Une fois de plus tu prends tes désirs pour la réalité.agecanonix a écrit :Ce qu'il y a de curieux, c'est qu'au premier siècle, ce débat n'existait pas.
Nombres d'historiens sont unanimes le dessus.
Il faut nôter que les textes utilisés par les trinitaires sont souvent du même ordre.
Soit des morceaux de phrases retirés du contexte:
type moi et le Père nous sommes un, en oubliant VOLONTAIREMENT, une autre phrase écrite plus loin et avec les mêmes mots grecs: vous devez êtes un, COMMME moi et le Père nous sommes un.
Type: qui m'a vu a vu le Père; en oubliant ce que le même Jean a écrit "personne n'a jamais vu Dieu" ou "non que quelque homme ait vu le Père"
Soit des raisonnements par transitivité.
Dieu est sauveur, Jesus est sauveur donc Jesus est Dieu.
Par contre un examen du contexte historique contredit l'idée que Jésus était considéré comme l'egal du Père au premier siècle.
En effet, dans les écrits Juifs du premier siècle,ou des historiens, on ne trouve aucune trace de l'explosion de colère qu'une telle croyance aurait immanquablement généré chez les juifs. Les critiques sont nombreuses, répétées, martélées, mais aucune allusion à la supposée divinité du Christ.
C'est impossible que le monde juif du premier siècle soit resté muet devant un tel blasphème. A moins qu'il n'existait pas. !!!
Par contre, à partir du moment ou la trinité prend forme, III et IV siécle, les juifs s'emparent de ce qui est scandaleux pour eux.
L'autre idée historique tient à la docilité avec laquelle les nouveaux convertis Juifs vont accepter sans sourciller ce qui est pour eux une révolution.
Nul part dans le NT, nous ne trouvons une explication magistrale et approfondie de quelque chrétien que ce soit sur la divinité du christ. Seulement de petites phares dont le moins qu'on puisse dire est qu'elles sont sibilines et interprétables à souhait.
Nous devrions au contraire trouver un argumentaire très puissant et fourni succeptible de faire accepter à des juifs un changement de crédo radical.
Le seul Dieu Jéhovah devenant un Dieu triple. Rien que cela.
Je n'adhère donc pas à votre idée selon laquelle la bible n'est pas précise à ce sujet.
Parler de morceaux de phrases est une appréciation, non une réalité. D'ailleurs les trinitaires pourraient te reservir le même argument.
Le débat sur la divinité de JC est née des écrits du NT, comme je l'ai déjà dit, c'est les nombreux textes ambigues du NT qui font naitre le débat.
Par exemple comment en JC peut-il habiter "toute la plénitude de la divinité" s'il n'est pas Dieu ou ne procede pas de la même nature ?
Colossiens 2 : 9, 9 "Car c’est en lui qu’habite corporellement toute la plénitude de la divinité"
En fait dans le NT plusieurs christologiess'affrontent, la christologie johannique ( pas de récit de l'enfance de JC qui est un esprit qui se fait chair "Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous" v 14. Par « gnose », on désigne une spiritualité qui voit dans la connaissance (gnosis en grec) de mystères célestes la voie du salut. La pensée gnostique est fondamentalement dualiste. Dans ce monde livré aux ténèbres, l’homme est aliéné de sa véritable nature qui le destinait au monde divin. Seule, la « connaissance de la lumière d’en-haut » peut libérer l’homme afin qu’il retrouve sa patrie divine.
Or le johannisme présente bien un certain dualisme : Dieu et le monde (cosmos dans un sens déprécié) ; lumière et ténèbres (1,5 ; 8,12 ; 1 Jn 1,5) ; en-haut et en-bas / céleste et terrestre (3,12) ; vérité et mensonge (8,44 ; 1 Jn 2,21.27) ; etc.
la christologie Paulinienne (Paul assimile le Seigneur Dieu et JC en terme de fonctionalité Rom 10 ou il applique à JC l'expression "quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé" destinée intialement à YHWH, de plus Paul ne connais que le Christ celeste, sa vie sur terre ne l'interesse pas, il ne fait presque jamais reference au Christ terrestre).
Le NT n'est le fruit uniquement de l'influnce judaïque, mais aussi gnostique, hélléniste.
Par exemple l docétisme (du grec dokein, paraître) désigne généralement un ensemble courant de pensées christologiques du début du christianisme, relevant du courant christologique sarx pour lequel se faire « chair » n'entraîne pas ipso facto se faire homme[1]. Les théologiens docètes interprètent littéralement le verset de l’évangile selon Jean où il est écrit[2] que « la Parole se fit chair »[3].
Au terme d'une étape métaphysique supplémentaire, il en résulte que, selon eux eux, Jésus n'a pas de corps physique, à l'instar d'un Esprit, et que, de ce fait, la crucifixion est une illusion.
Les prémisses de cette christologie est contenue en 1 Jn 4, 2 "Vous reconnaitrez à ceci l'esprit de Dieu: tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu"
Sors ton nez de la TG et instruit toi, documentes toi.
Un lien à lire ,
http://www.evangile-et-liberte.net/elem ... icle9.html