DoubleV89 a écrit :
A quand remonte la création du monde selon le coran? Il me semble que la Terre n'était pas censée être au moment où les dinosaures vécurent. En tout cas il est positif que tu admette leur existence parce nombreux sont les musulmans qui le réfutent en justifiant justement ce refus par des versets coranique, preuve que l'interprétation du coran reste assez libre donc peux précise et peux juste sans vouloir t'être désagréable.
Par ailleurs et tu n'y avait pas répondu, la place inférieur de la femme à l'homme est un empêchement au progrès de nos sociétés. La femme est à différentes reprises décrites et considérée comme inférieure et soumise à l'homme, elle lui doit obéissance, ce qui selon moi est inacceptable. Dans un soucis de progrès je ne peux accepter cette considération.
Le progrès scientifique actuel se fait dans des sociétés laïques avec au sein de sa population de forte proportion d'athées et surtout une emprise religieuse sur le pouvoir et la société faible. Le rigorisme que l'on peut retrouver en Arabie saoudite (pour citer ce qu'il y a de pire en terme de régime politique concernant l'emprise religieuse) ne mène qu'à la lassitude voir la déchéance de la jeunesse (consommation forte de drogues, voyages prolongés à l'étranger...) et à l'abrutissement des élites.
Pour l'évolution:
Tout dépend de ce que signifie l'évolution pour toi.
L'infériorité de la femme:
Oui, un argument tendancieux et fallacieux de plus, déjà réfuté des millions de fois sur le Net et dans des débats et conférences qui abordaient ce sujet.
Pour la Création de la Terre:
Le Coran dit que la Terre existait bien avant la naissance de l'Humanité.
Pour les progrès scientifiques:
Tu sembles oublier que parmi les scientifiques, il existe de nombreux croyants (selon un sondage récent, la majorité des chercheurs au CNRS se disent "croyants").
Tu oublies la Chine, la Corée du Nord, l'Inde et le Japon dans tes "calculs", qui, même si ils ne sont pas profondément religieux, ils sont loin d'être athées. (En Chine, par peur du communisme, qui est une idéologie athée, beaucoup se disent athées, pour éviter les persécutions).
Et les USA, qui comptent plus de croyants que de non-croyants, sont pourtant (actuellement), les pionniers des progrès scientifiques actuels.
En Occident, dans les laboratoires scientifiques, on peut dénombrer des milliers de scientifiques de confessions musulmanes.
Lorsque la civilisation islamique était à son apogée, ce fut lorsque l'Etat islamique se rapprochait le plus des sources authentiques islamiques (Coran + Sunnah).
En Hématologie, Abu Al-Qasim a donné la première description de l’Hémophilie, dans son livre Al-Tasrif, dans lequel il rapporte le cas d’une famille andalouse dont les hommes mourraient d'hémorragie après des blessures légères.
Ibn Sina, un philosophe et médecin Musulman du début du 11e siècle. Il est considéré comme le père de la médecine moderne, et un des plus grands penseurs et chercheurs en médecine de l'histoire. Son encyclopédie médicale, le Canon de la médecine, est resté un manuel de référence en Europe pendant des siècles jusqu'à ce que la tradition musulmane soit supplantée par la médecine scientifique.
Il a également écrit Le Livre de la guérison de l’âme (en fait une encyclopédie plus générale de la science et de la philosophie), qui est devenu un autre manuel réputé en Europe. Entre autres choses, les contributions d’Ibn Sina à la médecine sont notamment l'introduction systématique de l’expérimentation et de la quantification dans l'étude de la Physiologie, la découverte de la nature contagieuse des maladies infectieuses, l'introduction de la Quarantaine pour limiter la propagation des maladies contagieuses, l'introduction de la médecine expérimentale, de la Médecine fondée sur les faits, des Essais cliniques, des essais contrôlés randomisés, des Tests d’efficacité, de la pharmacologie clinique, de l’analyse des facteurs de risque, et le concept du Syndrome dans le diagnostic des maladies spécifiques, les premières descriptions des bactéries, des Virus et des Organismes vivants, la distinction entre la médiastinite et la Pleurésie.
Ainsi que la nature contagieuse de la Tuberculose, la transmission des maladies par l’eau et le sol et la première description minutieuse des maladies de la Peau, des maladies sexuellement transmissibles, des Perversions et des maladies du Système nerveux, ainsi que l'utilisation de la glace pour traiter la fièvre et la séparation de la médecine de la Pharmacologie qui fut importante pour le développement des sciences pharmaceutiques.
Le Kitab-al-Saidana d’Al-Biruni est une vaste encyclopédie médicale qui faisait la synthèse entre la médecine islamique et la médecine Indienne. Ses investigations médicales comportent une des plus anciennes descriptions de Frères siamois. Ibn al-Thahabi était célèbre pour avoir écrit la première encyclopédie alphabétique de médecine.
Comme dans d'autres domaines de la science islamique, les médecins musulmans ont été les premiers à développer la Méthode scientifique dans le domaine de la médecine avec notamment, l'introduction de la mathématisation, la quantification, l’expérimentation, la Recherche médicale, la Médecine fondée sur les faits, les essais cliniques, la Dissection, l’Expérimentation animale, l’expérimentation humaine et l’examen post-mortem (Autopsie) par les médecins musulmans, tandis que les hôpitaux du monde islamique inventaient les premiers essais thérapeutiques, veillaient à la pureté des médicaments, et pratiquaient l’évaluation des compétences des médecins.
Ibn al-Nafis, le père de la Physiologie circulatoire, fait partie des autres précurseurs de la dissection humaine.
En 1242, il a été le premier à décrire la circulation pulmonaire, les Artères coronaires et la Circulation capillaire qui forment la base du système circulatoire, découvertes pour lesquelles il est considéré comme l'un des plus grands physiologistes de l'histoire. Les premières descriptions Européennes de la circulation pulmonaire n’ont été faites que plusieurs siècles plus tard, avec Michel Servet en 1553 et William Harvey en 1628. Ibn al-Nafis a également décrit le premier concept du Métabolisme et développé de nouveaux systèmes Nafisiens d’anatomie, de physiologie et de Psychologie pour remplacer les doctrines d’ Avicenniennes et Galéniques, après avoir discrédité un grand nombre de leurs théories erronées sur les quatre humeurs, le Rythme cardiaque, les os, les Muscles, les Intestins, le Système sensoriel, les canaux biliaires, l’Œsophage, l’Estomac et l’Anatomie de presque toutes les autres parties du Corps humain.
Les médecins musulmans ont été pionniers dans l’étude du Rythme cardiaque. Dans les temps anciens, Galien ainsi que les praticiens de la médecine traditionnelle chinoise ont cru à tort qu'il y avait un type unique de rythme cardiaque pour chaque organe du corps et pour chaque maladie.
Dans le domaine de l’Etiologie et de l’Epidémiologie, les médecins musulmans sont responsables de la découverte des Maladies infectieuses et du Système immunitaire, des progrès de l’Anatomo-pathologie et des premières hypothèses relatives à la bactériologie et à la Microbiologie. Leur découverte des maladies contagieuses, en particulier, est considérée comme révolutionnaire et reste l'une des plus importantes découvertes en médecine. On peut faire remonter les premières idées sur la contagion à plusieurs Hadiths attribués à Muhammad (saw) au 7e siècle qui affirment la nature contagieuse de la Lèpre, de la Gale et des maladies sexuellement transmissibles.
L'étude de l'allergologie et de l’Immunologie trouve son origine dans la civilisation du monde islamique. Muhammad ibn Zakarîya Râzi est responsable de la découverte de l'asthme allergique, et il a été le premier médecin connu pour avoir écrit des articles sur l'allergie et le système immunitaire.
Les médecins musulmans ont spéculé sur l'existence des bactéries et des Micro-organismes, si ces théories anciennes n'ont pas été démontrées ou observées avant le 17e siècle, lorsque des investigations dans le domaine de la Microbiologie ont été rendues possibles par l'invention du Microscope. Ces premières idées ont cependant, influencé G. Fracastoro.
Ibn Sina a émis l'hypothèse que les Sécrétions corporelles étaient contaminées par de la terre souillée par des organismes étrangers putréfiés avant qu’apparaisse l’infection.
En Parasitologie Avenzoar, par le biais de la dissection, a été en mesure de prouver que la gale est provoquée par un parasite, une découverte qui allait bouleverser la théorie des humeurs défendue par Hippocrate, Galien et Avicenne. L'élimination du parasite du corps du patient ne nécessite pas de Purge, de saignée ou tout autres traitements traditionnellement associés à la théorie des quatre humeurs. Les progrès réalisés au Moyen-Orient par les alchimistes musulmans en Botanique et en Chimie ont conduit les médecins musulmans à développer la pharmacologie de façon importante. Muhammad ibn Zakarîya Râzi, par exemple, a pris des mesures pour promouvoir l’utilisation médicale des composés chimiques. Abu al-Qasim al-Zahrawi fut un pionnier de la préparation des médicaments par Sublimation et Distillation.
Pendant l’âge d'or de la civilisation islamique, les médecins arabes ont découvert les propriétés diurétiques, antiémétiques, antiépileptiques, anti-inflammatoires, analgésiques, et antipyrétique du cannabis médical, notamment cannabis sativa, largement utilisé comme médicament du 8ème au 18ème siècles. Abu al-Qasim al-Zahrawi est considéré comme le père de la Chirurgie moderne, a contribué grandement à l’essor de la Chirurgie en tant que discipline médicale avec son Kitab al-Tasrif. L’anesthésie moderne a été développée par les anesthésistes musulmans. Ils ont été les premiers à utiliser les anesthésiques par inhalation ou par voie orale. Je pourrai continuer de cette façon pendant une semaine. Néanmoins, il est vrai qu'après le 17ème siècle (jusqu'au 20ème siècle), les Musulmans n'ont pas produits beaucoup d'avancées scientifiques (à cause de la colonisation).
Des scientifiques Turcs, Saoudiens, Pakistanais, Iraniens, Yéménites, Malaisiens et Américains Musulmans ont apporté d'importantes contributions à la médecine moderne et à la Recherche médicale. Au 20e siècle, un scientifique pakistanais Salimuzzaman Siddiqui a été chef de file dans le domaine de la Chimie des produits naturels. Il est le pionnier de l'extraction des composés chimiques du Margousier et de la Rauwolfia et est également connu pour avoir isolé de nouveaux composés chimiques de diverses autres plantes du Sous-continent indien. Comme directeur du H.E.J. Research Institute of Chemistry, il a effectué de nombreux travaux avec une équipe de scientifiques sur l’action pharmacologique de diverses plantes pour en extraire un certain nombre de substances chimiques d’importance médicinale.
Un scientifique iranien (Samuel Rahbar) a été un pionnier en Hématologie et dans le domaine de la compréhension du Diabète sucré. Le médecin et ingénieur iranien Toffy Musivand a inventé de nombreux appareils dans le domaine de la technologie médicale, notamment le coeur artificiel pour le traitement de l’Insuffisance cardiaque terminale, des systèmes de transfert d’énergie pour des dispositifs médicaux implantables, des systêmes de suivi des patients à distance, la biodynamique des fluides pour réduire ou éliminer les thromboses dans les dispositifs de circulation du sang, la simulation des soins aux patients, les dispositifs et les méthodes de détection, la stérilisation In situ, les processus de régulation des dispositifs médicaux et les capteurs pour les soins médicaux.
En Virologie, le scientifique yéménite cheikh Abdul Majeed al-Zindani est impliqué dans la découverte controversée d'un traitement pour le VIH et le SIDA utilisant des méthodes peu orthodoxes inspirées par le Coran et les Hadiths. En 2007, il a trouvé un remède contre le VIH et le SIDA et il a cité les hadiths comme étant la source de son inspiration. Il a prononcé un discours louant la qualité de la recherche scientifique et médicale effectuée à l’Iman University, affirmant avoir traité avec succès de nombreux cas de SIDA. Sur vingt cas, al-Zandani affirme que le virus avait disparu complètement sans effets secondaires. En 2007, le scientifique Malais Sheikh Muszaphar Shukor qui est à la fois Spationaute et chirurgien orthopédiste, a été le premier à effectuer des Recherches médicales dans l’espace.
N'oublions pas que dans les récentes découvertes scientifiques, dans le domaine de la physique quantique, de la neurologie et de l'astrophysique, de nombreux scientifiques musulmans y contribuent (efficacement), dans les laboratoires européens, asiatiques, canadiens et américains. Pour l'informatique, sans les savants musulmans, nous n'en serions probablement pas là (à utiliser des ordinateurs). Et pour finir, certaines découvertes assez dérangeantes sont occultées ou enterrées, car mettant en danger les sociétés pharmaceutiques, qui verraient leur bénéfice faire une chute gigantesque (vers le bas).