Emmanuel LEVYNE : Le sionisme est né en Allemagne

[rahmatel]

SOURCE: Emmanuel LEVYNE "JUDAISME contre SIONISME" editions Cujas,
Paris 1969.



DISCOURS D’OUVERTURE

Le Sionisme est né en Allemagne

Le 5 Iyar, jour anniversaire de la création de l’État d’Israël, les Juifs des ghettos de Jérusalem jeûnent et pleurent...
Ils savent que l’etat d’israël est une production allemande. Israël n’est Qu’une étiquette.
Le contenu est d’origine germanique.
En 1911, dans une brochure intitulée « Le Sionisme » et préfacé par M. Anatole Leroy-Beaulieu, Angel Marvaud écrivait :
« Le sionisme, fondé par un Autrichien et à la tête duquel encore aujourd’hui dominent des Allemands, s’inspire manifestement de l’idée de race, surtout en honneur dans les pays germaniques (...) .
« Le sionisme est une oeuvre surtout allemande. Allemands sont la presque totalité de ses chefs. Cologne est son quartier général et son organe officiel « die Welt » se publie en langue allemande. Dans la lutte, encore à ses débuts mais déjà redoutable, menée par les sionistes contre l’Aliance Israélite Universelle et l’influence française sur quelle autorité se reposeraient-ils si ce n’est sur les représentants d’Allemagne ou d’Autriche (...).
« Le Sionisme, à l’heure actuelle, peut sembler un mouvement encore très vague : il importe d’autant plus de l’étudier et d’en suivre l’évolution avec une extrême attention. Les dangers qu’il contient pour notre influence en Orient ne

sont pas contestables : nous croyons l’avoir suffisamment démontré. Que de plus, ce mouvement serve les intérêts de l’Allemagne, sela nous semble également évident (...).
« Pour l’Allemagne, non seulement l’antisémitisme n’est pas un article d’exportation, mais encore le sémitisme peut devenir un incomparable instrument d’impêrialisme. »

En 1965, le journaliste Arnold Mandel, dans la revue du Fonds Social Juif Unifié, « L’Arche) (n° 98, mars 1965), écrit :
« Faut-il rappeler que le sionisme, en tant qu’idéologie politique, est une émanation et un transfert juifs, du jeune nationalisme allemand libéral du temps des romantiques, qu’il est le « Sturm und Drang » juif, venu après l’ « ère des lumières » juive, reproduisant ainsi, avec un décalage dans le temps, une évolution proprement allemande ?
Certains n’aiment pas que l’on dise cela. « L’État juif » de Herzl ayant été élaboré à Paris, ils aiment mieux croire que le « grand dessein » en question doit quelque chose au charme planant au-dessus de la Place de la Concorde. Mais, en vérité, Herzl était intellectuellement, spirituellement et linguistiquement un Juif allemand, de même que Max Nordau. La littérature sioniste classique est à peu près entièrement de langue allemande. Même les idéologues sionistes originaires de l’Est de l’Europe, comme Klatzkin ou le précurseur anti- herzlien du sionisme, Pinsker ( « l’Auto-émancipation » ) écrivaient en allemand. Le siège de l’organisation sioniste mondiale était pendant longtemps à Cologne. Les congrès sionistes avant l’indépendance d’Israël se tenaient presque tous dans une cité alémanique (sinon allemande), à Bâle, sur les bords du Rhin et les débats se déroulaient surtout en allemand, en sorte qu’historiquement le sionisme c’est encore en grande partie du judaïsme allemand. »
<img src="http://www.ribaat.org/services/forum/at ... 1498&stc=1" align="left">Dans son acticle retentissant, publié dans le n° 158 de la revue « Les Temps Modernes », le journaliste israélien Uri Avnery, écrivait : « Avant sa mort, Herzl lui même essaya d’obtenir l’aide du Sultan turc Abd-ul-Hamid, ennemi juré du nationalisme arabe. Cette tentative ayant échoué, il tenta d’obtenir le patronage du Kaiser. Il rencontra donc Guillaume officiellement et lui offrit pratiquement une alliance entre une communauté sioniste de Palestine parlant allemand et l’impéralisme allemand. »

Soutenir l’État d’Israël, c’est soutenir une oeuvre coloniale allemande.
Ce n’est pas être sioniste, c’est être germanophile.

Défendre l’etat d'israel, c’est ,en réalité , faire acte d’antisémitisme - et cela littéralement.

C’est fortifier l’impérialisme allemand et la race aryenne dans sa haine instinctive de la race sémite.

L’Allemagne livre des armes et des techniciens à la fois aux Israéliens et aux Arabes afin que les peuples sémites se massacrent et s’exterminent.
L ‘ Allemagne d’ Adenauer poursuit l’oeuvre de Hitler - et plus efficacement encore car plus intelligemment et moins grossièrement.
Le « Judenstaat » est une bombe inventée par le génie allemand pour faire sauter le monde d’ Abraham.

En ce 5 Iyar, jour anniversaire de la création de l’État d’Israël, né du péché et de l’iniquité du monde occidental et de sa civilisation infernale qui a abouti au nazisme et à l’univers concentrationnaire, Juifs et Chrétiens, fidèles aux valeurs spirituelles bibliques - si essentiellement respectueuses de la personne humaine et opposées à la Raison d’État - avec les Juifs pieux et pauvres des ghettos de Jérusalem, les « Netourei Karta « , jeûnons et pleurons...
Disciples des Prophètes d’Israël, levons-nous et sons dire Non ! à l’Etat d’Israël !
Non ! à l’Allemagne !
Car l’État d’Israël c’est l’Allemagne.
On ne peut dire Non à l’Allemagne armée et criminelle sans dire Non à l’État d’Israël (I).
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(I) En effet, les événements actuels (échange d’ambassadeurs entre l’AHemagne et Israël) montrent clairement que l’Etat d’Israël ne peut se passer des armes allemandes. Si donc on veut que l’Etat d’Israël continue, il faut renoncer à exiger le désarmement de l’Allemagne, c’est.à.dire des assassins de 6000 000 de Juifs. L’existence de l’Etat d’Israël justifie moralement le réarmement allemand, qui, demain, si la raison d’Etat le commande, servira de nouveau à exterminer les Juifs de l’exil, et en attendant les nations adverses.

[rahmatel]

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la logique sioniste:

si l'ennemi principal c'est "l'integration" (l'égalité des droits),et si l'objectif est la création d'un état juif en palestine,l'antisemitisme aide à réaliser ce projet,et la défense de l'égalité des droits est un obstacle.

siegfried Moses,futur dirigeant de la fédération sioniste allemande,énonce ce principe de base du sionisme:

" la lutte contre l'antisemitisme n'est pas notre tache principale,elle ne nous concerne pas autant,et n'a pas la meme importance,que le travail pour la palestine."

sans ce fil conducteur il serait impossible de comprendre la politique du sionisme à l'age des dictateurs.

le rabbin joachim Prinz,en 1937 évoqua le memorandum adressé par la federation sioniste d'allemagne au parti nazi,le 21.06.1933:

"tout le monde sait,en allemagne,que seuls les sionistes peuvent valablement représenter les juifs auprès du gouvernement nazi...la rennaissance de la vie nationale,telle qu'elle se manifeste en allemagne,doit se produire aussi dans la communauté nationale juive...l'allemagne qui a proclamé le principe de la race,nous souhaitons adapter notre communauté à ces nouvelles structures...notre reconnaissance de la nationalité juive nous permet d'établir des relations sincères et claires avec le peuple allemand et ses réalités nationales et raciales.parceque nous ne voulons pas sous éstimer ces principes fondamentaux,nous aussi nous sommes contre les mariages mixtes,et pour le maitien de la PURETE du groupe juif...les juifs conscients de leur identité,au nom desquels nous parlons,peuvent trouver place dans la structure de l'etat allemand,car ils sont liberés du ressentiment que les juifs assimilés doivent éprouver;...nous croyons en la possibilité de relations loyales entre les juifs sionistes et l'etat allemand.
pour atteindre ses objectifs pratiques,le sionisme espère etre capable de collaboré meme avec un gouvernement fondamentlement hostile aux juifs...la réalisation du sionisme n'est géné que par le ressentiment,à nl'exterieur,contre l'orientation allemande actuelle.la propagande pour le boycotte actuellement dirigée contre le 3eme reich est,par essence,NON-SIONISTE..."

SOURCE:Lucy Davidovitch.A HOLOCAUST READER,(pp.150-155).ce document a été publié pour la 1ere fois,en allemand,en Israel en 1962.
autre sources:
lenni brenner,ZIONISM IN THE AGE OF THE DICTATORS,crown Helm,london and canberra 1983.
3 sources majeures sur la collaboration nazi-sioniste:
hanna Arendt,EICHEMAN A JERUSALEM,gallimard,paris 1966.
-le rabbin Moshé Shonfeld dans THE HOLOCAUST VICTIMS ACCUSE:documents and Testimony on Jewish war criminals,Neturei Karta of USA New York 1977.
- LA J A Z A(Jews Against Zionism and Antisemitism:juifs contre le sionisme et l'antisemitisme)qui a publié un receuil de documents en australie intitulé:NAZI-ZIONIST COLLABORATION.

[IIuowolus]

Pour moi le pacte de sion remonte à la revolution et le sionisme à aux moins 1851 date de leur procés.
le pacte aurais été signé part des juifs trés connu quand aux sionisme,il regroupais le reste de leur communauté.

donc je comprends pas bien pourquoi vous faites allusion aux sionnisme du XX siècles pour parlez de l'origine du sionisme.

[pontifexmaximus]

Pour moi le pacte de sion remonte à la revolution et le sionisme à aux moins 1851 date de leur procés.
le pacte aurais été signé part des juifs trés connu quand aux sionisme,il regroupais le reste de leur communauté.

donc je comprends pas bien pourquoi vous faites allusion aux sionnisme du XX siècles pour parlez de l'origine du sionisme.

quel pact
quel revolution
proces de 1851

[Pasteur Patrick]

J'avoue avoir bien du mal à comprendre comment un sujet pareil se retrouve dans l'ACTUALITE, d'autant que le livre dont il et question date de 1969. Comme actualité, il y a mieux, non ?
Au fond, quelle est l'intention cachée d'en parler ici ?

[rahmatel]

Pour moi le pacte de sion remonte à la revolution et le sionisme à aux moins 1851 date de leur procés.
le pacte aurais été signé part des juifs trés connu quand aux sionisme,il regroupais le reste de leur communauté.

donc je comprends pas bien pourquoi vous faites allusion aux sionnisme du XX siècles pour parlez de l'origine du sionisme.

tu as raison

Face aux nouveaux chrétiens sincères,qui ont marqué l’histoire espagnol par maint non glorieux,sainte Therese d’Avila,le théologien Luis de Léon et bien d’autres,les insaisisables marranes ,errant de pays en pays toujours sur le qui-vive,ont laissé des traces autrement profondes,de Spinoza,l’apotre de la philosophie athé,qui dénonçait les superstitions réligieuses des juifs,à benjamin Disraeli(lord Beaconsfield),l’homme d’état,qui les glorifiait en qualité de « race superieure ».


Moins connu mais plus typique ,fut Juan Miguez Mendès un richissime marrane qui avait prété cent cinquante mille ducas au roi Henri II de France,lequel refusa de le rembourser,sous le pretexte de son infidelité patente.
Juan Mendès se transporta alors en turquie,devint ministre du sultan soulimane Ir,et su se venger sur le dos des ambassadeurs français ;par ailleurs il se fit le précurseur du sionisme,créant une colonie juive autour du lac de Tibériade.(16e siecle)