Tu ne réponds pas à la question. Tu dis juste ceci : « Je ne parviens pas à comprendre comment il est possible que dieu ait créé le temps car c'est effectivement incompatible avec notre conception de temps, mais comme il existe c'est que forcément il l'a fait. »pauline.px a écrit : Entre un univers qui existe et le néant, il y a une différence. Donnons n'importe quel nom à cette différence, pourquoi cette différence existe-t-elle ?
Argument avec lequel on peut également justifier l'existence de Twiggy le Poussin Cosmique, autrement dit argument qui fait rester dieu au rang d'hypothèse zéro. Et par définition, tout ce qui est de l'ordre de l'hypothèse zéro n'existe pas jusqu'à preuve du contraire.
Lis par exemple cette proposition de modèle cosmologique, qui a le mérite de résoudre ton paradoxe : Ambjørn Jan, Jurkiewicz Jerzy, Loll Renate, « The Self-Organizing Quantum Universe », Scientific American, juillet 2008pauline.px a écrit : Donc la résolution du paradoxe doit être solide. Pourrais-tu m'édifier ?
Ce que tu ne comprends pas, c'est que dès lors que tu affirmes "dieu existe", alors tu le portes forcément dans le champ du connaissable (je n'ai pas dit du connu).pauline.px a écrit : Nécessairement non ? Provisoirement, oui !
Qu'est-ce qui te permet de l'affirmer ?
- Une abduction logique ? Nous avons vu que ce n'est pas le cas, car cette hypothèse est fondée sur une erreur, l'inversion de rapport de causalité.
- Une déduction logique ? Je n'ai jamais rien lu de tel.
- Une hypothèse zéro ? Je crois bien qu'il s'agit de cela. Dans ce cas, sa validité tombe dans le paradoxe de la montre arrêtée.
Prends n'importe quelle connaissance scientifique qui décrit l'univers. À aucun moment elle n'introduit un agent surnaturel doté de pensée sans neurone mais à structure primate. Et pourtant elle est prédictive et vérifiable.pauline.px a écrit : Quelle autre modèle explicatif proposes-tu de plus convainquant ?
Ces modèles scientifiques sont compatibles avec les faits observables. Mieux : ils sont les seuls scenarii compatibles. Et jusqu'à présent tout concorde, ils n'ont jamais été mis en défaut.pauline.px a écrit : Ni le premier ne le dernier ne sont des faits ils ne sont que des affirmations pour l’instant non vérifiées et non vérifiables, dont la réfutabilité est extrêmement douteuse.
Il n'y a qu'à voir nos mesures sur le fond diffus cosmologique : nous observons les traces du Big Bang.
Ils sont vérifiés : tout colle aux observations, sans introduire d'artéfact épistémologique (autrement dit sans introduire artificiellement de donnée au dispositif de mesure).
Ils sont bien entendu réfutables.
Quant à ton expression « dont la réfutabilité est extrêmement douteuse » montre bien que malgré les explication de Wooden Ali tu n'as toujours rien compris au concept de réfutabilité.
Tu introduis du hasard là où il n'en est pas besoin. Nous parlons de la nature de la causalité, pas de ses effets.pauline.px a écrit :Quant à la nature de la causalité, il y a trop d’invocation au hasard pour que la causalité relève encore d’un principe univoque.
N'importe quel psychologue ou anthropologue l'appelle agent surnaturel car il en est un.pauline.px a écrit : Bien sûr, d’ailleurs j’ignore si D-ieu, béni soit-Il, est exclusivement un agent surnaturel. C’est toi qui l’affirme.
Je te conseille ce livre : Pascal Boyer, Et l'homme créa les dieux, Paris, Gallimard, 2001. Le liras-tu ?