Je ne sais pas où en tout cas. Bah, je le découvrirai bien assez tôt.TetSpider a écrit :On y vient petit à petit...
Je ne suis pas d'accord avec cette définition. Croire, c'est tenir pour vrai, et je dis bien tenir. On peut très bien croire en quelque chose sans en avoir une certitude absolue, on pencherait donc plus où moins vers un sens ou un autre. D'autres par contre en sont pleinement convaincus car si croire se limitait à ce que tu dis, le nombre des croyants serait vraiment ridicule.TetSpider a écrit :Bon.. une croyance ça vient du verbe croire, croire en quelque chose, çad avoir la certitude en quelque chose..
Certes, certes, je me suis sans doute un peu avancé en limitant dans mes propos le terme croyance à sa branche religieuse.TetSpider a écrit :il faut pas réduire une croyance en une source d'énergie spirituelle, chose qui ne résulte que de cette certitude qu'on éprouve envers ce qu'on croit (qui devrait être vrais)
Belle preuve d'objectivité, j'en suis réjoui. C'est vrai, on est tous partagés entre polythéisme, monothéisme, athéisme, panthéisme, nihilisme etc... et en fin de compte, on n'est toujours pas sûr que l'un d'eux l'emporte vraiment en terme de raison sur les autres. D'ailleurs, j'ai moi-même tendance à dire que si les gens se sont satisfait de la croyance qu'ils ont, je ne leur ferai pas l'affront de mettre en doute leurs certitudes s'ils ne le font pas du tout car j'ai un profond respect pour ce "réconfort spirituel" dont tu parles. D'ailleurs, quand bien même il serait un opium du peuple, s'il n'envahit pas les esprits et constitue une source de bonheur pour des millions de gens, pourquoi le leur retirer même s'ils avaient tord? En tout cas, je ne me le permettrais pas.TetSpider a écrit :est ce que ce dont on croit doit être nécessairement vrais ? je pense pas, la preuve un croit en 2 dieux et l'autre en un seul, l'un en un dieu soleil, l'autre en le dieu singe... et tous sont comblé de réconfort spirituel, on a deux choses en fin de compte, ou bien il y a une est seulement une qui est vrais, ou toute croyance est fausse et ce reconfort spirituel n'est qu'un opium des peuples comme disait l'autre...
Sans vouloir rentrer dans les détails, des expériences et des observations ont été faites sur les autres espèces primates, notamment les chimpanzés afin de savoir si elles disposent d'un niveau de conscience supérieur au reste du règne animal même si encore primitif par rapport au notre. Il semblerait qu'ils gardent une mémoire émotive des gens (celui-là je l'aime bien, celui-là moins) et qu'ils disposent d'une conscience d'eux-même et des autres (ils se reconnaissent dans une glace par exemple et peuvent se nettoyer s'ils sont sales, ils se rendent compte en gros qu'il s'agit d'eux-même et qu'ils ont par exemple du rouge à lèvre sur leur visage; c'est une expérience qui a été tentée, les éléphants y sont également parvenus, d'autres animaux comme les chats et les chiens par contre sont capables d'attaquer leur reflet en croyant qu'il s'agit d'un autre) donc sont déjà conscients de la notion de "moi". Certains animaux savent ce qu'est la mort et peuvent ressentir de la tristesse tandis que d'autres regarderont, tâteront pendant des heures en attendant le "réveil" et d'autres sont aisément cannibales.TetSpider a écrit :Là ça nous ramène au sujet de l'Évolution en général... Existe il des créatures qui ont resté à mi-chemin et dont le moralité l'est aussi par rapport à celle des hommes, c'est à dire à mi-chemin ?
Je ne sais pas si l'on peut parler exactement d'un mi-chemin, mais on peut en tout cas dire que certains animaux sont dotés d'un niveau de conscience un peu plus élevés que d'autres, ces derniers n'en ayant par ailleurs pas forcément besoin.
Je dresse une parenthèse à ce sujet en disant que deux facteurs ont joué un rôle essentiel dans l'évolution de la pensée et le développement de l'intelligence et de la conscience:
-les pouce opposables ont permis l'utilisation d'outil et ont été un grand soutien dans l'établissement de la notion de causalité (si je fais ça, j'obtiens ça). Quand on n'a pas de mains, on ne peut pas vraiment essayer et donc, avoir le coup de génie de comprendre que les mêmes causes donnent souvent les mêmes effets et si pas les mêmes, on peut découvrir le pourquoi.
-la capacité d'avoir un langage articulé riche en sons qui est venu bien plus tard mais qui a permis d'inventer les langues et avec elles, les fameux concepts "moi" "les autres" "mort" "faim" "aimer" etc...
Je dirais donc en conclusion que si les singes pouvaient parler, ils pourraient faire un sacré bond en avant. Dans la mesure où ils savent déjà ce qu'est la transmission du savoir (même de manière rudimentaire, ils ont une notion de "l'éducation") ils deviendraient certainement plus conscients. Enfin bon, c'est mon ressenti, ça peut être une bêtise, peut être que j'oublie un sacré paquet de paramètres aussi dans ce que je dis.