Doulos a écrit :
Par rapport au point 6, ce texte m'a toujours laisé perplexe, et personnellement je n'ai pas de réponse satisfaisante à te proposer.
L’Evangile sera prêché à tous les hommes soit dans la vie, soit dans la mort
Tant de gens sont décédés sans avoir entendu parler de Jésus-Christ, le Sauveur, du chemin menant à Dieu dans une parfaite espérance! Tant de gens ont été abusé par de fausses traditions et doctrines! Tant de gens sont nés au "mauvais" endroit et à la "mauvaise" époque! Tant de gens n'ont jamais eu l'occasion de se faire baptiser par immersion par quelqu'un détenant l'autorité de le faire! Tant de gens auraient pleinement accepté le message s'il leur avait été présenté correctement tandis qu'ils vivaient! Tant de gens sont morts sans avoir atteint un niveau de discernement suffisant comme les bébés ou les déficients mentaux adultes!
Certains braves chrétiens, de diverses confessions, tous se déclarant "nés de nouveau", vous diront que ces malheureuses personnes sont à jamais perdues... et, même les enfants morts en bas âge qui sont sans péchés! Qu'il n'y a pas de rattrapage possible au-delà du tombeau entre la mort et la résurrection, et que même l'âme dort littéralement dans la mort en attendant la résurrection, prenant au premier degré l'Ecriture suivante :
" Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l'opprobre, pour la honte éternelle." (Dan.12:2).
La mort est, en elle-même, un premier jugement. Elle indique le degré de justice personnelle optimum que la personne n'aurait pas accepté de diminuer ou de dépasser pendant sa vie mortelle. Ainsi, ce niveau atteint scelle la destinée éternelle des gens pour l'éternité - c'est dans ce sens que l'on peut dire que l'âme dort en attendant le jugement et la résurrection : elle ne peut plus rien faire pour changer les choses sans le corps physique et la menace de la fatale échéance... Pourtant, les déclarations suivantes impliquent que chaque personne sera finalement évaluée en justice, et que tout le monde pourra et devra se prononcer sur Jésus tôt ou tard:
"Car il est écrit: Je suis vivant, dit le Seigneur, Tout genou fléchira devant moi, Et toute langue donnera gloire à Dieu." (Rom.14:11).
Cela implique que la connaissance du véritable Evangile sera dispensé à chacun entre la mort et la résurrection, selon le degré de justice personnel l'habitant. Un esprit désincarné n'est pas physiologiquement soumis au sommeil. Lorsque l'on parle de ceux qui dorment dans la poussière" (voir Dan.12:2), c'est seulement en pensant à leurs corps physiques dans l'attente de la résurrection. L'écriture va dans le sens d'une pleine conscience et vie des esprits désincarnés:
"Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi au paradis." (Luc 23:43).
" Car l'Évangile a été aussi annoncé aux morts, afin que, après avoir été jugés comme les hommes quant à la chair, ils vivent selon Dieu quant à l'Esprit." (1Pie.4:6).
En effet, entre sa mort et sa résurrection, Jésus organisa lui-même l'oeuvre de salut dans le monde des esprits (en dehors du paradis) dans sa partie occupée par des esprits de bonnes personnes n'ayant pas été évangélisées ou correctement été évangélisées de leur vivant.
"Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit, dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire huit, furent sauvées à travers l'eau." (1Pie.3:19-20).
En rapport aux quelques passages scipturaires précédents, et pour souligner que la repentance sera toutefois possible dans l'autre monde avant la résurrection pour la plupart des péchés (bien que sans le corps cela sera moins aisé), cela dans le respect du degré de justice que nous aurons décidé de ne jamais dépasser inscrit au moment de notre mort, la déclaration suivante de Jésus montre que la plupart des gens auront la possibilité, tôt ou tard, de se mettre relativement en ordre avec Dieu :
“ C'est pourquoi je vous dis: Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes...“ (Matt.12:31).
C'est cette espérance, en employant le terme paradis dans le sens de monde des esprits - demeure des justes en attente de la prédication et de la résurrection - qu'annonça Jésus au bon larron afin de le consoler pendant son supplice:
" Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit: Je te le dis en vérité, aujourd'hui tu seras avec moi dans le paradis." (Luc 23:42-43).
Ce que confirme l'Ecriture suivante:
“ Ne vous étonnez pas de cela; car l'heure vient où tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix et en sortiront. Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie (1ère résurrection)
, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement) (seconde résurrection)
" (Jean 5:28, 29).
L'homme est un être double composé d'un corps mortel et d'un esprit éternel. Entre la mort et la résurrection, bien que le corps "dorme", l'esprit continue son existence consciente et active dans un monde d'esprits:
Voir: 1Samuel 28; Ez.32:21; Mat.14:26; Mat.22-32; Luc 23:39-43; Luc 16:19-31); 2Cor.12:2-4); Apoc.6:9-11).
Conclusion:
Que l’on nous prêche l’Evangile soit dans la vie soit dans la mort et que nous finissions tous par fléchir le genou devant le Christ après cette vie avant d'être jugés par lui au grand jour du jugement dernier, cela ne nous amènera pas forcément au paradis de la résurrection.
En effet, nous emporterons dans l'au-delà exactement le même état d'esprit de méchanceté ou d'intégrité qui nous habitait au moment de notre mort. Ce degré d’excellence atteint sera l'expression d'un choix éternel et irréversible d'acceptation totale ou partiel de la vérité - car, le fait que Satan sache que Jésus est le Christ, ne fait pas de lui pour autant un disciple de justice.
C'est sur cette constatation de l'effet définitif de nos actions et pensées, de ce niveau de justice atteint au moment de notre mort, que Dieu, par ses serviteurs désignés, nous présentera la portion de l'Evangile aue nous serons capables d'assumer à la résurrection avec les restrictions nécessaires.