iloveislam a écrit :vicomte , tu peux continuer ton monologue tout seul, peut-étre tu serais intronisé "gourou" des athées avec tous les priviléges obtenus sur le dos des vulnérables.
J'imagine effectivement que c'est plus facile de me faire passer pour quelqu'un de peu respectable plutôt que de répondre à mes questions. Si c'est la seule chose que tu as trouvé pour sauver des croyances irrationnelles, grand bien te fasse.
iloveislam a écrit :L'expérience , sise au début du fil ,prouve que ton ami-parent-juge invisble nommé hasard est inexistant,(que tu le reconnaises ou pas) , sauf dans des esprits similaires au tien.
Le fait que tu aies repris mon concept d'
ami-parent-juge invisible montre plusieurs choses :
- Tu es à court d'arguments et es obligé d'employer des réponses de l'ordre du "Toi-même, d'abord".
- Tu n'as absolument pas compris ce que dit la science à propos du hasard. Si tu n'as pas répondu aux réfutations que plusieurs personnes ont fait de ton "expérience" donné en début de topique, c'est manifestement parce que tu n'as pas les outils intellectuels et les connaissances pour le faire.
- Tu n'as pas compris ce à quoi renvoie ce concept d'ami-parent-juge invisible. Il renvoie à un artefact produit par la combinaison de plusieurs systèmes d'inférence au sein de notre entendement (en particulier les systèmes interpersonnels et les systèmes de détection d'agents) qui fait que tu t'es toi-même mis sous la coupe d'un mâle dominant imaginaire.
Le hasard est-il un ami pour le scientifique ? Non. C'est un concept permettant, sur des bases statistiques et probabilistes, d'envisager des problèmes complexes impossibles à appréhender à un niveau de détail élémentaire.
Ton dieu est-il un ami pour toi ? Certes oui, puisque lorsque tu invoques son nom c'est manifestement quelqu'un dans le camp duquel tu es et dans le camp duquel les athées ne sont pas (autrement dit ils ne sont pas ses amis).
Le hasard est-il un parent pour le scientifique ? Non. Ce n'est même pas une personne, c'est juste un mot, comme le mot chien. Le scientifique sait très bien que le mot "chien" n'aboie pas, mais qu'il est juste un outil pour décrire la réalité.
Ton dieu est-il un parent pour toi ? Oui, puisqu'il est une sorte de super-père.
Le hasard est-il un juge pour le scientifique ? Non. On ne s'en sert pas comme porte logique ou comme discriminant. Et, encore une fois, ce n'est pas une personne.
Ton dieu est-il un juge pour toi ? Oui, car si tu ne te comportes pas comme il le souhaite, la punition t'attend.
Le hasard est-il invisible pour le scientifique ? Oui et non. Oui, si l'on considère qu'il ne décrit pas un phénomène matériellement objectivable, mais non si l'on considère qu'il correspond à une objectivation possible (en général d'ordre systémique).
Ton dieu est-il invisible pour toi ? Oui, car personne ne l'a jamais vu. Tout comme Marcel (cf.
http://www.forum-religion.org/atheisme/ ... t2707.html ). Mais Marcel existe, bien sûr. Karl ne mentirait pas...
Tu juges donc beaucoup mais n'argumentes guère. Faut-il que nous te croyions sur parole ? Désolé, mais cela ne me suffit pas.
* * *
Rappel des questions qui te gênent énormément :
- Pourrais-tu résumer en quelques mots quelle est la position des scientifiques sur le hasard ?
- Pourrais-tu ensuite démontrer scientifiquement qu'une telle approche est invalide ?
- Qui est le plus fou, entre celui qui croit à la présence d'un ami-parent-juge invisible qui fait de la magie pour ceux qui sont sages et celui qui se contente de partir des faits pour en déduire logiquement des certitudes sur l'univers ?
- Qui est le plus égocentrique, entre celui qui est certain de détenir la vérité absolue et se pose en supérieur aux autres et celui qui reconnaît savoir peu, mais que le peu qu'il sait il le sait de manière fiable car fondée sur l'observation et la logique ?
- Qui est le plus narcissique, entre celui qui se croit le chouchou de son ami invisible et s'admire en train de faire la morale aux autres, et ceux qui placent la connaissance avant leurs désirs et leur image ?
- Qui est le plus ignorant, entre le croyant qui critique la science sans la connaître et le scientifique qui critique la croyance en parfaite connaissance de cause ?