Sourate 2 : La génisse
La plus longue du Coran, cette sourate médinoise est censée dater de la seconde année de l'Hégire, avant la bataille de Bedr en 624. Bien qu traitant de sujets variés, la critique véhémente des juifs y occupe une large place.
v. 6 :
A propos des incroyants : « Allah a mis un sceau sur leurs cœurs et leurs oreilles, et un voile sur leurs yeux. A eux est réservé un grave châtiment ».
Pour l’Islam, l’incroyance résulte donc de la volonté d’Allah.
v. 7 :
« Il y a dans leurs cœurs [des incroyants] une maladie, et Allah les a rendus plus malades encore. Un châtiment leur est réservé parce qu’ils ont menti »
Allah ne guérit donc pas de l’incroyance, mais l’aggrave. Le Coran expose ici le problème de la Grâce divine, auquel il accorde une réponse plutôt fataliste (doctrine de la prédestination).
v. 14 :
« Allah se moquera d’eux. Il abandonnera [les incroyants] dans leur rébellion : ils perdent la tête »
Allah ne cherche pas à sauver l’humanité de l’ incroyance, mais la jugera pour son incroyance. Le dieu des musulmans n’est donc pas un dieu d’amour, dans la dimension gratuite de ce terme. On remarquera la différence frappante avec le christianisme : dans la parabole de la brebis égarée (Luc XV, v.3-10), le pasteur (Dieu) partira seul pour chercher la brebis perdue (l’incroyant), preuve de sa ferme volonté de sauver l’humanité de l’incroyance.
v. 16 :
« [Les incroyants] ressemblent à celui qui a allumé du feu, et lorsque le feu éclaire tout ce qui est autour [de lui], Allah fait disparaître sa clarté et les laisse dans l’obscurité, et ils ne peuvent voir »
Dans ce verset, ce sont les hommes qui ont allumé du feu. Pourtant Allah s’approprie le feu, en parlant de « sa clarté ». Ainsi dans l’Islam, tout ce que crée l’homme appartient à Allah. Or comment Allah pourrait reprocher aux incroyants une création intellectuelle (la certitude qu’Allah n’existe pas) qui lui appartiendrait en final ? Il y a là un problème logique, d’ailleurs rencontré dans d’autres religions (l’existence du mal alors que Dieu est omnipotent).
On remarquera d’autre part le changement inexpliqué du pluriel au singulier, et du singulier au pluriel. Ce détail contribue à la confusion et au manque de rigueur dont souffre le Coran.
v. 19 :
« […] Allah est puissant sur tout »
L’omnipotence d’Allah est clairement exprimée.
v. 20 :
« Qui a fait pour vous […] des cieux un dôme… ».
Pour l’Islam, le Coran est la parole de Dieu retranscrite par Mahomet. Or Allah évoque dans ce verset les cieux dont il suggère la nature fermée en utilisant l’image du dôme, conformément aux croyances scientifiques de l’époque. Bien entendu la science moderne réfute l’hypothèse d’une prétendue "voûte céleste" chère aux Anciens, et considère la ciel comme un espace ouvert et sans limite. Il existe donc une contradiction entre la parole d’Allah censé connaître sa Création et la géométrie véritable de l’Univers.
v. 22 :
Condamnation des idoles en pierre destinées à l’enfer.
v. 23 :
Evocation du paradis comme un jardin « sous lesquels courent des ruisseaux ». Allusion aux houris, vierges célestes accordées aux bienheureux.
Dans l’Islam, le paradis est avant tout un jardin verdoyant, lieu de bonheur pour les Arabes confrontés à la sécheresse du désert.
v. 26 :
« Comment ne pouvez-vous pas croire en Allah, attendu que vous étiez morts et Il vous a rendus à la vie ?… »
Réemploi évident d’un passage célèbre du Nouveau Testament (Jean, III, v.14).
v. 27 :
« C’est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, ensuite Il se dirigea vers les cieux et les partagea en sept cieux… »
La théorie coranique des sept cieux concorde parfaitement avec la théorie des sept sphères de Ptolémée, le célèbre astronome et géographe grec du IIème siècle de notre ère. Or la science moderne nous apprend que la théorie géocentrique de Ptolémée est fausse, donc que la théorie coranique l’est aussi. Ce détail prouve une nouvelle fois que le Coran ne peut être la parole de Dieu, puisque le Allah ici-présenté ne connaît même pas sa Création.
v. 28-29 :
Evocation d’Adam : « Il apprit à Adam de nom de tous les êtres ».
Le verset 29 correspond au récit biblique de la Genèse (Genèse, 2, v.19-20). Le Coran confirme donc la Genèse et l’existence d’Adam, créé par Dieu à partir d’un peu d’argile et à l’origine de tous les hommes. Mais de nouveau la science moderne rejette le récit de la Genèse et nie la création divine d’Adam. En effet l’homme est le produit d’une longue évolution sur des centaines de milliers d’années, non le résultat d’une création brutale. Or comment Allah pourrait-il se tromper aussi clairement sur l’origine véritable de l’homme, s’il est vraiment Dieu ?
v. 32 :
L’origine de Satan, ange réfractaire : « Nous avons dit aux anges : Prosternez-vous devant Adam. Ils se prosternèrent à l’exception de [Satan] qui refusa et s’enorgueillit… »
Inspiré du récit biblique de Job (ch.2) où Satan joue le rôle d’esprit tentateur. Remarquez combien dans la version coranique, le tort de Satan consiste à ne pas adorer un homme (Adam) comme un dieu. Mais est-ce réellement un tort de ne pas élever l’homme au niveau d’une divinité ? N’avait-il pas raison de refuser à Adam le statut d’un dieu ? Ce Satan coranique est-il aussi condamnable que le Satan des juifs et des Chrétiens qui, lui, cherche à flatter les hommes jusqu’à leur divinisation ? En résumé, tout l’Islam ne repose-t-il pas sur une mauvaise conception du diable ?
v. 33-34 :
Evocation de l’arbre défendu, puis de la chute d’Adam du paradis.
Le récit de la chute d’Adam est très abrégé par rapport à la version biblique.
v. 38-41 :
L’Alliance établie avec Israël. Critique implicite des juifs accusés de fausser les Ecritures.
v. 46 :
Allusion à Pharaon mettant à mort les enfants mâles juifs.
Résumé du récit biblique de l’Exode (ch.1, v.16)
v. 47-48 :
Le peuple d’Israël sauvé du Pharaon en traversant la mer à pied sec. Pacte avec Moïse. Culte du veau d’or.
Résumé très rapide de l’Exode. La traversée du désert et le mont Sinaï, pourtant sous-entendus, n’apparaissent même pas explicitement. Soit Mahomet s’adressait à des juifs convertis connaissant déjà l’Exode dans le détail, soit ces omissions dénotent son manque flagrant de rigueur intellectuelle.
v. 50 :
Les tables de la Loi confiées à Moïse : « Nous avons donné à Moïse le Livre [qui est] séparation [entre le bien et le mal]… »
Dans le texte arabe, seul le terme "séparation" existe. La précision "entre le bien et le mal" n’est que sous-entendue. Cette ellipse ne contribue nullement à la clarté du texte.
Notons un détail troublant : l’emploi du pluriel (« Nous ») s’agissant de la parole Dieu. Cet emploi du pluriel contredit naturellement le dogme de l’unicité de Dieu, fondement majeur de l’Islam. Seule l’intervention d’anges célestes, en association avec Dieu remettant la Loi à Moïse, pourrait expliquer ce pluriel tout respectant le dogme coranique. Malheureusement cette théorie séduisante demeure en contradiction avec le récit biblique de Moïse recevant les tables de la Loi (Exode, 19-31). Dans le passage biblique en effet, Dieu remet personnellement les Tables de la Loi à Moïse, sans aucune intervention de créatures célestes. Or le Coran prétend confirmer ce qui a été révélé dans la Torah (voir s.5, v.50). Mais comment donc le Coran pourrait bien confirmer un texte biblique qui lui donne manifestement tort ? Nous le voyons, le Coran s’empêtre dans ses contradictions.
v. 54-57 :
Allusion biblique à la manne et les cailles descendues du ciel. Moïse frappant le rocher.
v. 58 :
S’opposant à Moïse, une partie des juifs retourna en Egypte.
Ce passage du Coran est en contradiction avec le récit biblique.
v. 59 :
« Quant à ceux qui croient, et ceux qui sont juifs, Chrétiens ou Sabéens […] et qui fait le bien, à ceux-là est réservé leur récompense auprès de leur Seigneur… »
Les admirateurs de l’Islam évoque souvent ce verset pour démontrer la prétendue tolérance de la religion islamique. Certes ce verset est explicite, mais d’une part il s’avère en contradiction avec d’autres versets du Coran où les incroyants, y compris les gens du Livre, sont promis à l’enfer (voir [s.3,v.20], [s.3, v.79], [s.4, v.59],…). D’où la théorie de l’abrogation imaginée par des théologiens musulmans afin d’éliminer ces contradictions, ce verset s.2, v.59 pourtant admirable étant abrogé par d’autres versets plus intolérants.
D’autre part, ce verset n’inclue nullement les agnostiques, les païens et les autres religions dans ce mouvement de générosité. Car à leur sujet, l’Islam est absolument catégorique : nul salut n’est accordé aux agnostiques, païens ou autres gens n’appartenant pas au Livre.
v. 63-66 :
Moïse réclame le sacrifice d’une vache pour honorer Dieu.
Ce sacrifice de la vache s’oppose au culte du veau d’or par les juifs infidèles.
Il précise son âge : « ni vieille, ni jeune », sa couleur : « jaune très foncé », son état et sa condition chaste (une génisse).
Il est étonnant que Mahomet rapporte longuement tous ces détails pratiques, alors qu’il n’évoque que brièvement d’autres passages plus importants sur la plan conceptuel. Dans l’esprit de Mahomet, cette génisse dispose d’une importance telle que le titre de cette deuxième sourate lui est accordée. Cela prouve que Mahomet n’était pas vraiment un intellectuel, la confusion structurelle du Coran l’atteste, mais plutôt un homme pratique, aux qualités indéniables pour mener des hommes.
v. 68 :
Lorsqu’un homme avait été tué : « Nous avons dit : frappez-le [le cadavre de l’homme] avec un morceau [de la vache sacrifiée]! C’est ainsi qu’Allah rend la vie aux morts… »
La superstition de Mahomet apparaît au grand jour.
v. 70 :
Ce verset est particulièrement confus.
v.79 :
Mahomet critique l’attitude des juifs vivant dans les tribus arabes, les accusant implicitement de contradiction et d’hypocrisie.
Dans l’Islam, l’hypocrisie est un des crimes les plus graves.
v. 81 :
Après Moïse, Jésus « fils de Marie » est cité comme un grand apôtre. Le Coran affirme « qu’il est fortifié par le Saint-Esprit ».
v. 82 :
Allusion à une expression du Nouveau Testament : « nos cœurs sont incirconcis ».
C’est-à-dire endurcis, incapables de comprendre. Cette expression des (Actes 7, v.51) montre que Mahomet avait connaissance des Actes des Apôtres.
v. 85 :
A propos des juifs : « […] Pourquoi avez-vous tué les prophètes de Dieu d’autrefois, si vous étiez croyants ? »
Allusion probable à la mort de Jésus.
v. 90 :
Concernant les juifs : « Tu les trouveras les plus avides des hommes pour la vie… ».
Cette accusation est à la base de l’antisémitisme moderne.
v. 91-92 :
Ces versets ambigus désigneraient les juifs comme « l’ennemi de Gabriel », et ce faisant « l’ennemi d’Allah ». On soulignera toute la dangerosité monstrueuse de ces versets entre les mains de fondamentalistes antisémites.
v. 95 :
« Et lorsqu’un apôtre vint vers [les juifs] de la part d’Allah, confirmant ce qu’ils avaient [la Loi], une partie de ceux qui ont reçu le Livre ont répudié le Livre de Dieu [le Coran], [le jetant] derrière leurs dos comme s’ils ne le connaissaient pas ».
Mahomet reproche aux juifs de trahir la Loi en évitant de le suivre.
v. 96 :
Le Coran reprend une légende juive où il est question de deux anges descendus sur terre, Harout et Marout, ayant commis le péché de la chair avec une femme très belle.
Cette légende illustre la chute de la spiritualité vers la corruption terrestre (avidité, avarice, etc). En tant qu’ancien peuple élu, les juifs commettent la même faute que ces deux anges.
v. 100 :
« Nous n’abrogerons aucun verset [de ce Livre], ni n’en ferons oublier un seul, sans en apporter de meilleur ou de semblable… »
Ce verset accorde une légitimité dogmatique à la théorie de l’abrogation, cette théorie se proposant d’éliminer les contradictions internes au Coran (voir commentaire s.2, v.59). Remarquez la subtilité de ce verset qui, tout en donnant l’illusion de conservatisme lors d’une lecture rapide, rend en fait possible l’abrogation si nous prenons la peine de lire entre les lignes.
En réalité, il semblerait que ce verset soit inauthentique car rajouté par des théologiens musulmans partisans de la théorie de l’abrogation. Il est vrai que sur le plan dogmatique, rien ne permet d’affirmer lequel, entre deux versets contradictoires, serait « le meilleur ». La théorie de l’abrogation n’introduit donc que davantage d’incertitudes dans un Coran dont l’interprétation à géométrie variable ne se plierait qu’au bon plaisir des exégètes.
v. 105 :
A propos des croyances des juifs et des chrétiens : « […] Produisez vos preuves si vous êtes véridiques »
A juste titre, Mahomet demande des preuves sur les croyances des autres. Mais lui, fournit-il des preuves sur la véracité du Coran ?
v. 107 :
Critique des disputes entre juifs et chrétiens.
v. 110 :
Rejet du dogme chrétien affirmant que Jésus est fils de Dieu.
v. 114 :
S’adressant à Mahomet : « Si tu suivais leur désir [des juifs et des chrétiens][…], tu n’aurais auprès d’Allah ni patron ni défenseur »
La rupture avec le judaïsme et le christianisme est consommée.
v. 118 :
Allah sous-entend que la descendance d’Abraham comporte des méchants : « […] Mon alliance ne concerne point les méchants ».
Ce verset semble viser les juifs censés descendre d’Abraham tout comme les arabes.
v. 119 :
Evocation de la Kabba, monument rectangulaire à la Mecque, construite par Abraham et Ismaël.
Le pèlerinage à la Mecque, d’origine païenne, est évoqué de manière très rapide. La venue d’Abraham et d’Ismaël jusqu’à la Mecque relève de la pure invention coranique.
v. 120 :
S’agissant de la Mecque : « […] Quant à celui qui sera incroyant, je l’en laisserai jouir peu de temps, ensuite je le pousserai de force au châtiment de feu… »
Ce verset est probablement à l’origine de l’exclusion des infidèles de la ville de la Mecque, encore en vigueur de nos jours.
v. 129 :
« On vous dit : soyez juifs ou chrétiens ! Vous serez dans la bonne vois. Dis : non ! La religion d’Abraham [le monothéiste] est la nôtre… »
Mahomet cherche visiblement à assurer la légitimité de l’Islam en la faisant remonter directement à Abraham.
v.130 :
« Dites : Nous croyons à Allah […] et ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac et Jacob, et aux Tribus [d’Israël], et […] à Moïse, à Jésus et ce qui a été apporté aux prophètes de la part de leur Seigneur. Nous ne faisons aucune différence entre eux… »
Certes Mahomet précise qu’il ne fait aucune différence de valeur entre eux, toutefois il demeure symptomatique qu’Ismaël soit cité en bonne position dans cette liste non exhaustive. Rappelons qu’Ismaël est censé être l’ancêtre de tous les arabes, ce qui montre à quel point Mahomet accorde dans son esprit une place privilégiée aux arabes dominant le monde. Comme beaucoup de fondateurs de religion, Mahomet reste sensible à la dimension nationaliste de son message.
Par ailleurs, et contrairement à ce que croient certains, ce passage n’incite pas forcément à la tolérance envers les juifs et les chrétiens. En effet, Mahomet affirme qu’il ne fait aucune différence parmi les prophètes seulement, ce qui ne préjuge nullement de son attitude concernant ceux qui s’en réclament. Par exemple Mahomet respecte pleinement la Loi, mais reproche aux juifs d’avoir trahi cette même Loi en ne le suivant pas (voir s.2, v.95).Il existe donc une différence notable entre les textes sacrés, que Mahomet respecte en partie, et les personnes qui s’en réclament, traités d’infidèles et donc condamnés par d’autres versets du Coran.
Bien entendu, pour une personne sage et sensée, le respect accordé aux textes entraîne nécessairement le respect accordé aux fidèles. Mais là où les admirateurs de l’Islam commettent une grossière erreur, c’est qu’ils s’imaginent que cette relation de cause à effet, bien que pertinente, existait réellement dans l’esprit de Mahomet.
v.133 :
« Dis : Disputerez-vous [vous, les juifs et les chrétiens] avec nous au sujet d’Allah, alors que Lui est notre Seigneur et votre Seigneur ? Nous avons vos œuvres et vous avez vos œuvres, et nous sommes sincères avec Lui. »
Pour beaucoup d’admirateurs de l’Islam, ce verset est la preuve que Mahomet accorde du crédit aux juifs et aux chrétiens. Une lecture rigoureuse montre seulement que, dans l’esprit de Mahomet, Allah est le « seigneur » des chrétiens. En tant que maître sur toute chose et toute créature, Allah est effectivement le « seigneur » des chrétiens, ce qui ne veut pas dire qu’il approuve leur conduite. Au contraire, les autres versets du Coran tendent à montrer qu’il leur reproche leur infidélité.
v.134 :
« Est-ce que vous direz qu’Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus étaient juifs ou chrétiens ? Etes-vous plus savants qu’Allah ?… »
Contrairement à ce que pense Mahomet, les juifs et les chrétiens ne se disputent pas à propos d’Abraham, d’Ismaël, de Jacob ou des Tribus, mais bien à propos de Jésus. Par conséquent Mahomet est hors-sujet, comme souvent dans le Coran.
v.136 :
Kiblah (direction de la prière) à l’origine vers Jérusalem.
v. 137 :
Le peuple arabe décrit comme médiateur
Comme chez les juifs recevant l’Alliance
v. 139 :
Mahomet suggère que la Kiblah soit désormais vers La Mecque.
v. 140 :
Crispation sur la Kiblah : « si tu suivais leurs désirs (la Kiblah des Juifs et des Chrétiens), tu ferais le mal ».
v. 141 :
Mahomet accuse Juifs et Chrétiens d’avoir caché que sa venue était annoncée dans les Livres.
v. 153 :
Mahomet parle du pèlerinage autour de deux collines sacrées, ancien lieu de paganisme.
Aspect politique de récupération des lieux païens arabes.
v.160 :
Châtiment contre les idolâtres : « Allah puissant en tourments ».
v.165 :
Satan associé aux traditions avant Mahomet. « Non ! Nous ne suivons que ce que nous avons trouvé chez nos pères. »
v.168 :
« Il vous est interdit de manger les animaux morts, le sang, le porc… », sauf nécessité impérieuse.
L’origine de la question du porc semble mystérieuse ici (voir commentaire du s.5, v.4).
v.169 :
L’enfer promis à ceux qui cachent la vérité du Coran.
v.172 :
La piété ne réside pas dans le Kiblah, mais dans la foi en Dieu, le Coran, et être généreux envers les pauvres et les captifs, à verser l’aumône.
Pour une fois que Mahomet parle avec justice.
v.173 :
« La loi du talion prescrite pour le meurtre, sauf quand la victime pardonne ».
Régression par rapport au Christianisme qui met l’accent sur le pardon du Dieu.
v.176 :
Sur l’héritage des biens.
v.180 :
Sur le jeûne.
v.181 :
Le mois du Ramadan durant lequel le Coran a été révélé.
v.183 :
Description du coït : « Elles sont pour vous un vêtement, vous êtes pour elles un vêtement ». L’enlacement des corps est clairement exprimé. L’amour est réduit à un enlacement matériel (la personne se confond à son enveloppe, tel un vêtement).
v.184 :
Le jeu, sous-entendu, est déconseillé.
v.186 :
« Combattez ceux qui vous combattront, mais ne commettez pas d’injustice ».
v.187 :
« Tuez-les partout [les arabes païens] où vous les trouverez… S’ils vous combattent [près de la moquée sainte], tuez-les : c’est la récompense de ceux qui sont incroyants ».
v.189 :
« Combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de séditions et que la religion d’Allah soit » (concerne les arabes païens).
v.190 :
Appel à faire la police contre les profanateurs : « … qu’il y ait des représailles ».
« Quant à celui qui est malveillant envers vous, soyez malveillants envers lui …».
Où est la bonté ici ? Où est le pardon ici ? Ceux qui prétendent encore que Mahomet prône une religion d’amour ne savent apparemment pas lire.
v.192 :
Appel au pèlerinage. Tous les détails pratiques mentionnés.
v.212 :
« Le combat vous a été prescrit » malgré votre aversion.
v.214 :
« Et la sédition [des Arabes païens] est plus grave que le fait de tuer ».
v.215 :
« ceux qui ont pris part à l’Hégire [la deuxième sourate a été écrite après l’Hégire, ou fuite de la Mecque] et qui ont fait la guerre dans la voie d’Allah, ceux-là peuvent espérer la Miséricorde ».
v.220 :
Mariage interdit avec les idolâtres.
v.222 :
« Séparez-vous de vos femmes pendant les règles… ».
v.223 :
« Vos femmes sont pour vous un champ cultivé. Allez à votre champ comme vous voudrez ».
Pour Mahomet, le genre féminin semble se résumer à un tas de boue (les sillons du champ sont identifiés aux lèvres du vagin).
v.233 :
Sur l’allaitement.
v.234 :
Sur le veuvage.
v.240 :
La position physique de la prière abordée.
v.249 :
Le Coran prétend que dans l’arche de l’Alliance se trouvaient les reliques de la famille de Moïse.
Contrairement à la Bible qui n’évoque que les Tables de la Loi.
v.254 :
Evocation de Jésus fortifié par l’Esprit Saint.
v.255 :
« Les incroyants sont des méchants »
Ils ne sont pas les seuls.
v.257 :
« Pas de contrainte en religion »
Contradiction avec les règles innombrables du Coran.
v.266 :
Référence chrétienne : le rocher mis à nu (Mathieu 7v. 26-27).
v.275 :
La générosité envers les pauvres récompensée.
v.276 :
Ceux qui pratiquent l’usure n’auront pas la résurrection. L’usure condamnée.
v.282 :
Sur la dette.
v.286 :
« Secoure-nous contre le peuples des incroyants ».
Secoure-nous plutôt contre le peuple des musulmans.
Sourate 2 : La génisse
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Sourate 2 : La génisse
Ecrit le 28 févr.05, 20:52Ecrit le 01 mars05, 08:03
Avertissement : La traduction du Coran utilisée provient de : "Le Coran", éditions Petite Bibliothèque Payot pour les sourates 1 à 8, d'une traduction de l'Oregon State University pour les sourates suivantes. Soulignons qu'il existe plusieurs traductions et versions du Coran, ce qui peut expliquer les quelques différences entre celles proposées et d'autres. Cela dit les différences résident plus dans le référencement des versets que dans le contenu. Nous vous proposons la version on-line du Coran de l'Association des Etudiants Musulmans de l'Oregon State University.
Par mesure de simplification, des résumés sont proposés tandis que les citations exactes apparaissent entre apostrophes. Les précisions utiles à la compréhension des versets sont entre parenthèses ou crochets. Enfin les commentaires libres de notre site se trouvent en italique, pour bien les distinguer de l’analyse littérale des versets. Les versets non cités ne présentent pas, à nos yeux, d’intérêt particulier.
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Ecrit le 02 mars05, 09:02
Avertissement : La traduction du Coran utilisée provient de : "Le Coran", éditions Petite Bibliothèque Payot pour les sourates 1 à 8, d'une traduction de l'Oregon State University pour les sourates suivantes. Soulignons qu'il existe plusieurs traductions et versions du Coran, ce qui peut expliquer les quelques différences entre celles proposées et d'autres. Cela dit les différences résident plus dans le référencement des versets que dans le contenu. Nous vous proposons la version on-line du Coran de l'Association des Etudiants Musulmans de l'Oregon State University.
oui, enfin c'est une approche, comme tout exte sacrée, le Coran Lui reste intraduisible, intraductible (un des deux),
mais c'est pour ca que tout les jours nous le reciton en sa langue Originel,
au Contraire de la Bible, qui elle, n'a pas plusieurs traduction, mais plusieurs Bible !
bizarre tout de meme, ca se concerve pas vraiuement chez vous, faute de memoiore peut etre, avoir tant de delaissement pour la Parolee de Dieu, a croire qu'il parle tout les jours votre Dieu pour ne pas retenir ce qu'il dit !
@+++
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