la fin du darwinisme

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L’athéisme peut être considéré comme une attitude ou une doctrine qui ne conçoit pas l’existence ou affirme l’inexistence de quelque dieu, divinité ou entité surnaturelle que ce soit. C'est une position philosophique qui peut être formulée ainsi : il n'existe rien dans l'Univers qui ressemble de près ou de loin à ce que les croyants appellent un « dieu », ou « Dieu ».
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pauline.px

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 28 nov.09, 21:41

Message par pauline.px »

Pakete a écrit : Ce qui la bloque, c'est qu'elle n'arrive pas à y mettre son petit dieu dans le raisonnement...
Vous en êtes encore à parler de D-ieu ? béni soit-Il !

Mais c'est tout bonnement incroyable !
Vous le voyez partout, et quand Il n'y est pas, vous le discernez en creux !
Et après cela vous osez prétendre que votre démarche n'est pas religieuse ?
Mais elle n'est qu'antimonothéisme.
Pakete a écrit : Ce qui la bloque, c'est qu'elle n'arrive pas à y mettre son petit dieu dans le raisonnement...

Et ce qui en bloque d'autres s'appelle tout simplement l'opium du peuple.

Toute organisation humaine distille son idéologie.
L'Ancien Régime a pleinement profité de la Religion pour "formater" les esprits.
Les régimes de l'hyperlibéralisme profitent d'une autre idéologie dominante, c'est inévitable. Il n'y a pas de jugement de valeur.
C'est impossible de faire autrement.
Et réciproquement, il est plus confortable d'adopter l'idéologie du dominant, cela s'appelle cette fois l'aliénation.

La théorie darwiniste attend depuis son origine une véritable révolution copernicienne.
Je l'appelle de mes voeux et comme l'a dit Tan, il n'y a pas d'arrière pensée religieuse puisque d'abord et avant tout D-ieu est Celui qui écrit la Loi.
Au même titre que la révolution de la terre autour du soleil ou bien l'inverse n'ont aucune importance pour les théologies monothéistes mais qu'elles ont une grande importance pour l'idéologie dominante. Il ne faut pas bousculer les représentations des élites...

Et aujourd'hui malgré les critiques de K. Popper, malgré les paradoxes inexpliqués, la scolastique darwiniste est figée pour des raisons idéologiques : il ne faut surtout pas ébranler le dogme sur lequel est bâti notre nouvelle aristocratie.

pauline.px

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 28 nov.09, 21:49

Message par pauline.px »

tguiot a écrit : Comment ça, je ne réponds pas à la question? Si les différentes étapes de l'oeil ne sont pas des avantages, que ne sont déjà disparues les espèces qui en sont pourvues?
Suis-je sotte !
J'avais oublié l'archi-dogme pas démontré ! « Si elles survivent c'est qu'il y a un avantage ! »

C'est curieux vous avez pourtant amodié cette affirmation en convenant que
tguiot a écrit :Par ailleurs, il n'est pas interdit de survivre malgré certaines imperfections. L'évolution ne postule jamais la survivance des meilleurs, des plus beaux, des plus parfaits, mais juste des suffisamment adaptés.

pauline.px

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 28 nov.09, 21:59

Message par pauline.px »

tguiot a écrit : Mais mets-toi à la place d'un pou... et tu verras si c'est énorme.
Moi qui croyais que vous étiez mis à la place du scientifique.

Le problème du 5.000.000.000 c'est qu'il faut définir 5.000.000.000 de quoi ?
5.000.000.000 de mutations neutres ? de mutations délétères ? de mutations positives ?

Combien de mutations qualitatives par an ? Combien de mutations positives par an ?


Pour l'instant vous n'établissez aucun lien entre l'unité de temps et les mutations.
Vous pouvez compter en secondes ce sera encore plus inimaginable mais cela ne changera rien.

Prenez comme unité, le temps de Planck et cela n'impressionnera que les poux.

pauline.px

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 28 nov.09, 22:03

Message par pauline.px »

Tom Nisciant a écrit : comprendre ce qu'est l'adaptation
Vous avez vous-même reconnu que l'adaptation se définit a posteriori.

Comment pourrait-elle être explicative ?

pauline.px

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 28 nov.09, 22:06

Message par pauline.px »

tguiot a écrit : Lorsque les premières cellules photoréceptrices se sont logées dans une cavité, cela n'a pas eu comme unique conséquence de restreindre le champ de vision; cela a aussi permis d'apporter une information supplémentaire: la direction de la source de lumière.
Et évidemment c'est la seconde conséquence qui l'a emporté.
Puisque le dogme l'exige.
Pas besoin de s'interroger davantage, "c'est calculé pour".

pauline.px

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 28 nov.09, 22:12

Message par pauline.px »

tguiot a écrit : Et ça veut dire quoi "avant la sélection" ?
Au le plan macroscopique, on cherche les causes plutôt "avant".

Pour expliquer pourquoi tel individu va être sélectionné ou éliminé, c'est "avant la sélection" que l'on cherche la ou les causes.

Peut-on dire que l'adaptation est un facteur de sélection ?
Oui, à condition de définir l'adaptation avant la sélection.
Non, si je considère que "être adapté" c'est réussir avec succès l'examen de passage.


Si la sélection définit le concept "adapté", celui-ci est inadéquat pour expliquer la sélection.

Anthyme

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 28 nov.09, 22:27

Message par Anthyme »

.....

Je pense à la prière du vieux Kuhn ...

.....
______________________________________________
http://www.forum-religion.org/post496406.html#p496406

Tom Nisciant

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 28 nov.09, 23:01

Message par Tom Nisciant »

C'est un peu fatiguant de buter sans cesse sur votre refus d'admettre une définition simple comme celle de l'adaptation et de se faire taxer de dogmatisme, ironie ô combien risible...
Je suis loin de maîtriser parfaitement tout le vocabulaire des spécialistes de l'évolution, mais j'estime qu'en deçà d'un certain niveau lexical la compréhension fait défaut et la discussion devient vaine.

Voici un lien qui discute assez bien de ce qu'est l'évolution, au cas où cela peut vous servir :http://www.rationalisme.org/french/scie ... ogenie.htm
Pour ma part, je vais sans doute me lasser de ce dialogue...



PS : Pauline.px, j'ai cru que vous m'aviez appris un mot en utilisant "amodier". Comme ce n'est pas le cas, je me permets de vous corriger :

« Amodier [...] Ce verbe signifie donner une terre à ferme ou concéder une mine à exploiter : “L’État amodie les concessions minières”. Éviter l’emploi très incorrect de ce verbe au sens de modifier, aménager. De même, amodiation veut dire action d’affermer une terre, de concéder une mine à exploiter, jamais modification, aménagement. » (source : http://langue-fr.net/spip.php?article107)

Tan

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 29 nov.09, 01:33

Message par Tan »

Tguiot a écrit : J'aurais du être plus explicite, ou alors peut-être n'as-tu pas bien lu.

Si je suis d'accord qu'à petite échelle, les lois de la physique sont déterminantes (par exemple à propos de la conformation protéinique, ou encore la structure d'une membrane cellulaire), à plus grande échelle, rien ne détermine à l'avance les formes que prendront les assemblages cellulaires. C'est pour ça que je parlais de la sauterelle et du lion (ça sonne comme un titre de La Fontaine). Dans un même biotope peuvent coexister des formes infiniment diverses de vie. Je ne crois pas que sur une planète où la vie se développe, on doive retrouver forcément les mêmes hominidés (il faudrait alors retrouver les mêmes lions, les mêmes sauterelles, etc). Je ne dis pas que c'est impossible; d'ailleurs nous sommes là pour le prouver. Mais il n'y a pas de raison de penser que c'est effectivement l'objectif: produire l'homme. Vision terriblement anthropocentrique.



Pour le reste de ton post, il y a de trop pour aujourd'hui, je traiterai cela plus tard.
En effet mon ami, j’espère que tu vas faire plus que répondre à la marge.

Quant aux formes macroscopiques, qu’est-ce qui t’amène à affirmer que « rien ne détermine à l’avance les formes que prendront les assemblages cellulaires » ? Et pourquoi pas ?
C’est précisément l’objet des travaux de Michael Denton. Il est déjà parvenu à montrer que c’était le cas pour les formes de base des protéines, qui ont donc un nombre limité.

Puisqu’il existe une structure sous jacente aux protéines, aux cristaux, aux atomes, pourquoi n’existerait-il pas de la même façon une structure sous jacente aux formes du vivant ?
Pourquoi l’évolution ne serait-elle pas guidée par les lois de la physique, à l’instar des atomes, des cristaux et des protéines ?
Pourquoi les formes du vivant ne seraient-elles pas des structures exceptionnellement stables et énergétiquement favorables, déterminées par les lois physiques ?
Pourquoi ce dogme absolu du hasard et de la sélection, qui ne laisse place à aucune autre hypothèse ?



Pauline, j’ai lu avec grand intérêt ton « incise » sur les possibles rapports entre le darwinisme et notre société. Je ne souhaite pas commenter ici ton texte car nous sortitions du sujet.
Cependant, je suis ouvert à toute discussion sur ce thème si tu ouvres un nouveau fil de discussion spécifique à ce ce thème.


Pakete a écrit : Ce qui la bloque, c'est qu'elle n'arrive pas à y mettre son petit dieu dans le raisonnement...
J’ai hésité à commenter cette affirmation étant donné sa teneur émotionnelle.
Je me décide finalement à le faire pour te renvoyer (outre ce que Pauline t’a déjà répondu maintes fois) à ce que j’ai déjà dit Pakete : si « Dieu » existe, alors il n’intervient pas dans l’univers, dans l’évolution et dans quoi que ce soit d’autre. Pour parler trivialement, il lui suffit d’avoir réglé les paramètres de départ de l’univers au moment du big bang pour que le processus aboutisse de lui-même à un moment à la vie puis à un (ou plusieurs) être(s) conscient de lui(eux)-même(s) (je fais référence à une possible vie extra-terrestre).

Bref, point besoin de « Dieu » dans les équations. Nous ne parlons ici que de science. Nous étudions l’univers, la nature et leurs paramètres tels qu’ils sont. Ce n’est qu’à posteriori et au vu des résultats obtenus que nous pourrons faire des hypothèses pour savoir s’il y a eu au départ un « réglage » ou un « hasard ».

Nous ne cachons pas, Pauline et moi, que nous soutenons l’hypothèse du réglage, de la même manière que Tguiot, Wooden Ali, toi et d’autres vous ne cachez pas que vous soutenez l’hypothèse du hasard. C’est de bonne guerre et je ne vois pas où est le problème tant que l’on reste objectif et ouvert. Cessons le dogmatisme.
Voyons donc laquelle des deux hypothèses est la plus crédible sans s’envoyer en permanence à la figure des procès d’intention non nécessaires.



Je poursuis donc mon entreprise de démolition du darwinisme comme explication unique et globale de l’évolution, car j’ai d’autres exemples à porter à votre connaissance :

En effet, figurez-vous que les cafards actuels sont absolument identiques aux cafards d’il y a 100 millions d’années. Tout juste ont-ils acquis un segment de plus à leur antenne. Or, comme beaucoup d’insectes, les cafards mutent énormément. Depuis 100 millions d’années, imaginez un peu les extraordinaires modifications d’environnement que les cafards ont du subir pour aller des grandes forêts primitives jusqu’à nos égouts !
Alors comment explique-t-on leur absence totale d’évolution ? Les darwiniens répondront qu’aucune mutation assez favorable pour être sélectionnée n’est apparue pendant ces 100 millions d’années. Alors pourquoi les primates (qui mutent beaucoup moins et vivent tellement plus longtemps que les insectes) ont-ils eu la chance de connaître assez de mutations pour passer, en 40 millions d’années, d’un être de la taille d’une souris à l’homme actuel ?
Mieux encore, la mouche drosophile est l’animal favori des généticiens, justement pour sa fréquence élevée de mutations. Or, on a retrouvé dans l’ambre de la Baltique des drosophiles de 50 millions d’années proches des drosophiles actuelles. Il paraît donc logique de distinguer « capacité à muter » et « capacité à évoluer ».


Prenons l’exemple inverse. Les reptiles thériodontes sont l’un des exemples favoris des darwiniens car il s’agit d’une des meilleures preuves de l’évolution des reptiles vers les mammifères. Cela est parfaitement exact mais si j’étais darwinien, j’éviterais de trop en parler car tout en prouvant l’évolution, ils posent un sérieux problème au néo-darwinisme.

La mâchoire inférieure d’un reptile se prolonge par deux os, l’Angulaire et l’Articulaire, qui s’articulent avec le Carré, lui-même rattaché au crâne. Chez les mammifères, la mâchoire inférieure est directement articulée sur le crâne et les trois os qui formaient l’ancienne articulation chez les reptiles, se retrouvent ensemble pour former l’oreille interne, organe dont les reptiles sont dépourvus.
Bel exemple de « transfert de fonctions », concept clé du darwinisme (et de l’évolution) n’est-ce pas ?
Oui, et d’autant plus que lors du développement embryonnaire de la mâchoire inférieure chez les mammifères, l’Articulaire et l’Angulaire sont encore rattachés à la mâchoire avant de « migrer » vers l’oreille.
C’est là qu’entrent en scène les reptiles thériodontes. Chez eux, la mâchoire a une double articulation : « en haut », comme chez les mammifères par contact direct de la mâchoire et du crâne, « en bas » par articulation du Carré sur l’Angulaire et l’Articulaire.
Mais à quoi peut bien servir une double articulation de la mâchoire ? À continuer à manger quand l’une des deux est cassée, répondront peut-être certains. Seulement il suffit d’observer ces mâchoires pour constater que tout accident qui fracturerait la mâchoire inférieure d’un reptile primitif fracturerait également celle du reptile thériodonte. Il faudrait une véritable opération chirurgicale pour trouver un cas dans lequel le système du milieu pourrait fonctionner alors que le système du bas ne le pourrait plus.
Cette absence (théorique) d’avantage fonctionnel apporté par la possession d’une 2e articulation de la mâchoire est confirmée par l’observation (pratique) selon laquelle aucun autre vertébré n’a développé un tel système. Alors, pourquoi, durant des millions d’années, les mutations qui ont lentement et graduellement construit un tel système ont-elles été sélectionnées ?
Jusqu’à preuve du contraire, la meilleure hypothèse semble de postuler que quelque chose conduisait les reptiles thériodontes vers le stade mammifère. Leur double articulation de la mâchoire ne leur a servi à rien mais elle était essentielle pour que les mammifères soient, des millions d’années plus tard, pourvus d’une audition suffisante pour assurer leur survie (en entendant, par exemple, arriver leurs prédateurs).

« Scandaleuse conception finaliste basée sur votre foi et non sur la science ! », « Retour obscurantiste à l’époque où Bernardin de Saint-Pierre écrivait que la peau du melon avait des stries pour aider le chef de famille à le découper en parts égales ! », rugiront certainement les darwiniens qui liront cela.
Et, pourtant, ce que je viens d’écrire provient d’une étude de Pierre-Paul Grassé, l’un des plus grands zoologiste du XXe siècle, qui montre que les reptiles thériodontes sont divisés en plusieurs sous-ordres, que chaque sous-ordre a développé dans leur mâchoire (ce que n’ont fait aucun autre ordre de reptiles) au moins quelques caractères mammaliens (mais pas tous jusqu’au même point) et que deux sous-ordres ont en parallèle connu la même évolution, les menant avec succès jusqu’aux mammifères .

« En vérité et complète objectivité, on constate que les variations des thériodontes et des mammifères primitifs n’ont rien d’aléatoire ; elles s’additionnent, s’ajustent au cours du temps, sans avoir la moindre apparence pathologique. Aucun fait caractéristique de la mammalisation n’exige, pour être expliqué, un recours à la sélection » (Pierre-Paul Grassé).
Il y a bien une « tendance vers ». Cela ne doit pas nous surprendre car l’évolution dans son ensemble est bel et bien orientée ! C’est un fait que n’importe qui peut constater, et qui n’a rien à voir, mais alors vraiment rien, avec la foi religieuse de tel ou tel auteur !

Jamais, au cours de sa si longue histoire, l’évolution n’a permis à un mammifère de redevenir un reptile, à un reptile de redevenir un batracien, à un batracien de redevenir un poisson, à un poisson de redevenir un invertébré. L’évolution ne retourne jamais en arrière, c’est ce qu’on appelle la loi de Dollo. Les darwiniens l’expliquent généralement par le fait que, pour eux, une transition donnée nécessite que des mutations aléatoires se produisent juste au moment où les modifications de l’environnement les rendent favorables pour l’organisme qui les porte. Qu’il s’agit là d’un événement très peu probable. Et que donc la probabilité que l’événement inverse puisse par la suite se produire est quasi nulle !
Soyons sérieux ! Qu’est-ce qui est plus probable : que les premiers mammifères qui ressemblaient à des souris puissent se transformer en baleines, en hommes, en tigres, et en… chauve-souris, ou qu’ils se retransforment en reptiles thériodontes dont ils viennent « juste » (à l’échelle géologique) d’être issus ?

patlek

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 29 nov.09, 01:43

Message par patlek »

Comme c' est du copié collé de chez jean staune, autant citer la source:

http://www.staune.fr/INTRODUCTION-A-LA- ... E-NON.html

Tom Nisciant

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 29 nov.09, 02:59

Message par Tom Nisciant »

Tan a écrit : Puisqu’il existe une structure sous jacente aux protéines, aux cristaux, aux atomes, pourquoi n’existerait-il pas de la même façon une structure sous jacente aux formes du vivant ?
Pourquoi l’évolution ne serait-elle pas guidée par les lois de la physique, à l’instar des atomes, des cristaux et des protéines ?
Pourquoi les formes du vivant ne seraient-elles pas des structures exceptionnellement stables et énergétiquement favorables, déterminées par les lois physiques ?
Pourquoi ce dogme absolu du hasard et de la sélection, qui ne laisse place à aucune autre hypothèse ?
Ces quelques phrases sont en parfait accord avec ce qu'en disent les biophysiciens, biochimistes, biologistes.. etc. Bref, on n'a jamais prétendu le contraire. Les lois de la physique sont à la base du comportement de la matière. C'est un fait.
Le "hasard" dont on parle au sujet de l'évolution ne signifie pas que tout évènement est statistiquement égal aux autres. Il existe évidemment des conformations plus stables qui auront tendance à se produire plus souvent et qui expliquent sans doute les convergences évolutives.
Donc, finalement, nous sommes d'accord.


Pour ce qui est des cafards, espèces réputée pour ses impressionnantes résistances aux contraintes, leur ressemblance avec des fossiles vieux de 100 MA est-elle une surprise ?
Non, monsieur.
On peut aisément considérer qu'ils ont acquis une forme stable, efficace, adaptée, résistante et par voie de conséquence : persistante. Toutefois rien ne nous prouve que les cafards actuels partagent avec leurs ancêtres autre chose que leur organisation générale ; en effet les fossiles de 100MA se prêtent mal aux analyses moléculaires. Les gènes des cafards actuels ont fort bien pu évoluer de manière considérable sans révolutionner la forme de leur corps. Nul ne prétend que "capacité de muter" soit égal à "capacité d'évoluer", les facteurs de l'environnement, et notamment les phénomènes de compétition, sont cruciaux.
Je considère qu'un argument aussi creux montre la faible compréhension des principes de base. C'est l'attaque du type : « Si l'homme descend du singe, pourquoi il y a encore des singes ? », en un peu plus... évolué.

Quand à l'idée d'une orientation de l'évolution... Le principe anthropique ne peut convaincre que ceux qui sont convaincus avant même que de le comprendre.
Les nombreuses extinctions, les formes extravagantes de certaines espèces disparues ou encore vivantes sont là pour nous montrer que la nature est capable de tout et n'importe quoi. Si la systématique ne cesse de revoir sa manière de classer les espèces, c'est bien parce que l'évolution est touffue, imprévisibles, surprenante. Si un dessein (intelligent qui plus est) était à l'oeuvre, les biologistes auraient moins de boulot !

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 29 nov.09, 03:51

Message par Tan »

Oui Patlek, j'ai deja precise plusieurs fois que j'allais chercher chez Staune les arguments pour demonter le darwinisme. Tu es en retard.

Pakete

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 29 nov.09, 03:58

Message par Pakete »

Et toi de même...

Staune n'est pas le premier qui croit trouver des "imperfections" dans la théorie :lol:
Vous le voyez partout, et quand Il n'y est pas, vous le discernez en creux !
Et après cela vous osez prétendre que votre démarche n'est pas religieuse ?
Mais elle n'est qu'antimonothéisme.

Votre acharnement a ne pas vouloir comprendre un théorie prouvée est symptomatique d'une poignée de croyant qui veulent absolument y placer dieu, quelle que soit sa préférence. Vous pourrez objecter que "l'intelligent design", tel que vous avez l'air de "contre argumenter" le "néodarwinisme", est une "science", hors il n'en est rien. La science ignore tout concept de surnaturel et d'idéologie, car elle ne peut se baser et travailler sur ce qu'elle ne peut connaître...

Et je ne me sens pas coupable d'être "antimonothéiste". Comme je l'ai dit plus haut, la science n'a pas besoin de dieu, mon athéisme ne gêne en aucun cas mon jugement vis à vis d'elle par conséquent :roll:

Preuve en est que vous discutez plus de l'idéologie qu'autre chose, ce post:

Face à une réalité historique, le néodarwiniste donne à la limite de la scientificité.
Partout ailleurs on identifierait le néodarwinisme à une théorie coneptuelle comme la psychanalyse mais sa puissance idéologique est telle qu'il est devenu un dogme du capitalisme.

En effet, au plan idéologique il importe de faire passer un message simple aux innombrables aspects :

-Les meilleurs survivent et, bien qu'ils ignorent totalement où ils vont, ils guident à leur insu toute l'espèce vers l'optimum. Le darwinisme justifie une nouvelle forme d'aristocratie et la sacro-sainte concurrence.
-La recherche individuelle du mieux être, le strugle for life, est un moteur du progrès. Surtout ne pas laisser de place à l'idée que ce n'est que du gaspillage et que l'évolution naturelle, la vraie, fonctionne autrement, envisant avant tout l'équilibre et non pas la fuite en avant.
-L'accumulation quantitative finit par un progrès qualitatif. Le qualitatif s'enracine dans le quantitatif.
-On ne fai tpas d'omelette sans casser des oeufs. Il faut magnifier l'exemple du prédateur qui devient un dominant, un violent et un consommateur toujours plus performant pour le progrès de l'espèce.
etc.


Il n'y a pas de différence qualitative entre les économistes de l'école de Chicago et les chantres du néodarwinisme.
Le corpus a le goût de la science, la forme de la science, la couleur de la science et surtout il plaît à tous ceux qui sont à la bonne place.

Le parallèle fonctionne aussi dans l'autre sens :
la crise du pétrole pousse naturellement l'évolution vers une optimisation considérable des moteurs à explosion mais le surgissement d'une nouvelle espèce de moteur n'est pas du tout naturelle, d'innombrables obstacles s'élèvent depuis fort longtemps et il faudra probablement attendre que les moteurs à explosion soient définitivement condamnés.

C'est la défense des plus faibles qui a abouti à des progrès qualiatifs les plus considérables pour l'humanité et non pas le libre jeu de la concurrence.

La concurrence est cousine du principe de plaisir et s'oppose au principe de réalité, les plus performants des prédateurs sont peut-être les traders qui ne provoquent que gâchis et gaspillage. La pollution est fruit de la concurrence et le succès des meilleurs aujourd'hui est peut-être une menace globale pour la planète.
Votre terrain, malsain car ne correspondant qu'a une volonté propre d'interprétation et non de compréhension, va totalement à l'encontre d'une démarche scientifique qui se veut descriptive. Vous êtes dans l'idéologie, et en vous savant croyante, il est difficile de vous accordez le moindre crédit comme quoi votre dieu est bien mis de côté lorsque vous parlez de la théorie...

pauline.px

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 29 nov.09, 04:46

Message par pauline.px »

Tom Nisciant a écrit : PS : Pauline.px, j'ai cru que vous m'aviez appris un mot en utilisant "amodier". Comme ce n'est pas le cas, je me permets de vous corriger :
Merci.
Reste qu'il y a, là aussi, débat :

Le dictionnaire de l'A TLF donne en son lien http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/t ... nat=;sol=1;
AMODIER2, verbe trans.
ADMIN., FIN. [En parlant de mesures, de crédits] Aménager suivant la conjoncture :

1. ... nombre d'actions ou de réformes, hautement souhaitables sur le plan technique et reconnues de la sorte nécessaires par des hommes de toutes idéologies doivent être écartées, différées ou amodiées parce qu'elles rencontreraient l'hostilité de l'opinion.
G. BELORGEY, Le Gouvernement et l'administration de la France, 1967, p. 433.

En partic. Revaloriser :

2. ... les premiers délais de mise au point de tranches régionales ont conduit, dans beaucoup de secteurs, à ne pas débuter le Ve plan sur la base d'une régionalisation de ses cadres financiers, mais sur la base d'une reconduction amodiée des dotations budgétaires de l'année 1965 pour la première année 1966 d'exécution du Ve plan.
G. BELORGEY, Le Gouvernement et l'administration de la France, 1967 p. 377.

Prononc. : [].
Étymol. ET HIST. 1389 fin. amodoier « modérer, réduire (le poids d'une redevance) » (Compte de G. Bat., Richel. Lam. 4486, fo 15 vo ds GDF. : Laquele emende a esté amodoiee par sa povreté à .iiii. frans). COTGR. 1611; repris ultérieurement comme terme de fin., supra.
Empr. au lat. médiév. admodiare, de même sens (Felix Episcop. Lemovic. in epist. ad Desiderium Cadurcem Episc. ds DU CANGE s.v. admodiare1 : Me tamen poenitet incaute et minus inculto sensu, vel impolito sermone stylum exarasse, unde offensam sanctae animae vestrae potueram incurrere, nisi vestra bonitas admodiasset), dér. du lat. modus « mesure » (mode*) sur le modèle de admodiare, (amodier1*).
BBG. N (L.). Termes employés à contre-sens. Fr. mod. 1948, t. 16, p. 252.

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Re: la fin du darwinisme

Ecrit le 29 nov.09, 04:48

Message par pauline.px »

Tom Nisciant a écrit : une définition simple comme celle de l'adaptation
Eh bien ! votre définition simple, elle a beau être simple elle ne marche pas.

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