Waddle a écrit :Attention quand même hein, tu contredirais alors une conclusion donnée par les TJ eux même, disant que Yahweh est la forme la plus correcte...Ne risque pas ton excommunication je te prie!
Les T.J. n'ont jamais affirmé cela , la preuve dans la brochure" le Nom Divin"
Et de plus maintenant les récentes découvertes archéologiques leur donne raison de la prononciation millénaire .
Comment le prononcerez-vous?
Dès lors, d’où viennent les autres graphies du nom divin, comme Yahvé? Elles ont été avancées par des hébraïsants contemporains qui cherchaient à définir la prononciation primitive de ce nom à travers un certain nombre de déductions. Quelques-uns — ils ne font pas l’unanimité — sont d’avis qu’avant l’époque de Jésus les Israélites articulaient probablement le nom divin Yahvé. Toutefois, personne n’est en droit de l’affirmer. Peut-être le prononçaient-ils d’une autre manière encore.
Quoi qu’il en soit, nombreux sont ceux qui préfèrent employer l’orthographe “Jéhovah”. Pourquoi?
Parce qu’elle est autrement plus répandue et plus usuelle que sa rivale. Cependant, ne serait-il pas préférable d’utiliser la forme qui a le plus de chances de ressembler à la prononciation originale? Pas nécessairement, car ce n’est pas ainsi qu’on procède d’ordinaire avec les noms bibliques.
Pour prendre l’exemple le plus marquant, citons le cas de Jésus. Savez-vous comment ses amis et ses parents l’appelaient dans leurs conversations quotidiennes, pendant son enfance à Nazareth? En fait, nul ne peut se montrer catégorique sur ce point. Peut-être le dénommait-on Yéshouaʽ ou Yehôshouaʽ, mais sûrement pas “Jésus”.
Pourtant, quand ils ont rédigé en langue grecque les récits relatifs à sa vie, les évangélistes divinement inspirés n’ont pas tenté de préserver la prononciation hébraïque de son nom, car ils l’ont écrit Iêsous. Aujourd’hui, les traductions le présentent différemment selon les langues: Les Espagnols trouvent dans leur Bible la forme Jesús (prononcez khéssouss), les Italiens l’écrivent Gesù (Djèzou) et les Anglais Jesus (Djizess).
Allons-nous cesser d’employer le nom de Jésus sous prétexte que peu de gens — sinon personne — savent aujourd’hui comment il se prononçait au départ? Pour le moment, aucun traducteur n’est allé jusque-là. Au fond, nous aimons nous servir de ce nom, car il évoque en nous l’image du Fils bien-aimé de Dieu qui a donné son sang pour nous. Serait-ce honorer Jésus que d’écarter systématiquement son nom des Écritures pour le remplacer par de simples titres comme “Enseignant” ou “Médiateur”? Non, bien sûr. Il nous est beaucoup plus facile de nous représenter Jésus lorsque nous utilisons son nom personnel de la façon dont on le prononce généralement en français.
On pourrait faire les mêmes remarques à propos de tous les noms propres de la Bible. Effectivement, nous les lisons selon les règles de notre langue, et nous n’essayons pas d’imiter la prononciation des temps bibliques. Ainsi, nous disons “Jérémie”, et non Yirmeyâhou. Pareillement, nous parlons d’Ésaïe, alors qu’à son époque le prophète était sans doute appelé Yesha‘yâhou. D’ailleurs, les biblistes qui connaissent la prononciation hébraïque de ces noms en emploient aussi la forme la plus courante quand ils en font mention.
Ce principe s’applique tout autant au vocable Jéhovah. Même si cette orthographe ne correspond pas exactement à la prononciation originelle du nom divin, cela ne diminue en rien sa valeur. En effet, ce mot identifie bien le Créateur, le Dieu vivant, le Très-Haut à qui Jésus a dit: “Notre Père qui es dans les cieux, que ton nom soit sanctifié!” — Matthieu 6:9.
Un nom irremplaçable
Bien que quantité de traducteurs soient partisans de la prononciation Yahvé, la Traduction du monde nouveau et un certain nombre d’autres versions continuent à utiliser la forme Jéhovah parce qu’elle est connue et employée depuis des siècles. En outre, elle conserve au moins aussi bien que les autres les quatre lettres du Tétragramme, YHWH ou JHVH.
Alexandre Westphal, docteur en théologie de langue française, a jadis fait le même choix pour des raisons tout à fait similaires. Dans son ouvrage intitulé “Jéhovah” il déclarait: “Si quelque lecteur venait à s’étonner de ce que nous écrivons Jéhovah, et non pas Jahvéh, ou Jahvé (...), nous répondrons que nous nous sommes fait un devoir de n’adopter dans notre livre que les modifications qui s’imposent. (...) Il est certain que le mot Jéhovah, mot classique en français, consacré par les maîtres de notre langue comme par la littérature chrétienne qui depuis des siècles fait l’édification de l’Église, est un vocable conventionnel. (...) On comprendra dès lors que nous n’ayons pas cru devoir jeter le désarroi parmi nos lecteurs, en rompant avec une tradition qui (...) exprime dans le vocable Jéhovah le tétragramme JHVH.” — Édition de 1924, pages 36, 37.
De même, dans sa Grammaire de l’hébreu biblique (édition de 1923, note au bas de la page 49), le professeur Paul Joüon, membre de l’Institut biblique de Rome, dit: “Dans nos traductions, au lieu de la forme (hypothétique) Ya̧hwȩh, nous avons employé la forme Jéhovah (...) qui est la forme littéraire et usuelle du français.” Dans bien d’autres langues, des traducteurs de la Bible ont recouru à une orthographe analogue, comme cela ressort de l’encadré de la page 8.
Est-il donc mal d’utiliser une graphie comme Yahvé ou Yahweh ?
Pas du tout. L’avantage du vocable Jéhovah consiste en ce que celui-ci a plus de chances d’éveiller tout de suite un écho chez le lecteur du fait qu’il a été adopté par la plupart des langues. Quoi qu’il en soit, ce qui compte, c’est que nous employions le nom par excellence et que nous le proclamions devant nos semblables. “Rendez grâce à Jéhovah, s’exclame le prophète. Invoquez son nom. Faites connaître parmi les peuples ses manières d’agir. Faites mention de ceci: que son nom est mis en haut.” — Ésaïe 12:4..