La communauté chrétienne / autorité centralisée
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 11 avr.10, 22:35Le rôle des anciens et des responsables ecclésiastiques (PARTIE 2)
En Grec, le mot traduit "ancien" (presbuteros) signifie simplement un vieil homme. Au fond, un ancien, c'est donc un saint âgé, un frère qui a vécu.
Les anciens mentionnés dans le Nouveau Testament étaient simplement des hommes d'une grande maturité spirituelle, et d'une vie exemplaire, chargés de veiller aux affaires de l'église (et non pas de les diriger ni de les contrôler).
Les anciens n'étaient pas les chefs de l'organisation de l'église. Ce n'étaient pas des prêtres professionnels, des gérants ecclésiastiques. C'étaient simplement des frères âgés, qui remplissaient dans l'église, de par leur expérience et leur maturité, certaines fonctions : ils "faisaient paître" l'assemblée, veillaient sur elle, la conseillaient, etc.
Tout ceci est assez clair dans le Nouveau Testament, car si Paul et les autres apôtres avaient voulu dépeindre les anciens comme occupant un poste, il y a de nombreux mots grecs qu'ils auraient pu employer.
Il est cependant révélateur que les termes suivants soient absents de leur vocabulaire ecclésiastique :
arche (un dirigeant, un chef)
time (un officier, un dignitaire)
telos (le pouvoir propre d'un dirigeant)
archisunagogos (un responsable de synagogue)
hazzan (un conducteur de louange)
taxis (un poste, une position, un grade)
hierateia (le poste de prêtre)
archon (un directeur, un chef)
Jamais le Nouveau Testament n'emploie de ces mots pour décrire la direction de l'église. Comme Christ, le mot qu'emploient le plus souvent les apôtres pour décrire les dirigeant de l'église est "diakonos", ce qui signifie "serviteur".
Ainsi, dépeindre ces serviteur-dirigeants comme détenteurs d'un poste, d'un office, c'est dévitaliser le fonctionnement de l'église, en obscurcissant le sens original des mots bibliques
Les lettres de Paul mettent l'accent sur les actions exemplaires, mais elles ne montrent aucun intérêt particulier pour les titres et les postes. Par exemple, à chaque fois que Paul écrit à une église, il s'adresse à l'église elle-même plutôt qu'à ses dirigeants (Rom. 1:7;1 Cor. 1:1;2 Cor. 1:1; Gal. 1:1-2; Eph. 1:1; Phil. 1:1; Col. 1:1-2;1 Thess. 1:1;2 Thess. 1:1).
(Pour ce qui est des "épîtres pastorales" -- 1 Timothée, 2 Timothée, et Tite -- elles étaient adressées aux collaborateurs apostoliques de Paul et non à des églises.)
Je répète. A chaque fois que Paul écrivait une lettre à une église, il s'adressait à l'église tout entière, et non pas seulement au(x) dirigeant(s)!
Dans les lettres de Pierre, on retrouve tout-à-fait la même chose. Tout comme Paul, Pierre donne très peu d'attention aux anciens. Quand il s'adresse à eux, c'est pour les mettre en garde contre l'esprit des païens. Il dit explicitement que les anciens sont parmi l'assemblée, et non au-dessus (1 Pierre 5:1-2).
Les anciens, d'après Pierre ne doivent pas "dominer sur (katakurieuo)" les saints (1 Pierre 5:3). Il est intéressant de remarquer que Pierre utilise le même mot qu'avait utilisé Jésus en parlant de l'autorité. Il a dit : "...les chefs des nations les tyrannisent (katakurieuo)..." (Matt. 20:25).
Il en est de même dans le livre des Actes. Paul y exhorte les anciens à Ephèse en ces mots: "Prenez donc garde à vous-même, et à tout le troupeau au milieu duquel l'Esprit Saint vous a établis surveillants pour paître l'assemblée de Dieu ..." (Actes 20:28, DBY). Remarquez que les anciens sont au milieu, et non au dessus du troupeau.
En Grec, le mot traduit "ancien" (presbuteros) signifie simplement un vieil homme. Au fond, un ancien, c'est donc un saint âgé, un frère qui a vécu.
Les anciens mentionnés dans le Nouveau Testament étaient simplement des hommes d'une grande maturité spirituelle, et d'une vie exemplaire, chargés de veiller aux affaires de l'église (et non pas de les diriger ni de les contrôler).
Les anciens n'étaient pas les chefs de l'organisation de l'église. Ce n'étaient pas des prêtres professionnels, des gérants ecclésiastiques. C'étaient simplement des frères âgés, qui remplissaient dans l'église, de par leur expérience et leur maturité, certaines fonctions : ils "faisaient paître" l'assemblée, veillaient sur elle, la conseillaient, etc.
Tout ceci est assez clair dans le Nouveau Testament, car si Paul et les autres apôtres avaient voulu dépeindre les anciens comme occupant un poste, il y a de nombreux mots grecs qu'ils auraient pu employer.
Il est cependant révélateur que les termes suivants soient absents de leur vocabulaire ecclésiastique :
arche (un dirigeant, un chef)
time (un officier, un dignitaire)
telos (le pouvoir propre d'un dirigeant)
archisunagogos (un responsable de synagogue)
hazzan (un conducteur de louange)
taxis (un poste, une position, un grade)
hierateia (le poste de prêtre)
archon (un directeur, un chef)
Jamais le Nouveau Testament n'emploie de ces mots pour décrire la direction de l'église. Comme Christ, le mot qu'emploient le plus souvent les apôtres pour décrire les dirigeant de l'église est "diakonos", ce qui signifie "serviteur".
Ainsi, dépeindre ces serviteur-dirigeants comme détenteurs d'un poste, d'un office, c'est dévitaliser le fonctionnement de l'église, en obscurcissant le sens original des mots bibliques
Les lettres de Paul mettent l'accent sur les actions exemplaires, mais elles ne montrent aucun intérêt particulier pour les titres et les postes. Par exemple, à chaque fois que Paul écrit à une église, il s'adresse à l'église elle-même plutôt qu'à ses dirigeants (Rom. 1:7;1 Cor. 1:1;2 Cor. 1:1; Gal. 1:1-2; Eph. 1:1; Phil. 1:1; Col. 1:1-2;1 Thess. 1:1;2 Thess. 1:1).
(Pour ce qui est des "épîtres pastorales" -- 1 Timothée, 2 Timothée, et Tite -- elles étaient adressées aux collaborateurs apostoliques de Paul et non à des églises.)
Je répète. A chaque fois que Paul écrivait une lettre à une église, il s'adressait à l'église tout entière, et non pas seulement au(x) dirigeant(s)!
Dans les lettres de Pierre, on retrouve tout-à-fait la même chose. Tout comme Paul, Pierre donne très peu d'attention aux anciens. Quand il s'adresse à eux, c'est pour les mettre en garde contre l'esprit des païens. Il dit explicitement que les anciens sont parmi l'assemblée, et non au-dessus (1 Pierre 5:1-2).
Les anciens, d'après Pierre ne doivent pas "dominer sur (katakurieuo)" les saints (1 Pierre 5:3). Il est intéressant de remarquer que Pierre utilise le même mot qu'avait utilisé Jésus en parlant de l'autorité. Il a dit : "...les chefs des nations les tyrannisent (katakurieuo)..." (Matt. 20:25).
Il en est de même dans le livre des Actes. Paul y exhorte les anciens à Ephèse en ces mots: "Prenez donc garde à vous-même, et à tout le troupeau au milieu duquel l'Esprit Saint vous a établis surveillants pour paître l'assemblée de Dieu ..." (Actes 20:28, DBY). Remarquez que les anciens sont au milieu, et non au dessus du troupeau.
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 11 avr.10, 22:55(PARTIE 3)
Le conception biblique de la soumission
La "soumission" dont il est question dans le Nouveau Testament, c'est une attitude qui consiste à céder volontairement aux conseils ou aux exhortations d'un autre, une attitude de coopération avec l'autre.
La soumission biblique, ce n'est pas de se laisser contrôler, ni diriger. C'est simplement une attitude consistant à céder aux autres dans la mesure où ils reflètent la pensée du Seigneur.
Personne n'est autoriser à établir des lois, des règles ou des procédures, là ou la bible ne dit RIEN.
Hébreux 13:17 nous dit d'obéir et de nous soumettre à nos conducteurs. Cela n'implique-t-il pas que les dirigeants ecclésiastiques possèdent une autorité officielle ?
Encore une fois, le texte grec originel permet de clarifier le problème. Le mot traduit "obéir" dans Hébreux 13:17, ce n'est pas le mot employé généralement dans le Nouveau Testament pour désigner l'obéissance (hupakouo). C'est le mot peitho, qui signifie persuader ou convaincre. Comme ce mot apparaît dans Hébreux 13:17 à la forme passive, ce passage devrait être traduit: "Laissez vous persuader par vos conducteurs."
C'est une exhortation à donner du poids à l'instruction des travailleurs (ainsi éventuellement que des dirigeants locaux). Il ne s'agit pas de leur obéir aveuglément. Ils doivent persuader, convaincre, et non subjuguer de force. Comme a dit W.E. Vine, "l'obéissance dont il est question [dans Hébreux 13:17], ce n'est pas la soumission à l'autorité, mais celle qui provient de la persuasion".
De même, le verbe traduit "soumettre" dans certaines versions, c'est le mot "hupeiko". Il signifie céder, se retirer, ou se rendre, comme après une bataille. Ceux qui veillent sur l'église ne doivent pas exiger la soumission.
Il faut opposer ce que dit la bible et la soumission et l'obéissance inconditionnelles que reclame la WT.
Le conception biblique de la soumission
La "soumission" dont il est question dans le Nouveau Testament, c'est une attitude qui consiste à céder volontairement aux conseils ou aux exhortations d'un autre, une attitude de coopération avec l'autre.
La soumission biblique, ce n'est pas de se laisser contrôler, ni diriger. C'est simplement une attitude consistant à céder aux autres dans la mesure où ils reflètent la pensée du Seigneur.
Personne n'est autoriser à établir des lois, des règles ou des procédures, là ou la bible ne dit RIEN.
Hébreux 13:17 nous dit d'obéir et de nous soumettre à nos conducteurs. Cela n'implique-t-il pas que les dirigeants ecclésiastiques possèdent une autorité officielle ?
Encore une fois, le texte grec originel permet de clarifier le problème. Le mot traduit "obéir" dans Hébreux 13:17, ce n'est pas le mot employé généralement dans le Nouveau Testament pour désigner l'obéissance (hupakouo). C'est le mot peitho, qui signifie persuader ou convaincre. Comme ce mot apparaît dans Hébreux 13:17 à la forme passive, ce passage devrait être traduit: "Laissez vous persuader par vos conducteurs."
C'est une exhortation à donner du poids à l'instruction des travailleurs (ainsi éventuellement que des dirigeants locaux). Il ne s'agit pas de leur obéir aveuglément. Ils doivent persuader, convaincre, et non subjuguer de force. Comme a dit W.E. Vine, "l'obéissance dont il est question [dans Hébreux 13:17], ce n'est pas la soumission à l'autorité, mais celle qui provient de la persuasion".
De même, le verbe traduit "soumettre" dans certaines versions, c'est le mot "hupeiko". Il signifie céder, se retirer, ou se rendre, comme après une bataille. Ceux qui veillent sur l'église ne doivent pas exiger la soumission.
Il faut opposer ce que dit la bible et la soumission et l'obéissance inconditionnelles que reclame la WT.
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 12 avr.10, 00:18(PARTIE 4)
Les réunions.
Les Écritures chrétiennes, bien que remplies de toutes sortes d'exhortations, ne contiennent tout simplement rien sur une mise en valeur ou sur une recommandation d'un programme particulier à tenir lors des réunions chrétiennes, que ce soit sur la durée, la fréquence ou la forme.
Voilà par contre l'exhortation qui est faite pour se réunir : que l'amour pour nos compagnons en soit la force motivante. Le but fondamental et le dessein sont également indiqués : s'encourager à l'amour et aux belles actions; mais la manière et la forme sont laissées libres.
Cette caractéristique de réunions informelles parmi les premiers chrétiens tenait compte des personnes afin qu'elles puissent s'exprimer, être elles-mêmes, parler avec leur propre esprit et leur coeur, et non pas répéter simplement le texte fourni, en se livrant à une séance de question - réponse contrôlée, et préprogrammée, à la manière d'un catéchisme.
En tant que membres de ce corps, il est aussi vrai que "individuellement nous sommes membres les uns des autres. " Romains 12:5
Les Chrétiens sont montrés comme étant, non pas les membres d'un système religieux, mais les membres d'une communauté religieuse, un corps semblable à une famille de personnes avec un chef de famille, le Fils de Dieu.
Le terme grec Ekklesia, traduit habituellement par "église" ou "congrégation". Il est remarquable, toutefois, que ce terme en lui-même n'a aucune signification religieuse intrinsèque. Son utilisation courante dans le grec devait décrire "une assemblée" de citoyens convoqués pour prendre des décisions sur des sujets affectant leurs intérêts. Nous constatons qu'il fut utilisé dans ce sens caractéristique, profane, non religieux en actes 19: 32, 39, 41, pour décrire la réunion, convoquée à la hâte, des orfèvres d' Ephèse.
Il est évident que celui-ci n'emporte avec lui aucune idée "d'une organisation" au sens de disposition structurée, mais simplement celle d'une réunion de gens devant considérer un sujet d'intérêt réciproque, ou encore une réunion de gens simplement rassemblés.
Aujourd'hui les Témoins de Jéhovah ont organisés des réunions, quatre par semaine, chacune avec son programme organisé; ils ont planifié des congrès de circonscription et l’assemblée annuelle de district annuel, assemblées régionales, nationales voire internationales avec leurs programmes organisés; ils ont organisé "le service du champ" l'activité avec le "témoignage de groupe organisé," organisé la couverture du territoire, organisé "l’activité" avec le jour des périodiques, le Surveillant au service du champs organise cette activité et surveille les rapports d'activité rendus chaque mois par chaque Témoin, les surveillants de circonscription et de district visitent 2 fois par an pendant une semaine chaque congrégation, ces visites sont elles aussi organisées ; superviser et promouvoir cette activité organisée dans les congrégations.
Où trouve-t-on dans les Écritures inspirées quelque chose 'approchant même de loin à une telle approche systématisée, institutionnalisée, programmée de vénération et de diffusion de la bonne nouvelle ?
En réalité, l'absence d'un quelconque programme formel, la spontanéité apparente et la motivation individuelle des Chrétiens du premier siècle est ce qui est le plus remarquable dans les récits inscrits dans la Bible.
Nous trouvons seulement de simples allusions parlant de leurs réunions et aucune indication sur une quelconque méthodologie ou systématisation dans la proclamation de la bonne nouvelle.
Les réunions.
Les Écritures chrétiennes, bien que remplies de toutes sortes d'exhortations, ne contiennent tout simplement rien sur une mise en valeur ou sur une recommandation d'un programme particulier à tenir lors des réunions chrétiennes, que ce soit sur la durée, la fréquence ou la forme.
Voilà par contre l'exhortation qui est faite pour se réunir : que l'amour pour nos compagnons en soit la force motivante. Le but fondamental et le dessein sont également indiqués : s'encourager à l'amour et aux belles actions; mais la manière et la forme sont laissées libres.
Cette caractéristique de réunions informelles parmi les premiers chrétiens tenait compte des personnes afin qu'elles puissent s'exprimer, être elles-mêmes, parler avec leur propre esprit et leur coeur, et non pas répéter simplement le texte fourni, en se livrant à une séance de question - réponse contrôlée, et préprogrammée, à la manière d'un catéchisme.
En tant que membres de ce corps, il est aussi vrai que "individuellement nous sommes membres les uns des autres. " Romains 12:5
Les Chrétiens sont montrés comme étant, non pas les membres d'un système religieux, mais les membres d'une communauté religieuse, un corps semblable à une famille de personnes avec un chef de famille, le Fils de Dieu.
Le terme grec Ekklesia, traduit habituellement par "église" ou "congrégation". Il est remarquable, toutefois, que ce terme en lui-même n'a aucune signification religieuse intrinsèque. Son utilisation courante dans le grec devait décrire "une assemblée" de citoyens convoqués pour prendre des décisions sur des sujets affectant leurs intérêts. Nous constatons qu'il fut utilisé dans ce sens caractéristique, profane, non religieux en actes 19: 32, 39, 41, pour décrire la réunion, convoquée à la hâte, des orfèvres d' Ephèse.
Il est évident que celui-ci n'emporte avec lui aucune idée "d'une organisation" au sens de disposition structurée, mais simplement celle d'une réunion de gens devant considérer un sujet d'intérêt réciproque, ou encore une réunion de gens simplement rassemblés.
Aujourd'hui les Témoins de Jéhovah ont organisés des réunions, quatre par semaine, chacune avec son programme organisé; ils ont planifié des congrès de circonscription et l’assemblée annuelle de district annuel, assemblées régionales, nationales voire internationales avec leurs programmes organisés; ils ont organisé "le service du champ" l'activité avec le "témoignage de groupe organisé," organisé la couverture du territoire, organisé "l’activité" avec le jour des périodiques, le Surveillant au service du champs organise cette activité et surveille les rapports d'activité rendus chaque mois par chaque Témoin, les surveillants de circonscription et de district visitent 2 fois par an pendant une semaine chaque congrégation, ces visites sont elles aussi organisées ; superviser et promouvoir cette activité organisée dans les congrégations.
Où trouve-t-on dans les Écritures inspirées quelque chose 'approchant même de loin à une telle approche systématisée, institutionnalisée, programmée de vénération et de diffusion de la bonne nouvelle ?
En réalité, l'absence d'un quelconque programme formel, la spontanéité apparente et la motivation individuelle des Chrétiens du premier siècle est ce qui est le plus remarquable dans les récits inscrits dans la Bible.
Nous trouvons seulement de simples allusions parlant de leurs réunions et aucune indication sur une quelconque méthodologie ou systématisation dans la proclamation de la bonne nouvelle.
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 12 avr.10, 00:37En effet. C'est purement biblique, et non issu d'un raisonnement humain tortueux, voire démoniaque. La Bible parle d'elle-même. Merci Eliaquim.Elihou a écrit :"Phenix"
Il suffirait de rappeler a cet homme qui prône l'individualisme en matière de foi , que Paul a demandé a Timothée de rester en Grèce pour y établir des anciens et a veiller a ce que dans les congrégations ne s'infiltrent pas de faux enseignements.Quitte a les excommunier .
1 Tim 1: 3-7
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 12 avr.10, 00:52Personne ne prône l'individualisme mais le fait que le seul chef de la congrégation est JC, le seul canal de connaissance l'Esprit saint, nul besoin d'intermediaire supplmentaire. Pas d'autorité de controle, de surveillance !Phenix a écrit :En effet. C'est purement biblique, et non issu d'un raisonnement humain tortueux, voire démoniaque. La Bible parle d'elle-même. Merci Eliaquim.
La seule autorité dont le NT parle est une autorité LOCALE.
Vous savez que les chefs des nations LES TYRANNISENT, et que les grands LES ASSERVISSENT. IL N'EN SERA PAS DE MÊME AU MILIEU DE VOUS. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup. (Matthieu 20:25,26)
... Les rois de nations les MAÎTRISENT, et ceux qui LES DOMINENT son appelés bienfaiteurs, QU'IL N'EN SOIT PAS DE MEME POUR VOUS. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. (Luc 22:25,26)
Le mot grec traduit "asservir" dans le passage de Matthieu est katexousiadzo. Katexousiadzo résulte de la combinaison des deux mots Kata, signifiant au-dessus ou par-dessus, et exousiadzo signifiant "exercer l'autorité". (Dans Luc le même sens est préservé, quoique les mots diffèrent quelque peu.)
Jésus, dans ces passages, ne condamne pas tant, en soi, les dirigeants oppressifs, mais plutôt, l'autorité hiérarchique qui dirige le monde païen. Je répète Jésus ne condamnait pas simplement les gouverneurs tyranniques; il rejetait en fait la structure hiérarchique elle-même .
Dans le passage suivant Jésus oppose vivement le modèle divin au concept juif:
Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre maître, et VOUS ETES TOUS FRERES. Et N'APPELEZ PERSONNE SUR LA TERRE VOTRE PERE; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. NE VOUS FAITES PAS APPELER DIRECTEURS; car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé. (Matt 23:8-12)
N'oublions que chaque fois qu'une organisation RECLAME "soumission" et "obéissance", elle fait de ses adpetes des esclaves.
"Ne savez-vous pas qu'en vous mettant au service de quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ..." Romains 6,16
Enfin nul besoin d'une organisation pour beneficier de la direction de JC "Car là où deux ou trois se trouvent rassemblés en mon nom, je suis là au milieu"
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 12 avr.10, 01:27Tu parles à Elihou, non EliaqimPhenix a écrit :En effet. C'est purement biblique, et non issu d'un raisonnement humain tortueux, voire démoniaque. La Bible parle d'elle-même. Merci Eliaquim.
Il est vrai que tu as fait un copé collé de son texte, mais quand même
Venez visiter mon blog: http://waddle-chretien.over-blog.com/
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 12 avr.10, 01:30Le conception biblique de la soumission
La "soumission" dont il est question dans le Nouveau Testament, c'est une attitude qui consiste à céder volontairement aux conseils ou aux exhortations d'un autre, une attitude de coopération avec l'autre.
La soumission biblique, ce n'est pas de se laisser contrôler, ni diriger. C'est simplement une attitude consistant à céder aux autres dans la mesure où ils reflètent la pensée du Seigneur.
Personne n'est autoriser à établir des lois, des règles ou des procédures, là ou la bible ne dit RIEN.
Hébreux 13:17 nous dit d'obéir et de nous soumettre à nos conducteurs. Cela n'implique-t-il pas que les dirigeants ecclésiastiques possèdent une autorité officielle ?
Encore une fois, le texte grec originel permet de clarifier le problème. Le mot traduit "obéir" dans Hébreux 13:17, ce n'est pas le mot employé généralement dans le Nouveau Testament pour désigner l'obéissance (hupakouo). C'est le mot peitho, qui signifie persuader ou convaincre. Comme ce mot apparaît dans Hébreux 13:17 à la forme passive, ce passage devrait être traduit: "Laissez vous persuader par vos conducteurs."
C'est une exhortation à donner du poids à l'instruction des travailleurs (ainsi éventuellement que des dirigeants locaux). Il ne s'agit pas de leur obéir aveuglément. Ils doivent persuader, convaincre, et non subjuguer de force. Comme a dit W.E. Vine, "l'obéissance dont il est question [dans Hébreux 13:17], ce n'est pas la soumission à l'autorité, mais celle qui provient de la persuasion".
De même, le verbe traduit "soumettre" dans certaines versions, c'est le mot "hupeiko". Il signifie céder, se retirer, ou se rendre, comme après une bataille. Ceux qui veillent sur l'église ne doivent pas exiger la soumission.
Il faut opposer ce que dit la bible et la soumission et l'obéissance inconditionnelles que reclame la WT.
La "soumission" dont il est question dans le Nouveau Testament, c'est une attitude qui consiste à céder volontairement aux conseils ou aux exhortations d'un autre, une attitude de coopération avec l'autre.
La soumission biblique, ce n'est pas de se laisser contrôler, ni diriger. C'est simplement une attitude consistant à céder aux autres dans la mesure où ils reflètent la pensée du Seigneur.
Personne n'est autoriser à établir des lois, des règles ou des procédures, là ou la bible ne dit RIEN.
Hébreux 13:17 nous dit d'obéir et de nous soumettre à nos conducteurs. Cela n'implique-t-il pas que les dirigeants ecclésiastiques possèdent une autorité officielle ?
Encore une fois, le texte grec originel permet de clarifier le problème. Le mot traduit "obéir" dans Hébreux 13:17, ce n'est pas le mot employé généralement dans le Nouveau Testament pour désigner l'obéissance (hupakouo). C'est le mot peitho, qui signifie persuader ou convaincre. Comme ce mot apparaît dans Hébreux 13:17 à la forme passive, ce passage devrait être traduit: "Laissez vous persuader par vos conducteurs."
C'est une exhortation à donner du poids à l'instruction des travailleurs (ainsi éventuellement que des dirigeants locaux). Il ne s'agit pas de leur obéir aveuglément. Ils doivent persuader, convaincre, et non subjuguer de force. Comme a dit W.E. Vine, "l'obéissance dont il est question [dans Hébreux 13:17], ce n'est pas la soumission à l'autorité, mais celle qui provient de la persuasion".
De même, le verbe traduit "soumettre" dans certaines versions, c'est le mot "hupeiko". Il signifie céder, se retirer, ou se rendre, comme après une bataille. Ceux qui veillent sur l'église ne doivent pas exiger la soumission.
Il faut opposer ce que dit la bible et la soumission et l'obéissance inconditionnelles que reclame la WT.
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 12 avr.10, 07:51Cela te prouve que nous sommes "bien unis dans la même pensée et dans la même opinion" (1 Corinthiens 1:10). Conformément aux Ecritures et contrairement à vous.Waddle a écrit :Tu as récité exactement la même chose que ton frère Eliaqim avait sorti ici:
http://www.forum-religion.org/christian ... -t305.html
Bravo
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 12 avr.10, 20:03Cela montre surtout que même un robot peut devenir TJ. Il suffit qu'on mette dans son logiciel, les choses qu'il faut réciter dans une situation donnée. Pas de reflexion personnelle, puisque les mots sont exactement le même, dans le même ordre.Phenix a écrit :Cela te prouve que nous sommes "bien unis dans la même pensée et dans la même opinion" (1 Corinthiens 1:10). Conformément aux Ecritures et contrairement à vous.
Venez visiter mon blog: http://waddle-chretien.over-blog.com/
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 12 avr.10, 20:29Certain confondent unité et UNIFORMITE !!!Phenix a écrit :Cela te prouve que nous sommes "bien unis dans la même pensée et dans la même opinion" (1 Corinthiens 1:10). Conformément aux Ecritures et contrairement à vous.
Rien ne prouve que les Corinthiens à qui Paul s’adressait en 1 Corinthiens 1:10 avaient atteint une totale unité pour ce qui est des croyances et des opinions personnelles au sujet de Dieu et de leurs frères et sœurs chrétiens. Paul n’essayait pas non plus, comme le supposent certains, de les faire tous penser de la même manière. Pour cela, il aurait fallu que Paul développe une théologie systématique pour les églises, ainsi qu’un code de conduite. Au lieu de cela, il exhorte dans ses lettres les chrétiens à être unis sur le fondement de l’amour et à se supporter davantage les uns les autres, ce qui est différent de la conformité doctrinale. Il indiqua que le problème des Corinthiens était l’immaturité spirituelle, le fait de plaire aux hommes et de les idolâtrer, et non pas un problème doctrinal. — 1 Corinthiens 3:1-9.
Une étude de l’église chrétienne des trois premiers siècles montre clairement que ses membres avaient des idées différentes.
Si l’on considère les sept églises d’Asie mineure (auxquelles Jésus s’adresse en Apocalypse chapitres 1 à 3) comme représentatives de ce qu’était le Christianisme à la fin du premier siècle, alors on peut dire que, selon leurs cultures respectives, elles avaient vraiment toutes, à des degrés divers, succombé à l’immoralité, au favoritisme, aux fausses doctrines ainsi qu’au comportement du monde. À la vérité, Paul devait sans cesse conseiller les églises dont il s’occupait, tout comme un père doit surveiller ses enfants, mais il n’a jamais établi de règles, ni codifié la façon de s’habiller, etc comme le fait la WT.
Les Témoins aiment souvent dire aux gens qu’ils croient tous les mêmes choses dans le monde entier, et que leurs assemblées sont des modèles de bon comportement. Ce qu’ils ne disent pas, c’est que quiconque remettrait la Société Watch Tower en question publiquement serait immédiatement jeté dehors ! Difficile de désirer une telle unité ! Le bon comportement est provoqué par la crainte et l’intimidation. Est-ce étonnant que les Témoins de Jéhovah aient une belle conduite et soient tous des clones de leurs dirigeants ?
Notez les commentaires suivants, tirés de l’ouvrage A Concise Dictionary of Cults and Religions :
" Ce qu[e les Témoins de Jéhovah] définissent comme l’unité est, en fait, une structure rigide et internationale. L’unité telle que l’enseigne la Bible est une unité d’esprit et une attitude humble sous l’autorité du Seigneur Jésus Christ. (Romains 12:15, 16 ; 14:19 ; 15:5-7 ; 1 Pierre 3:8)
Unité sectaire
L’unité est relativement facile à faire dans un système totalitaire. Il faut établir une autorité qui soit absolue et impossible à critiquer, et qualifier d’apostats et d’hérétiques tous les dissidents. Comme ces derniers sont immédiatement rejetés, l’organisation sera toujours composée uniquement de ceux qui acceptent verbalement les doctrines. La secte semblera ainsi connaître une parfaite unité ! Il s’agit pourtant d’une unité forcée, puisque le fait de poser des questions, de critiquer ou de donner sa propre opinion revient à " lutter contre Dieu ".
Les sectes atteignent cette unité par :
- Une source de vérité centralisée (dirigeant ou collège central) à laquelle il faut obéir sans discuter.
- Un endoctrinement continuel au moyen de réunions et de publications d’étude.
- La crainte de remettre l’organisation en question, car cela provoquerait la " colère " de Dieu.
- Des règles et des lois qui régissent sans discussion possible la conduite des membres jusque dans les plus petits aspects de la vie.
- jusmon de M. & K.
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Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 13 avr.10, 07:11Il faut se référer à la Bible, non à l'église catholique qui n'est qu'un vestige.jonsson a écrit : Une étude de l’église chrétienne des trois premiers siècles montre clairement que ses membres avaient des idées différentes.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 13 avr.10, 20:25Quand je parle des 3 premiers siecles je me refere à la bible puisque je prend en compte le 1er siecle, ou certains chrétiens pensaient que la ressurection avaient déjà eu lieu, ou d'autres pensaient que l'observance de loi était nécessaire......sans quaucune mesure disciplinaire ne soit requis.jusmon de M. & K. a écrit : Il faut se référer à la Bible, non à l'église catholique qui n'est qu'un vestige.
Au 1er siecle il y avait DES christianismes et non LE christianisme.
Les textes du Nouveau Testament nous permettent de connaître avec beaucoup plus de certitudes l’existence de deux mouvements. Le livre des Actes en effet nous les présente explicitement comme deux groupes distincts et en conflit parmi les disciples : « les hellénistes » et « les hébreux » (6,1 s.).
Les hébreux forment la communauté de Jérusalem ; judéens, ils parlent l’araméen et lisent la Torah en hébreu. Ils sont très attachés à leur identité juive et au Temple. Ils ont compris Jésus comme celui qui venait renouveler de l’intérieur le judaïsme (Mt 5,17-20). Jésus est pour eux le « nouveau Moïse », l’interprète ultime de la Torah qu’il vient accomplir ; il est le fondateur d’un rabbinisme chrétien. Ils vont donc se tourner vers le peuple d’Israël seulement (Mt 10,5b-6) pour promouvoir un renouveau de la foi juive en conservant ses deux marques identitaires essentielles : la circoncision et le sabbat (Ac 15,1-5). De fait, ces pratiques renvoient à l’ensemble des prescriptions de la loi de Moïse.
La communauté de Jérusalem se comprend elle-même comme le centre du mouvement de Jésus, et entend contrôler ce qui se passe hors de la Judée (Ac 8,14 ; 11,22), ce qui ne va pas sans créer de conflits ! (Ac 15,1 s ; 21,20-21 ; Ga 2,11 s) Sa figure de proue est Jacques, le frère du Seigneur (Ga 2,12 ; Mc 6,3 ; Ac 15,13). Il semble donc que la succession de Jésus ait été conçue de façon « dynastique », le frère du Seigneur, lui succédant.
Les hellénistes, ainsi que les appellent les Actes, sont des chrétiens d’origine juive venant de la diaspora, et dont les ancêtres ont émigré de Palestine depuis longtemps. Ils sont de culture et de langue grecques. S’ils ne parlent plus l’araméen, ni ne lisent l’hébreu, ils restent cependant attachés à leur identité et à leurs racines juives, qu’ils maintiennent notamment à travers la lecture synagogale de la Septante (traduction grecque de la Bible hébraïque). Ils viennent à Jérusalem pour participer au pèlerinage de la Pâque, ou pour y terminer leur vie.
Les figures qui les représentent dans le Nouveau Testa-ment sont Étienne et Philippe (Ac 6 ; 8). Leur histoire, et leur proximité avec les païens leur ont fait comprendre le message de Jésus de telle sorte qu’ils ne mettent plus l’accent sur le Temple et la Loi.
Ils donnent un rôle plus important aux lois morales (Mc 2,27) qu’aux lois rituelles. Cela provoque, avec les judéo-chrétiens du mouvement précédent, de nombreux débats qui transparaissent dans les récits de controverse entre Jésus et pharisiens. Les membres de ce mouvement sont plutôt des citadins bourgeois. Ils vivent leur christianisme en s’appliquant à une certaine rigueur morale (Mc 12,28 s). À partir des Écritures, ils comprennent la mort de Jésus comme un acte salutaire de Dieu en faveur de l’humanité (Lc 24,27 ; Ac 8,32 s ; 1 Co 15,3).
Leurs bases de départ semblent être Antioche (Ac 11,19 s.), et Damas (9,10 s.). Actes 11,26 affirme en tout cas : « c’est à Antioche que, pour la première fois, le nom de “chrétiens” fut donné aux disciples » (c’est-à-dire aux hellénistes qui avaient fuit la persécution de Jérusalem). Au sujet de cette persécution des chrétiens, d’après Actes 8, notons que seuls les hellénistes doivent fuir, les douze et les hébreux pouvant demeurer dans la ville ...
Ces deux mouvements, hébreux et hellénistes, s’affrontent, dans un débat « tradition ou nouveauté », sur la compréhension de « l’événement Jésus » : appelle-t-il une simple réforme du judaïsme, ou la nouveauté de l’Évangile fait-elle éclater le cadre ethnique et traditionnel du judaïsme pour donner naissance à une réalité nouvelle (Mc 2,21-22) ? Ce conflit d’interprétation porte sur deux points essentiels : la dimension ethnique du judaïsme / l’ouverture aux païens ; et le salut obtenu par l’observance de la loi de Moïse / salut acquis par la mort de Jésus.
On peut rajouter Le paulinisme, Le johannisme......
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 14 avr.10, 23:28Les lettres de Paul mettent l'accent sur les actions exemplaires, mais elles ne montrent aucun intérêt particulier pour les titres et les postes. Par exemple, à chaque fois que Paul écrit à une église, il s'adresse à l'église elle-même plutôt qu'à ses dirigeants (Rom. 1:7;1 Cor. 1:1;2 Cor. 1:1; Gal. 1:1-2; Eph. 1:1; Phil. 1:1; Col. 1:1-2;1 Thess. 1:1;2 Thess. 1:1).
(Pour ce qui est des "épîtres pastorales" -- 1 Timothée, 2 Timothée, et Tite -- elles étaient adressées aux collaborateurs apostoliques de Paul et non à des églises.)
Je répète. A chaque fois que Paul écrivait une lettre à une église, il s'adressait à l'église tout entière, et non pas seulement au(x) dirigeant(s)!
On retrouve cette tendance dans l'épître aux Hébreux. L'auteur y invite les saints, à la fin de sa lettre, à saluer leurs conducteurs. (Heb. 13:24)
C'est encore plus frappant quand nous examinons l'église la plus tourmentée dont parle le Nouveau Testament, l'église de Corinthe. Paul ne s'adresse jamais aux anciens. De toute sa correspondance avec les Corinthiens, Paul n'a jamais repris les anciens. Il n'a pas non plus exhorté l'église à leur être plus obéissante. D'ailleurs il ne les a même pas mentionnés !
Plutôt, Paul en appelle à l'église toute entière. Il lui montre que c'est à elle de prendre la responsabilité des blessures qu'elle s'est infligées. Plus de trente fois dans 1 Corinthiens, Paul exhorte et implore "les frères", comme s'il n'y avait aucun dirigeant.
S'il y avait eu des dirigeants dans l'église, Paul leur aurait certainement écrit pour résoudre leurs problèmes. Mais jamais il ne s'adressa à eux. A la fin du livre, Paul conseille à l'église de se soumettre au dévoué Stéphanas et à sa maison. Il a cependant élargi ce groupe en disant "et à tous ceux qui travaillent à la même oeuvre."
Remarquons que Paul insiste sur les fonctions et non les positions. Il s'adresse à toute l'église. Tout le livre de Corinthiens en appelle à l'ensemble de l'église pour prendre en main ses problèmes.
L'absence dans l'église de Corinthe d'anciens attitrés est particulièrement visible dans 1 Corinthiens 5, où Paul fait appel à l'ensemble de l'église pour remettre à Satan un membre tombé (1 Cor. 5:1). De nos jours, on penserait qu'une telle tâche ne pourrait être accomplie que par ceux d'un assez grand poids ecclésiastique.
(Pour ce qui est des "épîtres pastorales" -- 1 Timothée, 2 Timothée, et Tite -- elles étaient adressées aux collaborateurs apostoliques de Paul et non à des églises.)
Je répète. A chaque fois que Paul écrivait une lettre à une église, il s'adressait à l'église tout entière, et non pas seulement au(x) dirigeant(s)!
On retrouve cette tendance dans l'épître aux Hébreux. L'auteur y invite les saints, à la fin de sa lettre, à saluer leurs conducteurs. (Heb. 13:24)
C'est encore plus frappant quand nous examinons l'église la plus tourmentée dont parle le Nouveau Testament, l'église de Corinthe. Paul ne s'adresse jamais aux anciens. De toute sa correspondance avec les Corinthiens, Paul n'a jamais repris les anciens. Il n'a pas non plus exhorté l'église à leur être plus obéissante. D'ailleurs il ne les a même pas mentionnés !
Plutôt, Paul en appelle à l'église toute entière. Il lui montre que c'est à elle de prendre la responsabilité des blessures qu'elle s'est infligées. Plus de trente fois dans 1 Corinthiens, Paul exhorte et implore "les frères", comme s'il n'y avait aucun dirigeant.
S'il y avait eu des dirigeants dans l'église, Paul leur aurait certainement écrit pour résoudre leurs problèmes. Mais jamais il ne s'adressa à eux. A la fin du livre, Paul conseille à l'église de se soumettre au dévoué Stéphanas et à sa maison. Il a cependant élargi ce groupe en disant "et à tous ceux qui travaillent à la même oeuvre."
Remarquons que Paul insiste sur les fonctions et non les positions. Il s'adresse à toute l'église. Tout le livre de Corinthiens en appelle à l'ensemble de l'église pour prendre en main ses problèmes.
L'absence dans l'église de Corinthe d'anciens attitrés est particulièrement visible dans 1 Corinthiens 5, où Paul fait appel à l'ensemble de l'église pour remettre à Satan un membre tombé (1 Cor. 5:1). De nos jours, on penserait qu'une telle tâche ne pourrait être accomplie que par ceux d'un assez grand poids ecclésiastique.
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 15 avr.10, 05:41Dans ce cas-là, pourquoi l'apôtre Paul, divinement inspirée, a-t-il employé les mots "pensée" et "opinion" pour parler de l'unité de l'amour?jonsson a écrit : Au lieu de cela, il exhorte dans ses lettres les chrétiens à être unis sur le fondement de l’amour et à se supporter davantage les uns les autres, ce qui est différent de la conformité doctrinale.
Re: La communauté chrétienne / autorité centralisée
Ecrit le 15 avr.10, 06:13N'est-ce pas Jésus lui même qui a traité les Pharisiens de "progéniture de vipères"(Matthieu 3:7)? N'est-ce pas encore Jésus qui a dit aux Pharisiens "Vous venez, vous, de votre père le Diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père" (Jean8:44)? Pourtant, n'est-il pas la source même du christianisme? N'est-ce donc pas chrétien d'appeler un chat, "un chat", quand il s'agit de personne qui détourne le vrai culte, à l'image des Pharisiens?jonsson a écrit :(PARTIE 1)
J'observe que pour donner du poids à votre argumentation (au demeurant faible) vous commencez Phoenix par diriger une attaque sur ma personne "tu es aveuglé par le Diable et ta mauvaise disposition de cœur". Cette technique d'argumentation est le propre des personnes persuadées de detenir la "vérité" mais ayant peur de découvrir la fausseté de cette fameuse vérité. Je vous laisse le soin de determiner si l'insulte est une méthode chrétienne.
Qui vous autorise à me juger ?
Allons jonsson; je sais bien que ca ne fait pas plaisir d'entendre ce genre de remarque, mais en aucun cas j'émets un jugement en disant que vous serez obligatoirement détruit. Je constate seulement à travers vos paroles, la véritable personne que vous êtes intérieurement, c'est tout. Il faut avoir un peu d'humilité pour accepter la critique, à l'image du Christ (1 Pierre 2:23).
Sans aucun doute.jonsson a écrit : Analysons votre argumentation.
1) Dans Exode 18, Moïse a mis en place une hiérarchie de dirigeants pour l'aider à guider le peuple de Dieu. N'est-ce pas là un modèle biblique de gouvernement ?
Déjà, à ce niveau-là, on n'est pas d'accord. Les anciens d'Israël n'était pas forcément des hommes "vieux", comme tu le dis. Le sens "d'ancien" emporte également l'idée d'une personne étant qualifié pour détenir une autorité et assumer une responsabilité dans une communauté ou une nation. dans les langues d’origine, ces vocables avaient un double sens. Ils s’employaient soit dans un sens physique, soit pour désigner une position ou une fonction. Ceux qui sont appelés “ les anciens [“ dignitaires ”, Jé] du pays d’Égypte ” ou “ les anciens de Moab et les anciens de Madiân ” n’étaient pas tous les hommes âgés de ces nations, mais seulement ceux qui composaient le conseil chargé de s’occuper des affaires nationales. Ils étaient les “ princes [héb. : sarim, “ chefs ”, Os] ” de ces nations. — Gn 50:7 ; Nb 22:4, 7, 8, 13-15 ; Ps 105:17, 21, 22.jonsson a écrit :En lisant attentivement ce récit, on découvrira que c'était Jéthro, le beau-père païen de Moïse, qui avait eu cette idée (Exod. 18:14-27). Rien dans la Bible ne suggère que Dieu l'avait approuvée. D'ailleurs, Jéthro avait lui-même avoué qu'il n'était pas certain que Dieu la soutiendrait (Exod. 18:23).
Plus tard, au cours des voyages d'Israël, le Seigneur a conduit Moïse à prendre une tout autre voie en matière de direction. Il lui a dit de prendre des anciens pour porter le poids de la responsabilité. Et il est intéressant de constater que Moïse a choisi ceux qui fonctionnaient déjà en tant qu'anciens (Num. 11:16).
Cette façon de faire était biologique et fonctionnelle. Ainsi, c'était très différent de la conception de Jéthro d'une hiérarchie de dirigeants.
Le désir de Dieu pour le peuple d'Israël, c'était qu'il vive et serve directement sous son règne (Ex. 15:18; Nom. 23:21; Deut. 33:5; 1 Sam. 8:7); qu'il soit un royaume de prêtres (Ex. 19:6); et qu'il soit soumis à des hommes vieux et sages (les anciens) en temps de crise (Deut. 22:15-18; 25:7-9).
C'est impressionnant à quel point tu déformes le sens des Ecritures par rapport aux paroles de Jésus en Matthieu 20:25,26...jonsson a écrit :2)Observons le contraste que JC fait entre le modèle hiérarchique du monde païen et l'autorité dans le Royaume de Dieu.
Vous savez que les chefs des nations LES TYRANNISENT, et que les grands LES ASSERVISSENT. IL N'EN SERA PAS DE MÊME AU MILIEU DE VOUS. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu'il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu'il soit votre esclave. C'est ainsi que le Fils de l'homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de beaucoup. (Matthieu 20:25,26)
... Les rois de nations les MAÎTRISENT, et ceux qui LES DOMINENT son appelés bienfaiteurs, QU'IL N'EN SOIT PAS DE MEME POUR VOUS. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert. (Luc 22:25,26)
Le mot grec traduit "asservir" dans le passage de Matthieu est katexousiadzo. Katexousiadzo résulte de la combinaison des deux mots Kata, signifiant au-dessus ou par-dessus, et exousiadzo signifiant "exercer l'autorité". (Dans Luc le même sens est préservé, quoique les mots diffèrent quelque peu.)
Jésus, dans ces passages, ne condamne pas tant, en soi, les dirigeants oppressifs, mais plutôt, l'autorité hiérarchique qui dirige le monde païen. Je répète Jésus ne condamnait pas simplement les gouverneurs tyranniques; il rejetait en fait la structure hiérarchique elle-même .
Dans le passage suivant Jésus oppose vivement le modèle divin au concept juif:
Mais vous, ne vous faites pas appeler Rabbi; car un seul est votre maître, et VOUS ETES TOUS FRERES. Et N'APPELEZ PERSONNE SUR LA TERRE VOTRE PERE; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. NE VOUS FAITES PAS APPELER DIRECTEURS; car un seul est votre Directeur, le Christ. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. Quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'abaissera sera élevé. (Matt 23:8-12)
Nous pouvons en tirer les choses suivantes :
- Dans le système religieux des juifs, il y a un système de classes constitués de spécialistes en matières religieuses d'une part, et des non-spécialistes d'autre part. Dans le royaume, tous sont frères de la même famille.
-Dans le monde juif, l'autorité se fonde sur les statuts, les titres, et la position. Dans le royaume, l'autorité se fonde sur la vie et le caractère intérieurs
Pour faire simple, même des anges ont des "responsabilités" que d'autres n'ont pas.
Modifié en dernier par Phenix le 15 avr.10, 07:25, modifié 1 fois.
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