Ce sujet est ouvert suite à cette intervention dans l'éternel débat islamo-chrétien sur le παράκλητος (paraklêtos), terme utilisé par Jean l'Evangéliste :
L'auteur de ce message précise ensuite :Roque a écrit :Le paraqlita n’est plus seulement un mot grec depuis qu’il a d’abord été repris par les Parthes pour désigner le « souffleur » chargé d’assister l’accusé dans les procès oraux. Dans ces procès, l’accusé devait présenter lui-même sa défense et il était interdit à l’avocat de parler. Ce mot est donc utilisé en un premier sens pour désigner celui qui aide discrètement l’accusé (Ac 22.1). Puis en Israël, ce mot va désigner le « souffleur-aide-mémoire » qui aide le récitant des Ecritures à la synagogue, en suivant les rouleaux écrits de référence. Au temps de Jésus-Christ, la récitation de l’Ancien Testament à la synagogue était faite par deux personnes : un récitant qualifié sous le contrôle d’un « souffleur-aide-mémoire » appelé en hébreux « paraqlita » contrôlant l’exactitude de la récitation. Dans les assemblées de prière juives (comme chrétiennes) cette présence des textes écrits de référence : Thora (ou Evangile) est constante, à l’inverse de ce qui est suggéré par certains versets du Coran
J'en arrive ainsi à ma question :Roque a écrit :Ce mot grec paraqlita repris par les Parthes dans leur langage juridique je crois au 3ème ou 2ème siècle avant Jésus Christ a ensuite été repris par les Juifs tel quel dans leur langage religieux et était en usage courant au temps de Jésus lors des récitations orales du Pentateuque, des Prophètes et des Ecrits dans la terminologie des Juifs ou l'Ancien Testament dans la terminologie des Chrétiens. Ce mot ne vient pas se l'araméen, mais plutôt d'un terme grec hébraîsé. Ma source est : Pierre Perrier. Evangile de l'oral à l'écrit. Les colliers évangéliques. Ed. Jubilé. ISBN 2-8667-9358-7.
Qu'en est-il de la lecture de la Torah dans la synagogue au fil des siècles ?
Quelles sont les règles à respecter ? Quelle évolution au fil des âges ?
La question interpelle d'autant plus un chrétien que ce qui est pour nous Parole inspirée de D.ieu nous rapporte ceci :
St Luc a écrit :Il vint à Nazara où il avait été élevé. Il entra suivant sa coutume le jour du sabbat dans la synagogue, et il se leva pour faire la lecture. On lui donna le livre du prophète Esaïe, et en le déroulant il trouva le passage où il était écrit : "L'Esprit du Seigneur est sur moi parce qu'il m'a conféré l'onction pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres. Il m'a envoyé proclamer aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer les opprimés en liberté, proclamer une année d'accueil par le Seigneur" Il roula le livre, le rendit au servant et s'assit ; tous dans la synagogue avaient les yeux fixés sur lui. Alors il commença à leur dire : "Aujourd'hui, cette écriture est accomplie pour vous qui l'entendez" (Lc IV, 16-21)