Illusion n°6 : Son rejet de l'Explosion Cambrienne
Charles Darwin connaissait le phénomène de l'Explosion Cambrienne, l'apparition soudaine de fossiles sans prédécesseurs, d'une variété ahurissante au niveau des formes de vie complexes, tout cela au même niveau inférieur de l'enregistrement fossile. De toute évidence, cela n'abondait pas dans le sens de son modèle évolutif de vie, allant du simple vers le compliqué. Au lieu de quelques rares organismes apparentés entre eux apparaissant dans les premières traces fossiles, tel qu'il l'espérait, la science découvrait une explosion de vie, où les différents types de corps principaux (les embranchements ou phyla) des créatures vivantes semblent apparaître à peu près au même moment. En fait, 32 sur les 33 phyla que nous constatons aujourd'hui. En comparant ce développement avec les progrès des inventions humaines, ce serait comme si un grille-pain, une machine à laver, un frigo, un climatiseur ou une voiture apparaissait tout à coup sur le devant de la scène et sans aucun accessoire mécanique les précédant.
Concernant l'Explosion Cambrienne, le Time note :
"Des créatures possédant une dentition, des mâchoires et des griffes se matérialisèrent avec la soudaineté d'une apparition. Dans un éclatement de créativité comme jamais auparavant, ou depuis, la nature semble sortir des cartons et cela virtuellement pour l'ensemble du règne animal. Cette explosion de diversité biologique est décrite par les scientifiques comme étant le Big-bang de la Biologie. (Madeline Nash, "When Life exploded", 4 décembre 1995, p. 68).
Ce "Big-bang" de créatures complètement différentes, profondément enfoui dans les traces fossiles pose un énorme problème que Darwin a dû reconnaitre comme sapant sa théorie.
Il écrivit :
"A la question pourquoi ne trouvons nous pas de dépôts fossilifères appartenant à ces périodes supposées antérieures au système cambrien, je ne peux donner aucune réponse satisfaisante ... La difficulté à assigner toute bonne raison pour l'absence de piles de strates riches en fossiles en deçà du Cambrien est extrêmement grande ... Le cas actuellement doit rester inexplicable ; et il est sans doute vivement recommandé comme argument valable opposé aux opinions dont il est question ici. (The Origin of Species, p.309-310, ibid., tp)
Epoustouflant ! Darwin suit un modèle d'honnêteté dont un certain nombre d'intervenants sur ce forum ferait bien de s'inspirer.
Ce qu'il est intéressant de noter, c'est que le dilemme existe même chez les évolutionnistes aujourd'hui, en dépit de l'existence de la synthèse néo-Darwiniste actuelle. Comme l'explique le biologiste Stephen Meyer :
"Les fossiles de l'Explosion Cambrienne ne peuvent absolument pas être expliqués par la théorie darwinienne ou même par le concept appelé "Equilibres ponctués" lequel a été spécifiquement exprimé pour tenter d'expliquer le panorama embarrassant des couches fossiles découvertes. Quand vous considérez le problème du point de vue de l'information biologique, la meilleure explication est qu'une intelligence est responsable d'un phénomène inexplicable autrement... Ainsi, lorsque vous faites face à l'Explosion Cambrienne, avec son apparition gigantesque et soudaine de plans d'organismes radicalement nouveaux, vous réalisez qu'il vous faut beaucoup plus d'informations biologiques. Certaines d'entre elles sont encodées au sein de l'ADN, le principe du fonctionnement étant encore un mystère complet pour les darwinistes. Mais par dessus tout cela, d'où vient l'information non attribuable à l'ADN ? Comment l'arrangement hiérarchique des cellules, des tissus, des organes et de l'infrastructure des organismes ? Les darwinistes n'ont pas la réponse, et elle ne figure même pas sur leurs écrans-radar" (cité par Lee Strobel, The Case For A Creator, 2004, p. 238-239).
En conséquence, après 150 ans de recherches pour trouver une explication aux découvertes fossiles du Cambrien, il n'y a toujours aucun fonctionnement évolutionniste satisfaisant capable d'expliquer l'apparition soudaine d'une variété aussi gigantesque de formes de vie complexes et à ce point différentes. Ce qui a été découvert, ce n'est pas un organisme simple ou quelques organismes ayant évolué graduellement en plusieurs, mais l'apparition soudaine d'un zoo vivant tout entier, pour ainsi dire, tous émergeant complètement développés non loin du tréfonds de la découverte fossile.