Harmony a écrit :Il s'agit d'espèces différentes et les démonstrations tendant à PROUVER le contraire manquent cruellement.
Tu ne réponds pas à la question en fait tu bottes totalement en touche en montrant par ailleurs ton ignorance crasse en matière de taxinomie.
Je te repose la question
comment distingues-tu un dinosaure d'un oiseaux?
Pour t'aider dis nous à partir de quels critères anatomiques distingues-tu un dinosaure d'un oiseau, tant que tu n'auras pas répondu on ne pourra en déduire que tu n'es vraiment qu'une coquille vide.
Harmony a écrit :Nous avons, représenté sous nos yeux une partie du règne animal. Mais nous n'avons nous jamais constaté dans les formes de la vie présente ou dans les fossiles mis à jour que des créatures aient lentement changé et muté d'un type vers un autre. Jamais. Une observation n'est pas une démonstration.
Tenter d'expliquer la macro-évolution (autrement dit des changements au delà du type de l'espèce pour créer une autre espèce distincte) par la micro-évolution est tout au plus une théorie dans l'attente de preuves convaincantes. Pour le moment, nous ne disposons que de belles images ou de jolies impressions d'artistes, fort séduisantes j'en conviens, mais bien décevantes en regard des preuves solides qu'il est naturel d'exiger.
Faux le passages d'espèces à d'autres est observable dans le registre fossile mais aussi dans parfois dans la nature.
La Mcro-évolution c'est le passage d'une espèce à une autre et celle-ci a été prouvé à maintes reprises, tu as plusieurs exemples référencer dans le lien suivant.
Observed Instances of Speciation
Dans la nature certaines spéciations sont inachevés, par exemple le tigre et le lion forment deux espèces distinctes mêmes si ils peuvent encore avoir des hybrides plus ou moins stériles. Parfois les spéciations sont franchement inachevés mais déjà en bonne routes, c'est le cas de l'ours polaire qui depuis sa divergence de l'ours brun a acquis tout une série d'innovations, des innovations tel que:
1. - pattes plus longues et un arrière-train très puissants.
2. - museau beaucoup plus grand et fosses nasales comportent un réseau complexe d’échangeurs thermiques, permettant à l’air expiré de réchauffer un peu l’air polaire glacial avant qu’il n’atteigne les poumons.
3. - réflexe de plongée : quand il s’immerge, ses narines se ferment, son rythme cardiaque ralentit et son métabolisme musculaire aérobie à la surface devient anaérobie, limitant ainsi la consommation d’oxygène.
4. - membrane nictitante différente de celle des autres ours qui lui améliorerait sa vision sous l’eau en agissant comme une lentille supplémentaire.
5. - fourrure blanche et plus dense que celle des autres ours. Même les coussinets des pattes sont recouverts de fourrure en particulier vers la fin de l’hiver ; cela permet à l’ours polaire des déplacements plus sûrs sur la banquise et ces poils apportent une couche d’isolation supplémentaire entre la patte et le sol de glace et de neige.
6. - doigts partiellement palmés, lui permettant d’être un excellent nageur. Il n’utilise que ses pattes avant pour nager en effectuant un mouvement de pédalage, ses pattes arrière lui servant de gouvernail...
Ces innovations sont telles que ces deux types d'ours ne se croisent que très rarement car adaptés à des environnement très distincts. Mais bien évidemment Harmony ta mauvaise foi crasse et méprisable te pousse d'avance à dire
Mais euuuh ça ne compte pas eeuuuuh, c'est de la micro-évolution euuuhh les ours polaire sont toujours des ours eeuuuuh, kikooo lol.
Le truc c'est que l'évolution ne va bien évidemment les nouvelles espèces filles qui apparaissent par évolution ressemblent toujours aux espèces mères dont elles sont issues, car c'est ainsi que l'évolution procède. Ainsi le passage des petit dinosaures bipèdes aux oiseaux modernes ne s'est pas fait avec une seule spéciation (spéciation = apparition de nouvelle espèce), mais il y a eu plusieurs dizaines voir centaines de spéciation avec à la clef de multiples animaux qui présentaient à la fois des caractères
basales c'est-à-dire propres aux premiers dinosaures théropodes bipèdes et des caractères
dérivés c'est-à-dire propres aux oiseaux modernes. Bref de multiples espèces intermédiaires. D'ailleurs la continuité entre les premiers petits dinosaures théropodes bipèdes et les oiseaux modernes est telle que je te demande où tu met la limite entre ce que tu considères comme un dinosaure et ce que tu considère comme un oiseau, d'où la question que je t'ai posé et à laquelle tu n'as toujours pas répondu.
Le registre fossile contient de nombreux exemple trahissant d'une réelle continuité de ce genre, aller j'ai une deuxième question pour toi, dis moi parmi les crâne ci-dessous lesquels sont des crânes de singes et lesquels sont des crânes d'humains, je te dit simplement que le crâne en haut à gauche est celui-d'un chimpanzé et celui-d'en bas à droite celui d'un homme moderne, à toi de mettre la limite entre ce qui est le crâne d'un homme et celui d'un singe.
Harmony a écrit :Nous n'avons aucune démonstration de quelconques mécanismes biochimiques et biomoléculaires expliquant l'intégralité du phénomène de la macro-évolution. Nous restons confiné au niveau des espèces. J'aurai l'occasion d'aborder les problèmes que pose la théorie de l'homologie chez Darwin, que vous reprenez amplement.
Si les mécanismes sont connu, les gènes mutent, les séquences d'ADN peuvent se dupliquer et muter par la suite avec à la clef de nouveaux gènes de nouvelles protéines mais aussi l'établissement de barrières reproductrices et donc la naissance de nouvelles espèces. Par exemple une réarrangement du caryotype comme cela s'est observé chez les souris des îles Madères, a mené à la naissance de nouvelles espèces.
Pour ce qui est de ta compréhension de l'homologie elle est nulle. Par exemple les Kiwis ont des vestiges d'ailes homologues à celles des oiseaux modernes, mais ces ailes ne leur servent à rien ce ne sont que des moignons aujourd'hui inutiles, vestiges de leur ancêtres volants. Pire les embryons de cétacés développent durant leur premières semaine des membres postérieurs, vestiges homologiques de leurs ancêtres terrestres mais par le suite les embryons de cétacés perdent ces vestiges durant le reste de leur développement, normal il ne s'agit que d'un vestige évolutif. D'autres exemples de ce genre existent mais vu que tu ne semble pas vouloir apprendre ça m'étonnerai que tu tienne compte de ce qu'on t'explique mon petit Harmony.
En attendant soit gentil et répond aux questions que l'on te pose plutôt que de fuir lâchement ces dernières comme tu ne cesses de le faire ici.