Adoptionbisous a écrit :
Fils de Dieu, dans l’Ancien Testament, est un titre donné :
:arrow:aux anges (cf. Dt 32, 8 ; Jb 1, 6),
:arrow:au peuple de l’Élection (cf. Ex 4, 22 ; Os 11, 1 ; Jr 3, 19 ; Si 36, 11 ; Sg 18, 13),
:arrow:aux enfants d’Israël (cf. Dt 14, 1 ; Os 2, 1) et à leurs rois (cf. 2 S 7, 14 ; Ps 82, 6).
Fraternellement!
Signification chrétienne. Dans les Écritures grecques chrétiennes, l’apôtre Paul parle plusieurs fois d’adoption à propos de la nouvelle position de ceux qui sont appelés et choisis par Dieu. Ceux-ci, descendants de l’homme imparfait Adam, étaient esclaves du péché et ne possédaient pas de façon inhérente la qualité de fils de Dieu. Cependant, par rachat par le moyen de Christ Jésus, ils reçoivent l’adoption comme fils et deviennent également héritiers avec Christ, le Fils unique-engendré de Dieu (Ga 4:1-7 ; Rm 8:14-17). Ce n’est pas naturellement qu’ils obtiennent cette relation filiale avec Dieu, mais parce que lui-même les choisit et que c’est sa volonté (Ép 1:5). Même si Dieu les reconnaît comme ses enfants, ou fils, dès le moment où il les engendre par son esprit (1Jn 3:1 ; Jn 1:12, 13), ils ne jouiront pleinement du privilège d’être ses fils spirituels qu’à la condition de rester fidèles jusqu’au bout (Rm 8:17 ; Ré 21:7). Aussi Paul dit-il qu’ils attendent ‘ ardemment d’être adoptés comme fils, d’être libérés de leur corps par rançon ’. — Rm 8:23.
Pareille adoption leur procure des bienfaits : ils sont affranchis de l’“ esprit d’esclavage inspirant [...] la crainte ” et éprouvent à la place un sentiment de confiance propre à des fils ; ils espèrent recevoir un héritage céleste qui leur est assuré par le témoignage de l’esprit de Dieu. En même temps, leur adoption rappelle à ces fils spirituels que s’ils ont cette position, c’est grâce à la faveur imméritée de Dieu et parce qu’il les a choisis, et non en vertu d’un droit naturel. — Rm 8:15, 16 ; Ga 4:5-7.
En Romains 9:4, Paul dit qu’aux Israélites selon la chair “ appartiennent l’adoption comme fils, et la gloire, et les alliances, et le don de la Loi ”. Il fait sans doute allusion à la position particulière qui fut celle d’Israël à l’époque où il était le peuple de l’alliance de Dieu. C’est pourquoi, parfois, Dieu appela Israël “ mon fils ”. (Ex 4:22, 23 ; Dt 14:1, 2 ; Is 43:6 ; Jr 31:9 ; Ho 1:10 ; 11:1 ; voir aussi Jn 8:41.) Toutefois, pour que des humains soient réellement des fils de Dieu, il fallait attendre qu’une rançon soit payée grâce à Jésus Christ, et il fallait accepter cette disposition divine et exercer la foi en elle. — Jn 1:12, 13 ; Ga 4:4, 5 ; 2Co 6:16-18.
Seul Jésus, parmi les homme n'est pas fils de Dieu par adoption.