Le don du sang tant mis en cause par nos amis Jéhovistes
- Libresansdieu
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Ecrit le 21 févr.05, 08:42
Je suis de l'avis de Didier.
Et je me dois de vous dire que vous n'arriverez jammais à rien avec les chiffres, les techniques, les fractions ou autres.
Si vous désirez vraiment vous opposer à ceux qui comme moi sont contre l'utilisation du sang... Utilisez plutot mattieux 12: les versets 1 à 13.
À partir de là il sagit de savoir si celà peut s'appliquer ou non à notre probleme ici. On sera d'accord ou non, c'est normal selon les convictions de chacun mais il sagit sans conteste des arguments les plus fort que vous puissiez utiliser.
Et je me dois de vous dire que vous n'arriverez jammais à rien avec les chiffres, les techniques, les fractions ou autres.
Si vous désirez vraiment vous opposer à ceux qui comme moi sont contre l'utilisation du sang... Utilisez plutot mattieux 12: les versets 1 à 13.
À partir de là il sagit de savoir si celà peut s'appliquer ou non à notre probleme ici. On sera d'accord ou non, c'est normal selon les convictions de chacun mais il sagit sans conteste des arguments les plus fort que vous puissiez utiliser.
- Didier
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Ecrit le 21 févr.05, 12:49
Papyrus a écrit :Didier, quel est le raisonnement des TdJ pour dire que la transfusion sanguine d'homme volontaire à homme souffrant est interdit?
Jésus guérit bien des malades le jour du Sabbat, quand il s'agit de sauver des vie...
Si Jésus a guéri des malades durant le jour du Sabbat, c'est parcequ'il était "Seigneur du sabbat" (Mat. 12:8). Il a montré que ce jour-là, il était permis de faire "quelque chose de beau" (Mat. 12:12). Comme il l'a rappelé, "le sabbat est venu à l’existence pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat" (Marc 2:27). Autrement dit, l'homme ne devait pas se rendre esclave de règles religieuses excessives qui étaient imposées, à tort, durant le sabbat, mais ce jour devait plutôt servir les intérêts physiques et spirituels de l'homme. La Loi mosaïque n'interdisait pas de guérir un homme pendant le sabbat. Jésus ne violait donc pas un quelconque commandement, lorsqu'il opérait une guérison un jour de sabbat. Comme l'a écrit Pierre plus tard, "il n’a pas commis de péché, et on n’a pas trouvé de tromperie dans sa bouche" (1 Pierre 2:22).
Le fait de sauver des vies est un acte extrêmement louable. Toutefois, il ne justifie en rien le fait d'outrepasser la loi de Dieu, notamment celle relative au caractère sacré du sang. Ce qui s'est produit à l'époque du roi Saül illustrera cela. Après avoir abattu les Philistins, au soir de la bataille, les soldats de Saül furent épuisés et affamés. Saül, en effet, leur avait donné l'ordre de ne rien manger avant le soir, 'jusqu'à ce qu'il se soit vengé de ses ennemis' (1 Samuel 14:24).
Une fois la victoire obtenue, les soldats étaient tellement fatigués et affamés qu'ils ne prirent même pas la peine de saigner les animaux qu'ils tuaient pour se nourrir:
"Et le peuple se jeta sur le butin, et ils prirent du menu et du gros bétail, et des veaux, et ils les égorgèrent sur le sol ; et le peuple les mangeait avec le sang." - 1 Samuel 14:32; Darby.
La situation critique de ces soldats justifiait-elle qu'ils outrepassent la loi de Dieu relative à l'interdiction de consommer du sang (Lévitique 17:10-12)?
Non. Cet acte demeurait une violation du commandement relatif au caractère sacré du sang. Ils avaient "péché contre Jéhovah en mangeant avec le sang" (1 Samuel 14:33,34).
Ce fait illustre qu'une situation urgente ou critique n'autorise en rien à outrepasser un commandement de Dieu. L'amour de Dieu signifie l'observance de ses commandements (1 Jean 5:3). C'est ce que s'efforcent de faire les Témoins de Jéhovah, même lorsqu'ils sont confrontés à des situations critiques. La transfusion sanguine n'est pas la panacée. Comme je l'ai expliqué plus haut, la médecine moderne a beaucoup progressé, ses dernières années, dans la mise au point de thérapeutiques alternatives à la transfusion, qui assurent au patient des soins de qualité
Pour des informations supplémentaires, merci de consulter : http://www.watchtower.org/languages/fra ... /index.htm
http://www.watchtower.org/languages/fra ... cle_01.htmLibresansdieu a écrit :Si les TdJ arrivaient avec des chiffres datant de moins de 20 ans, ce serait déjà un bon début pour créer un réel débat.
Je sais qu'Eliaqim affectionne la coupe "mullet" mais les années 80 pour ce qui est de la médecine, ça commence à dater
http://www.watchtower.org/library/vcae/article_01.htm
- Libresansdieu
Ecrit le 21 févr.05, 13:38
Vous faites exprès ou quoi? C'est encore les mêmes articles, mais en français cette fois!
On commence par parler des dangers, on mentionne qu'IL Y A UN DANGER on ne dit pas dans quelle (faible) proportion ce danger arrive et on donne quelques chiffres datant de la période Madonna/Boy George/Cube Rubik/Atari pour prouver le tout.
On commence par parler des dangers, on mentionne qu'IL Y A UN DANGER on ne dit pas dans quelle (faible) proportion ce danger arrive et on donne quelques chiffres datant de la période Madonna/Boy George/Cube Rubik/Atari pour prouver le tout.
- Didier
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Ecrit le 21 févr.05, 20:43
"L’hépatite C que l’on a appelé « l'épidémie silencieuse », n’a pas eu le même traitement médiatique que le sida. Les pouvoirs publics n’ont montré qu’un intérêt relatif concernant cette maladie. Toutefois les conséquences sanitaires et financières de celle-ci sont très importantes. Sur le plan sanitaire : 600 000 personnes sont touchées par le virus dont 200 000 par voie sanguine (le Figaro du 8 octobre 2001). Le VHC est donc responsable de milliers de morts par an en France : entre 30 et 60 ans, elle est la troisième cause de décès pour l’homme." LES CONTAMINATIONS POST-TRANSFUSIONNELLES PAR LE VHC; Paul Bara juriste à Paris
Tiendrais-tu ce même discours à tous ces milliers de gens contaminés par le VHC, chaque année?On commence par parler des dangers, on mentionne qu'IL Y A UN DANGER on ne dit pas dans quelle (faible) proportion ce danger arrive et on donne quelques chiffres datant de la période Madonna/Boy George/Cube Rubik/Atari pour prouver le tout.
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Ecrit le 21 févr.05, 21:43
Didier a écrit :"
Tiendrais-tu ce même discours à tous ces milliers de gens contaminés par le VHC, chaque année?
Moi oui, je maintiens ma position, si ma fille nécessitait une transfusion et qu'elle ait 1/100 chance de survivre et 99/100 d'attraper une maladie (sauf des maladies dégénératrices), je préfèrerais tenter le tout, sauf si ça devait la faire souffrir.
Or les cas de complication lors de transfusions sont plutôt isolés (contrairement à ce que vous tentez de faire croire) et dans les partie du sang que les TdJ acceptent, certaines sont vecteurs de maladies.
Ce que j'aime en toi Didier, c'est qu tu prends toujours les mêmes sources, elles viennent toujours de la même maison.
Moi si je prends des références à la Croix Rouge, nie je suis certains qu'ils me diront que le sang sauve plus qu'il ne tue, qui a raison ?
La Croix Rouge ou la Watchtower ?
Quand on cause informatique, à qui doit on faire confiance ?
IBM ou Mc Donald ?
Mc Donald bien entendu!
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Ecrit le 21 févr.05, 23:22
Didier,
Ton exemple dans 1 Samuel (Ancienne Aliance), c'est du sang "absorbé" pour se nourrir et c'est en effet ce que Dieu interdit... mais une transfusion, ce n'est pas pour se nourir mais pour vivre!
De plus, Jésus dit que ce n'est pas ce qui entre dans la bouche d'un homme qui le rend impur mais c'est ce qui en sort.
Je me demande aussi ce que pense les TdJ de l'auto-transfusion, c'est à dire, par exemple se faire extraire son propre sang pour se le faire réinjecter lors d'une opération à risque ? Les risques de contaminations disparaissent ici...
Ton exemple dans 1 Samuel (Ancienne Aliance), c'est du sang "absorbé" pour se nourrir et c'est en effet ce que Dieu interdit... mais une transfusion, ce n'est pas pour se nourir mais pour vivre!
De plus, Jésus dit que ce n'est pas ce qui entre dans la bouche d'un homme qui le rend impur mais c'est ce qui en sort.
Je me demande aussi ce que pense les TdJ de l'auto-transfusion, c'est à dire, par exemple se faire extraire son propre sang pour se le faire réinjecter lors d'une opération à risque ? Les risques de contaminations disparaissent ici...
- Didier
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Ecrit le 22 févr.05, 01:49
Peut-on "vivre" sans se nourrir? Le rôle principal du sang est d'acheminer à travers tout l'organisme l'oxygène et les nutriments dont il a besoin. Une transfusion vise à rétablir la quantité de sang nécessaire à cet acheminement. Le but premier d'une transfusion est donc bien d'apporter au corps ce dont il a besoin. Y a-t-il réellement une différence entre le fait d'ingérer du sang , et le fait de l'injecter directement dans les veines?Papyrus a écrit :Ton exemple dans 1 Samuel (Ancienne Aliance), c'est du sang "absorbé" pour se nourrir et c'est en effet ce que Dieu interdit... mais une transfusion, ce n'est pas pour se nourir mais pour vivre!
Les paroles de Jésus rapportées en Matthieu 15:11 ne s'appliquent pas à ce que la Loi exigeait, en matière d'interdits alimentaires. Jésus faisait référence aux règles d'hygiène excessives qu'imposaient les Pharisiens avant de manger (Matthieu 15:2). Ces règles n'avaient rien à voir avec les commandements de Dieu, mais il s'agissait plutôt de la "tradition des hommes d’autrefois", "des commandements d’hommes" qui annulaient la Parole de Dieu (Marc 7:13; Matthieu 15:9).De plus, Jésus dit que ce n'est pas ce qui entre dans la bouche d'un homme qui le rend impur mais c'est ce qui en sort.
Si Jésus avait enseigné que l'absorption de sang était permise, il aurait été en contradiction avec la Loi mosaïque. Or, il est venu "accomplir" la Loi, et il a enseigné que "celui donc qui viole un seul de ces plus petits commandements, et qui enseigne aux humains [à faire] de même, sera appelé ‘ le plus petit ’ en ce qui concerne le royaume des cieux" (Matthieu 5:17-19).
Les Témoins de Jéhovah ne refusent pas les transfusions pour des raisons sanitaires, mais religieuses.Je me demande aussi ce que pense les TdJ de l'auto-transfusion, c'est à dire, par exemple se faire extraire son propre sang pour se le faire réinjecter lors d'une opération à risque ? Les risques de contaminations disparaissent ici...
"Un chirurgien demandera parfois à son patient de faire mettre de côté un peu de son sang quelques semaines avant une opération, afin de pouvoir le lui transfuser en cas de besoin (transfusion autologue différée, ou TAD). Pareille collecte, mise en réserve et transfusion de sang va directement à l’encontre des instructions énoncées dans le Lévitique et le Deutéronome. Le sang ne doit pas être conservé ; il doit être versé, en quelque sorte rendu à Dieu. Certes, la Loi mosaïque n’est plus en vigueur, mais les Témoins de Jéhovah respectent les principes divins qu’elle renferme, et ils sont déterminés à ‘ s’abstenir du sang ’. Voilà pourquoi ils ne donnent pas ce sang qui devrait être ‘ versé ’ ni ne le mettent en réserve en prévision d’une transfusion. Ces pratiques s’opposent à la loi de Dieu." - La Tour de Garde du 15/10/00 p. 30-1
Je t'envoie en privé d'autres rensignements sur la question.
De quelle "maison" ces sources proviennent-elles?Ehma a écrit :Or les cas de complication lors de transfusions sont plutôt isolés (contrairement à ce que vous tentez de faire croire) et dans les partie du sang que les TdJ acceptent, certaines sont vecteurs de maladies.
Ce que j'aime en toi Didier, c'est qu tu prends toujours les mêmes sources, elles viennent toujours de la même maison.
"L’hépatite C que l’on a appelé « l'épidémie silencieuse », n’a pas eu le même traitement médiatique que le sida. Les pouvoirs publics n’ont montré qu’un intérêt relatif concernant cette maladie. Toutefois les conséquences sanitaires et financières de celle-ci sont très importantes. Sur le plan sanitaire : 600 000 personnes sont touchées par le virus dont 200 000 par voie sanguine (le Figaro du 8 octobre 2001). Le VHC est donc responsable de milliers de morts par an en France : entre 30 et 60 ans, elle est la troisième cause de décès pour l’homme." - http://www.soshepatites.org/publication ... sfuvhc.pdf
"Pour tous les scientifiques, l'Hépatite "C" sera un des grands problèmes de santé publique dans les prochaines années.
Après plusieurs rapports successifs ( en particulier les rapports des Professeurs MICOUD et DRUCKER), tous les spécialistes s'accordent sur un chiffre minimum de 500 000 à 600 000 personnes atteintes d'Hépatite "C" à ce jour en FRANCE.
La voie principale de contamination est la voie sanguine.
40% des malades porteurs du virus "C" ont été infecté par transfusion sanguine. Il y a donc en FRANCE aujourd'hui 2 à 300.000 personnes contaminées par transfusion sanguine." - http://www.aavac.asso.fr/accidentsmedic ... titec.html
- Libresansdieu
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Ecrit le 22 févr.05, 05:53
Et puis au diable les chiffres datant de 20 ans, voici quelques statistiques RÉCENTES (celles du mois dernier!)
"il est impossible d'être contaminé en donnant du sang; le matériel utilisé pour la collecte est stérile et utilisé une seule fois. "
"Toutes les unités de sang sont systématiquement soumis aux épreuves suivantes :
Maladies infectieuses:
syphilis
hépatites B et C
VIH 1 et 2 (les virus qui causent le SIDA)
HTLV- I / II
Groupes sanguins:
A, B, O, AB
facteur Rh
anticorps de groupes sanguins"
"Les épreuves, tout comme les équipements, sont à la fine pointe de la technologie. Mis ensemble, ils permettent de réduire la période muette (période d'incubation où la maladie n'est pas détectable) et de détecter les maladies plus rapidement.
Par exemple, aujourd'hui le risque de contamination post-transfusionnelle par le VIH est actuellement de 1 sur 4 952 510 unités (Héma-Québec, janvier 2005)."
--------
Hépatite A et B: cela se guérit et on peut être vacciné contre ces maladies.
Hépatite C:
Traduc: il y a une chance sur 103 000 (et bientôt 500 000) que le test de dépistage échoue. La probabilité que le sang soit contaminé ET que le test échoue est donc extrèmement faible.
"il est impossible d'être contaminé en donnant du sang; le matériel utilisé pour la collecte est stérile et utilisé une seule fois. "
"Toutes les unités de sang sont systématiquement soumis aux épreuves suivantes :
Maladies infectieuses:
syphilis
hépatites B et C
VIH 1 et 2 (les virus qui causent le SIDA)
HTLV- I / II
Groupes sanguins:
A, B, O, AB
facteur Rh
anticorps de groupes sanguins"
"Les épreuves, tout comme les équipements, sont à la fine pointe de la technologie. Mis ensemble, ils permettent de réduire la période muette (période d'incubation où la maladie n'est pas détectable) et de détecter les maladies plus rapidement.
Par exemple, aujourd'hui le risque de contamination post-transfusionnelle par le VIH est actuellement de 1 sur 4 952 510 unités (Héma-Québec, janvier 2005)."
--------
Hépatite A et B: cela se guérit et on peut être vacciné contre ces maladies.
Hépatite C:
-santé Canada http://www.phac-aspc.gc.ca/hepc/hepatit ... quiz2.htmlActuellement, les probabilités de détection du VHC sont de 1 sur 103 000 unités de sang. Néanmoins, avec l'adoption d'un nouveau test de dépistage du VHC, le Test d'acide nucléique, on s'attend à ce que ce facteur de risque passe à 1 sur 500 000.
Traduc: il y a une chance sur 103 000 (et bientôt 500 000) que le test de dépistage échoue. La probabilité que le sang soit contaminé ET que le test échoue est donc extrèmement faible.
- Didier
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Ecrit le 22 févr.05, 13:48
Il ne faut pas se tromper de problème. Si les probabilités portant sur la sécurité transfusionnelle semblent rassurantes, la réalité est toute autre.
Comme le montrait un communiqué de presse de l'OMS, en avril 2000, 80% de la population mondiale ne bénéficiait que de seulement 20% du sang non contaminé collecté dans le monde. Cette population se situe dans les pays en voie de développement. La plus grande partie du sang collecté non contaminé profitait seulement à 20 % de la population mondiale, c'est à dire les pays développés.
Voici ce qu'on pouvait lire dans ce communiqué de presse:
" Malgré toutes les merveilles technologiques à la disposition de l’humanité, l’approvisionnement fiable en sang non contaminé n’est pas assuré pour des millions et des millions de personnes dans le monde, a déclaré le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l’OMS, à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé de cette année, consacrée à la sécurité transfusionnelle. Il y a deux raisons principales à cette situation : d’une part de nombreux gouvernements ne s’impliquent pas et ne donnent pas leur appui dans ce domaine, ce qui a pour conséquence des pénuries chroniques de donneurs de sang non contaminé dans les pays en développement et, d’autre part, les produits sanguins ne sont pas soumis à des contrôles de qualité et à des dépistages. »
A l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, l’OMS a publié un ensemble de faits et de chiffres sur la situation de l’approvisionnement en sang. Le thème de la journée de cette année — La sécurité du sang commence par moi — fait ressortir le grand déséquilibre qui existe aujourd’hui dans le monde à ce niveau. Les spécialistes pensent que, dans de nombreux pays, les autorités nationales de la santé publique continuent de reléguer au second plan l’approvisionnement en sang et les services de transfusion.
(...)
La transfusion de sang ou de produits sanguins est à l’origine de 5 à 10% des infections à VIH dans le monde. Les estimations OMS/ONUSIDA indiquent 5,6 millions de nouvelles infections à VIH par an. « Les tests pour dépister les anticorps anti-VIH sont arrivés dans le commerce il y a 15 ans, mais de nombreux pays ne peuvent toujours pas garantir un contrôle à 100% du sang donné," déclare le Dr Jean Emmanuel, Directeur à l’OMS de Sécurité transfusionnelle et technologie clinique." (...)
L’utilisation du sang dans des cas où elle n’est médicalement pas justifiée est un autre point important. Il n’y a pas en général de directives claire à ce sujet. Comme le sang dans les pays en développement provient pour la plus grande part de parents ou de donneurs rémunérés, même si le médecin en charge décide que la transfusion est inutile pour son patient, des pressions sociales et financières irrésistibles s’exercent alors pour l’utiliser quand même.
Outre le VIH, les principales maladies transmises par le sang contaminé sont entre autres les hépatites B et C, la syphilis, le paludisme, la maladie de Chagas. On estime que, chaque année, les injections et les transfusions risquées provoquent 8 à 16 millions d’hépatite B, 2,3 à 4,7 millions d’hépatite C et de 80 000 à 160 000 infections à VIH.
(...)
Sur les 191 Etats Membres de l’OMS, moins de 70 mettent en œuvre les recommandations de l’OMS à propos des programmes nationaux de transfusion. (...)
Encore moins d’Etats Membres pratiquent suffisamment le dépistage des maladies transmissibles par transfusion ou conservent le sang dans des conditions de sécurité satisfaisantes avant son utilisation. Presque tous les pays où la sécurité transfusionnelle n’est pas assurée sont des pays en développement.
Chaque année, on donne dans le monde environ 75 millions d’unités de sang (1 unité équivaut en général à 450 millilitres). Pour plus de 13 millions d’entre elles, soit près de 20% de l’ensemble du sang donné, le dépistage de toutes les infections transmissibles n’a pas été pratiqué. Il arrive aussi que ce dépistage, dont le coût varie entre US$4= et US$50 par unite, ne soit pas fiable, notamment lorsqu’il est réalisé par du personnel qui n’a pas une formation suffisante ou quand il y a des pénuries de matériels ou un approvisionnement aléatoire en coffrets d’analyse. " - SÉCURITÉ TRANFUSIONNELLE… POUR UNE MINORITÉ
Parlant des porteurs du VHC (virus de l'hépatite C) en France, l'AAVAC, Association d'Aide au Victimes d'Accident Corporel, expliquait:
"Dans sa dernière conférence de presse du 1er Juin 2001, Monsieur Bernard KOUCHNER a reconnu que plus d'un tiers des malades( soit au minimum 230.000 personnes ) ignore encore leur séropositivité et donc reste contaminantes sans le savoir.
Compte tenu du nombre de malades présentant une hépatite "C" post transfusionnelle ( 2 à 300.000 ) et des complications de la maladie, la contamination transfusionnelle par le virus "C" fera, à terme, beaucoup plus de mort que la contamination par Sida. - http://www.aavac.asso.fr/accidentsmedic ... titec.html
Parmi les nouveaux cas de SIDA que l'on s'attend à enregistrer d'ici 2010, 4 millions seront imputables à des transfusions sanguines ou autres injections médicales. Comme le fait remarquer l'ARCAT, Association de Recherche, de Communication et d'Action pour l'Accès aux Traitements, "aujourd’hui, la transmission du VIH par cette voie-là [la transfusion] est toujours d’actualité pour la majorité des habitants de la planète"
Dans son Journal de la Démocratie Sanitaire (JDS), on pouvait lire:
"La sécurité transfusionnelle reste un problème de santé majeur dans le monde : 82 % de la population n’a pas la garantie d’obtenir une transfusion sanguine en cas de besoin. Et lorsque la transfusion est possible, il n’y a aucune assurance pour ces personnes que le sang ne soit pas contaminé. Une réalité rappelée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’occasion de la première journée mondiale du don de sang. Célébrée le 14 juin dernier, cette date rendra désormais hommage aux donneurs de sang volontaires et bénévoles. Chaque année, 80 millions d’unités de sang sont recueillies dans le monde, or 38 % seulement le sont dans les pays en développement où vit la quasi-totalité de la population mondiale (1). Ces pays sont justement sujets à des taux de mortalité très élevés et ont d’importants besoins en sang. Lorsque l’approvisionnement est assuré, trop souvent rien ne garantit que le sang ne soit pas contaminé par le VIH, le VHC, la syphilis ou d’autres infections.
Selon l’OMS, 300 000 contaminations par VIH au cours de transfusions sanguines auraient lieu chaque année dans les 34 pays où l’épidémie est la plus importante. Sur ces pays, seuls neuf dépistent la totalité des dons, et huit d’entre eux ont un système de transfusion sanguine basé sur des dons volontaires et bénévoles. Dans les 25 pays restants, la régularité et la qualité des tests ne sont pas assurées. L’OMS estime à six millions le nombre de dépistages supplémentaires qu’il faudrait effectuer chaque année de par le monde."
Expliquant pourquoi la sécurité transfusionnelle n'est pas assurée dans ces pays, ce rapport poursuit:
"Réactifs transportés pendant des kilomètres en pleine chaleur (2), absence de formation des équipes, manque de suivi des donneurs : nombreux sont les écueils. S’ajoutent à cette liste des tests insuffisants, qui, lorsqu’ils sont effectués, posent la question de leur fiabilité. « Je me souviens d’une organisation, dont je ne citerai pas le nom, qui, voulant bien faire, a envoyé des tests de dépistage dans un pays africain. Or, ces tests, qui se conservaient à 4°, ont été stockés dans une pièce à 30° faute d’autres possibilités. Ils ont été très rapidement inutilisables. Heureusement, ils n’ont jamais servi, sinon ils auraient donné de faux résultats négatifs avec toutes les conséquences imaginables », raconte Jean-François Riffaud, directeur de la communication et des affaires internationales à l’Etablissement français du sang (EFS)." - http://www.arcat-sante.org/publi/archiv ... ons170.php
Tout cela ne concerne seulement que les risques liés aux agents infectieux. Mais que dire du reste? "L'incompatibilité du sang peut causer une réaction hémolytique transfusionnelle, état pathologique éventuellement grave et pouvant causer l'insuffisance rénale ou un choc. On estime que l'incompatibilité survient une fois sur 6 000 lors des transfusions sanguines", lit-on dans le journal PR Newswire du 7 avril 2000.
Que dire également de l'immunodépression post-transfusionnelle?
Dans le rapport Répercussions immunitaires de la transfusion sanguine (P Gorce, JL Pourriat), nous lisons:
"Les accidents immunologiques en relation avec une transfusion de produits sanguins labiles sont nombreux et de gravité variable, allant du simple malaise au choc anaphylactique des sujets ayant un déficit en immunoglobulines A. Ils dépendent des antigènes portés par les cellules transfusées"
Que dire également des récidives tumorales post-transfusionnelles?
Ce même rapport précisait:
"Depuis 1982, plus de 90 % des études montrent une augmentation significative des récidives après une transfusion. Plus récemment, une méta-analyse portant sur 29 études et représentant un collectif de 8 058 patients a montré une différence significative sur la récidive à 5 ans (62 % de récidives chez les transfusés vs 38 % chez les non transfusés). Ces résultats se trouvent globalement confirmés dans la résection hépatique sur métastases de cancers coliques (60 vs 40 %) et sur des résections pour cancer hépatocellulaire primitif.
Dans les mastectomies pour cancer, les résultats sont identiques : dans des tumeurs de stade I, l'analyse de la survie à 5 ans montre 53 % de récidives chez les non transfusés vs 93 % chez les transfusés . Sur une méta-analyse portant sur 10 études, l'analyse multifactorielle montre la transfusion sanguine comme facteur péjoratif au même titre que le stade du cancer. Les mêmes constatations sont observées dans la chirurgie carcinologique ORL (survie à 3 ans : 73 vs 47 %), le cancer du poumon (survie à 5 ans : 81 vs 53 %), le cancer de la prostate (survie à 5 ans : 66 vs 17 %). Dans toutes ces études, les analyses statistiques notent la transfusion pré, per ou postopératoire comme facteur essentiel, soit seul, soit en association avec le stade du cancer"
La transfusion de sang est-elle donc la panacée?
Comme le montrait un communiqué de presse de l'OMS, en avril 2000, 80% de la population mondiale ne bénéficiait que de seulement 20% du sang non contaminé collecté dans le monde. Cette population se situe dans les pays en voie de développement. La plus grande partie du sang collecté non contaminé profitait seulement à 20 % de la population mondiale, c'est à dire les pays développés.
Voici ce qu'on pouvait lire dans ce communiqué de presse:
" Malgré toutes les merveilles technologiques à la disposition de l’humanité, l’approvisionnement fiable en sang non contaminé n’est pas assuré pour des millions et des millions de personnes dans le monde, a déclaré le Dr Gro Harlem Brundtland, Directeur général de l’OMS, à l’occasion de la Journée mondiale de la Santé de cette année, consacrée à la sécurité transfusionnelle. Il y a deux raisons principales à cette situation : d’une part de nombreux gouvernements ne s’impliquent pas et ne donnent pas leur appui dans ce domaine, ce qui a pour conséquence des pénuries chroniques de donneurs de sang non contaminé dans les pays en développement et, d’autre part, les produits sanguins ne sont pas soumis à des contrôles de qualité et à des dépistages. »
A l’occasion de la Journée mondiale de la Santé, l’OMS a publié un ensemble de faits et de chiffres sur la situation de l’approvisionnement en sang. Le thème de la journée de cette année — La sécurité du sang commence par moi — fait ressortir le grand déséquilibre qui existe aujourd’hui dans le monde à ce niveau. Les spécialistes pensent que, dans de nombreux pays, les autorités nationales de la santé publique continuent de reléguer au second plan l’approvisionnement en sang et les services de transfusion.
(...)
La transfusion de sang ou de produits sanguins est à l’origine de 5 à 10% des infections à VIH dans le monde. Les estimations OMS/ONUSIDA indiquent 5,6 millions de nouvelles infections à VIH par an. « Les tests pour dépister les anticorps anti-VIH sont arrivés dans le commerce il y a 15 ans, mais de nombreux pays ne peuvent toujours pas garantir un contrôle à 100% du sang donné," déclare le Dr Jean Emmanuel, Directeur à l’OMS de Sécurité transfusionnelle et technologie clinique." (...)
L’utilisation du sang dans des cas où elle n’est médicalement pas justifiée est un autre point important. Il n’y a pas en général de directives claire à ce sujet. Comme le sang dans les pays en développement provient pour la plus grande part de parents ou de donneurs rémunérés, même si le médecin en charge décide que la transfusion est inutile pour son patient, des pressions sociales et financières irrésistibles s’exercent alors pour l’utiliser quand même.
Outre le VIH, les principales maladies transmises par le sang contaminé sont entre autres les hépatites B et C, la syphilis, le paludisme, la maladie de Chagas. On estime que, chaque année, les injections et les transfusions risquées provoquent 8 à 16 millions d’hépatite B, 2,3 à 4,7 millions d’hépatite C et de 80 000 à 160 000 infections à VIH.
(...)
Sur les 191 Etats Membres de l’OMS, moins de 70 mettent en œuvre les recommandations de l’OMS à propos des programmes nationaux de transfusion. (...)
Encore moins d’Etats Membres pratiquent suffisamment le dépistage des maladies transmissibles par transfusion ou conservent le sang dans des conditions de sécurité satisfaisantes avant son utilisation. Presque tous les pays où la sécurité transfusionnelle n’est pas assurée sont des pays en développement.
Chaque année, on donne dans le monde environ 75 millions d’unités de sang (1 unité équivaut en général à 450 millilitres). Pour plus de 13 millions d’entre elles, soit près de 20% de l’ensemble du sang donné, le dépistage de toutes les infections transmissibles n’a pas été pratiqué. Il arrive aussi que ce dépistage, dont le coût varie entre US$4= et US$50 par unite, ne soit pas fiable, notamment lorsqu’il est réalisé par du personnel qui n’a pas une formation suffisante ou quand il y a des pénuries de matériels ou un approvisionnement aléatoire en coffrets d’analyse. " - SÉCURITÉ TRANFUSIONNELLE… POUR UNE MINORITÉ
Parlant des porteurs du VHC (virus de l'hépatite C) en France, l'AAVAC, Association d'Aide au Victimes d'Accident Corporel, expliquait:
"Dans sa dernière conférence de presse du 1er Juin 2001, Monsieur Bernard KOUCHNER a reconnu que plus d'un tiers des malades( soit au minimum 230.000 personnes ) ignore encore leur séropositivité et donc reste contaminantes sans le savoir.
Compte tenu du nombre de malades présentant une hépatite "C" post transfusionnelle ( 2 à 300.000 ) et des complications de la maladie, la contamination transfusionnelle par le virus "C" fera, à terme, beaucoup plus de mort que la contamination par Sida. - http://www.aavac.asso.fr/accidentsmedic ... titec.html
Parmi les nouveaux cas de SIDA que l'on s'attend à enregistrer d'ici 2010, 4 millions seront imputables à des transfusions sanguines ou autres injections médicales. Comme le fait remarquer l'ARCAT, Association de Recherche, de Communication et d'Action pour l'Accès aux Traitements, "aujourd’hui, la transmission du VIH par cette voie-là [la transfusion] est toujours d’actualité pour la majorité des habitants de la planète"
Dans son Journal de la Démocratie Sanitaire (JDS), on pouvait lire:
"La sécurité transfusionnelle reste un problème de santé majeur dans le monde : 82 % de la population n’a pas la garantie d’obtenir une transfusion sanguine en cas de besoin. Et lorsque la transfusion est possible, il n’y a aucune assurance pour ces personnes que le sang ne soit pas contaminé. Une réalité rappelée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’occasion de la première journée mondiale du don de sang. Célébrée le 14 juin dernier, cette date rendra désormais hommage aux donneurs de sang volontaires et bénévoles. Chaque année, 80 millions d’unités de sang sont recueillies dans le monde, or 38 % seulement le sont dans les pays en développement où vit la quasi-totalité de la population mondiale (1). Ces pays sont justement sujets à des taux de mortalité très élevés et ont d’importants besoins en sang. Lorsque l’approvisionnement est assuré, trop souvent rien ne garantit que le sang ne soit pas contaminé par le VIH, le VHC, la syphilis ou d’autres infections.
Selon l’OMS, 300 000 contaminations par VIH au cours de transfusions sanguines auraient lieu chaque année dans les 34 pays où l’épidémie est la plus importante. Sur ces pays, seuls neuf dépistent la totalité des dons, et huit d’entre eux ont un système de transfusion sanguine basé sur des dons volontaires et bénévoles. Dans les 25 pays restants, la régularité et la qualité des tests ne sont pas assurées. L’OMS estime à six millions le nombre de dépistages supplémentaires qu’il faudrait effectuer chaque année de par le monde."
Expliquant pourquoi la sécurité transfusionnelle n'est pas assurée dans ces pays, ce rapport poursuit:
"Réactifs transportés pendant des kilomètres en pleine chaleur (2), absence de formation des équipes, manque de suivi des donneurs : nombreux sont les écueils. S’ajoutent à cette liste des tests insuffisants, qui, lorsqu’ils sont effectués, posent la question de leur fiabilité. « Je me souviens d’une organisation, dont je ne citerai pas le nom, qui, voulant bien faire, a envoyé des tests de dépistage dans un pays africain. Or, ces tests, qui se conservaient à 4°, ont été stockés dans une pièce à 30° faute d’autres possibilités. Ils ont été très rapidement inutilisables. Heureusement, ils n’ont jamais servi, sinon ils auraient donné de faux résultats négatifs avec toutes les conséquences imaginables », raconte Jean-François Riffaud, directeur de la communication et des affaires internationales à l’Etablissement français du sang (EFS)." - http://www.arcat-sante.org/publi/archiv ... ons170.php
Tout cela ne concerne seulement que les risques liés aux agents infectieux. Mais que dire du reste? "L'incompatibilité du sang peut causer une réaction hémolytique transfusionnelle, état pathologique éventuellement grave et pouvant causer l'insuffisance rénale ou un choc. On estime que l'incompatibilité survient une fois sur 6 000 lors des transfusions sanguines", lit-on dans le journal PR Newswire du 7 avril 2000.
Que dire également de l'immunodépression post-transfusionnelle?
Dans le rapport Répercussions immunitaires de la transfusion sanguine (P Gorce, JL Pourriat), nous lisons:
"Les accidents immunologiques en relation avec une transfusion de produits sanguins labiles sont nombreux et de gravité variable, allant du simple malaise au choc anaphylactique des sujets ayant un déficit en immunoglobulines A. Ils dépendent des antigènes portés par les cellules transfusées"
Que dire également des récidives tumorales post-transfusionnelles?
Ce même rapport précisait:
"Depuis 1982, plus de 90 % des études montrent une augmentation significative des récidives après une transfusion. Plus récemment, une méta-analyse portant sur 29 études et représentant un collectif de 8 058 patients a montré une différence significative sur la récidive à 5 ans (62 % de récidives chez les transfusés vs 38 % chez les non transfusés). Ces résultats se trouvent globalement confirmés dans la résection hépatique sur métastases de cancers coliques (60 vs 40 %) et sur des résections pour cancer hépatocellulaire primitif.
Dans les mastectomies pour cancer, les résultats sont identiques : dans des tumeurs de stade I, l'analyse de la survie à 5 ans montre 53 % de récidives chez les non transfusés vs 93 % chez les transfusés . Sur une méta-analyse portant sur 10 études, l'analyse multifactorielle montre la transfusion sanguine comme facteur péjoratif au même titre que le stade du cancer. Les mêmes constatations sont observées dans la chirurgie carcinologique ORL (survie à 3 ans : 73 vs 47 %), le cancer du poumon (survie à 5 ans : 81 vs 53 %), le cancer de la prostate (survie à 5 ans : 66 vs 17 %). Dans toutes ces études, les analyses statistiques notent la transfusion pré, per ou postopératoire comme facteur essentiel, soit seul, soit en association avec le stade du cancer"
La transfusion de sang est-elle donc la panacée?
- Ehma
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Ecrit le 22 févr.05, 21:36
Dans ce cas ton action est tendancieuse, la façon don tu exposes tes source et que tu mets en avance certains arguments font penser que Transfusion=VHC, or ce n'est pas ça que dit l'article, l'article dit que dans le cas de transmission du VHC 33% sont dus aux transfusions, nuance !Didier a écrit : De quelle "maison" ces sources proviennent-elles?
"L’hépatite C que l’on a appelé « l'épidémie silencieuse », n’a pas eu le même traitement médiatique que le sida. Les pouvoirs publics n’ont montré qu’un intérêt relatif concernant cette maladie. Toutefois les conséquences sanitaires et financières de celle-ci sont très importantes. Sur le plan sanitaire : 600 000 personnes sont touchées par le virus dont 200 000 par voie sanguine (le Figaro du 8 octobre 2001). Le VHC est donc responsable de milliers de morts par an en France : entre 30 et 60 ans, elle est la troisième cause de décès pour l’homme." - http://www.soshepatites.org/publication ... sfuvhc.pdf
"Pour tous les scientifiques, l'Hépatite "C" sera un des grands problèmes de santé publique dans les prochaines années.
Après plusieurs rapports successifs ( en particulier les rapports des Professeurs MICOUD et DRUCKER), tous les spécialistes s'accordent sur un chiffre minimum de 500 000 à 600 000 personnes atteintes d'Hépatite "C" à ce jour en FRANCE.
La voie principale de contamination est la voie sanguine.
40% des malades porteurs du virus "C" ont été infecté par transfusion sanguine. Il y a donc en FRANCE aujourd'hui 2 à 300.000 personnes contaminées par transfusion sanguine." - http://www.aavac.asso.fr/accidentsmedic ... titec.html
La transfusion est donc un des principals facteur de transmission du VHC, d'accord, mais ces cas sont relativement isolés.
Mais je peux faire mieux, 100% des complications post transfusion, sont dus à la transfusion, c'est comme 100% des gagnant du Loto ont joués au loto.
Tu utilises la même façon d'exposer les faits que le fait le Réveillez-vous !
- Didier
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Ecrit le 23 févr.05, 00:19
Cas "relativement isolés" ?La transfusion est donc un des principals facteur de transmission du VHC, d'accord, mais ces cas sont relativement isolés.
"40% des malades porteurs du virus "C" ont été infecté par transfusion sanguine. Il y a donc en FRANCE aujourd'hui 2 à 300.000 personnes contaminées par transfusion sanguine.
(...)
On estime que, chaque année, les injections et les transfusions risquées provoquent (...) 2,3 à 4,7 millions d’hépatite C
(...)
la contamination transfusionnelle par le virus "C" fera, à terme, beaucoup plus de mort que la contamination par Sida." - http://www.aavac.asso.fr/accidentsmedic ... titec.html
D’ici 2010, l’Onusida estime à 45 millions le nombre de nouvelles contaminations par le VIH, lesquelles viendront s'ajouter aux dizaines de millions actuelles. A combien de millions s'élevera le nombre de morts, d'ici quelques années, provoquées par le virus de l'Hépatite C transmis par une transfusion?
Des "cas relativement isolés" .... ? Je rêve !!!
- Ehma
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Ecrit le 23 févr.05, 00:59
Bien relisez vous vous même.
40% de ses problèmes causés par la transfusion et non 40% des transfusions ont causés ses problèmes.
300.000 personnes sur combien de transfusions ?
Combien y aurait t-il de mort si aucune transfusion n'ait eu lieu ?
Même si il y avait 50% de risques, celà ne vaudrait t-il pas la chandelle ?
40% de ses problèmes causés par la transfusion et non 40% des transfusions ont causés ses problèmes.
300.000 personnes sur combien de transfusions ?
Combien y aurait t-il de mort si aucune transfusion n'ait eu lieu ?
Même si il y avait 50% de risques, celà ne vaudrait t-il pas la chandelle ?
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