Fragment paléo-babylonien de l'épopée (issu d'Andrew George, the babylonian Gilgamesh epic) :
Gilgamesh, pourquoi erres-tu ? Tu ne trouveras pas la vie que tu cherches. Lorsque les dieux ont créé l'humanité, ils ont attribué la mort à l'humanité, la vie, ils l'ont gardée pour eux.
Toi, Gilgamesh, que ton ventre soit rempli, réjouis-toi jour et nuit, chaque jour fais la fête, jour et nuit danse et joue de la musique.
Que tes vêtements soient propres, que ta tête soit lavée, purifiée par l'eau.
Regarde le petit qui te tient par la main.
Qu'une femme se réjouisse dans ton sein, car tel est le destin de l'humanité.
Et maintenant un extrait du livre de l'Ecclésiaste, chapitre 9 :
7 - Va, mange avec joie ton pain, et bois gaiement ton vin ; car dès longtemps Dieu prend plaisir à ce que tu fais.
8 - Qu'en tout temps tes vêtements soient blancs, et que l'huile ne manque point sur ta tête.
9 - Jouis de la vie avec la femme que tu aimes, pendant tous les jours de ta vie de vanité, que Dieu t'a donnés sous le soleil, pendant tous les jours de ta vanité ; car c'est ta part dans la vie, au milieu de ton travail que tu fais sous le soleil.
10 - Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n'y a ni oeuvre, ni pensée, ni sagesse dans le séjour des morts, où tu vas.
Amusant, non ?