mahomet

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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erwan

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Re: mahomet

Ecrit le 03 déc.09, 10:15

Message par erwan »

oui , c'était pour répondre à roque quand il parle de "nôtre société"
Même si on arrive à construire une belle société , il y aura toujours les autres à côtés.
Et comme tu l'as dit , c'est peut être inconsciemment mais on se fiche de notre voisin . Nous construisons de grands murs afin de ne pas voir ce qui se trame de l'autre côté du mur.
Finalement nous sommes toujours à l'époque du moyen âge et la morale religieuse est mise de côté. Alors la conception moderne de nos sociétés nous pousse à l'individualisme alors que les religions poussent à créer des liens avec les inconnus.


Il y a là un enseignement que toutes les religions ont enseignés et d'ailleurs l'islam l'enseigne à travers les mosquées. lieu de regroupement afin que tout les musulmans se connaissent et se réunissent autour d'un idéal commun. La semaine , entre musulman du quartier , le vendredi entre musulman de plusieurs quartier , l'aïd entre les musulmans de la vielle et à la mecques lors du pèlerinage entre tout les musulmans du monde. Et d'ailleurs mohamed saws a recommandé d'emprunter des chemins différents afin de se rendre à la mosquée , afin de rencontrer de nouvelles personnes .

ce sont des petits détails que l'on croit être bénins , mais il suffit de laisser cela de côté pour avoir ce résultat l'individualisme , et son principe :" tant que ç n'arrive pas à moi ... "
[3:186]
Certes vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes; et certes vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous, et de la part des Associateurs, beaucoup de propos désagréables. Mais si vous êtes endurants et pieux... voilà bien la meilleure résolution à prendre.

Ren'

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Re: mahomet

Ecrit le 03 déc.09, 10:43

Message par Ren' »

erwan a écrit :Nous construisons de grands murs afin de ne pas voir ce qui se trame de l'autre côté du mur
Tu me fais penser à une phrase d'un ami, responsable catholique français des relations avec l'islam : "A nous d’œuvrer pour que les murs soient effectivement abattus, ceux de pierre ou de béton mais aussi ceux qui sont dans les têtes et les cœurs là-bas mais parfois aussi ici"
Ar c'hi bihan breizhad...
...S'il me manque l'amour, je suis un métal qui résonne, une cymbale retentissante (1 Cor XIII, 1)
Mon regard de catholique sur l'islam : https://blogrenblog.wordpress.com/ (nouvelle adresse pour fuir la pub sur OB et EB)
Co-auteur du blog judéo-islamo-chrétien http://dialogueabraham.wordpress.com/

erwan

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Re: mahomet

Ecrit le 03 déc.09, 10:52

Message par erwan »

Ren' a écrit : Tu me fais penser à une phrase d'un ami, responsable catholique français des relations avec l'islam : "A nous d’œuvrer pour que les murs soient effectivement abattus, ceux de pierre ou de béton mais aussi ceux qui sont dans les têtes et les cœurs là-bas mais parfois aussi ici"
Je vais finir par croire que je suis chrétien :lol:
Mais il ne faut pas oublier que le fond reste à peu de chose près le même , vu que le christianisme et l'islam ont la même source. :D
[3:186]
Certes vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes; et certes vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous, et de la part des Associateurs, beaucoup de propos désagréables. Mais si vous êtes endurants et pieux... voilà bien la meilleure résolution à prendre.

Ren'

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Re: mahomet

Ecrit le 03 déc.09, 11:17

Message par Ren' »

erwan a écrit :Je vais finir par croire que je suis chrétien :lol:
Certains l'ont pensé ;)
...Mais si ça peut te rassurer, d'autres ont également pensé que jétais un musulman se faisant passer pour un chrétien :lol:
erwan a écrit :Mais il ne faut pas oublier que le fond reste à peu de chose près le même , vu que le christianisme et l'islam ont la même source. :D
Je ne suis pas d'accord avec "la même source" ; je dirais plutôt (et là, je te renvoie -encore !- à un article de ma "fameuse" rubrique : http://blogren.over-blog.com/article-34423096.html) que nous sommes tournés vers le même but.

Notre bilan reste cependant le même : nos deux religions sont étroitement apparentées, et il n'y a pas de plus grand mensonge que de vouloir faire croire que nous sommes "diamétralement opposés"

Mais les luttes les plus sanglantes ont toujours été les luttes fratricides...
Ar c'hi bihan breizhad...
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Re: mahomet

Ecrit le 03 déc.09, 11:27

Message par erwan »

Ren' a écrit : Certains l'ont pensé ;)
...Mais si ça peut te rassurer, d'autres ont également pensé que jétais un musulman se faisant passer pour un chrétien :lol:
Je ne suis pas d'accord avec "la même source" ; je dirais plutôt (et là, je te renvoie -encore !- à un article de ma "fameuse" rubrique : http://blogren.over-blog.com/article-34423096.html) que nous sommes tournés vers le même but.

Notre bilan reste cependant le même : nos deux religions sont étroitement apparentées, et il n'y a pas de plus grand mensonge que de vouloir faire croire que nous sommes "diamétralement opposés"

Mais les luttes les plus sanglantes ont toujours été les luttes fratricides...
(y) rien à rajouter
[3:186]
Certes vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes; et certes vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous, et de la part des Associateurs, beaucoup de propos désagréables. Mais si vous êtes endurants et pieux... voilà bien la meilleure résolution à prendre.

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Re: mahomet

Ecrit le 03 déc.09, 11:39

Message par erwan »

Ren' a écrit : Tu exagères... On trouve bien pire sur le net.
si , finalement j'ai exagéré . :D
[3:186]
Certes vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes; et certes vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous, et de la part des Associateurs, beaucoup de propos désagréables. Mais si vous êtes endurants et pieux... voilà bien la meilleure résolution à prendre.

yacoub

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Re: mahomet

Ecrit le 17 janv.10, 07:55

Message par yacoub »

hakim a écrit :Mahomet serait né vers 570 ou 571 après JC en Arabie, à La Mecque dans le clan des Hashim, tribu de Quraysh (Quoraïchites). Son clan était spécialisé dans le commerce des caravanes. Mais peu après sa naissance, il perdit son influence.

Le père de Mahomet était un marchand du nom d'Abdallah. Il meurt en voyage deux mois avant que n'accouche sa femme Amina en 570. Lorsque celle-ci meurt à son tour, Mahomet n'a que six ans.

L'orphelin est élevé par son grand-père, le chef du clan des Bani Hachem (les Hachémites), puis par son grand-oncle, Abou Talib (père de son futur gendre, Ali).

Bien que ne sachant ni lire ni écrire, il assure sa fortune en épousant à 25 ans une riche veuve de quinze ans plus âgée que lui : Khadidja.
Waraqa, le cousin de cette Khadidja, était un ancien prêtre chrétien Nazaréen. (La Sira dit "...Elle se leva alors, s'habilla et alla chez son cousin Waraqa b. Nawfal b. Asad b. 'Abd al-'Uzzä b.Qusä, qui s'était converti au christianisme, avait lu l'Ecriture et avait appris maintes choses des Gens de la Tora et de l'Evangile....) Il est trés probable qu'il ait influencé les idées religieuses de Mahomet.

Devenu un notable, Mahomet organise des caravanes vers la Syrie et peut-être s'y rend-il lui-même.

Vers l'âge de 40 ans, en 610, le futur Prophète prend l'habitude de se retirer dans une grotte du désert, sur le mont Hira, à cinq kilomètres de La Mecque.

C'est là que, selon ses dires, l'ange Jebrail (Gabriel) lui apporte pour la 1ère fois la parole de Dieu.

A son retour à La Mecque, l’apôtre Mahomet (il ne se dit pas encore Prophète) se présente comme l'envoyé de Allah, le Dieu unique, et il commence à révéler ses visions dans les 90 sourates Mecquoises.
Mais les riches marchands de la ville s’opposent à lui à cause de ses critiques véhémentes contre leur mode de vie. Ils craignent pour leurs revenus, liés aux pèlerinages à la kaaba, et le pourchassent, le traitant de fou, et battent ses disciples.

Pour tenter de se concilier leur bonne grâce, Mahomet admet alors publiquement (dans la sourate Nadjm, dite de l'Étoile) que les divinités païennes de la Mecque (Al-Lât, Al-Uzza et Manât, les trois "filles d'Allah") existent bien et peuvent intercéder auprès de Dieu.
Tabari écrit à ce sujet :

Puisque le Prophète de l'islam s'était aperçu que la tribu Quoraïchite était réticente à son égard et puisque cela lui fut pénible à supporter, il souhaita que quelque chose vînt de la part de Dieu pour les rapprocher à lui ; lorsque cette idée a émergé dans son esprit, Dieu a révélé ces versets :
"Ce sont les déesses éminentes et leur intercession est admise." (Sourate Nadjm, versets 19 et 20)

Lorsque les Quoraïchites ont entendu la vénération de leurs dieux (par Mahomet), ils s'en sont réjouis et lorsque Mahomet est, dans son énonciation, arrivé au moment où il fallait prosterner, il a fait la prosternation et les autres qui étaient dans la mosquée, contents de la vénération de leurs dieux par Mahomet, en ont fait autant. Tout croyant ou renégat s'est prosterné... et quand les Quoraïchites sont sortis de la Mosquée, ils furent joyeux et disaient : Mahomet a rappelé nos dieux en bons termes et les a traités d'éminents dont l'intercession est approuvée... (Ces faits ont été relatés par Al Tabari et Ibn Sad).

Les relations s'apaisent aussitôt avec les Mecquois Quoraïchites mais, chez ses disciples de la première heure, c'est la consternation. Ils se demandent à quoi rime ce polythéisme déguisé et cet opportunisme religieux envers les idolatres.

Par chance (!), l'ange Gabriel apporte alors à Mahomet une sourate dite de Youssouf par laquelle il est dit que les deux versets incriminés (les fameux "versets sataniques") avaient été inspirés par Satan et donc qu'il fallait les effacer (rapporté par At Tabari et Ibn Sad).

Et dans la sourate Hadj (le pèlerinage de la Mecque),verset 52, Allah explique alors :

"Avant lui aussi, les prophètes avaient des souhaits et Satan a fait venir leurs souhaits dans leur énonciation ..."

Et selon le Tarikh al Moulouk va al Rossal - page 880, Allah aurait dit aussi :

"...Avant toi, nous n'avons chargé aucun envoyé ni apôtre, sans qu'au moment de leur énonciation le Satan n'y fasse des suggestions. Mais Dieu abroge ce que le Satan a suggéré."

Cette rétractation déclencha une sévère persécution contre les pauvres de La Mecque, qui avaient suivi le Prophète.

En 619, l'horizon s'obscurcit encore plus avec la mort de l'épouse dévouée, Khadidja, ainsi que du puissant Abou Talib. Se sentant menacé, Mahomet essaie de partir pour l'oasis de Taïf, à une centaine de kilomètres, mais il en est chassé par les habitants.

Il épouse alors une veuve du nom de Saïda puis la très jeune fille de son disciple Abou Bakr. Elle s'appelle Aïsha et n'a que six ans alors que lui en a cinquante. Elle devint l’épouse préférée de Mahomet, détail qui révèle ses goûts très intimes. (Ces faits sont relatés dans l’un des textes officiels de la tradition islamique, le hâdith 67 39).

Le Hadith, Sahih Bukhari 7,62-64 dit :

"Le Prophète a épousé Aisha quand elle avait six ans et il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, et alors elle est resté avec lui pendant neuf années (c'est à-dire, jusqu'à sa mort)."

Le Hadith, Sahih Bukhari 1,4-229 dit

Aisha a relaté : "J'avais l'habitude de laver les traces de sperme des vêtements du Prophète et il avait l'habitude d'aller à la prière avec de l'eau encore dessus. (les traces d'eau étaient encore visibles)."

Le Hadith, Volume 8, livre 73, N° 151dit :

Aisha a relaté : "J'avais l'habitude de jouer à la poupée en présence du Prophète, et mes jeunes amies avaient l'habitude également de jouer avec moi. Quand l'apôtre d'Allah entrait, elles avaient l'habitude de se cacher, mais le prophète les appelais à le rejoindre et jouer avec moi"

Le Hadith, Volume 7, livre 62, N° 17 dit :

Jabir bin 'Abdullah a relaté : Quand je me suis marié, l'apôtre d'Allah m'a dit : "A quel type de dame t'es tu marié ?" J'ai répondu : "J'ai épousé une matrone". Il a dit : "Pourquoi, tu n'as pas de penchant pour les jeunes vierges et pour les caresser?" Jabir a également indiqué : L'apôtre d'Allah a dit : "Pourquoi tu n'as pas épousé une jeune fille de sorte que tu pourrais jouer avec elle et elle avec toi ?"

Le 23 juin 622, à Aqaba, sur les bords de la mer Rouge, les représentants de Yathrib (Médine), une oasis à 350 km au Nord-Est, signent avec le Prophète un pacte d'alliance et acceptent d'accueillir ses disciples mecquois, au total 70 personnes. Mahomet quitta alors finalement la Mecque en septembre pour s'installer à Médine. Cette période correspond à l’Hégire, ou début de l’ère islamique.

Médine était la proie de rivalités entre deux tribus arabes (Les Aws et les Khazraj) ; trois tribus juives y arbitraient ce conflit au gré de leurs intérêts. Mahomet y fut accueilli comme un médiateur et un législateur. Pour lui c'est le début d’un radicalisme politique qui ira crescendo : Désormais, dans ses 24 sourates de la période Médinoise, il ne se dit plus "apôtre" mais "Prophète" et son ton est bien plus dur.

Les Juifs jouent alors un rôle non négligeable dans la vie de la communauté. Il faut dire que Mahomet n'avait pas encore la prétention de professer une religion "nouvelle". Il n'y avait donc pas d'opposition avec les Juifs. D'ailleurs, la prière était tournée vers Jérusalem.

La communauté, en fait, est surtout une association politique : Le chef des musulmans se comporte en guerrier et il multiplie les razzias contre les caravanes des Mecquois pour réunir du butin.

Ayant alors surpris Zaynab bint Khuzaima (30 ans), épouse de son fils adoptif Ali, en petite tenue, Mahomet fut ébloui par sa beauté, et eut envie d'elle. Pour se justifier contre toute accusation d’inceste, Mahomet inventa une histoire incroyable : Une opportune (!) révélation d’Allah l’autorisa à transgresser l’interdit social et à épouser sa belle-fille :

"O prophète ! Il t'es permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives qu'Allah aura fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui aura donné son âme au prophète. C'est une prérogative que nous t'accordons sur les autres croyants. " (Sourate 30, 49-51) (il y a aussi la sourate 33, 2-37).

Bien évidemment son fils Zaid accepta de divorcer pour répondre au désir légitime de son père et aux ordres d'Allah.

Les hadiths de Boukhari Vol. 7,48 disent à ce sujet :

Lorsque fut révélé le verset coranique permettant à Muhammad de retarder le tour de n'importe laquelle de ses épouses, et lorsque Muhammad déclara qu'Allah lui avait permis de se marier avec la femme de son fils adoptif, Aïcha lui dit ironiquement: « Ô envoyé d'Allah, je vois que ton Dieu s'est vite empressé de t'exaucer. »

La sourate 66, 1-5 fut également révélée inopinément (!) pour permettre au Prophète de délaisser ses épouses s'il le voulait afin de coucher avec Marya Qibtiya bint shamun appelée aussi maria la copte (une esclave sexuelle qu'on lui avait donné en cadeau).

A partir de Médine, Mahomet organisa alors avec ses partisans trois razzias infructueuses contre les caravanes mecquoises.

Mais en janvier 624, en un lieu appelé Nakhlah, douze disciples de Mahomet attaquent par surprise une caravane de La Mecque, tuent un homme d'une flèche et font deux prisonniers. L'affaire cause un grand scandale car elle s'est produite pendant le mois de rajab. Il s'agit d'une période sacrée où toute hostilité et tout meurtre étaient proscrits.

Mais opportunément (!), Allah dicta à ce moment une sourate l’autorisant à rompre la trêve (sourate 2, 217). Allah accorda en plus une large part à son Prophète (il pu s'approprier un 5ème du butin !).

A cette époque Mahomet garde les juifs de Médine en haute estime. il s’attendait à ce que ceux-ci fussent les premiers à accueillir favorablement son message monothéiste; mais il fut rapidement déçu par leur méfiance et leur frilosité. En effet, les juifs ne le recevaient pas comme leur prophète et ils critiquaient même les libertés qu’il prenait avec le récit biblique.

Au comble de l’amertume, il se détourna du judaïsme et développa une religion qui tira désormais sa source mystique dIsmaël fils d’Abraham, et non plus de Moïse.

Le 11 février 624, une révélation divine (sourate 2, 138) enjoint à Mahomet et à ses disciples que la prière rituelle se ferait désormais en se tournant non plus vers Jérusalem mais vers la pierre noire de la Kaaba, le sanctuaire des idolâtres de La Mecque. (en fait les chroniques occidentales indiquent que ce changement se serait fait bien plus tard). La rupture avec les juifs avait commencé.

Parallèlement, Mahomet fit peu à peu assassiner, avec l’accord d’Allah, tous ceux qui lui étaient opposés ou qui l’avaient critiqué

Ainsi Abu Afak, un juif centenaire avait osé composer une satire lyrique du Prophète (Kitab al Tabaqat al Kabir, Volume 2, par Ibn Sa’d, page 32). Mahomet s'est exclamé: "Qui me vengera sur cette crapule?" et Salim ibn Umayr est parti le tuer dans son sommeil.

Pui la poétesse Asma bint Marwan, mère de 5 petits enfants, écrivit une poésie critiquant les Arabes pour avoir laissé Mahomet assassiner un vieil homme. Apprenant ses dires, Mahomet questionna : «N’y aurait-il donc personne pour me débarrasser de la fille de Marwan ?» Umayr ibn Adi, un musulman (aveugle ?) se porta volontaire et poignarda la malheureuse dans son lit, alors qu’elle donnait la tétée à son plus jeune enfant.(Sirat Rasul Allah). Lorsque, pris de remord, Umayr exprima ses craintes d'être puni de ce meurtre par Allah, Mahomet le rassura en lui disant que «Même deux chèvres ne se disputeraient pas pour cela». Il dit aussi : "Oh sois témoin, aucune revanche n'est payable pour son sang !" (Aba Dawud Livre 38, 4348)

En 624, le Prophète attaqua victorieusement une caravane Mecquoise au puits de Badr (avec l'appui d'anges invisibles). En souvenir, ce mois devint le Ramadan.

Parmi les prisonniers se trouvait le conteur Al Nadr qui s’était autrefois illustré en se moquant du prophète à la Mecque et en disant que les sourates étaient des fables. Ivre de vengeance, Mahomet en profita pour l’exécuter.

Mahomet dit à ses hommes: "Quiconque d'entre vous rencontrera Abou-Djahl, qu'il ait soin de ne pas le laisser échapper. Si vous ne le rencontrez pas, cherchez le parmi les morts ; car Dieu m'a promis qu'il serait tué aujourd'hui. Si vous ne le reconnaissez pas à son visage qui pourrait être couvert de poussière, vous pourrez le distinguer à une cicatrice qu'il a au pied ;... tranchez lui la tête et amenez la moi. !"... ce qui fut fait.
Mahomet dit à Uqba bin Abi Mu`ayt : "Je fais à Dieu le voeux que si je te saisis en dehors de la Mecque, je te ferai couper la tête !".

Les textes disent ensuite :

Deux jours après, à mi-chemin vers Médine, Uqba, un autre prisonnier, avait été ordonné à l’exécution. Il tenta de protester et demanda pourquoi il devait être traité avec plus de rigueur que les autres captifs. «En raison de ton inimité avec Allah et son prophète», répondit Mahomet. «Et ma petite fille ! cria Uqba dans l’amertume de son âme, qui prendra soin d’elle ?». «Les feux de l’enfer !» s’exclama le Prophète. Et à cet instant, la victime fut fendue jusqu’aux pieds. «Misérable que tu es !» continua-t-il, «Et persécuteur ! Mécréant qui ne crois ni en Allah, ni en son prophète, ni en son livre ! Je remercie le seigneur qui t’as tué, et ainsi a consolé mes yeux !». (bn Hisham, Sirat de Mahomet)

Uqba n’était n'avait pourtant pas persécuté les premiers musulmans : Il mourut pour la simple et bonne raison qu’il refusa l’Islam, fidèlement à ses convictions personnelles.

Mahomet ordonna également le meurtre du poète critique juif Ka'b ibn al-Ashraf, parcequ'il avait récité à la Mecque un ode funèbre pour les Mecquois tués par les musulmans (et aussi parcequ'il taquinait les musulmans en adressant des vers d'amour à leurs femmes). Abû Nâïla, assassina alors le poète durant la nuit, près d’une cascade, aprés l'avoir traitreusement attiré hors de sa forteresse. Il était pourtant son frère adoptif. Quand Abû Nâïla jeta la tête coupée de Ka'b aux pieds de Mahomet, celui-ci s’écria : «Cela m’est plus agréable que le plus beau chameau de toute l’Arabie.» Puis il le félicita et lui fit don d'un bâton sur quoi s'appuyer dans le paradis.

Le lendemain ce fut au tour de Ibn Sunayna d'être assassiné par son ami musulman Muhayyisa ben Masud parcequ'il était juif lui aussi. Le frêre de Muhayyisa s’écria alors que «Une religion qui pousse à faire cela est certainement merveilleuse !».

Ces assassinats troublèrent cependant quelques âmes sensibles et le Prophète trouva le moyen de se justifier par une nouvelle sourate bien opportune (!) : « Il n’appartient pas au prophète de faire des captifs, tant que, sur Terre, il n’a pas complètement vaincu les incrédules.» (sourate 8,67).

Peu après la bataille de Badr, un incident mit le feu aux poudres. Une musulmane ayant été molestée au marché par des juifs de la tribu des Banû-Qaynuqâ', des batailles entre musulmans et juifs s'ensuivent. La tribu mise en cause se trouva bientôt assiégée par les musulmans puis fut expulsée de Médine et ses biens confisqués.

En 625, la deuxième tribu juive, celle des Banû-Nadhîr, fut accusée de pactiser avec les habitants de La Mecque (Allah aurait révélé qu'ils voulaient assassiner son Prophète) et durent s'enfuir à Quaybar après une violente bataille. Mahomet fit couper et brûler leurs palmeraies sur l'ordre d'Allah : «Ce que vous coupez de souple ou que vous laissez debout sur sa tige, c'est sur l'ordre d'Allah et pour confondre les mécréants.»
Ilt fit tuer aussi Kab, chef des Banû-Nadhîr et poête satiriste, ainsi que sa femme, car ils s'étaient moqué de lui.

Mahomet était devenu le maître de Médine. Il devint riche et puissant grâce au butin des razzias et du tribut qu’il exigeait des vaincus. Il s'était associé aux pillards Banou Damréh ainsi qu'à Abouzar de la tribu des brigands de Ghafar. La tribu des Banou Madlidj qui était idolâtre s'est alliée aussi au Prophète uniquement dans l'intention de s'emparer des butins obtenus dans les attaques aux caravanes.Mahomet a mené ainsi soixante trois razzias en tout (contre une seule guerre défensive). Ses victoires devaient démontrer à ses fidèles la pertinence de son message.

Les Mecquois, excédés par le pillage de leurs caravanes, montèrent une expédition avec Abu Sufyan contre Mahomet. Ils le battirent d’abord à Uhud le 21 mars, puis entreprirent le siège de Médine en 627 pendant 15 jours ("bataille du fossé"). Mais Mahomet ayant fait creuser un fossé défensif autour de la ville, les Mecquois durent lever le siège.

Le Prophète en profita pour accuser et attaquer la dernière tribu juive de Médine : les Banu Qurayza (qui pourtant avaient participé à la défense). Aprés un siège d'un mois, il leurs fait dire qu'ils ont le choix entre se convertir à l'islam ou bien de mourir. Malgré leur rédition, Mahomet décide de massacrer, sur ordre d’Allah, tous les membres mâles de la tribu (600 à 800 hommes). Ils furent horriblement torturés, pour qu'ils avouent où ils avaient cachés leurs trésors, puis, emmenés par groupe de cinq, ils furent tous décapités et jetés dans des fosses communes creusées prés de la place du marché de Médine. Les femmes et les enfants furent vendus comme esclaves. Après le carnage, Mahomet pris pour concubine la belle Rayhana bint umru bin hanafa, veuve de l’un des suppliciés.

Le Hadith, Sahih Bukhari 5,59,362 dit à ce sujet :

"Il a alors tué leurs hommes et a distribué leurs femmes, leurs enfants et leurs propriétés parmi les musulmans, mais certains d'entre eux sont venus vers le prophète et il leur a accordé la sécurité, et ils ont embrassé l'islam. Il a exilé tous les juifs de Médine. Ils y avait des juifs de Bani Haritha et tous les autres juifs de Médine"

Ibn Ishaq a écrit à la page 466 du Sirat Rasulallah ::

"Alors l'apôtre a divisé la propriété, des épouses, et des enfants des Banu Qurayza entre les musulmans, il a fait connaître à ce jour les parts concernant les chevaux et les hommes, et en a pris le cinquième ",(Mahomet et sa famille ont obtenu un cinquième des prises de guerre). Puis l'apôtre a envoyé Sa'd. . . avec certaines des femmes captives des Banu Qurayza à Najd pour qu'il les vende contre des chevaux et des armes."

Lz Hadith 669 dit :

Quelques gens de la tribu d'Uraina sont venus au Prophète et il leur a dit qu'ils pourraient aller aux chameaux de Sadaqa et boire leur lait et urine (utilisée à guérir des certaines maladies). D’abord tout était bien mais alors ils se sont battus sur les bergers et les ont tués, ont devenus des apostats de l’Islam et ont enlevé les chameaux de Muhammad. Il a envoyé des hommes pour les rentrer. Le Prophète Sacré a ordonné leurs mains coupées, leurs pieds coupés, leurs yeux éteints et les avait jeté sur la terre rocailleuse jusqu'à ce qu'ils soient morts.

Le Hadith, Sahih Bukhari 8, 82, 794 dit :

Anas a relaté : Certains de la tribu d'Ukl sont venues chez le Prophète et ont embrassé L'islam. Le climat de Médine ne leur convenait pas, alors le prophète leur a ordonné de boire l'urine et le lait des chameau pour se soigner. Ils l'ont fait et ont récupérés de leur mal. Mais ils se sont détourné de l'islam et ont tué le berger des chameaux et sont partis avec les chameaux. Le Prophète envoya certains à leur poursuite et ainsi ils les ont attrapés et rapportés, et le Prophète a commandé que leurs mains et jambes devaient être tranchées et que leurs yeux devraient être marqués au fer rouge et que leurs mains et leurs jambes coupées ne soient pas cautérisées, et ceci jusqu'à ce qu'ils meurent. (... "et il furent jetés à Al-Harra et ils moururent de soif".)

Abu Dawud 38A357 a écrit :

Quand l'Apôtre de Allah a coupé les mains et pieds de ceux qui avaient volé ses chameaux et apostasié, et il a ordonné que leurs yeux soient éteint par feu, Allah l'a réprimandé et a révélé: "La punition de ceux qui font la guerre contre Allah et Son Apôtre et s'efforcent de toutes leurs forces pour la méchanceté à travers la terre est l’exécution ou la crucifixion."

A partir de 627 le Prophète lanca une politique d'agression systématique des autres tribus.

Il attaqua les tribus des Bani Moustalik et les juifs de Wadil Qora, enleva les femmes et les enfants de la tribu des Moshjarik, pilla des caravanes, prit l'oasis juive de Fadak (qui devint bien personnel de Mahomet) et dit aux juifs Beni Qainoqa : "Si vous n'embrassez par l'islam, je vous déclare la guerre !"

Puis il lanca une expédition contre les juifs de Quaybar. Il commenca par inviter leur chef à un pourparler et en profita pour le faire assassiner avec toute sa suite en cour de route.

Dans la "Vie de Mahomet", page 515, il est écrit :

"Il a attaqué la ville juive de Quaybar où il a pris un des chefs juifs et l'a torturé pour le forcer à dire où était enterrée son argent. Après que l'homme ait refusé de parler, et comme il était presque mort du fait de la torture, Mahomet a ordonné que sa tête soit tranchée."

Dans cette ville il fit torturer et tuer l'oncle, le père, et le mari de Safia bint Hayi bin Akhtab (17 ans). Puis il fit de celle-ci son esclave par les droits de la guerre et l'obligea à partager sa couche. Safia elle même déclarait, selon les hadiths, que "Personne ne lui paraissait plus détestable que Mahomet.

Lors du banquet qui s'ensuivi, La belle Zaïnab de Quaybar, tenta d'empoisonner Mahomet avec un plat de viande empoisonné, mais le prophète vomit le poison et guérit. Lorsqu'il demanda à Zaïnab la raison de son geste, elle répondit : "Tu as causé à mon peuple de grands maux et j'ai pensé : si tu n'es qu'un simple chef d'armée, je sauverai mon peuple en causant ta mort, mais si vraiment tu es prophète, Dieu t'avertira de mon projet et tu survivras." Mahomet fit immédiatement mettre à mort l’héroïne juive.)

Un autre texte donne la version suivante :

Zaïnab la juive, fille d'Al Harith, épouse de Sellem ibn Michkam, envoya au prophète un mouton roti qu'elle avait empoisonné. Elle demandant auparavant quelle était la partie que le prophète préférait, et comme on lui apprit que c'était l'épaule, elle mit baucoup de poison sur cette partie. Dés que le prophète mordit l'épaule du mouton qui lui avait été offert, il fut averti que la viande était empoisonnée et il recracha ce qu'il avait dans la bouche.

Ensuite, il fit réunis tous les Juifs et leur demanda "Direz vous la vérité si je vous demande quelque chose?" "Oui, répondirent ils". "Avez vous mis du poison dans ce mouton?" "OUI dirent ils encore". Et quelqu'un vous a portés à le faire ?" demanda-t-il. "Nous avons voulu nous débarasser de toi, au cas où tu aurais été menteur; par contre, si tu es vraiment un prophète, cela ne te fera rien".

On amena ensuite la coupable auprés du messager de Dieu et elle confirma qu'elle avait cherché à l'assassiner. Les musulmans voulurent la tuer mais sur le moment le prophète ordonna qu'on la libère et il ne la punit pas sur le moment. Cependant, lsq Bichir Ibn Al barra ibn Maa'rour qui avait mangé aussi la viande empoisonné mourrut, alors il la fit tuer.

Après quelques ultimes escarmouches sans succès, les Quoraïchites de la Mecque comprirent qu’il ne leur restait plus qu'à faire la paix.

En mars 628 fut signé le pacte de Hudaibiyah qui stipulait une trève de dix ans, mais, comme le Prophète l'explique dans le Coran, "la parole donnée aux mécréants peut être reprise sans scrupules".

En 629, le traité d’Hodaïbiya autorisa les musulmans à effectuer un pèlerinage l’année suivante à la Mecque et, le 11 janvier 630, Mahomet en profita pour entrer par surprise dans la ville à la tête d’une armée de 10 000 hommes et s'en empara sans même livrer bataille. En quelques heures, les Mecquois sont convertis ou supprimés (30 exécutions). Triomphant, Mahomet épousa la fille de son ennemi Abu Sufyan. Il fait ensuite décapiter l'apostat Abdallah ibn Abou Sahr, le poête satiriste Abdallah ibn Khatal et Howairith ibn Noqaïd. Il fait aussi condamner à mort l'esclave affranchie Sara et les chanteuses Qariba et Fartana. Lui échappent Hind (femme d'Abou Sufyan), Ikrima et Cafwan ibn Ommayya (à qui Mahomet avait dit : "Tu as à choisir entre le sabre et l'islam !") qui parviennent à s'enfuir.

Les idoles de la Mecque sont toutes détruites (sauf la pierre noire), les vignes sont arrachées.

Les juifs et chrétiens de Makna, Eilat et Jarba sont ensuite soumis, la ville de Taïf est prise, la tribu des Beni Djadsimaa est massacrée et les musulmans font la guerre contre les tribus hawazites.

En 631 la ville byzantine de Tabouk est soumise et les chrétiens doivent payer le tribut.

Les tribus chrétiennes des Abdul Qaïs, Nadjranites, et Taghlibites sont soumises.

Mahomet conduira encore quelques raids vers la Syrie et les ports de la Mer Rouge.

En 632 il accomplira le pèlerinage annuel devant plusieurs milliers de fidèles : c'est le même pélerinage que pratiquaient ses ennemis païens, et devant la même "pierre noire" ; mais ce pélerinage sera désormais interdit à tout "mécréant", malgré les accords, suite à la révélation de la sourate 9, 1 et 28. Tous les rituels paiens du pélerinage seront cependant conservés par les musulmans, en étant justifiés par des légendes attribuées à des personnages de la Bible.

Mahomet retournera ensuite à Médine où il mourra de maladie le 8-6-632.
Au dernier moment, Mahomet se couvrit le visage de son "khamisa" puis, lorsqu'il eut chaud et manqua d'air, il découvrit son visage et dit :

"Qu'Allah maudisse les Juifs et les Chrétiens, car ils ont élevé des lieux de prière sur les tombes de leurs Prophètes". (selon Aïsha et 'Abdullah bin 'Abbas).

A propos de la maladie du prophète : On rapporte ce hadith de Aicha :

Au cours de la maladie à la suite de laquelle il mourrut, l'envoyé de Dieu disait : "O Aicha !, je ne cesse de ressentir la souffrance que m'a fait éprouver le mets que j'ai mangé à Quaybar. Le moment est venu où mon aorte va se briser sous l'influence de ce poison"

Rien ne pouvait arrêter la lente action de ce poison.

Le Prophète avait demandé à ses compagnons de ne pas l'ensevelir après sa mort, car il serait élevé au ciel. Mais après trois jours, son cadavre commença à dégager une odeur fétide, et ses disciples, déçus de son mensonge, le mirent en terre. La tradition musulmane prétendra que c'est Mahomet qui aurait finalement choisi, après sa mort, de ne pas s'élever et de finir comme le commun des mortels...
:D
Merci Hakim pour ce magnifique portrait du "prophète".
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Younes91

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Re: mahomet

Ecrit le 17 janv.10, 09:32

Message par Younes91 »

tu vois comme je l'ai dit Yacoub tu prefere entendre les fausseter:

preuve que tous cela est faux juste avec ce verset:

je sais pas pourquoi les auteurs sont bete pour mettre le nom des sourates

Ce sont les déesses éminentes et leur intercession est admise." (Sourate Nadjm, versets 19 et 20)

53.18 Il a bien vu certaines des grandes merveilles de son Seigneur.
53.19 Que vous en semble [des divinités] Lat et Uzza,
53.20 ainsi que Manat, cette troisième autre?
53.21 Sera-ce à vous le garçon et à Lui la fille?
53.22 Que voilà donc un partage injuste!
53.23 Ce ne sont que des noms que vous avez inventés, vous et vos ancêtres. Allah n´a fait descendre aucune preuve à leur sujet. Ils ne suivent que la conjecture et les passions de [leurs] âmes, alors que la guidée leur est venue de leur Seigneur
53.24 Ou bien l´homme aura-t-il tout ce qu´il désire?
53.25 A Allah appartiennent la vie future et la vie d´ici-bas.

c'est bien de casser des argument en une seul fois :) .

Un veritable conte

yacoub

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Re: mahomet

Ecrit le 17 janv.10, 23:18

Message par yacoub »

Peut être que cette biographie te plaira davantage.

Biographie du Prophète Mohammad (saw)

Source : http://www.albouraq.org/biog/biogmmd.htm
Les [commentaire entre crochets] et les surlignages sont des ajouts

La vie du Prophète bien aimé, Mohammad ibn Abdoullah, est mieux connue que celles des prophètes précédents; en effet, par suite de l'usure du temps et des événements historiques, le livre, la loi et la personnalité de ces anciens prophètes ont été déformés et cette dénaturation a quelque peu obscurci l'histoire de leur vie. Ce que l'on sait d'eux repose principalement sur le texte coranique, les propos du Prophète et des saints Imams.

Par contre, l'histoire de la vie de Mohammad s'appuie sur des sources qui l'éclairent suffisamment. Le Prophète bien-aimé de l'Islam est le dernier envoyé que le Seigneur miséricordieux a délégué aux hommes pour les guider.

Quatorze siècles auparavant, le monde vivait d'une telle manière qu'il ne restait de la religion monothéiste rien qu'un nom, les gens s'étant totalement écarté de l'unicité divine, de la connaissance de Dieu, des traditions humanistes et de justice sociale; la très respectable Ka'aba était devenue le sanctuaire des idoles et la religion d'Abraham transformée en idolâtrie. Les Arabes menaient une vie tribale, même dans les quelques villes du Hedjaz et du Yemen; la nation arabe vivait dans les conditions les plus déplorables: au lieu de la culture et de l'éducation, parmi les habitants régnaient la luxure, l'obscénité, l'ivresse, le jeu; les jeunes filles étaient enterrées vivantes et la plupart des gens ne parvenaient à vivre qu'en volant, pillant, massacrant les biens et le bétail de leurs voisins; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenus des actes plus qu'honorables [après le passage de Mahomet, ce fut complètement différent : les musulmans vécurent en volant, pillant, massacrant les biens et le bétail de leurs voisins non-musulmans; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenu des actes religieux de défense de l'islam, ordonnés par Allah, selon le beau modèle de Mahomet. Ce n'était plus du tout la même chose...]. C'est dans un tel milieu, arriéré et misérable, que le Seigneur affectueux chargea le noble Prophète de réformer et de guider les hommes; pour atteindre son but. II lui révéla le Coran - qui comprenait l'enseignement juste, la connaissance divine, la réalisation de la justice, les conseils judicieux - et le Prophète appela les gens à suivre ce texte divin, document de vérité et d'humanité.

Le noble Prophète est né en l'an 570 (après J.C.), soit 53 ans avant l'hégire, à la Mecque dans une famille considérée comme la plus honorable et la plus authentique famille arabe. Avant de venir au monde, il perd son père et à six ans sa mère meurt, laissant le petit garçon à la charge de son grand-père, 'Abdoul Mouttalib. Ce dernier décédant deux ans après, l'enfant est remis à son oncle, l'affectueux Abou Tâlib (père d'Ali, émir des croyants) qui va dès lors s'occuper de lui. L'oncle en question aimera Mohammad comme son propre fils; de façon constante, il le soutient et le protège sans la moindre négligence. Cet appui permanent s'affirmera jusqu'à la veille de l'hégire.

Les Arabes de la Mecque, comme les autres arabes, élevaient des moutons et des chameaux, commerçaient parfois avec les pays voisins, notamment la Syrie. Ils étaient ignorants et incultes, aucunement soucieux de l'instruction et de l'éducation de leurs enfants. Mohammad, comme les autres membres de sa tribu, ne savait ni lire ni écrire; mais, dès l'enfance il se distinguait des autres par ses diverses qualités: il n'adorait aucune idole, il ne mentait pas, il ne volait pas, il ne trahissait pas, il s'abstenait de commettre de mauvaises actions, il était sage et compétent. Aussi, en très peu de temps, il avait acquis l'estime et la confiance des gens, d'où son surnom de Mohammad le fidèle (amîn). En effet, les Arabes lui confiaient généralement leurs biens et louaient sa fidélité et sa compétence.

Il a environ une vingtaine d'années quand une riche dame de la Mecque - la grande et noble Khadija - le choisit comme agent de commerce: grâce à sa sagesse et son honnêteté, Mohammad réalise de gros bénéfices pour cette dame qui, charmée de plus en plus par sa personnalité et son savoir-faire, lui propose de l'épouser. Bientôt, ils se marient et le jeune Mohammad poursuit ses activités marchandes comme auparavant.

Jusqu'à quarante ans, ce saint homme entretenait de bons rapports avec les gens qui le considéraient non seulement comme l'un des leurs mais comme le plus qualifié, le plus avisé d'entre eux. Ses qualités morales, sa conduite exemplaire, son refus de l'oppression et de la cruauté, sa modestie, lui avaient gagné le respect et la confiance des hommes de la région. Ainsi, quand les Arabes commencèrent à réparer la maison de la Ka'aba, une dispute éclata entre les divers clans concernant l'installation de la pierre noire; les parties en présence firent appel à Mohammad pour trancher leur litige. Ce dernier fit déposer la pierre noire dans un burnous que les chefs de clans tenaient ensemble. D'un même mouvement, ils portèrent la pierre sacrée et la placèrent dans la maison aux idoles.

Grâce à cette intervention, le litige fut résolu sans violence et sans effusion de sang. Avant la diffusion de sa révélation prophétique et bien que monothéiste, donc opposé à l'idolâtrie, Mohammad n'avait été l'objet d'aucune pression de la part de ses compatriotes; ceci d'une part, parce que les Arabes laissaient les juifs, les chrétiens et autres librement exercer leur religion, d'autre part, parce que Mohammad ne s'en était pas pris encore directement aux croyances et aux superstitions des gens.
L'histoire du moine Bahîra

A l'époque où Mohammad vivait auprès de son oncle Abou Tâlib, c'est-à-dire, alors qu'il n'était pas encore pubère, il accompagna ce dernier dans son voyage commercial à Shâm (Damas). La caravane qui était très importante regorgeait de marchandises; après avoir pénétré sur le territoire syrien, elle fait une halte près d'un monastère situé à proximité de la ville de Basrâh; un moine dénommé Bahîra sort du couvent et invite les voyageurs à venir se reposer à l'intérieur du monastère. Abou Tâlib, comme les autres voyageurs, accepte la proposition, laissant Mohammad surveiller ses affaires et ses biens. Bahîra apprenant que tout le monde est présent au couvent sauf Mohammad, exige qu'on l'amène. Abou Tâlib appelle alors son neveu installé sous un olivier. Après avoir longuement scruté le jeune adolescent, Bahîra le prend, avec son oncle, à part; il lui demande: "Jure moi par Iât et 'Ozzâ (les deux déesses adorées par les habitants de la Mecque) que tu répondras à ma question". Mohammad répond: "Ces deux idoles sont les choses que je déteste le plus". Bahîra lui demande: "au nom de Dieu l'Unique, je te prie de dire la vérité. Le jeune Mohammad répond: "Je n'ai jamais menti, j'ai toujours dit la vérité; pose ta question". Bahîra dit alors: "qu'aimes-tu le plus au monde?". Mohammad déclare: "la solitude. Bahîra questionne à nouveau le jeune adolescent: "Que regardes-tu le plus et qu'aimes-tu regarder le plus?". Mohammad dit: "Le ciel et ses étoiles". Bahîra lui demande alors: "Lorsque tu observes les cieux, tu penses à quoi?". Il répond par un long silence. Bahîra, après avoir examiné son front lui dit: "Quand et comment tu t'endors?". L'adolescent répond: "Quand je regarde le ciel et les étoiles, je me vois au-dessus des étoiles". Bahîra redemande: "rêves-tu aussi?" Le jeune Mohammad déclare: "Oui, et tout ce que je rêve, je le vois aussi quand je suis réveillé". Bahîra demande alors: "que vois-tu en rêve?", et le jeune adolescent reste muet. Après un moment de silence, Bahîra demande à Mohammad: "Puis-je voir entre tes deux épaules?". Ce dernier acquiesçant, Bahîra écarte le vêtement de l'adolescent et découvre un grain de beauté: "C'est bien ça>> murmure-t-il. Abou Tâlib étonné lui lance: "Que dis-tu, qu'est ce que c'est?"

Bahîra se tournant vers Abou Tâlib lui demande "Quel lien familial te lie à cet adolescent?". Comme Abou Tâlib aimait Mohammad comme son propre fils, il déclare: "C'est mon fils". Bahîra dit alors: "Non, le père de cet adolescent doit être décédé". "D'où le sais-tu?" s'enquiert Abou Tâlib surpris, avant de révéler au moine que Mohammad est son neveu. Bahîra déclare à l'oncle: "Ecoute-moi bien, un avenir radieux et surprenant attend cet enfant. Si d'autres que moi aperçoivent ce que j'ai vu, ils le reconnaîtront et le tueront. Tu dois le mettre à l'abri des ennemis". Abou Tâleb demande alors: "Mais, qui est-il?" Et, Bahîra lui déclare: "Ses yeux annoncent un grand prophète et son dos indique cette clarté".
L'histoire du moine Nestorien

Quelques années plus tard, Mohammad se rend à nouveau à Shâm mais, cette fois, en tant qu'agent commercial de la noble Khadija. Cette dernière le fait accompagner de son esclave Missarah. Arrivant près d'un couvent situé aux environs de Basrâh, les voyageurs font halte et Mohammad s'installe sous un arbre. Nestor, moine qui connaissait Missarah, sort du couvent pour le recevoir. Il demande à Missarah qui est la personne qui repose sous l'arbre. L'esclave répond c'est un homme de la tribu des Qoraysh. Nestor déclare alors: "Personne ne s'arrête sous cet arbre si ce n'est le prophète de Dieu". Puis, il demande: "Est-ce que ses yeux sont tachés de rouge?". Missarah répond: "Oui, ses yeux ont continuellement cette couleur". Le moine conclut: "Oui, c'est bien lui; il est le dernier des prophètes de Dieu. Pourvu que je puisse entendre son appel lorsqu'il entreprendra sa mission".
L'annonce de la bonne nouvelle par les Juifs de Médine.

Nombre de tribus juives qui avaient lu dans leurs livres que bientôt, un messie allait venir en Arabie, avaient quitté leur patrie pour se rendre au Hedjaz ; elles s'étaient installées à Médine et aux alentours, attendant l'arrivée du prophète annoncé. Comme cette communauté transplantée était riche et opulente, les Arabes effectuaient, de temps en temps, quelques raids contre leur campement. Mais, les Juifs supportaient patiemment les méfaits des pillards car, ils espéraient qu'après la venue du messie ils pourraient se venger de leurs oppresseurs arabes.

Un des principaux facteurs qui contribua à favoriser la diffusion de la foi musulmane fut la préparation des consciences; les hommes de l'époque vivant dans l'attente du sauveur de Dieu crurent le nouveau messager et si les Juifs refusèrent la nouvelle parole divine cela ne releva que de leur fanatisme.
le Coran évoque l'annonce des prophètes.

Le Seigneur Tout-Puissant se réfère diversement à la bonne nouvelle qu'est la prophétie: "... Pour ceux qui suivent l'envoyé: le Prophète gentil qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Tora et l'Evangile. II leur ordonne ce qui est convenable, il leur interdit ce qui est blâmable; il déclare licites, pour eux, les excellentes nourritures; il déclare illicite, pour eux, ce qui est détestable ; il ôte les liens et les carcans qui pesaient sur eux. Ceux qui auront cru en lui; ceux. qui l'auront soutenu; ceux qui l'auront secouru; ceux qui auront suivi la lumière descendue avec lui: voilà ceux qui seront heureux! (Coran, VII,157).

"Lorsqu'un Livre venant de Dieu et confirmant ce qu'ils avaient reçu leur est parvenu, - ils demandaient auparavant la victoire sur les incrédules - lorsque ce qu'ils connaissaient déjà leur est parvenu, ils n'y crurent pas. Que la malédiction de Dieu tombe sur les incrédules! (Coran, II, 89).
Du commencement de la mission à l'Hégire

Le Seigneur Tout-Puissant envoya aux hommes un messager pour les inviter à l'unicité divine et au monothéisme; Il délégua ce missionnaire dans la péninsule arabe qui était, sans exagération, un foyer de misère, de tyrannie, de corruption, de cruauté et de malheur. Cet envoyé appelait les hommes à faire le bien, à consolider les rapports sociaux, à observer la justice, à se soulever promptement contre les oppresseurs et pour la vérité, à instaurer le bonheur humain sur des principes de foi, de vertu, de coopération et de dévouement. Au début, le Prophète, conscient de l'arriération de son milieu, ne divulgua sa mission qu'à ceux qui étaient prêts à entendre la bonne parole; aussi, il n'eut au début qu'un nombre restreint d'adeptes dont les premiers furent - d'après les récits rapportés - son cousin paternel 'Ali, premier homme initié à l'Islam, et sa femme la noble Khadija, première initiée à l'Islam. Après un certains temps, il reçut l'ordre d'inviter ses proches à se convertir à la foi divine; suivant le commandement de Dieu, il invita chez lui ses parents et proches (soit environ une quarantaine de personnes) et leur annonça la mission dont le Seigneur l'avait chargée. Bientôt, sur ordre divin, il étendit son appel et invita le peuple à suivre la foi musulmane; ainsi, il porta le flambeau de la direction divine hors de sa maison afin d'éclairer tout l'univers. La réaction des Arabes, surtout ceux qui habitaient la Mecque, fut hostile: les infidèles, les impies rejetèrent violemment cette invitation pleine de bonne volonté. On accusa Mohammad de sorcellerie; on le traita de rabbin, de fou, de poète; on se moquait de lui, méprisant sa personne et son message; quand il appelait les gens à suivre sa nouvelle doctrine ou lorsqu'il priait, ses adversaires semaient le trouble et le désordre; ils allaient même jusqu'à lui lancer des ordures, des ronces, des broussailles, des pierres, quand ils ne le frappaient pas. Parfois, on tentait de le corrompre en lui promettant monts et merveilles, croyant ainsi le faire dévier de son objectif sacré. Mais, toutes ces tentatives restèrent vaines, le Prophète demeurant inébranlable, bien qu'attristé par l'ignorance et l'entêtement de sa nation. D'ailleurs, dans plusieurs versets coraniques révélés le Seigneur cherche à le consoler, l'encourageant à faire preuve de patience; dans d'autres, Dieu lui ordonne de ne point tenir compte des propos et des avances des gens.

Ceux qui suivirent le Prophète furent l'objet de multiples attaques et tortures; certains même périrent sous la main de l'infidèle. Parfois, la pression devenait si intolérable que les partisans demandaient à leur guide de les autoriser à lancer un soulèvement violent afin d'en finir plus vite, vues les souffrances endurées; mais, le Prophète leur disait: "Je n'ai pas encore reçu d'ordre du Seigneur Tout-Puissant; il nous faut patienter". Certains ne purent supporter tant de maux et pliant bagages ils quittèrent leur patrie. Bientôt, la situation devint si critique pour les Musulmans que le Prophète autorisa à ses partisans de s'exiler en Ethiopie pour se mettre à l'abri des persécutions de leurs compatriotes. Un premier groupe, avec Dja'afar Ibn Abou Tâlib (frère de l'Emir des croyants et un des compagnons préférés du Prophète) à sa tête, prit le chemin de l'Ethiopie. Quand les infidèles de la Mecque apprirent l'exil des Musulmans, ils déléguèrent deux représentants chargés de présents auprès du roi d'Ethiopie pour demander au souverain l'extradition des exilés; mais, Dja'far Ibn Abou Tâlib parvint à convaincre le roi, les prêtres chrétiens et les autorités du pays: dans un discours éloquent, il leur parla de la personnalité lumineuse du Prophète, des préceptes de l'Islam et leur récita des versets de la sourate Marie; les propos de Dja'far émurent si profondément l'assistance que les larmes coulèrent de leurs yeux. Le roi d'Ethiopie refusa d'extrader les réfugiés; il rendit aux délégués de la Mecque leurs cadeaux et donna l'ordre de faciliter l'installation des Musulmans exilés. Après cet échec, les infidèles de la Mecque conclurent le pacte de rompre les relations, à tous les niveaux avec les Bani-Hâchem, parents ou partisans de Mohammad; après avoir fait signer ce pacte aux habitants, les ennemis du Prophète le déposèrent dans la Ka'aba. Bani-Hâchem, qui accompagnait Mohammad, se trouva obligé de partir avec les siens de la Mecque pour se réfugier en signe de protestation dans une vallée, connue sous le nom de défilé d'Abi Tâlib. Là, ils vécurent dans les conditions difficiles, n'osant sortir du défilé, supportant la chaleur torride et les lamentations de leurs femmes et enfants. Trois ans après, les infidèles renoncèrent à leur pacte, d'autant plus que ce texte avait disparu de la Ka'aba et que les tribus de la région reprochaient leur attitude vis-à-vis de Bani-Hâchem et des siens; ces derniers purent donc mettre un terme à leur asile dans la vallée.

Cependant, c'est à cette époque que deux grands malheurs vont toucher le Prophète et sa communauté: Abou Tâlib, le seul protecteur de Mohammad, et Khadija, sa douce épouse, meurent (620). Avec la disparition de ses deux puissants soutiens, l'existence du Prophète va redevenir difficile; il n'ose se montrer en public, de peur d'être attaqué par ses ennemis qui le guettent.
Le voyage à Tâ'éf

L'année où le noble Prophète et Bani-Hâchem sortirent du défilé d'Abou Tâlib était la treizième année du commencement de la mission (bé'çat).C'est le moment que choisit le noble Prophète pour faire un petit voyage à Tâ'éf - ville située à environ cent kilomètres de la Mecque - et inviter les habitants à se convertir à l'Islam; mais, les ignares et les gredins de la ville se ruèrent sur le messager de Dieu, l'injurièrent et le lapidèrent, l'obligeant à fuir. De retour à la Mecque, Mohammad préféra se cacher de la population hostile; d'ailleurs, les dignitaires de la Mecque, trouvant les conditions favorables, avaient décidé, au cours d'une réunion secrète à l'Assemblée de se débarrasser du Prophète: ils avaient convenu de choisir un homme dans chacune des tribus arabes pour l'assassiner; en effet, en faisant participer toutes les tribus au meurtre de Mohammad, même le clan de Bani-Hâchem ne pouvait recourir à la loi du talion contre les meurtriers car l'un de ses membres appartenait au groupe des assassins. Le projet fut appliqué et près de quarante volontaires choisis parmi les diverses tribus arabes encerclèrent, en pleine nuit, la demeure du Prophète; ils devaient à l'aube attaquer la maison et massacrer Mohammad. Pourtant la volonté de Dieu fut autre et le projet échoua piteusement; le Seigneur révéla au Prophète le complot qui se fomentait contre lui et lui ordonna de quitter la Mecque en pleine nuit pour s'exiler à Médine. Le Prophète mit au courant 'Ali et lui commanda de dormir à sa place ; après avoir fait ses dernières recommandations, Mohammad sortit de sa demeure et se perdit dans la nuit; en cours de route, il rencontra Abou Bakr qu'il emmènera avec lui à Médine.

Notons que certains notables de Médine, avant l'exil de Mohammad, l'avaient rencontré à la Mecque; ayant bien accueilli son message céleste, ils lui avaient promis de le soutenir fermement s'il venait un jour à Médine.
L'exil du Prophète à Médine

Fuyant ses assassins, le Prophète bien-aimé se rend donc en pleine nuit dans une grotte de la montagne Garé-ssor avoisinant la Mecque; après s'être caché trois jours dans la grotte, il poursuit son voyage jusqu'à Médine où la population l'accueille chaleureusement. Pendant ce temps, les assaillants qui encerclaient la maison du Prophète donnent finalement l'assaut et se retrouvant face à 'Ali qui somnolait à la place du Prophète; surpris et désemparés, on les informe que Mohammad est sorti de la Mecque; les quarante agresseurs se ruent hors de la ville mais, toutes leurs recherches demeurent vaines.

Le Prophète s'installe à Médine où les habitants se convertissent à l'Islam et assurent la protection de leur guide. Médine devient une ville islamique et prend le nom de ville du Prophète (médina-al-raçoul) au lieu de Yathrib, désignation traditionnelle. Dans la première ville de l'Islam, près du tiers des habitants étaient des hypocrites, des faux fuyants, qui faisaient semblant de croire à la religion musulmane, de peur du reste de la population arabe.

Le soleil de l'Islam commença à briller dans le ciel clair de Médine; l'état de guerre qui s'était établi depuis des années entre les deux grandes tribus des Aws et Khazaradj prit fin. Avec le retour de la paix, les croyants de Médine se rassemblèrent autour du foyer de la prophétie. Peu à peu, les tribus et clans de la région se convertirent à l'Islam et, les commandements divins révélés se réalisaient successivement. Chaque jour, une des racines de la corruption et du mal était anéantie, laissant sa place à la vertu et au bien. Les partisans du Prophète qui étaient demeurés à la Mecque vinrent bientôt rejoindre leurs coreligionnaires car, ils ne pouvaient plus supporter les pressions et exactions des infidèles Mecquois. Les gens de Médine les accueillirent chaleureusement. Ces exilés de la Mecque venus se réfugier à Médine furent appelés les "mohâdjerin" (émigrés) et les Musulmans de Médine les "ansar" (auxiliaires).

Il y avait alors de nombreuses tribus juives à Médine, et aux environs, à Fadak, à Kheybar; leurs savants et docteurs annonçaient continuellement aux arabes de Médine la nouvelle du commencement de la mission (bé'çat) effectué par le Prophète de l'Islam. Cependant, quand, après l'exil de Mohammad, elles furent appelées à rejoindre les rangs des Musulmans, ces tribus refusèrent de se convertir. Finalement, un pacte de non-agression fut scellé entre l'Islam et les Juifs. L'expansion rapide de l'Islam avait accentué l'hostilité des infidèles de la Mecque. Ces derniers cherchaient un prétexte pour disperser la communauté des Musulmans. De leur côté, les partisans de Mohammad, notamment les émigrés de la Mecque, attendaient impatiemment un ordre divin pour en finir avec ces mécréants et sauver les femmes, vieillards et enfants qu'ils avaient dû laisser à la Mecque.

La "bataille de Badr"", en l'an 2 de l'hégire, est la première guerre opposant les Musulmans de Médine aux infidèles de la Mecque; au cours de ce combat qui s'engage dans la plaine de Badr - située entre les deux villes -, les Musulmans mal équipés et en nombre inférieur - trois fois moins que les Mecquois - affrontent mille infidèles armés jusqu'aux dents. Grâce à la Providence, la victoire revient aux Musulmans qui défont complètement les infidèles; ces derniers ont d'énormes pertes tant en hommes - morts, blessés ou prisonniers - qu'en matériel de guerre. Après cette terrible défaite, les rescapés fuient vers la Mecque. On raconte que les infidèles laissèrent sur le champ de bataille près de soixante dix cadavres - dont la moitié d'entre eux avait été tuée par le sabre d'Ali - et plus de soixante-dix prisonniers.



La <<bataille d'Ohod>>, en l'an 3 de l'hégire, oppose encore les Mecquois dirigés par Abou Sofian aux croyants de Médine; au cours de ce combat qui se déroule dans la plaine d'Ohod - située près de Médine - trois mille Mecquois affrontent sept cents Musulmans. Au début, les forces du Prophète ont l'avantage mais, une série d'erreurs provoque leur encerclement puis leur défaite. Les pertes musulmanes sont lourdes: l'oncle du Prophète, Hamza, meurt en martyr avec près de soixante-dix hommes, la plupart des <<ansârs>> ; Mohammad est blessé au front et a une dent brisée; d'ailleurs, c'est l'agresseur du Prophète qui, ayant frappé l'épaule de ce dernier, a crié: "J'ai tué Mohammad" et a semé ainsi la panique parmi les Musulmans. Seuls 'Ali et quelques autres dirigent courageusement cette résistance acharnée, qui continue jusqu'à la tombée du jour, entraînant le regroupement des Musulmans qui avaient fui à l'annonce de la mort de leur chef. Mais, l'armée d'Abou Sofian préfère se contenter de cette victoire partielle; elle délaisse le champ de bataille et le dernier carré des forces musulmanes, pour aller clamer son triomphe aux gens de la Mecque; en cours de route, certains, regrettant de n'avoir pas poursuivi leur avantage jusqu'au bout - c'est -à- dire, de n'avoir ni capturé les femmes et les enfants des Musulmans, ni pillé leurs biens -, proposent de retourner vers Médine; toutefois, on leur apprend que les troupes musulmanes sont à leur poursuite et ils préfèrent rentrer précipitamment chez eux; d'ailleurs, la nouvelle était bien fondée car, le Prophète avait, sur ordre de Dieu, chargé 'Ali de poursuivre les infidèles.

Bien que les Musulmans subirent de lourdes pertes dans cette bataille, les effets de cette défaite leur furent bénéfiques; en effet, ils tirèrent la leçon de cette guerre qu'ils avaient perdue parce qu'ils n'avaient pas suivi les ordres du Prophète.

Les deux armées s'étaient promis, à la fin de la bataille, de se retrouver l'année suivante au même endroit, à la même époque. Le Prophète et ses hommes se présentèrent au moment convenu mais, les forces des infidèles évitèrent l'affrontement.

Après la guerre de Badr, les Musulmans s'organisèrent d'une meilleure façon et l'Islam se propagea dans toute la péninsule arabique; sauf la région de la Mecque et de Tâ'éf qui restèrent imperméables à la nouvelle religion.

La "bataille du Khandakh (fossé)" est la troisième guerre qui oppose les infidèles de la Mecque aux partisans du Prophète; dans ce dur combat, les infidèles avaient engagé toutes leurs forces pour anéantir les Musulmans. Cette bataille du "fossé" ou "guerre des factions" est entrée dans l'histoire de l'Islam.

Après la bataille d'Ohod, Abou Sofian et les dirigeants de La Mecque avaient cru avoir porté un coup décisif à l'Islam. Pour parfaire leur victoire, ils excitaient les tribus arabes contre Mohammad et attisaient l'hostilité des Juifs. Ces derniers, qui avaient conclu, avec les Musulmans un pacte de non agression, finirent par violer leurs promesses en soutenant les infidèles. C'est pourquoi, en l'an 5 de l'hégire, une puissante armée, composée de la tribu de Qoreysh, des clans arabes et juifs, attaqua la ville de Médine. Le Prophète qui avait été informé de l'attaque ennemie demanda l'avis de ses compagnons.

Après avoir délibéré, on suivit la proposition d'un des compagnons, Salmân le Persan; on fit creuser autour de la ville un fossé défensif, une tranchée fortifiée. Lorsque les troupes d'Abou Sofian parvinrent aux portes de Médine elles ne purent franchir le fossé; elles entreprirent de faire le siège de la ville mais, le vent, le froid, la fatigue et la discorde entre les clans arabes et juifs obligèrent bientôt les assiégeants à abandonner la partie. C'est au cours de cette guerre que le plus prestigieux chevalier arabe 'Amro Ibn Abdwoud est tué par le noble et puissant 'Ali. Les guerres qui suivent la bataille du fossé opposeront les Musulmans aux Juifs; ceux-ci n'ayant pas respecté le pacte de non-agression, s'étant ralliés perfidement aux infidèles de la Mecque, le Prophète infligea, sur ordre de Dieu, une sévère punition aux Juifs de Médine. Dans les divers affrontements les Musulmans sortiront victorieux, notamment à Kheybar où, pourtant, les Juifs possédaient des fortifications solides, des soldats aguerris, des équipements militaires. Lors de la prise de château de Kheybar, le vaillant 'Ali joua un rôle déterminant: après avoir tué le célèbre champion juif Marhab et dispersé les soldats ennemis, 'Ali défonce la porte de la forteresse envahie par les guerriers de l'islam et fait flotter le drapeau de la foi musulmane sur les donjons de la plate-forme. Avec ces guerres qui se terminent en l'an 5 de l'hégire, les Juifs du Hedjaz eurent leurs comptes réglés.
L'appel de l'Islam aux princes et rois

Le Prophète de l'islam s'installa à Médine où la plupart des Musulmans maltraités de la Mecque vinrent le rejoindre, accueillis avec chaleur par les "ansârs" de la ville. C'est à Médine que Mohammad fit construire la mosquée d'Al-nabi (du prophète); d'autres mosquées s'édifièrent peu à peu et divers émissaires allèrent prêcher la bonne parole aux alentours; des traités furent conclus avec les clans arabes ou juifs vivant à Médine où dans la région.

En l'an 6 de l'hégire, le Prophète envoya des lettres aux rois et sultans de pays tels que le Shah d'Iran, le César de Rome, le Khédive d'Egypte et le Négus d'Abyssinie.

Après quelque temps, les infidèles de la Mecque ayant à nouveau rompu les clauses du traité, le Prophète décida de conquérir la Mecque, En l'an 8 de l'hégire, il lance dix mille de ses guerriers sur la ville qui est conquise sans effusion de sang; les idoles de la Ka'aba sont brisées et tous les habitants de la Mecque se convertissent à l'Islam; les dirigeants de la ville qui, pendant vingt ans, s'étaient si violemment opposés à Mohammad et à ses adeptes furent appelés et pardonnés par le Prophète.

Après la conquête de la Mecque, le Prophète commença à nettoyer [ethniquement] les environs des derniers Arabes idolâtres. L'une de ces opérations de nettoyage [ethnique] devint la "bataille de Honayn", un des combats les plus importants du Prophète; dans la vallée de Honayn - située à une journée au sud de la Mecque -, douze mille combattants musulmans affrontèrent des milliers de cavaliers de la tribu Hawâzen; la bataille fut terrible et dès le début, les Hawâzen prirent un tel avantage que, mis à part 'Ali qui tenait l'étendard de l'Islam aux cotés de Mohammad et quelques braves, les troupes musulmans battaient en retraite.

Heureusement, quelques heures après, d'abord les "ansâr" puis, les autres Musulmans, reprenaient leurs postes et chargeaient l'ennemi victorieusement. Au cours de cette guerre, tous les cinq mille prisonniers capturés par les forces de l'Islam furent libérés sur ordre de Mohammad. Le Prophète remboursa en argent ceux qui n'avaient pas apprécié la libération de leurs prisonniers.

L'expédition de Tabouk fut entreprise en l'an 9 de l'hégire; Mohammad envoie ses troupes aux frontières du Hedjaz et Shâm à Tabouk, car le bruit court que les Romains y ont concentré des forces; un premier affrontement a lieu à Mouteh, où des chefs renommés tels Dja'afar Ibn Abi Tâlib, Zayd Ibn Hârith, Abdullah Ibn Rawâh tombent en martyr sous les flèches des soldats de César. Lorsque les 30.000 hommes du Prophète atteignent Tabouk, l'ennemi a déserté l'endroit; les forces musulmanes y restent trois jours et après avoir nettoyé [ethniquement] la région, regagnent Médine.

Au cours des dix années de séjour à Médine, le Prophète prit part - outre les batailles précitées - à quelque quatre-vingt batailles, dont une vingtaine, de façon personnelle. Quand il était sur le champ de bataille, Mohammad ne se comportait pas comme la plupart des chefs de guerre; c'est-à-dire, il ne donnait pas des ordres de massacre à partir d'un abri; il affrontait l'ennemi [il massacrait] aux cotés de ses hommes. Toutefois, jamais il ne se réjouit de la mort de quelqu'un. Avec la prise de la Mecque, l'Islam dominait totalement la péninsule arabique; la ville où se trouvait la Ka'aba fut conquise en l'an 8 de l'hégire par les troupes islamiques. Après la Mecque, Tâ'ef tomba rapidement aux mains des Musulmans.

C'est en l'an 10 de l'hégire que le Prophète effectuant le pèlerinage de l'adieu - c'est-à-dire, son dernier pèlerinage - se rendit à La Mecque. Après y avoir célébré les cérémonies relatives et donné ses dernières instructions aux gens, il rentra à Médine. Au cours du retour, il fit arrêter sa caravane près de l'étang de Khom (ghadir Khom); là, devant près de 120.000 pèlerins venus des divers points de la péninsule, le Prophète leva la main d"Ali et le présenta comme son successeur.

Cette intervention de Mohammad résolut la question du gouvernement de la société islamique; c'est-à-dire elle désigna celui qui devait être chargé du gouvernorat des Musulmans, du maintien du Livre, de la tradition, des lois et de l'orientation religieuse: <<O Prophète! fais connaître ce qui t'a été révélé par ton Seigneur. Si tu ne le fait pas, tu n'auras pas fait connaître son message>>(Coran, V, 67).

Quelque temps après son dernier pèlerinage à la Mecque, le Prophète décédait.
L'installation du Prophète à Médine et l'expansion musulmane

L'appel lancé à Médine par le Prophète fut entendu; de tous les coins, de toutes les tribus on accourut pour se convertir à l'Islam. En dix ans - durée du séjour de Mohammad à Médine - la nouvelle religion s'empara entièrement de la péninsule arabique. Au cours de cette dizaine d'années, le Prophète ne se préoccupa que de sa mission; sans le moindre répit, il instruisait les hommes leur enseignant les règles, les normes musulmanes, les commandements divins révélés; il répondait à leurs questions, débattant même avec les savants et doctes des autres religions, notamment avec les rabbins juifs. Il dirigeait les affaires de la communauté faisant tourner la roue de leur vie quotidienne. Malgré toutes ses occupations, Mohammad consacrait une part importante de son temps à la prière et au culte de Dieu: il jeûnait souvent au cours de l'année, notamment pendant les mois de rajab, de sha'bân, de ramadan , ainsi que de nombreuses autres journées. Parfois, le Prophète jeûnait pendant plusieurs jours et nuits successifs, s'occupant de travaux domestiques, gagnant sa vie à la sueur de son front.

Le Seigneur Tout-Puissant a résumé les événements et le cours de ces dix années: <<Ceux-ci veulent éteindre, de leurs bouches, la lumière de Dieu; mais Dieu parachèvera sa lumière, en dépit des incrédules. C'est Lui qui a envoyé Son Prophète avec la Direction, la Religion vraie, pour la placer au-dessus de toute autre religion, en dépit des polythéistes (Coran, LXI, 8-9).

Evoquant ce qui distingue la communauté musulmane des autres communautés, le Seigneur déclare: "Ils commandent le bien et interdisent le mal" (Coran, III, I 10).
Un aperçu sur la personnalité morale et spirituelle du Prophète

D'après les sources historiques les plus sûres, le Prophète vénéré a grandi dans un milieu des plus défavorables où régnaient la corruption, le vice et l'ignorance. C'est dans une telle atmosphère qu'il passa son enfance et sa jeunesse, sans bénéficier de la moindre éducation ou formation scientifique.

Bien que Mohammad n'adorât aucune idole et ne commit aucun acte inhumain, il vivait comme les autres dans ce milieu misérable. Ce contexte qui était loin de prédisposer à une haute destinée allait pourtant faire d'un pauvre orphelin analphabète un prophète de renom, fait des plus incroyables...

Une nuit, alors qu'il était en pleine dévotion et prière, sa personnalité subit une mutation profonde: d'obscure elle devint illuminée, comme divine; les idées et croyances millénaires de la société humaine devinrent pour lui des superstitions du passé; les lois et doctrines en cours lui apparurent, à juste titre, injustes et tyranniques Unissant le passé à l'avenir, il perçut parfaitement la voie du bonheur des hommes; sa vision et sa perception se modifièrent entièrement, de sorte qu'il ne vit et n'entendit que la vérité divine, qu'il ne parlât que d'elle. Ainsi, bientôt, dans un milieu voué au commerce et au profit, retentit un discours céleste plein de sagesse; ce discours, proféré par Mohammad, se lançait à l'assaut des anciennes croyances et voulait renverser l'ordre traditionnel basé sur l'erreur et l'oppression. Sans se soucier de la puissance des forces et coalitions adverses, l'Envoyé s'insurgeait pour réformer le monde des hommes, pour restaurer la vérité divine.

Le Prophète diffusa son message, divulgua les vérités de l'existence à partir de l'existence du Seigneur unique de l'univers. Il expliqua ce qui caractérise la morale supérieure de l'homme, explicitant les particularités morales humaines. Il montra qu'il avait une conviction totale en ce qu'il prêchait puisqu'il conjuguait l'agir au dire. Il apporta aux hommes des principes, des règles - toute une série de rites culturels - qui révélaient, de la plus belle façon, la soumission de l'homme devant l'immense grandeur de Dieu l'Unique. Il proposa des lois juridiques et pénales bien articulées et fondées sur l'unicité divine et le respect de la morale humaine.

L'ensemble des lois que le noble Prophète a établi - aussi bien pour le culte que pour les transactions - englobe un vaste domaine: il touche toutes les activités privées et sociales de l'homme; il aborde les divers problèmes et besoins auxquels se voient confrontés l'individu actuel; il évolue avec le temps.

Pour le Prophète, ces lois religieuses sont universelles et éternelles; il considère que l'Islam peut satisfaire tous les besoins matériels et spirituels de la société humaine et c'est pour assurer leur bonheur que les hommes le choisissent; il déclare lui-même: <<La religion que je vous ai apporté garantit votre bonheur ici-bas et dans l'au-delà>>.

D'ailleurs, le Prophète n'a pas avancé ce propos gratuitement, mais après avoir bien examiné la Création du monde humain et prévu son avenir en liaison avec ses prescriptions; autrement dit, après avoir d'une part, reconnu l'accord parfait entre ses lois et la constitution physique et mentale de l'homme, et d'autre part, après avoir tenu compte globalement des changement à venir et des bienfaits dont bénéficiera la société musulmane, Mohammad a jugé que ses lois et prescriptions religieuses étaient éternelles.

Dans les prévisions que nous a laissées le Prophète - comme le prouvent des documents indiscutables - la situation du monde musulman après sa mort s'y trouve évoquée.

Toutes ces actions accomplies par l'envoyé de Dieu se sont étalées sur vingt trois ans, dont treize passés à supporter les exactions et tortures des infidèles de la Mecque, et dix à guerroyer, à combattre tantôt l'ennemi extérieur, tantôt l'ennemi intérieur - "hypocrites", saboteurs -, quand il ne s'agissait de gérer la vie des Musulmans, de réformer leurs opinions, leurs croyances, leur morale, leurs activités, de résoudre leurs multiples problèmes.

Le Prophète a parcouru tout ce long chemin grâce à une volonté inflexible fondée sur la vérité et visant à la restauration de la justice sur terre. Sa conception, pleine de lucidité et de bon sens, ne reconnaissait que la vérité, rejetait totalement l'erreur et l'injustice, sans faire le moindre cas - comme les démagogues - des intérêts ou des passions des gens. Ainsi Mohammad accepta, de tout cœur et pour toujours, ce qu'il crut relever de la vérité; il rejeta à jamais ce qu'il jugea faux ou empreint d'erreur.
Une personnalité spirituelle extraordinaire

Si l'on réfléchit objectivement et en toute honnêteté sur les propos du chapitre précédent, il ne fait aucun doute que l'apparition d'une telle personnalité, dans de telles conditions, relève de l'inhabituel, du prodigieux et ne peut pas avoir une cause autre que divine. C'est pourquoi, dans le Coran, le Seigneur Tout-Puissant insiste, à diverses reprises, sur l'état initial du Prophète ; cet illettré, cet orphelin, ce pauvre devient, par la grâce du ciel, une personnalité hors du commun: <<Ne t'a-t-il pas trouvé orphelin et il t'a procuré un refuge. ll t'a trouvé errant et il t'a guidé.Il t'a trouvé pauvre et il t'a enrichi>i (Coran, XCII, 6-8).

<<N'avons-nous pas exalté ta renommée'f> (Coran, XCIV, 4).

<<'Tu ne récitais aucun Livre avant celui-ci; tu n'en traçais aucun de ta main...>> (Coran, XXIX, 48).

<<Si vous êtes dans le doute au sujet de ce que nous avons révélé à notre serviteur, apportez-nous une Sourate semblable à ceci; appelez vos témoins autres que Dieu, Si vous êtes véridiques> (Coran, II, 23).
La conduite exemplaire du noble Prophète

L'unicité divine (tawhid) constitue le principe fondamental unique sur lequel le Prophète a basé et édifié sa religion; pour lui, ce principe fonde le bonheur des hommes sur terre. D'après l'unicité divine, le Seigneur unique est le créateur originel du monde, l'Etre suprême digne d'être adoré et vénéré; on ne doit se prosterner que devant le Seigneur transcendant. Aussi, la méthode qui doit devenir courante dans la société ne doit reposer que sur la fraternité, l'égalité des hommes et le seul pouvoir absolu qu'il faut reconnaître, celui de Dieu. La parole divine nous l'affirme: <<Dis (aux Juifs et aux Chrétiens): O gens du Livre! Venez à une parole commune entre nous et vous: nous n'adorons que Dieu; nous ne lui associons rien; nul parmi nous ne se donne de Seigneur, en dehors de Dieu>> (Coran, III, 64).

Sa Sainteté Mohammad ne visait qu'à propager avec affabilité la religion de l'unicité divine; il appelait les gens à s'y convertir, avançant patiemment ses preuves, répondant de bon cœur à leurs interrogations; il recommandait à ses adeptes et compagnons de suivre sa conduite, comme le lui ordonnait, d'ailleurs, la parole divine: <<Dis: Voici mon chemin! J'en appelle à Dieu, moi, et ceux qui me suivent, en toute clairvoyance>> (Coran, XII,108).

Le noble Prophète se comportait en frère, en égal avec tout le monde et dans la mise en œuvre des prescriptions et peines divines il ne faisait aucune discrimination, aucune exception. Pour lui, il n'y avait pas de différence entre le riche et le pauvre, le parent et l'étranger, le faible et le puissant, l'homme et la femme, l'homme blanc et l'homme noir. Chacun avait des droits consacrés par les lois religieuses et Mohammad disait: "Si ma fille Fâtemeh, que je chéris tant, se mettait à voler, je lui couperais la main [quel sympathique personnage plein d'onctuosité, de compassion et de pédagogie... Sale con !]" .

Personne n'avait le droit de dominer et de contraindre les autres et les gens avaient, dans le cadre de la loi, le maximum de liberté (rappelons que la liberté n'a de sens que dans le cadre de la loi et, ceci, aussi bien en Islam que dans les autres pays).

C'est à cette méthode axée sur la liberté et la justice sociale que se rélère le Seigneur Tout-Puissant, lorsqu'Il présente Son Prophète bien-aimé: <<Ma miséricorde s'étend à toute chose; je l'inscris pour ceux qui me craignent, pour ceux qui font l'aumône, pour ceux qui croient en nos Signes, pour ceux qui suivent l'envoyé: le Prophète gentil qu'ils trouvent mentionné chez eux dans la Tora et l'Evangile. Il leur ordonne ce qui est convenable; il leur interdit ce qui est blâmable; il déclare licites, pour eux, les excellentes nourritures; il déclare illicite, pour eux, ce qui est détestable; il ôte les liens et les carcans qui pesaient sur eux. Ceux qui auront cru en Lui; ceux qui l'auront soutenu; ceux qui l'auront secouru; ceux qui auront suivi la lumière descendue avec lui; voilà ceux qui seront heureux! Dis: <<O vous, les hommes! Je suis, en vérité, envoyé vers vous tous ...> (Coran, VlI,157-158).

Autrement dit, le Prophète appliquera la méthode que le Seigneur Tout-Puissant lui a commandée.

C'est pourquoi, le noble Prophète (que Dieu le bénisse) ne revendiqua pour lui-même aucun privilège, menant une vie modeste, semblable à celle du peuple: il s occupait des travaux domestiques, recevait personnellement les gens, avec bienveillance et simplicité; il se déplaçait sans escorte, sans apparat et cérémonial; quand il acquérait un bien, il ne manquait pas de le partager avec les pauvres, préférant vivre comme les humbles; il ne négligeait rien dans la défense des droits du peuple mais, en ce qui concerne ses propres droits, il se montrait plein de clémence et de mansuétude; lors de la prise de la Mecque, lorsqu'on lui amena les chefs du clan Qoreyshite - ceux-là mêmes qui l'avaient opprimé et accablé depuis l'hégire -, il ne leur fit aucun reproche, aucune critique et leur accorda le pardon.

Le noble Prophète (que Dieu le bénisse) était, de par ses qualités morales et ses vertus, donné en exemple, tant par ses amis que par ses ennemis. Son affabilité, son caractère sociale, sa longanimité, sa modestie, sa gravité étaient sans pareil. C'est pourquoi le Coran le loue en ces termes: "Certes, tu possèdes un caractère magnanime"

Quand le Prophète rencontrait quelqu'un - même lorsqu'il s'agissait d'un enfant ou d'une femme -, il prenait les devants dans la salutation. Un jour, un de ses compagnons lui demanda de l'autoriser à se prosterner devant lui. Il lui répondit: "Que dis-tu ce sont les manières de César et du Shah, non celles du Prophète et du serviteur de Dieu" qu'il fut chargé par le Seigneur de propager la religion et de guider les hommes, le Prophète se mit à l'œuvre sans le moindre répit; pendant les treize années qu'il vécut à la Mecque (avant l'hégire), il ne s'occupa que de propager la foi divine et de vénérer le Seigneur; malgré les vicissitudes que lui firent endurer les Arabes infidèles, il ne manqua pas à sa tâche; au cours des dix années qui suivent l'hégire, il parvint à diffuser l'Islam et ses règles tout en luttant contre les ennemis de la religion, les <<hypocrites", les Juifs et en menant plus de 80 guerres contre eux.

Il s'occupait personnellement des plaintes des gens alors que la conduite et la gestion des affaires de la société islamique - c'est-à-dire, toute la péninsule arabique - prenait déjà une grande partie de son temps; en effet, il désirait résoudre les problèmes du peuple et garder un contact direct avec les masses. La bravoure et le courage du noble Prophète furent sans pareil puisqu'il se dressa tout seul contre les pouvoirs tyranniques existants appelant les gens à se soulever contre l'oppression et pour la vérité; il supporta avec ténacité les persécutions et les tourments des oppresseurs de l'époque, sans jamais perdre courage et renoncer à sa mission.

I.e Prophète (que Dieu le bénisse) soignait minutieusement son hygiène et sa propreté, considérant la propreté comme un signe de la foi; de plus, il s'habillait avec attention et chaque fois qu'il sortait, il apparaissait très propre et bien vêtu; d'ailleurs, il était passionné de parfums. Au cours de sa vie, Mohammad ne changea pas de caractère et de nature; il resta modeste et humble alors qu'il occupait une position exceptionnelle qui lui donnait d'immenses privilèges.

Jamais une injure, une fadaise n'emplit la bouche du noble Prophète; jamais on ne le vit ricaner ou se comporter avec légèreté et insouciance; il aimait beaucoup méditer et réfléchir; toujours disposé à entendre les plaintes et critiques des gens, il les écoutait sans les interrompre puis, leur répondait; il ne s'opposait pas à la libre opinion et chaque fois qu'il révélait l'erreur de telle personne, il le faisait en le réconfortant.

Le Prophète (que Dieu le bénisse) était très bon, plein de mansuétude, sensible aux souffrances des autres. Toutefois, il était rigoureux dans l'application de la loi divine, châtiant tout délinquant, tout coupable, sans faire d'exception: ainsi, deux personnes, accusées d'avoir volé les biens d'un compagnon du Prophète, furent traduites en justice; l'une était de religion musulmane, l'autre de refigion juive. Nombre de compagnons du Prophète demandèrent à ce dernier de trancher au profit du Musulman et, ainsi, préserver l'honneur de la communauté islamique face à celle des Juifs, ennemis jurés de l'Islam. Mohammad refusa car, il ne cherchait qu'à défendra vérité et à punir le vrai coupable; aussi, après avoir entendu les deux accusés, il condamna le Musulman.

Avant la bataille de Badr, le Prophète passait en revue ses troupes pour s'assurer de leur disposition; apercevant un soldat sorti du rang, il le fit reculer en lui appuyant le bout de sa canne sur le ventre; le guerrier lui dit: <<O envoyé de Dieu, je jure que tu m'as fait mal au ventre et je dois me venger".

Le Prophète lui tendit alors sa canne et dénudant son ventre lui répondit: <<Voici, rends moi la pareille>. Le soldat se pencha et, embrassant la peau dénudée de Mohammad, lança: <<Je sais que je serai tué aujourd'hui; je voulais seulement toucher ton corps sacré. Quelque temps après, ce guerrier chargeait l'ennemi et tombait en martyr sur le champ de bataille. Le noble Prophète protégeait constamment les faibles et les innocents; il recommandait à ses compagnons de lui faire part des besoins des nécessiteux et des plaintes des tâibles. On raconte. qu'avant de rendre l'âme, le Prophète fit sa dernière recommandation au sujet des femmes et des esclaves. Que Dieu le bénisse, lui et sa famille!
Le testament du noble Prophète aux Musulmans

L'univers humain est condamné - comme tous les éléments constituant l'univers existant - à évoluer, à se transformer; de plus, la nette différence qu'on constate dans la constitution des êtres humains entraîne des goûts et des dispositions variés; aussi, chez la plupart des gens, aussi bien au niveau de l'intelligence et de la compréhension, qu'au niveau de la mémoire et de l'oubli, on constate une grande diversité et divers degrés. C'est pourquoi les croyances, les usages et règles qui gouvernent une communauté peuvent rapidement se modifier, se déformer et disparaître; surtout quand ils ne sont pas enracinés et défendus par des gardiens sûrs... l'expérience l'a prouvé. Pour prévenir ce danger qui menace toute communauté, le noble Prophète (que Dieu le bénisse) présenta aux hommes les gardiens compétents de cette religion universelle et éternelle et leur recommanda le Livre divin et les gens de la Maison (ahlé beyt). Comme le relatent successivement les divers sectes islamiques [sic !], le noble Prophète (que Dieu le bénisse, lui et sa famille) aurait dit à plusieurs reprises: <Je m'en vais mais, je vous laisse en dépôt deux choses précieuses: le Livre divin (Coran) et les gens de ma Maison (lignée); ces deux choses sont solidaires et tant que vous vous y conformerez, vous ne serez pas dans l'erreur
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Re: mahomet

Ecrit le 18 janv.10, 09:45

Message par iliasin »

Bernard a écrit : Bonjour Hakim,


merci pour ce sujet :wink:

Mahomet pensé être lui aussi comme Jésus pouvant monter avec son corps dans les Cieux ( Assomption) !

(y)
ce hadith est faux, car le prophète mohammed sws disait qu'un prophète n'est enterré que dans le lieu où il meurt. et c'est ce qu'on fait ses compagons ils l'ont enterré là ou il est mort

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Re: mahomet

Ecrit le 18 janv.10, 10:38

Message par erwan »

iliasin a écrit : ce hadith est faux, car le prophète mohammed sws disait qu'un prophète n'est enterré que dans le lieu où il meurt. et c'est ce qu'on fait ses compagons ils l'ont enterré là ou il est mort
tu essaies de parler à des personnes qui se fichent de savoir ce qui est vrai ou faux , ils n'acceptent que ce va dans sens. C'est exactement la même chose que l'on peut voir lors des jugements aujourd'hui , les avocats se fichent bien de savoir si la personne est coupable ou non .

exemple de spéculation et de mise conformité avec ses convictions .
yacoub a écrit :Les Arabes menaient une vie tribale, même dans les quelques villes du Hedjaz et du Yemen; la nation arabe vivait dans les conditions les plus déplorables: au lieu de la culture et de l'éducation, parmi les habitants régnaient la luxure, l'obscénité, l'ivresse, le jeu; les jeunes filles étaient enterrées vivantes et la plupart des gens ne parvenaient à vivre qu'en volant, pillant, massacrant les biens et le bétail de leurs voisins; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenus des actes plus qu'honorables [après le passage de Mahomet, ce fut complètement différent : les musulmans vécurent en volant, pillant, massacrant les biens et le bétail de leurs voisins non-musulmans; faire couler le sang et opprimer les autres étaient devenu des actes religieux de défense de l'islam, ordonnés par Allah, selon le beau modèle de Mahomet. Ce n'était plus du tout la même chose...]
conclusion tiré de l'imaginaire de cette personne qui ne cherche pas à comprendre certains points , mais utilise ces points pour confirmer sa conviction.
C'est se focaliser sur la tâche d'huile dans l'ocean et tirer comme conclusion que l'ocean est sale . Ou bien c'est une personne qui a la phobie des serpents et en entrant dans une pièce obscure n touche la trompe d'un éléphant et sort en disant qu'il a vu un serpent .

Les spéculations de certains sont lassantes et sont récurrentes .
Pourquoi trouvons peu de récit sur mohamed saws avant ses 40 ans ? Et pourquoi était appelé "al amin" ? Pourquoi mohamed saws ne s'est il pas vengé des habitants de thaïf , pourquoi accepter les hadiths qui vont dans notre sens (sans même se soucier de leur authenticité) et ne pas accepter les autres . Y aurait il deux poids deux mesures?
où peut être est ce de la malhonnêteté , si les musulmans auraient agit de la même façon alors tout ces hadiths auraient été brûlés , tout comme les détracteurs brûlent les hadiths qui ne vont pas dans leur sens.
Il est étonnant de voir à quel point certain sont rigoureux quand il s'agit de voir des incohérence et pourtant toutes leurs suppositions apportent de nombreuses incohérences qui sont plus que flagrantes.
Un dictateur qui pille , vole , massacre n'est pas respecté mais il est craint ! Un dictateur assoiffé de sang ne se réveille pas un beau matin avec cette soif de pouvoir , d'argent et de femme.
Mais à quoi sert il de chercher à dialoguer avec des personnes aussi fanatique que ceux qu'ils montrent du doigt ? Mais ce qui est le plus ironique c'est que même les penseurs occidentaux n'ont pas le même discours que ces détracteurs , vis à vis de l'islam , mis à part quelques ignorant qui ne veulent que vendre et faire parler d'eux. Il est impressionnant de voir à quel point raffole de ce genre de personne. Comme salman rushdie qui suite à écrit un conte qui est devenu une vérité pour certain .
[3:186]
Certes vous serez éprouvés dans vos biens et vos personnes; et certes vous entendrez de la part de ceux à qui le Livre a été donné avant vous, et de la part des Associateurs, beaucoup de propos désagréables. Mais si vous êtes endurants et pieux... voilà bien la meilleure résolution à prendre.

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Re: mahomet

Ecrit le 18 janv.10, 10:54

Message par iliasin »

tu essaies de parler à des personnes qui se fichent de savoir ce qui est vrai ou faux , ils n'acceptent que ce va dans sens. C'est exactement la même chose que l'on peut voir lors des jugements aujourd'hui , les avocats se fichent bien de savoir si la personne est coupable ou non .
exact mon frère

surtout qu'a sa mort, un des compagons avait dit une fois qu'ils ont lavé son corps sans le découvrir de ses vêtements que le prophète sentait bon dans la mort et avant sa mort

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Re: mahomet

Ecrit le 19 janv.10, 03:08

Message par yacoub »

exact mon frère

surtout qu'a sa mort, un des compagons avait dit une fois qu'ils ont lavé son corps sans le découvrir de ses vêtements que le prophète sentait bon dans la mort et avant sa mort
De son vivant même il était l' objet d' une véritable idôlatrie et c'est rapporté par plusieurs hadiths
Quand il crachait, on s'empressait de recueillir les crachats pour s' enduire de sa baraka.

Il a ainsi béni des puits en crachant dedans.
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Re: mahomet

Ecrit le 19 janv.10, 03:15

Message par yacoub »

Le prophète ordonne à ses compagnons de boire son crachat.
Réf: صحيح البخاري باب استعمال فضل وضوء الناس
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Re: mahomet

Ecrit le 20 janv.10, 04:55

Message par iliasin »

ce n'est pas d el'dôlatrie c'est juste un amour pour le messager, car Dieu a bénit son esprit et son corps et c'est pour cela qu'avec sa salive il guerrissait des maladies, comme le christ d'ailleurs. ou le manteau d'élie le prophète, ou le bâton de moïse

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