le voisinage des musulmans. (…)
- Nous n’aurons point de vue sur les maisons des musulmans.
Telles sont les conditions auxquelles nous avons souscris, nous et nos coreligionnaires, en échange desquelles nous recevons la sauvegarde.
S’il nous arrivait de contrevenir à quelque-uns de ces engagements dont nos personnes demeurent garantes, nous n’aurions plus droit à la Dhimma et nous serions passibles des peines réservées aux rebelles et aux séditieux