La démission possible du Pape Catholique Romain???
- Nickie
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Ecrit le 08 févr.05, 06:27
LE PAPE HOSPITALISÉ
Le Vatican brise le tabou de la démission
Patrick Crampont
Agence France-Presse
Rome
L'hypothèse d'une démission de Jean Paul II, qui entre mardi dans sa deuxième semaine d'hospitalisation, a de nouveau surgi sur le devant de la scène après que le premier ministre du pape, le cardinal Angelo Sodano, eut brisé un sujet jusqu'ici tabou au Vatican.
La presse italienne est unanime mardi à poser la question du renoncement de Karol Wojtyla à sa charge, à l'instar du Corriere della Sera constatant que «la question tabou circule à nouveau au Vatican».
Le sujet a été soulevé pour la première fois en 1981 au lendemain de l'attentat de la place Saint Pierre par le turc Ali Agça.
Le vieux pape, 84 ans, aujourd'hui impotent et dont la parole est quasi incompréhensible, a toujours écarté l'idée d'une démission car il ne saurait «à qui la remettre», ce qui n'est d'ailleurs pas prévu par le droit canon.
Depuis l'hospitalisation mardi dernier pour de graves troubles respiratoires, le Vatican s'emploie à rassurer sur la capacité du pape à poursuivre sa mission. «Je continue à servir l'Église et l'humanité tout entière», a fait savoir Jean Paul II lui-même, réitérant ainsi sa position dans un message lu par le substitut à la secrétairerie d'État, Mgr Leonardo Sandri.
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C'est la première fois en revanche que le principal collaborateur du pape, aborde en public la question. Interrogé par la presse lundi soir sur une démission du pape, Mgr Sodano, secrétaire d'État et numéro deux du Vatican, a prudemment laissé «à la conscience du pape» l'éventuelle décision.
Il a toutefois souhaité que le pape puisse encore diriger l'Église pendant plusieurs années. Et Vittorio Messori, commentateur du Corriere della Sera écrivait mardi que «le pape n'a pas changé d'avis et n'a aucune intention de renoncer à sa responsabilité, même si la maladie progresse».
Mais la question est désormais posée au grand jour, même si l'éventualité d'un «renoncement» du pape a déjà fait l'objet de «réflexions» dans l'Église, au prix d'un rappel à l'ordre. En 2002, ce sont deux «papabili», le puissant cardinal allemand Josef Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et le cardinal hondurien Oscar Andres Rodriguez Maradiaga, qui ont ouvert la polémique.
La question a de nouveau fait surface en 2003, lors des cérémonies du 25e anniversaire du pontificat, lorsque le souverain pontife est apparu très diminué par la maladie de Parkinson dont il souffre depuis 13 ans.
Mardi dans le quotidien La Stampa, le cardinal Mario Francesco Pompedda fait la même analyse que Mgr Sodano selon qui «on peut guider l'Église de différentes manières». «Même s'il ne parle pas, le pape peut guider l'Église», affirme le spécialiste du droit canon en faisant cependant la distinction entre «exercice d'un ministère» et «administration d'un sacrement». Dans ce dernier cas, l'usage de la parole est indispensable, selon le juriste de la Curie. «Si un prêtre ne pouvait plus prononcer la formule de l'eucharistie, il ne pourrait plus célébrer la messe», souligne Mgr Pompedda.
Pour ce qui est du pouvoir de gouverner conféré par son ministère, il suffit que le pape «exprime clairement sa volonté». «Elle peut très bien l'être par écrit et, quoi qu'il en soit, la volonté peut aussi être exprimée par des gestes évidents et significatifs», estime-t-il ajoutant que cela vaut aussi pour l'acte de renoncement «qui doit être public».
En 1976, deux ans avant sa mort à l'âge de 81 ans, le pape Paul VI avait envisagé de se démettre de ses fonctions pour se retirer au monastère de Montecassino au sud de Rome.
On ne relève que trois exemples de papes démissionnaires dans l'histoire de l'église catholique. Le plus célèbre est Benoît IX, élu en 1033, démissionnaire en 1045. Réélu par le conclave de 1047, il démissionna à nouveau en 1048.
Deux siècles et demi plus tard, en 1296, Célestin V choisit lui aussi de se démettre. Enfin, en 1415, Grégoire XII annonce son retrait «pour le bien de l'Église» dans une lettre aux évêques réunis en concile à Constance.
Le Vatican brise le tabou de la démission
Patrick Crampont
Agence France-Presse
Rome
L'hypothèse d'une démission de Jean Paul II, qui entre mardi dans sa deuxième semaine d'hospitalisation, a de nouveau surgi sur le devant de la scène après que le premier ministre du pape, le cardinal Angelo Sodano, eut brisé un sujet jusqu'ici tabou au Vatican.
La presse italienne est unanime mardi à poser la question du renoncement de Karol Wojtyla à sa charge, à l'instar du Corriere della Sera constatant que «la question tabou circule à nouveau au Vatican».
Le sujet a été soulevé pour la première fois en 1981 au lendemain de l'attentat de la place Saint Pierre par le turc Ali Agça.
Le vieux pape, 84 ans, aujourd'hui impotent et dont la parole est quasi incompréhensible, a toujours écarté l'idée d'une démission car il ne saurait «à qui la remettre», ce qui n'est d'ailleurs pas prévu par le droit canon.
Depuis l'hospitalisation mardi dernier pour de graves troubles respiratoires, le Vatican s'emploie à rassurer sur la capacité du pape à poursuivre sa mission. «Je continue à servir l'Église et l'humanité tout entière», a fait savoir Jean Paul II lui-même, réitérant ainsi sa position dans un message lu par le substitut à la secrétairerie d'État, Mgr Leonardo Sandri.
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C'est la première fois en revanche que le principal collaborateur du pape, aborde en public la question. Interrogé par la presse lundi soir sur une démission du pape, Mgr Sodano, secrétaire d'État et numéro deux du Vatican, a prudemment laissé «à la conscience du pape» l'éventuelle décision.
Il a toutefois souhaité que le pape puisse encore diriger l'Église pendant plusieurs années. Et Vittorio Messori, commentateur du Corriere della Sera écrivait mardi que «le pape n'a pas changé d'avis et n'a aucune intention de renoncer à sa responsabilité, même si la maladie progresse».
Mais la question est désormais posée au grand jour, même si l'éventualité d'un «renoncement» du pape a déjà fait l'objet de «réflexions» dans l'Église, au prix d'un rappel à l'ordre. En 2002, ce sont deux «papabili», le puissant cardinal allemand Josef Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et le cardinal hondurien Oscar Andres Rodriguez Maradiaga, qui ont ouvert la polémique.
La question a de nouveau fait surface en 2003, lors des cérémonies du 25e anniversaire du pontificat, lorsque le souverain pontife est apparu très diminué par la maladie de Parkinson dont il souffre depuis 13 ans.
Mardi dans le quotidien La Stampa, le cardinal Mario Francesco Pompedda fait la même analyse que Mgr Sodano selon qui «on peut guider l'Église de différentes manières». «Même s'il ne parle pas, le pape peut guider l'Église», affirme le spécialiste du droit canon en faisant cependant la distinction entre «exercice d'un ministère» et «administration d'un sacrement». Dans ce dernier cas, l'usage de la parole est indispensable, selon le juriste de la Curie. «Si un prêtre ne pouvait plus prononcer la formule de l'eucharistie, il ne pourrait plus célébrer la messe», souligne Mgr Pompedda.
Pour ce qui est du pouvoir de gouverner conféré par son ministère, il suffit que le pape «exprime clairement sa volonté». «Elle peut très bien l'être par écrit et, quoi qu'il en soit, la volonté peut aussi être exprimée par des gestes évidents et significatifs», estime-t-il ajoutant que cela vaut aussi pour l'acte de renoncement «qui doit être public».
En 1976, deux ans avant sa mort à l'âge de 81 ans, le pape Paul VI avait envisagé de se démettre de ses fonctions pour se retirer au monastère de Montecassino au sud de Rome.
On ne relève que trois exemples de papes démissionnaires dans l'histoire de l'église catholique. Le plus célèbre est Benoît IX, élu en 1033, démissionnaire en 1045. Réélu par le conclave de 1047, il démissionna à nouveau en 1048.
Deux siècles et demi plus tard, en 1296, Célestin V choisit lui aussi de se démettre. Enfin, en 1415, Grégoire XII annonce son retrait «pour le bien de l'Église» dans une lettre aux évêques réunis en concile à Constance.
- Nickie
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Ecrit le 08 févr.05, 06:33
Salut les COOl !!!Malgré tout le respect dont je lui dois, je crois celà une abomination que l'on utilise le Pape comme une marionnette dont l'on plante devant une fenêtre, ou bien que l'on fait assoire dans une salle et dans une autre, et ce malgré un effortpourtant si évident. Certe, il est à être admiré pour ses bonnes intentions et je croix qu'il est un bon Pape et qu'il fit de bon travail, demander des excuses et le pardons auprès du peuple Juif par exemple. Mais il y a tout de même un boute à toute...
Ce vieillard est au bout de sa corde. Puisqu'il attend la fin de sa vie ici sur la terre, il est fatiqué et malade. Il n'est pas fort du tout.
Laissons-lui donc prendre une retraitre fort mérité et que l'on prie Dieu pour lui donner un remplaçant digne de marcher dans ses souliers.
- Alison Carpentier
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Ecrit le 09 févr.05, 14:12
Bonsoir,
Je suis d'accord avec toi Nickie, il a fait de grande chose durant toutes ces années mais maintenant, je crois, qu'il est important qu'il se repose. J'ai lu aujourd'hui qu'il avait donné sa démission et ce en toute connaissance de cause. Il est un grand homme et selon moi, il a fait un choix qui démontre beaucoup de sagesse.
Je suis d'accord avec toi Nickie, il a fait de grande chose durant toutes ces années mais maintenant, je crois, qu'il est important qu'il se repose. J'ai lu aujourd'hui qu'il avait donné sa démission et ce en toute connaissance de cause. Il est un grand homme et selon moi, il a fait un choix qui démontre beaucoup de sagesse.
As-t-il vraiment démissionner, j'en avais pas encore entendu parler?- Alison Carpentier
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Ecrit le 13 févr.05, 18:12
Bonjour,
D'après ce que j'ai entendu au nouvelle il n'aurait pas vraiment démissionné, ce serait des Italien qui aurait fait croire à cette rumeur. J'ai entendu cela au nouvelle de ce matin. C'est une bonne nouvelle, je crois, entoucas on verra si sont état de santé lui permettai vraiment de continuer.
D'après ce que j'ai entendu au nouvelle il n'aurait pas vraiment démissionné, ce serait des Italien qui aurait fait croire à cette rumeur. J'ai entendu cela au nouvelle de ce matin. C'est une bonne nouvelle, je crois, entoucas on verra si sont état de santé lui permettai vraiment de continuer.
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