Babylone la grande prostituée, qu'est-ce que c'est ?
Pour ma part, il s'agit de Jérusalem la ville aux sept collines.
Rév : 17:9 " C'est ici qu'il faut l'intelligence qui a de la sagesse : Les sept têtes représentent sept montagnes, là où la femme est assise, au sommet.
Des commentateurs anciens (Züllig, Herder, Lange) mentionnent le fait que la ville de Jérusalem était située sur 7 COLLINES. Plus récemment, un autre auteur (Martin) a rédigé un ouvrage fouillé pour démontrer ce point.
Dans son ouvrage intitulé La Palestine explorée (angl.), le révérend James Neil a dressé un tableau topographique de l'ancienne Jérusalem. Il énumère les 7 COLLINES de Jérusalem : Sion, Ophel, Moriah, Bézétha, Acra, Gareb et Goath.
« Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues. Les dix cornes que tu as vues et la bête haïront la prostituée, la dépouilleront et la mettront à nu, mangeront ses chairs, et la consumeront par le feu. » (Apocalypse 17 : 15-16).
Cette image est tirée de l’Ancien Testament, notamment chapitre 16 d’Ezéchiel :
« C’est pourquoi, prostituée, écoute la parole de l’Eternel : Parce que tes trésors ont été dissipés, et que ta nudité a été découverte dans tes prostitutions avec tes amants et avec toutes tes abominations idoles, et à cause du sang de tes enfants que tu as leur donnés, voici, je rassemblerai tous tes amants avec lesquels tu te plaisais, tous ceux que tu as aimés et tous ceux que tu as haïs, je les rassemblerai de toutes parts contre toi, je leur découvrirai ta nudité, et ils verront toute ta nudité. Je te jugerai comme on juge les femmes adultères et celles qui répandent le sang, et je ferai de toi une victime sanglante de la fureur et de la jalousie. Je te livrerai entre leurs mains ; ils abattront tes maisons de prostitution et détruiront tes hauts lieux ; ils te dépouilleront de tes vêtements, prendront ta magnifique parure, et te laisseront nue, entièrement nue. Ils amèneront la foule contre toi, ils te lapideront et te perceront à coups d’épée ; ils brûleront tes maisons par le feu, et ils feront justice de toi, aux yeux d’une multitude de femmes. Je ferai cesser ainsi ton impudicité, et tu ne donneras plus de salaire. J’assouvirai ma colère contre toi, et tu ne seras plus l’objet de ma jalousie ; je m’apaiserai, je ne serai plus irrité. Parce que tu te n’es pas souvenue du temps de ta jeunesse, parce que tu m’as provoqué par toutes ces choses, voici, je ferai retomber ta conduite sur ta tête, dit le Seigneur, l’Eternel, et tu ne commettras plus le crime avec toutes tes abominations. » (Ezéchiel 16 : 35-43).
A suivre ...
[Jéhovah] Babylone / Jérusalem
Règles du forum
Les Témoins de Jéhovah croient que Dieu a restauré le véritable christianisme par leur intermédiaire. Le présent forum est axé exclusivement sur l'éducation. Sinon SVP : Pour toutes comparaisons qui ne sauraient vous satisfaire, en présence de l'enseignement officiel, utilisez le forum débat chrétien (forum de dialogue œcuménique)
Les Témoins de Jéhovah croient que Dieu a restauré le véritable christianisme par leur intermédiaire. Le présent forum est axé exclusivement sur l'éducation. Sinon SVP : Pour toutes comparaisons qui ne sauraient vous satisfaire, en présence de l'enseignement officiel, utilisez le forum débat chrétien (forum de dialogue œcuménique)
[Jéhovah] Babylone / Jérusalem
Ecrit le 20 janv.05, 21:47Ecrit le 20 janv.05, 21:56
« Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. » (Apocalypse 17 : 6a).
« En ce temps-là, le germe de l'Eternel aura de la magnificence et de la gloire, et le fruit du pays aura de l'éclat et de la beauté pour les réchappés d'Israël. Et les restes de Sion, les restes de Jérusalem, seront appelés saints. Quiconque, à Jérusalem, sera inscrit parmi les vivants, après que le Seigneur aura lavé les ordures des filles de Sion, et purifié Jérusalem du sang qui est au milieu d'elle, par le souffle de la justice, et par le souffle de la destruction. L'Eternel établira, sur toute l'étendue de la montagne de Sion et sur ses lieux d'assemblées, une nuée fumante pendant le jour, et un feu de flammes éclatantes pendant la nuit. Car tout ce qui est glorieux sera mis à couvert. » Es 4: 2-5
Baylone est la mère des prostituées... rappelez vous que dans l'AT les villes banlieusardes d'une grande ville sont appelées les filles de la ville en question ; les villes dépendantes de Jérusalem sont appelés les filles de Jérusalem ; ici les villes ratachées à Jérusalem sont appelées les filles de Sion et il est question de leurs ordures, des ordures des filles de Sion que sont leurs prostitution spsirituelles.
D’un point de vue strictement biblique, ce sont les Juifs qui persécutèrent et tuèrent les prophètes et les judéo-chrétiens :
« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites : Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous témoignez ainsi que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères. Serpents, races de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapident ceux qui te sont envoyés… » (Matthieu 23 : 29-37a).
« Malheur à vous ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes que vos pères ont tués. Vous rendez donc témoignage aux œuvres de vos pères, et vous les approuvez : car eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; ils tueront les uns et persécuteront les autres, afin qu’il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la création du monde, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, tué entre l’autel et le temple ; oui, je vous le dis, il en sera demandé compte à cette génération. » (Luc 11 : 47-51).
« Ce sont ces Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes, nous empêchant de parler aux païens pour qu’ils soient sauvés, en sorte qu’ils ne cessent de mettre le comble à leurs péchés. Mais la colère a fini par les atteindre. » (I Thessaloniciens 2 : 15-16).
« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point part à ses fléaux. » (Apocalypse 18 : 4).
Il y a deux exhortations ici : sortir du milieu de Jérusalem afin de ne pas partager ses péchés, et s’en enfuir afin de ne pas avoir part à ses fléaux. Au même titre que Lot s’était échappé de Sodome avant sa destruction (cf. Genèse 19 : 12-13), les Israélites d’Egypte (Exode) puis de la Babylone antique (cf. Jérémie 51 : 6.45), les disciples de Christ furent constamment avertis du jugement allant survenir sur Jérusalem :
« Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n’entrent pas dans la ville. Car ce seront des jours de vengeance pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit. » (Luc 21 : 20-22).
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement,
Dauphin
« En ce temps-là, le germe de l'Eternel aura de la magnificence et de la gloire, et le fruit du pays aura de l'éclat et de la beauté pour les réchappés d'Israël. Et les restes de Sion, les restes de Jérusalem, seront appelés saints. Quiconque, à Jérusalem, sera inscrit parmi les vivants, après que le Seigneur aura lavé les ordures des filles de Sion, et purifié Jérusalem du sang qui est au milieu d'elle, par le souffle de la justice, et par le souffle de la destruction. L'Eternel établira, sur toute l'étendue de la montagne de Sion et sur ses lieux d'assemblées, une nuée fumante pendant le jour, et un feu de flammes éclatantes pendant la nuit. Car tout ce qui est glorieux sera mis à couvert. » Es 4: 2-5
Baylone est la mère des prostituées... rappelez vous que dans l'AT les villes banlieusardes d'une grande ville sont appelées les filles de la ville en question ; les villes dépendantes de Jérusalem sont appelés les filles de Jérusalem ; ici les villes ratachées à Jérusalem sont appelées les filles de Sion et il est question de leurs ordures, des ordures des filles de Sion que sont leurs prostitution spsirituelles.
D’un point de vue strictement biblique, ce sont les Juifs qui persécutèrent et tuèrent les prophètes et les judéo-chrétiens :
« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes et ornez les sépulcres des justes, et que vous dites : Si nous avions vécu du temps de nos pères, nous ne serions pas joints à eux pour répandre le sang des prophètes. Vous témoignez ainsi que vous êtes les fils de ceux qui ont tué les prophètes. Comblez donc la mesure de vos pères. Serpents, races de vipères ! comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes. Vous tuerez et crucifierez les uns, vous battrez de verges les autres dans vos synagogues, et vous les persécuterez de ville en ville, afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous le dis en vérité, tout cela retombera sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tue les prophètes et qui lapident ceux qui te sont envoyés… » (Matthieu 23 : 29-37a).
« Malheur à vous ! parce que vous bâtissez les tombeaux des prophètes que vos pères ont tués. Vous rendez donc témoignage aux œuvres de vos pères, et vous les approuvez : car eux, ils ont tué les prophètes, et vous, vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des apôtres ; ils tueront les uns et persécuteront les autres, afin qu’il soit demandé compte à cette génération du sang de tous les prophètes qui a été répandu depuis la création du monde, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, tué entre l’autel et le temple ; oui, je vous le dis, il en sera demandé compte à cette génération. » (Luc 11 : 47-51).
« Ce sont ces Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes, nous empêchant de parler aux païens pour qu’ils soient sauvés, en sorte qu’ils ne cessent de mettre le comble à leurs péchés. Mais la colère a fini par les atteindre. » (I Thessaloniciens 2 : 15-16).
« Et j’entendis du ciel une autre voix qui disait : Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point part à ses fléaux. » (Apocalypse 18 : 4).
Il y a deux exhortations ici : sortir du milieu de Jérusalem afin de ne pas partager ses péchés, et s’en enfuir afin de ne pas avoir part à ses fléaux. Au même titre que Lot s’était échappé de Sodome avant sa destruction (cf. Genèse 19 : 12-13), les Israélites d’Egypte (Exode) puis de la Babylone antique (cf. Jérémie 51 : 6.45), les disciples de Christ furent constamment avertis du jugement allant survenir sur Jérusalem :
« Lorsque vous verrez Jérusalem investie par des armées, sachez alors que sa désolation est proche. Alors, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que ceux qui seront au milieu de Jérusalem en sortent, et que ceux qui seront dans les champs n’entrent pas dans la ville. Car ce seront des jours de vengeance pour l’accomplissement de tout ce qui est écrit. » (Luc 21 : 20-22).
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement,
Dauphin
Ecrit le 21 janv.05, 06:36
Selon Isaïe 4, Jérusalem sera purifiée par un souffle de destruction, Jérusalem sera alors sainte et n'aura plus raison d'être traitée de prostituée, ni d'être appelé Babylone ; en ce sens Babylone ne sera plus jamais trouvée.
Suite en arguments :
La bête de l’apocalypse / celle de Daniel 7
« Et il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. » (Apocalypse 17 : 3).
Jean voit à présent la prostituée assise sur une bête portant le même nombre de cornes que le quatrième animal décrit en Daniel 7 et la bête de la mer évoquée en Apocalypse 13. Celle-ci est couverte de titres blasphématoires, ce qui indique son mépris pour l’Eternel et son peuple.
La quatrième bête de Daniel 7 est en effet l’empire romain.
La première est identifiée par la prophète Daniel comme étant le roi de Babylone, et par extension toute la dynastie babylonienne ; Daniel 7 est parallèle à Daniel 2 et la première bête correspond à la tête en or de la statue de Daniel 2 qui représentait un royaume qui devait passer aux mains d’un royaume symbolisés par la partie en argent de la statue.
Cette partie en argent correspond à la deuxième bête de Daniel 7 qui représente l’empire médo perse qui a renversé Babylone en une nuit en Octobre 539 av JC. On retrouve cet empire symbolisé par un bélier en Daniel 8 identifié par un ange même comme étant les rois des perses et des mèdes.
Ce bélier est renversé en Daniel 8 par un bouc représentant le royaume de Yawân, c'est-à-dire la Grèce ! La corne du bouc représentant Alexandre le grand se divise en quatre… Après la mort d’Alexandre le grand le royaume de Grèce fut divisé entre ses quatre généraux : Séleucus obtint la Mésopotamie et la Syrie, Pteulomée l'Egypte et la Palestine, Lysimaque l'Asie Mineure et al Thrace, Cassandre la Macédoine et la Grèce. Ce bouc correspond bien à la troisième bête dont les quatre têtes et quatre ailes symbolise bien ces quatre chefs des quatre royaumes de Grèce issus du royaume d’Alexandre le grand.
Voir aussi Daniel 11 :4.
L’histoire nous révèle que l’empire suivant, correspondant à la quatrième bête, est l’empire romain qui a englouti ces quatre royaumes les uns après les autres.
Or je le répète, la bête de l’apocalypse et la 4 è de Daniel 7 sont similaires.
Babylone le grande prostituée, Jérusalem, est assise sur une bête qui est apparenté à la quatrième bête de Daniel 7, empire romain.
Jérusalem fut politiquement et religieusement « dans le lit » avec Rome
Voyons maintenant les relations que Jérusalem entretenait avec Rome :
Il ne fait pas de doute que Jérusalem fut politiquement et religieusement « dans le lit » avec Rome : elle organisa la persécution des premiers chrétiens après avoir coopéré avec les païens lors de la condamnation de Jésus-Christ :
« Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi. Mais ils s’écrièrent : Ote, ôte, crucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : NOUS N’AVONS DE ROI QUE CESAR.» (Jean 19 : 14b-15).
« Les rois de la terre se sont soulevés contre ton saint Fils Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d’avance. » (Actes 4 : 26-27).
« Mais les Juifs jaloux prirent avec eux quelques méchants hommes de la populace, provoquèrent des attroupements, et répandirent l’agitation dans la ville. Ils se portèrent à la maison de Jason, et ils cherchèrent Paul et Silas, pour les amener vers le peuple. Ne les ayant pas trouvés, ils traînèrent Jason et quelques frères devant les magistrats de la ville, en criant : Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici, et Jason les a reçus. Ils agissent tous CONTRE LES EDITS DE CESAR, disant qu’il y a un autre roi, Jésus. » (Actes 17 : 5-7).
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement,
Dauphin
Suite en arguments :
La bête de l’apocalypse / celle de Daniel 7
« Et il me transporta en esprit dans un désert. Et je vis une femme assise sur une bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. » (Apocalypse 17 : 3).
Jean voit à présent la prostituée assise sur une bête portant le même nombre de cornes que le quatrième animal décrit en Daniel 7 et la bête de la mer évoquée en Apocalypse 13. Celle-ci est couverte de titres blasphématoires, ce qui indique son mépris pour l’Eternel et son peuple.
La quatrième bête de Daniel 7 est en effet l’empire romain.
La première est identifiée par la prophète Daniel comme étant le roi de Babylone, et par extension toute la dynastie babylonienne ; Daniel 7 est parallèle à Daniel 2 et la première bête correspond à la tête en or de la statue de Daniel 2 qui représentait un royaume qui devait passer aux mains d’un royaume symbolisés par la partie en argent de la statue.
Cette partie en argent correspond à la deuxième bête de Daniel 7 qui représente l’empire médo perse qui a renversé Babylone en une nuit en Octobre 539 av JC. On retrouve cet empire symbolisé par un bélier en Daniel 8 identifié par un ange même comme étant les rois des perses et des mèdes.
Ce bélier est renversé en Daniel 8 par un bouc représentant le royaume de Yawân, c'est-à-dire la Grèce ! La corne du bouc représentant Alexandre le grand se divise en quatre… Après la mort d’Alexandre le grand le royaume de Grèce fut divisé entre ses quatre généraux : Séleucus obtint la Mésopotamie et la Syrie, Pteulomée l'Egypte et la Palestine, Lysimaque l'Asie Mineure et al Thrace, Cassandre la Macédoine et la Grèce. Ce bouc correspond bien à la troisième bête dont les quatre têtes et quatre ailes symbolise bien ces quatre chefs des quatre royaumes de Grèce issus du royaume d’Alexandre le grand.
Voir aussi Daniel 11 :4.
L’histoire nous révèle que l’empire suivant, correspondant à la quatrième bête, est l’empire romain qui a englouti ces quatre royaumes les uns après les autres.
Or je le répète, la bête de l’apocalypse et la 4 è de Daniel 7 sont similaires.
Babylone le grande prostituée, Jérusalem, est assise sur une bête qui est apparenté à la quatrième bête de Daniel 7, empire romain.
Jérusalem fut politiquement et religieusement « dans le lit » avec Rome
Voyons maintenant les relations que Jérusalem entretenait avec Rome :
Il ne fait pas de doute que Jérusalem fut politiquement et religieusement « dans le lit » avec Rome : elle organisa la persécution des premiers chrétiens après avoir coopéré avec les païens lors de la condamnation de Jésus-Christ :
« Pilate dit aux Juifs : Voici votre roi. Mais ils s’écrièrent : Ote, ôte, crucifie-le ! Pilate leur dit : Crucifierai-je votre roi ? Les principaux sacrificateurs répondirent : NOUS N’AVONS DE ROI QUE CESAR.» (Jean 19 : 14b-15).
« Les rois de la terre se sont soulevés contre ton saint Fils Jésus, que tu as oint, Hérode et Ponce Pilate se sont ligués dans cette ville avec les nations et avec les peuples d’Israël, pour faire tout ce que ta main et ton conseil avaient arrêté d’avance. » (Actes 4 : 26-27).
« Mais les Juifs jaloux prirent avec eux quelques méchants hommes de la populace, provoquèrent des attroupements, et répandirent l’agitation dans la ville. Ils se portèrent à la maison de Jason, et ils cherchèrent Paul et Silas, pour les amener vers le peuple. Ne les ayant pas trouvés, ils traînèrent Jason et quelques frères devant les magistrats de la ville, en criant : Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici, et Jason les a reçus. Ils agissent tous CONTRE LES EDITS DE CESAR, disant qu’il y a un autre roi, Jésus. » (Actes 17 : 5-7).
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement,
Dauphin
Ecrit le 23 janv.05, 05:15
Bonjour,
J'espère que vous passez un bon dimanche.
Voici la suite de mon argumentaire.
« Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante. Et un autre ange qui avait autorité sur le feu, sortit de l’autel, et s’adressa d’une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante disant : Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre ; car les raisins de la terre sont mûrs. Et l’ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre , et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu. Et la cuve fut foulée hors de la ville ; et du sang sortit de la cuve, jusqu’aux mors des chevaux, sur une étendue de mille six cents stades. » (Apocalypse 14 : 17-20).
Dans le langage biblique, la vigne représente la nation d’Israël :
« Tu avais arraché de l’Egypte une vigne ; tu as chassé des nations et tu l’as plantée. Tu as fait place devant elle : elle a jeté des racines et rempli la terre ; les montagnes étaient couvertes de son ombre, et ses rameaux étaient comme des cèdres de Dieu ; elle étendait ses branches jusqu’à la mer, et ses rejetons jusqu’au fleuve. » (Psaumes 80 : 9-12).
La vigne arrachée d'Egypte, c'est bien les hébreux qui allaient fonder Israël.
« Je vous dirai maintenant ce que je vais faire à ma vigne . J’en arracherai la haie, pour qu’elle soit broutée ; j’en abattrai la clôture, pour qu’elle soit foulée aux pieds. Je la réduirai en ruine ; elle ne sera plus taillée, ni cultivée ; les ronces et les épines y croîtront ; et je donnerai mes ordres aux nuées, afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle. La vigne de l’Eternel des armées, c’est la maison d’Israël , et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait espéré de la droiture, et voici du sang versé ! De la justice, et voici des cris de détresse ! » (Esaïe 5 : 5-7).
« Il y avait un homme, maître de maison, qui planta une vigne . Il l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir, et bâtit une tour ; puis il l’afferma à des vignerons, et quitta le pays. Lorsque le temps de la récolte fut arrivé, il envoya ses serviteurs vers les vignerons, pour recevoir le produit de sa vigne. Les vignerons, s’étant saisis de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, et lapidèrent le troisième. Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers ; et les vignerons les traitèrent de la même manière. Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant : Ils auront du respect pour mon fils. Mais, quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage. Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne , et le tuèrent. Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? Ils lui répondirent : Il fera périr misérablement ces misérables, et il affermira la vigne à d’autres vignerons, qui lui en donneront le produit au temps de la récolte. Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle ; c’est du Seigneur que cela est venu, et c’est un prodige à nos yeux ? C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. » (Matthieu 21 : 33-44 ; cf. Zacharie 12 : 3).
« Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit ... Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. » (Jean 15 : 16).
« Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces ; mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant : Dites aux conviés : Voici, j’ai préparé mon festin ; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. Mais, sans s’inquiéter de l’invitation, ils s’en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic ; et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent. Le roi fut irrité ; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville. » (Matthieu 22 : 2-7).
A suivre...
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement,
Dauphin
J'espère que vous passez un bon dimanche.
Voici la suite de mon argumentaire.
« Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante. Et un autre ange qui avait autorité sur le feu, sortit de l’autel, et s’adressa d’une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante disant : Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre ; car les raisins de la terre sont mûrs. Et l’ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre , et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu. Et la cuve fut foulée hors de la ville ; et du sang sortit de la cuve, jusqu’aux mors des chevaux, sur une étendue de mille six cents stades. » (Apocalypse 14 : 17-20).
Dans le langage biblique, la vigne représente la nation d’Israël :
« Tu avais arraché de l’Egypte une vigne ; tu as chassé des nations et tu l’as plantée. Tu as fait place devant elle : elle a jeté des racines et rempli la terre ; les montagnes étaient couvertes de son ombre, et ses rameaux étaient comme des cèdres de Dieu ; elle étendait ses branches jusqu’à la mer, et ses rejetons jusqu’au fleuve. » (Psaumes 80 : 9-12).
La vigne arrachée d'Egypte, c'est bien les hébreux qui allaient fonder Israël.
« Je vous dirai maintenant ce que je vais faire à ma vigne . J’en arracherai la haie, pour qu’elle soit broutée ; j’en abattrai la clôture, pour qu’elle soit foulée aux pieds. Je la réduirai en ruine ; elle ne sera plus taillée, ni cultivée ; les ronces et les épines y croîtront ; et je donnerai mes ordres aux nuées, afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle. La vigne de l’Eternel des armées, c’est la maison d’Israël , et les hommes de Juda, c’est le plant qu’il chérissait. Il avait espéré de la droiture, et voici du sang versé ! De la justice, et voici des cris de détresse ! » (Esaïe 5 : 5-7).
« Il y avait un homme, maître de maison, qui planta une vigne . Il l’entoura d’une haie, y creusa un pressoir, et bâtit une tour ; puis il l’afferma à des vignerons, et quitta le pays. Lorsque le temps de la récolte fut arrivé, il envoya ses serviteurs vers les vignerons, pour recevoir le produit de sa vigne. Les vignerons, s’étant saisis de ses serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, et lapidèrent le troisième. Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers ; et les vignerons les traitèrent de la même manière. Enfin, il envoya vers eux son fils, en disant : Ils auront du respect pour mon fils. Mais, quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : Voici l’héritier ; venez, tuons-le, et emparons-nous de son héritage. Et ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne , et le tuèrent. Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? Ils lui répondirent : Il fera périr misérablement ces misérables, et il affermira la vigne à d’autres vignerons, qui lui en donneront le produit au temps de la récolte. Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle ; c’est du Seigneur que cela est venu, et c’est un prodige à nos yeux ? C’est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. » (Matthieu 21 : 33-44 ; cf. Zacharie 12 : 3).
« Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit ... Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent. » (Jean 15 : 16).
« Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils. Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces ; mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs, en disant : Dites aux conviés : Voici, j’ai préparé mon festin ; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. Mais, sans s’inquiéter de l’invitation, ils s’en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic ; et les autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent. Le roi fut irrité ; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville. » (Matthieu 22 : 2-7).
A suivre...
Qu'en pensez-vous ?
Cordialement,
Dauphin
Ecrit le 26 janv.05, 14:46
« Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. » (Apocalypse 17 : 4a).
C’est une référence évidente aux vêtements sacerdotaux du grand-prêtre et au temple de Jérusalem :
« Voici les vêtements qu’ils feront : un pectoral, un éphod, une robe, une tunique brodée, une tiare, et une ceinture. Ils feront des vêtements sacrés à Aaron, ton frère, et à ses fils, afin qu’ils exercent mon sacerdoce. Ils emploieront de l’or, des étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, et de fin lin. Ils feront l’éphod d’or, de fil bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors ; il sera artistement travaillé (…) La ceinture sera du même travail que l’éphod et fixée sur lui ; elle sera d’or, de fil bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors. » (Exode 28 : 4-8).
L'historien Flavius Josèphe confirme cette description des vêtements du grand-prêtre :
"Le grand-prêtre... portait un vêtement de dessous en lin et, par-dessus, une robe talaire bleu jacinthe, ronde et à franges. Aux franges pendaient des clochettes d'or... Le large ruban qui tenait cette robe fixée à la poitrine comportait cinq bandes brodés de diverses couleurs : or, pourpre, écarlate, lin très fin, et bleu jacinthe, couleurs dont nous avons dit que le voile du Temple était aussi tissé. Il portait un éphod fait d'un mélange des mêmes couleurs, mais avec une plus forte proportion d'or."
« Les fruits que désirait ton âme sont allés loin de toi ; et toutes les choses délicates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les trouveras plus. » (Apocalypse 18 : 14).
Lors de la venue de son Messie, l’Israël selon la chair n’a pas su produire les fruits de la foi, et a donc été retranché et jeté parmi les nations comme l’on jette une montagne (un royaume) dans la mer :
« J’ai trouvé Israël comme des raisins dans le désert, j’ai vu vos pères comme les premiers fruits d’un figuier ; mais ils sont allés vers Baal-Peor, ils se sont consacrés à l’infâme idole, et ils sont devenus abominables comme l’objet de leur amour. La gloire d’Ephraïm s’envolera comme un oiseau ; plus de naissance, plus de grossesse, plus de conception. S’ils élèvent leurs enfants, je les en priverai avant qu’ils soient des hommes ; et malheur à eux, quand je les abandonnerai ! Ephraïm, aussi loin que portent mes regards du côté de Tyr, est planté dans un lieu agréable ; mais Ephraïm mènera ses enfants vers celui qui les tuera. Donne-leur, ô Eternel ! … Que leur donneras-tu ? … Donne-leur un sein qui avorte et des mamelles desséchées ! Toute leur méchanceté se montre à Guilgal ; c’est là que je les ai pris en aversion. A cause de la malice de leurs œuvres, je les chasserai de ma maison, je ne les aimerai plus ; tous leurs chefs sont des rebelles. Ephraïm est frappé, sa racine est devenue sèche ; ils ne porteront plus de fruit ; et s’ils ont des enfants, je ferai périr les objets de leur tendresse. Mon Dieu les rejettera, parce qu’ils ne l’ont pas écouté, et ils seront errants parmi les nations. » (Osée 9 : 10-17).
C’est une référence évidente aux vêtements sacerdotaux du grand-prêtre et au temple de Jérusalem :
« Voici les vêtements qu’ils feront : un pectoral, un éphod, une robe, une tunique brodée, une tiare, et une ceinture. Ils feront des vêtements sacrés à Aaron, ton frère, et à ses fils, afin qu’ils exercent mon sacerdoce. Ils emploieront de l’or, des étoffes teintes en bleu, en pourpre, en cramoisi, et de fin lin. Ils feront l’éphod d’or, de fil bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors ; il sera artistement travaillé (…) La ceinture sera du même travail que l’éphod et fixée sur lui ; elle sera d’or, de fil bleu, pourpre et cramoisi, et de fin lin retors. » (Exode 28 : 4-8).
L'historien Flavius Josèphe confirme cette description des vêtements du grand-prêtre :
"Le grand-prêtre... portait un vêtement de dessous en lin et, par-dessus, une robe talaire bleu jacinthe, ronde et à franges. Aux franges pendaient des clochettes d'or... Le large ruban qui tenait cette robe fixée à la poitrine comportait cinq bandes brodés de diverses couleurs : or, pourpre, écarlate, lin très fin, et bleu jacinthe, couleurs dont nous avons dit que le voile du Temple était aussi tissé. Il portait un éphod fait d'un mélange des mêmes couleurs, mais avec une plus forte proportion d'or."
« Les fruits que désirait ton âme sont allés loin de toi ; et toutes les choses délicates et magnifiques sont perdues pour toi, et tu ne les trouveras plus. » (Apocalypse 18 : 14).
Lors de la venue de son Messie, l’Israël selon la chair n’a pas su produire les fruits de la foi, et a donc été retranché et jeté parmi les nations comme l’on jette une montagne (un royaume) dans la mer :
« J’ai trouvé Israël comme des raisins dans le désert, j’ai vu vos pères comme les premiers fruits d’un figuier ; mais ils sont allés vers Baal-Peor, ils se sont consacrés à l’infâme idole, et ils sont devenus abominables comme l’objet de leur amour. La gloire d’Ephraïm s’envolera comme un oiseau ; plus de naissance, plus de grossesse, plus de conception. S’ils élèvent leurs enfants, je les en priverai avant qu’ils soient des hommes ; et malheur à eux, quand je les abandonnerai ! Ephraïm, aussi loin que portent mes regards du côté de Tyr, est planté dans un lieu agréable ; mais Ephraïm mènera ses enfants vers celui qui les tuera. Donne-leur, ô Eternel ! … Que leur donneras-tu ? … Donne-leur un sein qui avorte et des mamelles desséchées ! Toute leur méchanceté se montre à Guilgal ; c’est là que je les ai pris en aversion. A cause de la malice de leurs œuvres, je les chasserai de ma maison, je ne les aimerai plus ; tous leurs chefs sont des rebelles. Ephraïm est frappé, sa racine est devenue sèche ; ils ne porteront plus de fruit ; et s’ils ont des enfants, je ferai périr les objets de leur tendresse. Mon Dieu les rejettera, parce qu’ils ne l’ont pas écouté, et ils seront errants parmi les nations. » (Osée 9 : 10-17).
Ecrit le 31 janv.05, 09:34
« C’est avec elle que les rois de la terre se sont livrés à l’impudicité, et c’est du vin de son impudicité que les habitants de la terre se sont enivrés. » (Apocalypse 17 : 2).
Cette image saisissante d’une ville débauchée forniquant avec les nations provient du chapitre 16 d’Ezéchiel, où Jérusalem est accusée de s’être prostituée auprès de nombreux amants :
« Fils de l’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations ! Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, à Jérusalem (…) Mais tu t’es confiée dans ta beauté, et tu t’es prostituée, à la faveur de ton nom ; tu as prodigué tes prostitutions à tous les passants, tu t’es livrée à eux. Tu as pris de tes vêtements, tu t’es fait des hauts lieux que tu as garnis d’étoffes de toutes couleurs, et tu t’y es prostituée : rien de semblable n’était arrivé et n’arrivera jamais. Tu as pris ta magnifique parure d’or et d’argent, que je t’avais donnée, et tu en as fait des simulacres d’hommes, auxquels tu t’es prostituée (…) Tu t’es prostituée aux Egyptiens, tes voisins au corps vigoureux, et tu as multiplié tes prostitutions pour m’irriter. Et voici, j’ai étendu ma main contre toi, j’ai diminué la part que je t’avais assignée, je t’ai livrée à la volonté de tes ennemies, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle. Tu t’es prostituée aux Assyriens, parce que tu n’étais pas rassasiée ; tu t’es prostituée à eux, tu n’as pas encore été rassasiée. Quelle faiblesse de cœur que tu as eue, dit le Seigneur, l’Eternel, en faisant toutes ces choses, qui sont l’œuvre d’une maîtresse prostituée ! Lorsque tu bâtissais tes maisons de prostitution à l’entrée de chaque chemin, lorsque tu faisais tes hauts lieux dans toutes les places, tu n’as pas même été comme la prostituée qui réclame un salaire ; tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari. A toutes les prostituées on paie un salaire ; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, afin de les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions. » (Ezéchiel 16)
Si vous lisez Jérémie, vous verrez aussi les nombreuses fois que Jérusalem est comparée à une prostituée.
Cette image saisissante d’une ville débauchée forniquant avec les nations provient du chapitre 16 d’Ezéchiel, où Jérusalem est accusée de s’être prostituée auprès de nombreux amants :
« Fils de l’homme, fais connaître à Jérusalem ses abominations ! Tu diras : Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel, à Jérusalem (…) Mais tu t’es confiée dans ta beauté, et tu t’es prostituée, à la faveur de ton nom ; tu as prodigué tes prostitutions à tous les passants, tu t’es livrée à eux. Tu as pris de tes vêtements, tu t’es fait des hauts lieux que tu as garnis d’étoffes de toutes couleurs, et tu t’y es prostituée : rien de semblable n’était arrivé et n’arrivera jamais. Tu as pris ta magnifique parure d’or et d’argent, que je t’avais donnée, et tu en as fait des simulacres d’hommes, auxquels tu t’es prostituée (…) Tu t’es prostituée aux Egyptiens, tes voisins au corps vigoureux, et tu as multiplié tes prostitutions pour m’irriter. Et voici, j’ai étendu ma main contre toi, j’ai diminué la part que je t’avais assignée, je t’ai livrée à la volonté de tes ennemies, les filles des Philistins, qui ont rougi de ta conduite criminelle. Tu t’es prostituée aux Assyriens, parce que tu n’étais pas rassasiée ; tu t’es prostituée à eux, tu n’as pas encore été rassasiée. Quelle faiblesse de cœur que tu as eue, dit le Seigneur, l’Eternel, en faisant toutes ces choses, qui sont l’œuvre d’une maîtresse prostituée ! Lorsque tu bâtissais tes maisons de prostitution à l’entrée de chaque chemin, lorsque tu faisais tes hauts lieux dans toutes les places, tu n’as pas même été comme la prostituée qui réclame un salaire ; tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari. A toutes les prostituées on paie un salaire ; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, afin de les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions. » (Ezéchiel 16)
Si vous lisez Jérémie, vous verrez aussi les nombreuses fois que Jérusalem est comparée à une prostituée.
Ecrit le 31 janv.05, 09:42
Ne serais ce pas parce que jérusalem à dans son seing les dogmes en elle comme les musulmans et l'église catholique. Sa veut dire cela.tu as été la femme adultère, qui reçoit des étrangers au lieu de son mari. A toutes les prostituées on paie un salaire ; mais toi, tu as fait des dons à tous tes amants, tu les as gagnés par des présents, afin de les attirer à toi de toutes parts dans tes prostitutions.
- Didier
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Christianisme [Témoins_de_Jéhovah]
- Messages : 648
- Enregistré le : 25 sept.03, 08:55
- Localisation : France
-
Contact :
Ecrit le 17 févr.05, 11:13
L'histoire de la nation de Juda atteste la manière dont celle-ci s'est alliée à plusieurs reprises à ses "amants" politiques. Un exemple est donné en 2 Chroniques 16:1-4, où Asa, roi de Juda, conclut une alliance politique avec le roi syrien Ben-Hadad qui s'était ligué contre lui avec le roi d'Israël Baasha.
"Dans la trente-sixième année du règne d’Asa, Baasha le roi d’Israël monta contre Juda et se mit à bâtir Rama, de façon à ne permettre à personne de sortir ou d’entrer vers Asa le roi de Juda. 2 Alors Asa sortit de l’argent et de l’or des trésors de la maison de Jéhovah et de la maison du roi, et il [l’]envoya à Ben-Hadad le roi de Syrie, qui habitait à Damas, en disant : 3 “ Il y a une alliance entre moi et toi, entre mon père et ton père. Voici que je t’ai envoyé de l’argent et de l’or. Va, romps ton alliance avec Baasha le roi d’Israël, pour qu’il se retire de chez moi ”. 4 Ben-Hadad écouta alors le roi Asa et il envoya les chefs des forces militaires qui étaient à lui contre les villes d’Israël, de sorte qu’ils frappèrent Iyôn, Dân, Abel-Maïm et tous les entrepôts des villes de Naphtali..
Plutôt que de placer sa confiance dans son Dieu qui pouvait le sauver de ses ennemis, Juda, a "fait des dons " (pour reprendre une expression d'Ezékiel 16:33) au roi syrien pour obtenir sa faveur et son soutien politique. Le fait d'avoir "gagné par des présents" le soutien du roi syrien était considéré comme un acte d'adultère, ou de prostitution.
La nation de Juda a également développé des relations "adultères" avec d'autres puissances , comme Babylone, lorsqu'elle se laissa contaminer par le culte idolâtrique qui avait cours dans cette ville (Ez. 23:14-17; 2 Rois 21:1-9), malgré la mise en garde que les Israëlites reçurent, dès le départ, contre ce genre de "relations immorales":
"Garde-toi de conclure une alliance avec les habitants du pays où tu vas, de peur que cela ne se révèle un piège au milieu de toi. 13 Mais leurs autels, vous les abattrez ; leurs colonnes sacrées, vous les briserez ; et leurs poteaux sacrés, vous les couperez. 14 Car tu ne dois pas te prosterner devant un autre dieu, parce que Jéhovah, dont le nom est Jaloux, c’est un Dieu jaloux ; 15 de peur que tu n’ailles conclure une alliance avec les habitants du pays, car à coup sûr ils auront des relations immorales avec leurs dieux et sacrifieront à leurs dieux, et il est certain que quelqu’un t’invitera et à coup sûr tu mangeras de son sacrifice. 16 Alors il faudra que tu prennes quelques-unes de leurs filles pour tes fils, et il est certain que leurs filles auront des relations immorales avec leurs dieux et feront que tes fils aient des relations immorales avec leurs dieux." - Exode 34:12-16
C'est donc dans ce double sens , politique et religieux, qu'il faut entendre la "prostitution" dont se rend coupable cette mystérieuse "Babylone la Grande" mentionnée dans les chapitres 17 et 18 du livre de la Révélation.
Mais qui "Babylone la Grande" représente-elle?
Il est vrai que la nation antique de Juda, dont la capitale était Jérusalem, fût qualifiée de "prostituée", au sens politique et religieux du terme, comme je l'ai expliqué plus haut. Il est vrai que la Jérusalem du temps de Jésus (plus particulièrement ses responsables religieux) fût rendu responsable de "tout le sang juste répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zekaria " (Mat. 23:29-35), ce qui est à rapprocher de ce que Révélation 18:24 précise à propos de Babylone la Grande, à savoir que "chez elle on a trouvé le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qu’on a tués sur la terre".
Cela identifie-t-il Babylone la Grande à la Jérusalem dont parlent les Ecritures, voire à la Jérusalem d'aujourd'hui?
Non, car la description que le livre de la Révélation fait de cette "Babylone la Grande" laisse à penser que celle-ci désigne une entité religieuse qui dépasse largement le cadre de Jérusalem.
Si certains ont identifié les "sept collines" dont il est question en Révélation 17:9 à celles sur lesquelles la ville de Jérusalem est située, d'autres ont vu dans cette description les "sept collines" de la Rome païenne, voire même de Constantinople (Voir Word Studies in the New Testament; M. Vincent, note sur Révélation 17:9).
Toutefois, il est plus logique de penser que ces "collines", ou ces "montagnes", sont à considérer dans un sens symbolique, et non littéral. Puisque la "prostituée" Babylone la Grande ainsi que la "bête" sur laquelle elle est assise constituent des symboles, il en est de même des "sept collines", ou "sept montagnes" associées aux "sept têtes" de cette "bête" qui sont, en définitive, "sept rois". La Bible emploie à plusieurs reprises la "montagne" pour représenter des royaumes, ou des puissances politiques ( Daniel 2:35,44,45; Isaïe 41:15; Rév. 6:14).
C'est manifestement le cas en Révélation 17:9 où les "sept montagnes" désignent "sept rois", ou "puissances mondiales", avec lesquels "Babylone la Grande" se prostitue (Rév. 18:3).
Pourquoi cette "Babylone" mystérieuse ne s'identifie-t-elle pas seulement à la Jérusalem antique, ainsi qu'à celle d'aujourd'hui?
Nous lisons en Révélation 18:4:
"Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir [votre part] de ses plaies"
Cette exhortation à "sortir de Babylone" s'inspire des évènements qui eurent lieu dans l'antiquité, et dont Jérémie se fait l'annonciateur:
"Sortez du milieu d’elle, ô mon peuple, et faites échapper chacun son âme à la colère ardente de Jéhovah" - Jérémie 51:45 ; voir également Jérémie 50:8; Isaïe 48:20; 52:11.
Cette annonce prophétique montrait que viendrait le temps où les Juifs seraient libérés de la captivité babylonienne, ce qui se produisit quand, à partir de 539 av. n. ère, Babylone fût prise par Cyrus le Perse qui donna peu après l'autorisation aux Juifs de quitter cette ville pour rentrer dans leur pays (Esdras 1:1-4).
Toutefois, cette prophétie aurait un autre accomplissement, non pas littéralement, mais spirituellement. En citant la prophétie d'Isaïe 61:1,2 (laquelle se réfère aussi à la libération de Babylone après 539 av. n. ère), Jésus montra que ses contemporains juifs avaient besoin d'être libérés d'une "babylone" symbolique:
"Et il vint à Nazareth, où il avait été élevé ; et, selon son habitude le jour du sabbat, il entra dans la synagogue, et il se leva pour lire. 17 On lui remit alors le rouleau du prophète Isaïe, et il ouvrit le rouleau et trouva l’endroit où il était écrit : 18 “ L’esprit de Jéhovah est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres, il m’a envoyé pour prêcher aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer en liberté les écrasés, 19 pour prêcher l’année que Jéhovah agrée. ” " - Luc 4:16-19
De quoi les juifs de l'époque de Jésus avaient-ils besoin d'être "libérés"? Non pas de la ville même de Babylone qui existait encore au 1° siècle. Mais plutôt du système religieux juif qui asservissait le peuple à cause de ses "traditions" :
"vous avez annulé la parole de Dieu à cause de votre tradition. 7 Hypocrites ! C’est avec raison qu’Isaïe a prophétisé à votre sujet, quand il a dit : 8 ‘ Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est très éloigné de moi. 9 C’est en vain qu’ils continuent à me rendre un culte, parce qu’ils enseignent pour doctrines des commandements d’hommes" - Matthieu 15:6-9.
Cette "Babylone" spirituelle, la Jérusalem de l'époque de Jésus, avait travesti les commandements de Dieu en les occultant par d'innombrables "règles" qui rendaient esclave, dans un sens religieux, le commun peuple .
Mais la libération de cette "babylone" spirituelle ne se limiterait pas à ce que Jésus, le "Cyrus" libérateur antitypique, allait opérer à l'égard des juifs, en leur permettant de se libérer de l'emprise des traditions religieuses juives de cette époque. Non, Paul montra qu'il existait d'autres pratiques religieuses, outre celles qui avaient cours dans la Jérusalem apostate de son époque, dont les chrétiens devaient se libérer. Il cita à juste titre Isaïe 52:11 quand il écrivit à ses compagnons de Corinthe:
"Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? et quel accord de Christ avec Béliar ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule ? et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : «J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple» .«C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai»
Les chrétiens ne devaient avoir aucune part avec les païens idolâtres. Ils devaient s'en "séparer", et ne pas devenir "impur" en se laissant contaminer par les pratiques religieuses idolâtriques de nations païennes. Ils devaient se purifier "de toute souillure de chair et d’esprit", tout ce qui, sur le plan spirituel, pouvait entâcher le culte pur qu'ils rendaient à Dieu (2 Co. 7:1).
Ainsi, l'application d'Is. 52:11 que Paul faisait au 1° siècle montre qu'à cette époque, une "babylone" symbolique existait, sous la forme d'un système religieux idolâtre païen, "babylone" de laquelle les chrétiens devaient se séparer.
Rév. 18:4 montre qu'une "babylone" symbolique similaire existerait de la même façon avant que ne survienne la "colère de Dieu le Tout-Puissant" (Rév. 19:15). Cette "Babylone la Grande" existait déjà au 1° siècle, et même avant, puisqu'il a été trouvé chez elle "le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qu’on a tués sur la terre" (Rév. 18:24). Elle englobe donc la Jérusalem idolâtre du temps de Jérémie, la Jérusalem apostate (ou du moins son système religieux) de l'époque de Jésus, la religion païenne idolâtre du temps de Paul etc.... http://lesdeuxbabylones.bravepages.com/ . Bref, "Babylone la Grande" désigne la religion organisée, qui de tous temps s'est opposée à Dieu et à ses serviteurs fidèles, et dont les enseignements et les croyances prennent leurs sources dans l'antique Babylone.
Le livre de la Révélation confirme cette conclusion. Elle y est présentée comme la "grande ville qui a un royaume sur les rois de la terre" (Rév. 17:18). Babylone la Grande est donc un "empire" qui domine l'ensemble des "rois" ou puissances politiques de ce monde. Il est précisé que par sa "magie, toutes les nations ont été égarées" (Rév. 18:23; Darby). La "magie" (ou "pratiques spirites") de "Babylone la Grande" fait de cet empire une entité religieuse, la religion opposée à Dieu et à ses serviteurs.
Cette description ne conviendrait sûrement pas si Babylone la Grande s'identifiait seulement à Jérusalem.
Bien cordialement,
Didier
"Dans la trente-sixième année du règne d’Asa, Baasha le roi d’Israël monta contre Juda et se mit à bâtir Rama, de façon à ne permettre à personne de sortir ou d’entrer vers Asa le roi de Juda. 2 Alors Asa sortit de l’argent et de l’or des trésors de la maison de Jéhovah et de la maison du roi, et il [l’]envoya à Ben-Hadad le roi de Syrie, qui habitait à Damas, en disant : 3 “ Il y a une alliance entre moi et toi, entre mon père et ton père. Voici que je t’ai envoyé de l’argent et de l’or. Va, romps ton alliance avec Baasha le roi d’Israël, pour qu’il se retire de chez moi ”. 4 Ben-Hadad écouta alors le roi Asa et il envoya les chefs des forces militaires qui étaient à lui contre les villes d’Israël, de sorte qu’ils frappèrent Iyôn, Dân, Abel-Maïm et tous les entrepôts des villes de Naphtali..
Plutôt que de placer sa confiance dans son Dieu qui pouvait le sauver de ses ennemis, Juda, a "fait des dons " (pour reprendre une expression d'Ezékiel 16:33) au roi syrien pour obtenir sa faveur et son soutien politique. Le fait d'avoir "gagné par des présents" le soutien du roi syrien était considéré comme un acte d'adultère, ou de prostitution.
La nation de Juda a également développé des relations "adultères" avec d'autres puissances , comme Babylone, lorsqu'elle se laissa contaminer par le culte idolâtrique qui avait cours dans cette ville (Ez. 23:14-17; 2 Rois 21:1-9), malgré la mise en garde que les Israëlites reçurent, dès le départ, contre ce genre de "relations immorales":
"Garde-toi de conclure une alliance avec les habitants du pays où tu vas, de peur que cela ne se révèle un piège au milieu de toi. 13 Mais leurs autels, vous les abattrez ; leurs colonnes sacrées, vous les briserez ; et leurs poteaux sacrés, vous les couperez. 14 Car tu ne dois pas te prosterner devant un autre dieu, parce que Jéhovah, dont le nom est Jaloux, c’est un Dieu jaloux ; 15 de peur que tu n’ailles conclure une alliance avec les habitants du pays, car à coup sûr ils auront des relations immorales avec leurs dieux et sacrifieront à leurs dieux, et il est certain que quelqu’un t’invitera et à coup sûr tu mangeras de son sacrifice. 16 Alors il faudra que tu prennes quelques-unes de leurs filles pour tes fils, et il est certain que leurs filles auront des relations immorales avec leurs dieux et feront que tes fils aient des relations immorales avec leurs dieux." - Exode 34:12-16
C'est donc dans ce double sens , politique et religieux, qu'il faut entendre la "prostitution" dont se rend coupable cette mystérieuse "Babylone la Grande" mentionnée dans les chapitres 17 et 18 du livre de la Révélation.
Mais qui "Babylone la Grande" représente-elle?
Il est vrai que la nation antique de Juda, dont la capitale était Jérusalem, fût qualifiée de "prostituée", au sens politique et religieux du terme, comme je l'ai expliqué plus haut. Il est vrai que la Jérusalem du temps de Jésus (plus particulièrement ses responsables religieux) fût rendu responsable de "tout le sang juste répandu sur la terre, depuis le sang du juste Abel jusqu’au sang de Zekaria " (Mat. 23:29-35), ce qui est à rapprocher de ce que Révélation 18:24 précise à propos de Babylone la Grande, à savoir que "chez elle on a trouvé le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qu’on a tués sur la terre".
Cela identifie-t-il Babylone la Grande à la Jérusalem dont parlent les Ecritures, voire à la Jérusalem d'aujourd'hui?
Non, car la description que le livre de la Révélation fait de cette "Babylone la Grande" laisse à penser que celle-ci désigne une entité religieuse qui dépasse largement le cadre de Jérusalem.
Si certains ont identifié les "sept collines" dont il est question en Révélation 17:9 à celles sur lesquelles la ville de Jérusalem est située, d'autres ont vu dans cette description les "sept collines" de la Rome païenne, voire même de Constantinople (Voir Word Studies in the New Testament; M. Vincent, note sur Révélation 17:9).
Toutefois, il est plus logique de penser que ces "collines", ou ces "montagnes", sont à considérer dans un sens symbolique, et non littéral. Puisque la "prostituée" Babylone la Grande ainsi que la "bête" sur laquelle elle est assise constituent des symboles, il en est de même des "sept collines", ou "sept montagnes" associées aux "sept têtes" de cette "bête" qui sont, en définitive, "sept rois". La Bible emploie à plusieurs reprises la "montagne" pour représenter des royaumes, ou des puissances politiques ( Daniel 2:35,44,45; Isaïe 41:15; Rév. 6:14).
C'est manifestement le cas en Révélation 17:9 où les "sept montagnes" désignent "sept rois", ou "puissances mondiales", avec lesquels "Babylone la Grande" se prostitue (Rév. 18:3).
Pourquoi cette "Babylone" mystérieuse ne s'identifie-t-elle pas seulement à la Jérusalem antique, ainsi qu'à celle d'aujourd'hui?
Nous lisons en Révélation 18:4:
"Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas recevoir [votre part] de ses plaies"
Cette exhortation à "sortir de Babylone" s'inspire des évènements qui eurent lieu dans l'antiquité, et dont Jérémie se fait l'annonciateur:
"Sortez du milieu d’elle, ô mon peuple, et faites échapper chacun son âme à la colère ardente de Jéhovah" - Jérémie 51:45 ; voir également Jérémie 50:8; Isaïe 48:20; 52:11.
Cette annonce prophétique montrait que viendrait le temps où les Juifs seraient libérés de la captivité babylonienne, ce qui se produisit quand, à partir de 539 av. n. ère, Babylone fût prise par Cyrus le Perse qui donna peu après l'autorisation aux Juifs de quitter cette ville pour rentrer dans leur pays (Esdras 1:1-4).
Toutefois, cette prophétie aurait un autre accomplissement, non pas littéralement, mais spirituellement. En citant la prophétie d'Isaïe 61:1,2 (laquelle se réfère aussi à la libération de Babylone après 539 av. n. ère), Jésus montra que ses contemporains juifs avaient besoin d'être libérés d'une "babylone" symbolique:
"Et il vint à Nazareth, où il avait été élevé ; et, selon son habitude le jour du sabbat, il entra dans la synagogue, et il se leva pour lire. 17 On lui remit alors le rouleau du prophète Isaïe, et il ouvrit le rouleau et trouva l’endroit où il était écrit : 18 “ L’esprit de Jéhovah est sur moi, parce qu’il m’a oint pour annoncer de bonnes nouvelles aux pauvres, il m’a envoyé pour prêcher aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, pour renvoyer en liberté les écrasés, 19 pour prêcher l’année que Jéhovah agrée. ” " - Luc 4:16-19
De quoi les juifs de l'époque de Jésus avaient-ils besoin d'être "libérés"? Non pas de la ville même de Babylone qui existait encore au 1° siècle. Mais plutôt du système religieux juif qui asservissait le peuple à cause de ses "traditions" :
"vous avez annulé la parole de Dieu à cause de votre tradition. 7 Hypocrites ! C’est avec raison qu’Isaïe a prophétisé à votre sujet, quand il a dit : 8 ‘ Ce peuple m’honore des lèvres, mais leur cœur est très éloigné de moi. 9 C’est en vain qu’ils continuent à me rendre un culte, parce qu’ils enseignent pour doctrines des commandements d’hommes" - Matthieu 15:6-9.
Cette "Babylone" spirituelle, la Jérusalem de l'époque de Jésus, avait travesti les commandements de Dieu en les occultant par d'innombrables "règles" qui rendaient esclave, dans un sens religieux, le commun peuple .
Mais la libération de cette "babylone" spirituelle ne se limiterait pas à ce que Jésus, le "Cyrus" libérateur antitypique, allait opérer à l'égard des juifs, en leur permettant de se libérer de l'emprise des traditions religieuses juives de cette époque. Non, Paul montra qu'il existait d'autres pratiques religieuses, outre celles qui avaient cours dans la Jérusalem apostate de son époque, dont les chrétiens devaient se libérer. Il cita à juste titre Isaïe 52:11 quand il écrivit à ses compagnons de Corinthe:
"Ne vous mettez pas sous un joug mal assorti avec les incrédules ; car quelle participation y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou quelle communion entre la lumière et les ténèbres ? et quel accord de Christ avec Béliar ? ou quelle part a le croyant avec l’incrédule ? et quelle convenance y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, selon ce que Dieu a dit : «J’habiterai au milieu d’eux, et j’y marcherai, et je serai leur Dieu, et eux seront mon peuple» .«C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et soyez séparés, dit le Seigneur, et ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous recevrai»
Les chrétiens ne devaient avoir aucune part avec les païens idolâtres. Ils devaient s'en "séparer", et ne pas devenir "impur" en se laissant contaminer par les pratiques religieuses idolâtriques de nations païennes. Ils devaient se purifier "de toute souillure de chair et d’esprit", tout ce qui, sur le plan spirituel, pouvait entâcher le culte pur qu'ils rendaient à Dieu (2 Co. 7:1).
Ainsi, l'application d'Is. 52:11 que Paul faisait au 1° siècle montre qu'à cette époque, une "babylone" symbolique existait, sous la forme d'un système religieux idolâtre païen, "babylone" de laquelle les chrétiens devaient se séparer.
Rév. 18:4 montre qu'une "babylone" symbolique similaire existerait de la même façon avant que ne survienne la "colère de Dieu le Tout-Puissant" (Rév. 19:15). Cette "Babylone la Grande" existait déjà au 1° siècle, et même avant, puisqu'il a été trouvé chez elle "le sang des prophètes et des saints et de tous ceux qu’on a tués sur la terre" (Rév. 18:24). Elle englobe donc la Jérusalem idolâtre du temps de Jérémie, la Jérusalem apostate (ou du moins son système religieux) de l'époque de Jésus, la religion païenne idolâtre du temps de Paul etc.... http://lesdeuxbabylones.bravepages.com/ . Bref, "Babylone la Grande" désigne la religion organisée, qui de tous temps s'est opposée à Dieu et à ses serviteurs fidèles, et dont les enseignements et les croyances prennent leurs sources dans l'antique Babylone.
Le livre de la Révélation confirme cette conclusion. Elle y est présentée comme la "grande ville qui a un royaume sur les rois de la terre" (Rév. 17:18). Babylone la Grande est donc un "empire" qui domine l'ensemble des "rois" ou puissances politiques de ce monde. Il est précisé que par sa "magie, toutes les nations ont été égarées" (Rév. 18:23; Darby). La "magie" (ou "pratiques spirites") de "Babylone la Grande" fait de cet empire une entité religieuse, la religion opposée à Dieu et à ses serviteurs.
Cette description ne conviendrait sûrement pas si Babylone la Grande s'identifiait seulement à Jérusalem.
Bien cordialement,
Didier
-
- Sujets similaires
- Réponses
- Vues
- Dernier message
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 9 invités