Athéisme et pathologie mentale
Athéisme et pathologie mentale
Ecrit le 04 févr.05, 06:51« La conscience est la dernière et la plus tardive évolution de la vie organique, et par conséquent ce qu'il y a de moins accompli et de plus fragile en elle. »
Frédéric Nietzsche, Le Gai Savoir, 11
*
Les pathologies comptent parmi les plus puissants agents de l'évolution. A chaque génération, les individus sont frappés : seuls les plus résistants survivent et se reproduisent. Notre système immunitaire et chacun de nos organes ont donc été sélectionnés pour leur résistance à la maladie.
Il se trouve que le cerveau est, comparativement, l'organe le plus jeune de notre espèce. Notre foie, notre estomac, nos reins ou nos poumons fonctionnent à peu près de la même manière que ceux des autres mammifères supérieurs omnivores. Il n'en va pas de même pour notre cerveau, qui a triplé de volume en quelques millions d'années et qui est doté de facultés tout à fait inédites comparativement aux cerveaux d'autres espèces.
A partir des deux points précédents, on peut faire une hypothèse évolutionniste : notre cerveau est sans doute la part de notre organisme la moins résistante aux pathologies, pour la seule raison qu'elle a connu, dans sa forme actuelle, une moindre durée de variation-sélection-adaptation permettant le tri évolutif. Notre cerveau, comme celui d'autres espèces cérébrées, est le centre de contôle des principaux systèmes régulateurs du métabolisme. Pour cette raison, il possède des moyens de défense contre les pathologies microbiennes classiques. En revanche, le cerveau possède assez peu de défenses contre les maladies tenant à sa propre désorganisation interne, que celle-ci provienne d'un mauvais bagage génétique, de mauvaises conditions de développement ou des deux à la fois.
Certaines maladies de l'esprit sont bien identifiées et communément admises. Mais il existe aussi une seconde grande classe de pathologies cérébrales, que nous pourrions appeler les « maladies mémétiques » (1). Ici, le dysfonctionnement ne tient pas à la malformation d'une aire cérébrale, au défaut de production, capture ou recapture d'un neurotransmetteur, à la dérégulation de synthèses protéiques ou à toute autre cause directement biologique.
Les maladies mémétiques sont des troubles cognitifs altérant le traitement de l'information externe que le cerveau opère normalement à partir de ses capacités symboliques, logiques et linguistiques. Plutôt que de voir le monde tel qu'il est et d'utiliser cette observation pour accroître sa connaissance, l'esprit se focalise sur un prisme cognitif évacuant toutes les informations qui le dérangent. Il développe en conséquence un certain nombre d'appréciations fausses et refuse de prendre en compte les faits qui, éventuellement, les contredisent.
Un exemple fort répandu de ces pathologies : l'athéisme. Pour quelqu’un qui a lu les Evangiles, il est difficile de croire que Jésus était un simple hippie, que ses miracles étaient des tours de prestidigitation, que les gens simples et ignorants qui l'accompagnaient étaient des manipulateurs, qu'ils ont falsifié l’histoire de leur maître par pur goût du pouvoir, etc. Bien que fausses, de telles assertions ont pourtant une étonnante capacité à circuler de cerveaux en cerveaux. Richard Dawkins les a qualifiées à juste titre de « virus mentaux », vivant et prospérant comme leurs homologues biologiques aux dépens des cellules cérébrales qui les hébergent et les transmettent.
Notons au passage que l'athéisme n'est pas seul en cause. La psychanalyse freudienne, l'astrologie divinatoire et la plupart des religions sont des exemples de maladies mémétiques modernes. Vouloir tuer un inconnu au seul prétexte qu'il ne partage pas la même foi que soi relève d'un cerveau malade, incapable de gérer une interaction sociale autrement que sous l'angle de la destruction ou de la conversion. Quant à conformer son jugement personnel à celui d'une autorité externe n'ayant d'autre légitimité que son existence, cela témoigne au minimum d'une carence en bon sens comme en intelligence.
Pourquoi les croyances fausses, religieuses ou laïques, sont-elles donc à ce point répandues ? Sans doute parce qu'elles sont inscrites dans le fonctionnement même du cerveau. L'anthropologue Pascal Boyer, dont la démarche s'inscrit dans les sciences cognitives et la psychologie évolutionnaire, souligne que les schémas conceptuels des systèmes de croyances fausses n'apparaissent pas tout à fait par hasard. Ils mettent en scène des évènements surnaturels (dieux, esprits, ancêtres) qui entretiennent avec les vivants des types précis de rapports. Le cerveau possède des catégories ontologiques (vivant, mort, personnes, objet naturel, objet artificiel, etc) et des systèmes d'inférence « naïfs » (intuitifs/ emipriques) liés à des situations pratiques. Les croyances fausses ne font que s'immiscer dans cette organisation cérébrale en la parasitant d'informations fantaisistes.
Plus précisément, les croyances fausses violent des catégories ontologiques dans une certaine limite. Par exemple, la croyance fausse selon laquelle Jésus aurait été un simple humain mi-idiot mi-génie est susceptible de rentrer dans le domaine pathologique, car il s'agit d'un transfert relativement plausible de catégories ontologiques (la catégorie jésus devient dotée de facultés « invisibles » appartenant à la catégorie homme). Inversement, l'idée que les apôtres aient été des extra-terrestres chargés de nous détruire est trop improbable pour nourrir une croyance fausse, car le cerveau n'associe pas les gens naïfs, phénomène visible et familier, aux extra-terrestres, de sorte que la violation de nos inférences spontanées entre catégories ontologiques est ici trop forte.
Outre ces mécanismes spontanés de classification et d'inférence, les croyances fausses utilisent également les nombreuses erreurs et illusions cognitives que produit notre cerveau immature.
Les exemples sont nombreux :
- l'effet de consensus (on tend à aligner sa perception d'un phénomène sur celle du plus grand nombre autour de soi),
- l'effet de génération (on mémorise mieux les détails, réels ou imaginaires, que l'on ajoute soi-même à une scène),
- le biais de confirmation (lorsque l'on adopte une hypothèse, on a tendance à retenir ce qui la confirme et à exclure ce qui l'infirme),
- la réduction de dissonance cognitive (nous trions et réorganisons les informations mémorisées afin d'obtenir un tout cohérent)…
Ces biais cognitifs sont présents chez l'Homo « sapiens » adulte, et plus encore enfant. Comme les enfants sont génétiquement programmés à croire leurs parents (facteur de survie) et comme leur cerveau organise progressivement sa vision du monde de la naissance à la post-adolescence, on comprend que les croyances solidement implantées durant cette période sont difficiles à extraire par la suite. Et qu'elles ont tendance à se transmettre de génération en génération, par un processus d'évolution culturelle partiellement comparable à l'évolution biologique.
L'athéisme s'est ainsi transmis comme une erreur utile pour des cerveaux émergents. Il doit désormais mourir comme une erreur inutile de cerveaux évolutifs.
ZORRO
(1)Rappelons que le mème est un mot inventé par Dawkins, par analogie au gène, pour désigner les unités fondamentales de représentation qui se transmettent de cerveaux à cerveaux, horizontalement et verticalement, et qui sont comme telles soumises au processus de variation-sélection propre à l'évolution. Le syntagme « hip hip hip hourra ! » est un exemple de mème. La proposition « les miracles n'ont jamais existé » également.
Frédéric Nietzsche, Le Gai Savoir, 11
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Les pathologies comptent parmi les plus puissants agents de l'évolution. A chaque génération, les individus sont frappés : seuls les plus résistants survivent et se reproduisent. Notre système immunitaire et chacun de nos organes ont donc été sélectionnés pour leur résistance à la maladie.
Il se trouve que le cerveau est, comparativement, l'organe le plus jeune de notre espèce. Notre foie, notre estomac, nos reins ou nos poumons fonctionnent à peu près de la même manière que ceux des autres mammifères supérieurs omnivores. Il n'en va pas de même pour notre cerveau, qui a triplé de volume en quelques millions d'années et qui est doté de facultés tout à fait inédites comparativement aux cerveaux d'autres espèces.
A partir des deux points précédents, on peut faire une hypothèse évolutionniste : notre cerveau est sans doute la part de notre organisme la moins résistante aux pathologies, pour la seule raison qu'elle a connu, dans sa forme actuelle, une moindre durée de variation-sélection-adaptation permettant le tri évolutif. Notre cerveau, comme celui d'autres espèces cérébrées, est le centre de contôle des principaux systèmes régulateurs du métabolisme. Pour cette raison, il possède des moyens de défense contre les pathologies microbiennes classiques. En revanche, le cerveau possède assez peu de défenses contre les maladies tenant à sa propre désorganisation interne, que celle-ci provienne d'un mauvais bagage génétique, de mauvaises conditions de développement ou des deux à la fois.
Certaines maladies de l'esprit sont bien identifiées et communément admises. Mais il existe aussi une seconde grande classe de pathologies cérébrales, que nous pourrions appeler les « maladies mémétiques » (1). Ici, le dysfonctionnement ne tient pas à la malformation d'une aire cérébrale, au défaut de production, capture ou recapture d'un neurotransmetteur, à la dérégulation de synthèses protéiques ou à toute autre cause directement biologique.
Les maladies mémétiques sont des troubles cognitifs altérant le traitement de l'information externe que le cerveau opère normalement à partir de ses capacités symboliques, logiques et linguistiques. Plutôt que de voir le monde tel qu'il est et d'utiliser cette observation pour accroître sa connaissance, l'esprit se focalise sur un prisme cognitif évacuant toutes les informations qui le dérangent. Il développe en conséquence un certain nombre d'appréciations fausses et refuse de prendre en compte les faits qui, éventuellement, les contredisent.
Un exemple fort répandu de ces pathologies : l'athéisme. Pour quelqu’un qui a lu les Evangiles, il est difficile de croire que Jésus était un simple hippie, que ses miracles étaient des tours de prestidigitation, que les gens simples et ignorants qui l'accompagnaient étaient des manipulateurs, qu'ils ont falsifié l’histoire de leur maître par pur goût du pouvoir, etc. Bien que fausses, de telles assertions ont pourtant une étonnante capacité à circuler de cerveaux en cerveaux. Richard Dawkins les a qualifiées à juste titre de « virus mentaux », vivant et prospérant comme leurs homologues biologiques aux dépens des cellules cérébrales qui les hébergent et les transmettent.
Notons au passage que l'athéisme n'est pas seul en cause. La psychanalyse freudienne, l'astrologie divinatoire et la plupart des religions sont des exemples de maladies mémétiques modernes. Vouloir tuer un inconnu au seul prétexte qu'il ne partage pas la même foi que soi relève d'un cerveau malade, incapable de gérer une interaction sociale autrement que sous l'angle de la destruction ou de la conversion. Quant à conformer son jugement personnel à celui d'une autorité externe n'ayant d'autre légitimité que son existence, cela témoigne au minimum d'une carence en bon sens comme en intelligence.
Pourquoi les croyances fausses, religieuses ou laïques, sont-elles donc à ce point répandues ? Sans doute parce qu'elles sont inscrites dans le fonctionnement même du cerveau. L'anthropologue Pascal Boyer, dont la démarche s'inscrit dans les sciences cognitives et la psychologie évolutionnaire, souligne que les schémas conceptuels des systèmes de croyances fausses n'apparaissent pas tout à fait par hasard. Ils mettent en scène des évènements surnaturels (dieux, esprits, ancêtres) qui entretiennent avec les vivants des types précis de rapports. Le cerveau possède des catégories ontologiques (vivant, mort, personnes, objet naturel, objet artificiel, etc) et des systèmes d'inférence « naïfs » (intuitifs/ emipriques) liés à des situations pratiques. Les croyances fausses ne font que s'immiscer dans cette organisation cérébrale en la parasitant d'informations fantaisistes.
Plus précisément, les croyances fausses violent des catégories ontologiques dans une certaine limite. Par exemple, la croyance fausse selon laquelle Jésus aurait été un simple humain mi-idiot mi-génie est susceptible de rentrer dans le domaine pathologique, car il s'agit d'un transfert relativement plausible de catégories ontologiques (la catégorie jésus devient dotée de facultés « invisibles » appartenant à la catégorie homme). Inversement, l'idée que les apôtres aient été des extra-terrestres chargés de nous détruire est trop improbable pour nourrir une croyance fausse, car le cerveau n'associe pas les gens naïfs, phénomène visible et familier, aux extra-terrestres, de sorte que la violation de nos inférences spontanées entre catégories ontologiques est ici trop forte.
Outre ces mécanismes spontanés de classification et d'inférence, les croyances fausses utilisent également les nombreuses erreurs et illusions cognitives que produit notre cerveau immature.
Les exemples sont nombreux :
- l'effet de consensus (on tend à aligner sa perception d'un phénomène sur celle du plus grand nombre autour de soi),
- l'effet de génération (on mémorise mieux les détails, réels ou imaginaires, que l'on ajoute soi-même à une scène),
- le biais de confirmation (lorsque l'on adopte une hypothèse, on a tendance à retenir ce qui la confirme et à exclure ce qui l'infirme),
- la réduction de dissonance cognitive (nous trions et réorganisons les informations mémorisées afin d'obtenir un tout cohérent)…
Ces biais cognitifs sont présents chez l'Homo « sapiens » adulte, et plus encore enfant. Comme les enfants sont génétiquement programmés à croire leurs parents (facteur de survie) et comme leur cerveau organise progressivement sa vision du monde de la naissance à la post-adolescence, on comprend que les croyances solidement implantées durant cette période sont difficiles à extraire par la suite. Et qu'elles ont tendance à se transmettre de génération en génération, par un processus d'évolution culturelle partiellement comparable à l'évolution biologique.
L'athéisme s'est ainsi transmis comme une erreur utile pour des cerveaux émergents. Il doit désormais mourir comme une erreur inutile de cerveaux évolutifs.
ZORRO
(1)Rappelons que le mème est un mot inventé par Dawkins, par analogie au gène, pour désigner les unités fondamentales de représentation qui se transmettent de cerveaux à cerveaux, horizontalement et verticalement, et qui sont comme telles soumises au processus de variation-sélection propre à l'évolution. Le syntagme « hip hip hip hourra ! » est un exemple de mème. La proposition « les miracles n'ont jamais existé » également.
- Libresansdieu
Ecrit le 06 févr.05, 06:00
L'idée de pathologie mémétique a été émise originellement pour expliquer le fondamentalisme et les "réveils" religieux. Vous l'utilisez à l'inverse. Retour à l'expéditeur. C'est original!
Les athées croient parfois que Jésus était un hippie avant le temps. C'est là l'explication la plus plausible. Tout ce qui dépasse, c'est de la spéculation, cela repose sur la simple foi.
Pour quelqu'un qui se base sur la raison et non la foi, il est logique de voir Jésus ainsi. Mais pour quelqu'un dont le scème mental a été affecté par la religion, il est très logique de croire que Dieu existe, que Jésus est son fils, que Jésus est aussi Dieu mais n'est pas la même personne, que Dieu est mort pour racheter aux yeux des Dieu les péchés commis par les créatures de Dieu. Il n'y a à cela d'autre explication que ceci: les chrétiens croient ce qu'ils veulent bien croire.
Libre à vous de dire "voilà, vous me prouvez que vous êtes atteints par ce mème et donc vos arguments ne valent rien." Ce qui prouvera plutôt que *vous* voyez tout par votre petit prisme religieux et que *vous* ne pouvez considérer objectivement le propos d'autrui. Voir l'athéisme comme une tare dans l'évolution, c'est un peu fort. Sur ce, sachez que la liberté d'expression a aussi ses limites, et quand dans ce cas, cette limite est le commencement de l'absurde, et que vous avez quelque peu enfreint cette limite.
Les athées croient parfois que Jésus était un hippie avant le temps. C'est là l'explication la plus plausible. Tout ce qui dépasse, c'est de la spéculation, cela repose sur la simple foi.
Pour quelqu'un qui se base sur la raison et non la foi, il est logique de voir Jésus ainsi. Mais pour quelqu'un dont le scème mental a été affecté par la religion, il est très logique de croire que Dieu existe, que Jésus est son fils, que Jésus est aussi Dieu mais n'est pas la même personne, que Dieu est mort pour racheter aux yeux des Dieu les péchés commis par les créatures de Dieu. Il n'y a à cela d'autre explication que ceci: les chrétiens croient ce qu'ils veulent bien croire.
Libre à vous de dire "voilà, vous me prouvez que vous êtes atteints par ce mème et donc vos arguments ne valent rien." Ce qui prouvera plutôt que *vous* voyez tout par votre petit prisme religieux et que *vous* ne pouvez considérer objectivement le propos d'autrui. Voir l'athéisme comme une tare dans l'évolution, c'est un peu fort. Sur ce, sachez que la liberté d'expression a aussi ses limites, et quand dans ce cas, cette limite est le commencement de l'absurde, et que vous avez quelque peu enfreint cette limite.
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maladie mentale
Ecrit le 22 févr.05, 05:58Bonjour à tous,
Après avoir été abusé par des tours de prestidigitations remarquables,
et à force de voir des trucquages de cinéma,
d'entendre des mensonges d'hommes politiques,
d'avoir subi de l'intox de destruction massive...
on se retrouve avec des difficultés comparables à celles qui résultent
du recours excessif aux antibiotiques:
les arguments logiques permettent difficilement de guérir certains sceptiques
qui se sont auto-programmés pour devenir des indécrottables de la mauvaise foi.
Je connais une personne qui souffre de la tendance réflexe
à vouloir tout contredire systématiquement:
quand cet homme voit un panneau indicateur au bord de la route,
il le perçoit comme indiquant la direction contraire,
et quand il parle de Mme Ledoux, il l'appelle Ledur, etc...
En définitive, il se trompe en permanence: c-à-d qu'il se ment à lui-même.
Les choses iraient mieux si les croyants étaient plus clairs.
Une phrase comme «Jésus est Dieu»,
pourrait avantageusement être remplacée par «Jésus manifeste la perfection divine».
C'était probablement difficile dans le passé (quand personne n'allait à l'école)
mais aujourd'hui, certains croyants devraient faire des efforts,
car bien souvent ils ne comprennent pas eux-mêmes
ce qu'ils répètent comme des perroquets:
il suffit d'observer ces enfants dans certaines écoles musulmanes,
qui se penchent d'avant en arrière et d'arrière en avant
comme des autistes en train de ressasser des versets du Coran.
Rien d'étonnant s'ils se montrent ensuite hostiles à la vie.
L'avenir ne pourra qu'être désespérant
si on ne se cramponne pas à la cohérence.
Les croyants doivent clairement structurer leur pensée et leurs discours.
Ils sont sensés aimer la vie, donc aimer son essence,
donc respecter l'origine des forces créatrices de la vie,<font color="a00000"><B>
en vue d'accéder à l'authenticité qui englobe nécessairement toutes les vertus</B>.</font>
Ce n'est qu'après avoir clarifié leur foi
qu'ils pourront <B>prouver la cohérence de leur attitude</B>,
et démontrer qu'au contraire, l'athée est défaillant.
Amicalement,
Jacques NOWAK (auteur du site: LA LOGIQUE DE LA FOI)
Après avoir été abusé par des tours de prestidigitations remarquables,
et à force de voir des trucquages de cinéma,
d'entendre des mensonges d'hommes politiques,
d'avoir subi de l'intox de destruction massive...
on se retrouve avec des difficultés comparables à celles qui résultent
du recours excessif aux antibiotiques:
les arguments logiques permettent difficilement de guérir certains sceptiques
qui se sont auto-programmés pour devenir des indécrottables de la mauvaise foi.
Je connais une personne qui souffre de la tendance réflexe
à vouloir tout contredire systématiquement:
quand cet homme voit un panneau indicateur au bord de la route,
il le perçoit comme indiquant la direction contraire,
et quand il parle de Mme Ledoux, il l'appelle Ledur, etc...
En définitive, il se trompe en permanence: c-à-d qu'il se ment à lui-même.
Les choses iraient mieux si les croyants étaient plus clairs.
Une phrase comme «Jésus est Dieu»,
pourrait avantageusement être remplacée par «Jésus manifeste la perfection divine».
C'était probablement difficile dans le passé (quand personne n'allait à l'école)
mais aujourd'hui, certains croyants devraient faire des efforts,
car bien souvent ils ne comprennent pas eux-mêmes
ce qu'ils répètent comme des perroquets:
il suffit d'observer ces enfants dans certaines écoles musulmanes,
qui se penchent d'avant en arrière et d'arrière en avant
comme des autistes en train de ressasser des versets du Coran.
Rien d'étonnant s'ils se montrent ensuite hostiles à la vie.
L'avenir ne pourra qu'être désespérant
si on ne se cramponne pas à la cohérence.
Les croyants doivent clairement structurer leur pensée et leurs discours.
Ils sont sensés aimer la vie, donc aimer son essence,
donc respecter l'origine des forces créatrices de la vie,<font color="a00000"><B>
en vue d'accéder à l'authenticité qui englobe nécessairement toutes les vertus</B>.</font>
Ce n'est qu'après avoir clarifié leur foi
qu'ils pourront <B>prouver la cohérence de leur attitude</B>,
et démontrer qu'au contraire, l'athée est défaillant.
Amicalement,
Jacques NOWAK (auteur du site: LA LOGIQUE DE LA FOI)
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Ecrit le 03 mars05, 07:40
Il ya neanmoins un probleme dans ta demonstration. Tu viens ainsi de demontrer que l'atheisme est vrai et que la religion est une maladie mentale. Je mexplique. L'atheisme est le seul courant religieux qui a subsisté a travers les temps et cycliquement des religions sont venues . Elles finissent par mourir comme des erreurs !
Cite moi une seul religion pouvant revendiquer une ancienneté aussi importante que le materialisme?
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- Libresansdieu
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Ecrit le 04 mars05, 22:25
Merci, libresansdieu. Ceci pour répondre à antheus qui disait :
En réalité, le mouvement athée est très récent : rien de comparable avec les autres grands mouvements religieux !!!antheus6912 a écrit :L'atheisme est le seul courant religieux qui a subsisté a travers les temps et cycliquement des religions sont venues .
- Libresansdieu
un peu fort?
Ecrit le 08 mars05, 20:14Bonjour.
Désolé du retard. Je viens seulement de lire votre réponse.
1. Vous avez écrit: "Pour quelqu'un qui se base sur la raison et non la foi, il est logique de voir Jésus comme un hippie".
C'est faux, il me semble. L'hypothèse de Jésus hippie est très naïve et elle est loin de tout expliquer. Par exemple, pourquoi ses adeptes auraient-ils menti? Comment auraient-ils pu inventer, eux qui semblent si naïfs dans les textes, une histoire avec des symboles pareils? Aussi, comment expliquer qu'ils aient écrit en style journalistique alors que ce mode d'expression n'a été inventé que des siècles plus tard? etc.
L'ingénu Nietzsche a proposé une thèse pour expliquer le premier problème (le mensonge des apôtres). A mon avis ce problème est fondamental en effet. Il pensait que ces gens voulaient détruire toute la biodiversité de la terre. N'est-ce pas un peu excessif?
2. Vous avez écrit: "Voir l'athéisme comme une tare dans l'évolution, c'est un peu fort."
Désolé mais vous n'y êtes pas. Si l'athéisme est faux, alors c'est forcément un parasite, c'est à dire une erreur nuisible, qui ne produira jamais rien d'utile pour les humains.
Quelqu'un a demandé plus bas la différence entre une croyance fausse et une vérité. Je suis peut-être un peu naïf, mais j'ai l'impression que la réponse à cette question est assez simple : Les croyances fausses ne sont pas opérationnelles. Les vérités par contre, sont basées sur des faits et elles produisent des résultats. Je me trompe?
A bientôt peut-être,
Bien à vous,
Nichol
Désolé du retard. Je viens seulement de lire votre réponse.
1. Vous avez écrit: "Pour quelqu'un qui se base sur la raison et non la foi, il est logique de voir Jésus comme un hippie".
C'est faux, il me semble. L'hypothèse de Jésus hippie est très naïve et elle est loin de tout expliquer. Par exemple, pourquoi ses adeptes auraient-ils menti? Comment auraient-ils pu inventer, eux qui semblent si naïfs dans les textes, une histoire avec des symboles pareils? Aussi, comment expliquer qu'ils aient écrit en style journalistique alors que ce mode d'expression n'a été inventé que des siècles plus tard? etc.
L'ingénu Nietzsche a proposé une thèse pour expliquer le premier problème (le mensonge des apôtres). A mon avis ce problème est fondamental en effet. Il pensait que ces gens voulaient détruire toute la biodiversité de la terre. N'est-ce pas un peu excessif?
2. Vous avez écrit: "Voir l'athéisme comme une tare dans l'évolution, c'est un peu fort."
Désolé mais vous n'y êtes pas. Si l'athéisme est faux, alors c'est forcément un parasite, c'est à dire une erreur nuisible, qui ne produira jamais rien d'utile pour les humains.
Quelqu'un a demandé plus bas la différence entre une croyance fausse et une vérité. Je suis peut-être un peu naïf, mais j'ai l'impression que la réponse à cette question est assez simple : Les croyances fausses ne sont pas opérationnelles. Les vérités par contre, sont basées sur des faits et elles produisent des résultats. Je me trompe?
A bientôt peut-être,
Bien à vous,
Nichol
- Libresansdieu
Re: un peu fort?
Ecrit le 09 mars05, 05:45Il y a de nombreuses raisons pourquoi les "apôtres" (s'ils ont existé) auraient menti. Cela peut sembler absurde pour quelqu'un dans un état mental intoxiqué par la religion mais pour le commun des mortels, c'est fort plausible. Il y a eu tout un tas de gourous dans ce genre, Jésus est un parmi tant d'autres.nichol a écrit :Bonjour.
Désolé du retard. Je viens seulement de lire votre réponse.
1. Vous avez écrit: "Pour quelqu'un qui se base sur la raison et non la foi, il est logique de voir Jésus comme un hippie".
C'est faux, il me semble. L'hypothèse de Jésus hippie est très naïve et elle est loin de tout expliquer. Par exemple, pourquoi ses adeptes auraient-ils menti? Comment auraient-ils pu inventer, eux qui semblent si naïfs dans les textes, une histoire avec des symboles pareils? Aussi, comment expliquer qu'ils aient écrit en style journalistique alors que ce mode d'expression n'a été inventé que des siècles plus tard? etc.
L'ingénu Nietzsche a proposé une thèse pour expliquer le premier problème (le mensonge des apôtres). A mon avis ce problème est fondamental en effet. Il pensait que ces gens voulaient détruire toute la biodiversité de la terre. N'est-ce pas un peu excessif?
Nombres d'éléments dans l'histoire du Christ sont pigés à gauche et à droite dans d'autres religions... faites vos recherches.
Et essayez de trouver une nouvelle formulation pour dire "ceux qui ne sont pas d'accord avec moi sont des [ATTENTION Censuré dsl] mentaux." Une qui soit plus originale que celle avancée par vous dans ce fil, du moins.
Idem pour la phrénologie, la cartomancie, l'astrologie, les sourciers, les sectes, et je dirais même la religion en général. À moins que vous considériez les génocides comme étant utiles.2. Vous avez écrit: "Voir l'athéisme comme une tare dans l'évolution, c'est un peu fort."
Désolé mais vous n'y êtes pas. Si l'athéisme est faux, alors c'est forcément un parasite, c'est à dire une erreur nuisible, qui ne produira jamais rien d'utile pour les humains.
Le fait de se tromper sur des questions métaphysiques ne veut pas dire que l'on est taré, simplement que notre conception du monde ne correspond pas à la réalité.
Il existe nombre de mensonges qui produisent des résultats. Par exemple, le géocentrisme, qui a pu pendant des siècles expliquer la quasi-totalité des phénomènes astronomiques. Il arrive toutefois, à un certain moment, des phénomènes que la théorie en vogue ne peut expliquer, qui la dépassent, comme le mouvement des planètes dans cet exemple.Quelqu'un a demandé plus bas la différence entre une croyance fausse et une vérité. Je suis peut-être un peu naïf, mais j'ai l'impression que la réponse à cette question est assez simple : Les croyances fausses ne sont pas opérationnelles. Les vérités par contre, sont basées sur des faits et elles produisent des résultats. Je me trompe?
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très drôle mais..
Ecrit le 10 mars05, 13:27à oui les athées ont un pénis et un vagin tu sais les croyants aussi ont le même genre d'optionLibresansdieu a écrit :Le hic c'est qu'il n'y a pas de mouvement athée. Il y a des PERSONNES, des HUMAINS, des gens qui ont un PÉNIS ou un VAGIN et qui sont athées.
JOB
Ecrit le 07 mai05, 12:07
Il me semble que l'athéisme n'est apparu qu'au 18ème siècle. Est-ce que je me trompe ?
l'atheisme a toujours existé, ce sont les religions qui sont apparues après... c'est évident
les religions sont apparue quand certains hommes (pour des raisons aisément identifiables) sont venus voir d'autre hommes en leur disant "j'ai un message de dieu, c'est ton créateur, il est très puissant, et tu doit lui obéir, sinon tu auras un terrible chatiment, par contre si tu obéit, tu aura une énorme récompense(le paradis) après ta mort..."
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Ecrit le 07 mai05, 23:15
Non, Hobyone, le sentiment religieux chez l'homme, selon tous les historiens des religions, anthropologues et ethnologues n'est pas apparu suite à une volonté de domination des uns sur les autres.
C'est beaucoup plus tardif, l'irruption du religieux dans le temporel.
La religion est apparue chez les hommes quand ils se sont rendu compte qu'ils étaient mortels (les animaux n'ont pas la coscience de leur propre mort)
Dire que l'athéisme est la vraie nature d l'homme, et le religieux une perversion, comme tu sembles l'avancer, c'est absurde, tu appliques à l'homme des cavernes la mentalité d'un homme de notre époque.
C'est beaucoup plus tardif, l'irruption du religieux dans le temporel.
La religion est apparue chez les hommes quand ils se sont rendu compte qu'ils étaient mortels (les animaux n'ont pas la coscience de leur propre mort)
Dire que l'athéisme est la vraie nature d l'homme, et le religieux une perversion, comme tu sembles l'avancer, c'est absurde, tu appliques à l'homme des cavernes la mentalité d'un homme de notre époque.
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