XYZ a écrit :Une chose peut être évidente et ne pas être comprise par tout le monde.
Pourquoi ?
L'une des raisons c'est que certains pensent de manière illogique.
L'autre raison ce serait peut être un manque d'humilité pensant qu'il n'y a pas d'intelligences supérieures aux leurs.
Il y a bien sur d'autres raisons.
Lorsqu'on a affaire à une évidence, ne serait-il pas normal que cela fasse l'unanimité? C'est mon avis, et seuls les gens dépourvus de logique douteraient encore de cela.
Le fait est que de nombreux gens pensent de manière illogique, ce fait là, je te l'accorde. C'est d'ailleurs ce qui conduit tous ces gens à considérer comme vérité universel quelque chose qui ne devrait se résumer qu'à une croyance personnelle.
L'humilité ensuite n'a rien à voir lorsque l'on parle de logique. L'humilité intervient lorsqu'il y a débat, lorsqu'une réponse n'a pas été trouvée et que les gens sont partagés. Le manque d'humilité n'a rien à voir avec la logique. On est illogique ou pas. Mais on peut être illogique tout en ayant un problème d'humilité, ce qui est également le cas de beaucoup de gens. Mais si c'est si courant de voir cela, c'est bien parce que cette question ne peut être tranché par la logique.
XYZ a écrit :Ben si ces prophéties collent à la réalité, pour le croyant il n'y a pas d'impression mais une vérification de ce qui a été annnoncé.
Ce n'est pas ce que je dis, cela dépend surtout de si la prophétie est explicite et a réellement été accomplie ou si l'on essaie de faire coller une prophétie à une fait après son accomplissement, et ce par un raisonnement concordiste.
Si le croyant en arrive au deuxième cas, alors c'est qu'il ne réfléchit vraiment pas et que tout est bon pour le conforte dans sa croyance, même la déformation des faits.
C'est pourquoi il faut savoir si la prophétie est explicite et explicitement accomplie où si l'on est parvenu à cette conclusion par une trituration des textes et des faits accomplis pour que cela colle.
XYZ a écrit :Si demain Dieu approuve celui qui a crut tu ne pourras pas dire que c'était une question d'impression puisque Dieu confirmera qu'il a pris la bonne décision.
Si Dieu fait cela, c'est qu'il se moque de savoir, je reprend mon expression de savoir si on a raison pour de bonnes ou de mauvaises raison. Et ce Dieu n'aura rien de louable s'il salue le résultat d'une impression. Car qu'il existe ou pas, le cheminement ayant conduit à cette conclusion ne peut passer que par l'impression personnelle. On ne peut pas y parvenir sans faire preuve de subjectivité. Et si Dieu préfère le résultat au cheminement, alors ce Dieu là mérite mon mépris.
XYZ a écrit :Plus logique , pas vraiment dans la mesure ou ce serait plus "je ne sais pas qui a raison" et non "aucun d'entre vous" n'a raison.
Le fait de ne pas croire du tout, du fait du manque d'éléments probant pouvant faire pencher la balance d'un coté ou de l'autre est peut être la position la plus délicate finalement.
Ne pas savoir qui a la vérité ne veut pas dire qu'on est mieux placé que les deux autres.
Effectivement si, la logique est bien "je ne sais pas qui a raison" car "aucun d'entre vous n'a raison" est encore une troisième conclusion subjective et illogique.
Et l'important n'est pas de savoir où l'on n'est placé. Le fait de ne pas croire est le cheminement inévitable de celui qui applique la logique et uniquement elle. Ensuite, chacun peut trancher comme il veut selon ses sentiments. Mais personne n'a dit qu'il fallait qu'il y ait une conclusion.
XYZ a écrit :Ce qui compte c'est la conclusion finale.
De toute façon il faut conclure.
Absolument pas. D'une part, ce qui compte en réalité, ce n'est absolument pas ça, c'est même l'inverse. Ce qui compte, c'est le cheminement. Qu'importe d'avoir raison ou tord. Avoir raison mais en être arrivé là sans avoir réfléchi est tout de même moins honorable que de s'être trompé à la fin du chemin mais d'avoir réellement tout analysé. Car celui qui a eu tord saura reconnaitre son erreur tandis que l'autre, ce sera moins aisé.
D'autre part, une conclusion n'est pas obligatoire. Sauf si pour toi "Je ne sais pas" est une conclusion, à ce moment là je suis d'accord, mais à mes yeux il s'agit plutot d'une mise en suspens. Et cette mise en suspens est possible, personne n'est forcé de donner une conclusion.
XYZ a écrit :Il y a forcément une conclusion qui est la bonne.
Pour celui croit en la bible l'interprétation ne doit pas être personnelle justement.
Il doit vérifier que ce qu'il croit ou lit est vérifiable par l'expérience.
Oui, il y a forcément une conclusion qui est la bonne, ce qui n'oblige pas pour autant qui que ce soit à en donner une.
Eh bien pour celui qui croit en la bible, le fait et que souvent, il croit que l'analyse qu'il a eu n'est pas une interprétation personnelle, c'ets pour cela qu'il s'en satisfait. Pourtant c'en est une, qu'il l'admette ou pas.
Donc ses vérifications par l'expérience, aussi honnête et sincère qu'il soit seront forcément subjective puisque tout le monde ne réagirait pas de la même manière à sa place.
XYZ a écrit :La définition de la foi c'est être sûr de ce qu'on espère.
Je croyais que la définition de la foi, c'était la confiance en sa croyance qui nous en rend plus assuré. Si c'était "être sûr" alors la foi est un constante nuisible qu'il faudrait éviter à tout prix, car elle interfèrerait avec la raison et la logique.
XYZ a écrit :Je ne vois pas comment on peut être sûr d'une d'une chose si on ne se base pas sur la logique , la raison.
Simplement en en étant persuadé plutôt que convaincu. De ce fait, on croit être parvenu au résultat par un cheminement rationnel et logique, alors que le cheminement est parsemé d'arguments subjectif. Et comme la persuasion est plus perverse que la conviction, en général l'on s'entête lorsque l'on essaie de nous expliquer que l'on a tord. Exactement comme je l'explique plus haut avec les gens ayant l'illusion d'avoir été logique sans pou autant l'être car c'est exactement ce qui se passe.
Et c'est là que souvent les problèmes d'humilité comme tu l'expliquais interviennent.
Pour résumer, et je crois que ça va t'aider à comprendre, ce n'est pas grave de ne pas être arrivé à une conclusion par la logique seule. Ce qu'il faut en revanche, c'est concéder aux autres le droit de penser autrement, conscient que même si nous avons raison, c'est notamment pour des raisons personnelles que nous croyons en telle ou telle chose.
Un bon croyant doit être capable de dire cette phrase: "Il est possible que Dieu n'existe pas, cependant je crois en son existence."
De même, un bon athée doit être capable de dire celle-ci: "Il est possible que Dieu existe, cependant je n'y crois pas."
Toute affirmation de type "Il existe" ou "il n'existe pas" entre justement dans le cadre de la persuasion. Trop confiant en sa croyance, on en vient à ne pas concéder aux autres le droit de croire différemment. C'est là que les problèmes d'humilité entrent en jeu.
Toute personne incapable de laisser une possibilité qu'il/elle ait tord en général est incapable de dialoguer correctement.
Car n'importe qui devrait accepter d'admettre que le cheminement ayant mené à sa conclusion n'a pas été tracé uniquement par la raison et la logique.
C'est aussi simple que ça.