ASHTAR a écrit :
[3.67] Abraham n'était ni Juif ni Chrétien. Il était entièrement soumis à Allah (qui est le sens de Musulman). Et il n'était point du nombre des Associateurs..
Le Dieu d'Abraham
Par la bouche d’Esaïe, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, Jéhovah ou Jésus-Christ non encore incarné prophètisa au sujet d'Israël :
" Tu suceras le lait des nations, Tu suceras la mamelle des rois; Et tu sauras que je suis l'Éternel, ton Sauveur, Ton Rédempteur, le puissant de Jacob." (Esaïe 60:16).
Les Juifs contemporains du Christ ne distinguaient pas clairement l'identité de Dieu. Jéhovah (Jésus-Christ) était le seul Dieu avec lequel les prophètes hébreux, en général, était en relation directe et duquel il recevait la révélation. Jéhovah conduisait l'Eglise de l'assemblée de enfants d'Israël comme, plus tard, dans son état ressuscité, il conduira l'Eglise originelle établie par lui et les apôtres.
Dans l'Ancien Testament, deux mots hébreux signifiant Dieu sont utilisés. Il s'agit d'
Elohim et de
Jéhovah (comme on le prononce à présent). Comme l'hébreux original était écrit sans voyelles, les savant ne sont pas d'accord sur la prononciation originelle du nom écrit YHWH en hébreux. Néanmoins un consensus existe actuellement pour le prononcer
Jéhovah.
1°
Jéhovah était le nom/titre prémortel donné au premier-né de Dieu (naissance des esprits). A présent nous l'appelons Jésus-Christ.
Jéhovah est la forme anglicisé de l'hébreux
Yahveh ou
Jahveh, signifiant
"JE SUIS" ou celui qui existe par lui-même, ou
l'Eternel. La version anglaise de l'Ancien Testament traduit généralement ce nom par LORD (Seigneur). L'Hébreux
Ehyeh signifiant
Je suis, a un sens apparenté au terme
Yaheh ou
Jéhovah dont il est dérivé.
Selon une ancienne pratique juive, le nom "Jéhovah" ou "Je suis" ne devait pas être prononcé par crainte de s'attirer la colère divine.
Un jour à certains Juifs qui l'assaillaient, Jésus répondit à leurs insultes par la déclaration
" En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu' Abraham fût, JE SUIS " (Jean 8:58). Il aurait pu tout aussi dire
" En vérité, en vérité, je vous le dis: Avant Abraham, j'étais, moi, Jéhovah". D'où la colère des Juifs qui ne furent pas dupes de l'identification de Jésus à leur Dieu:
" Là-dessus, ils prirent des pierres pour les jeter contre lui; mais Jésus se cacha, et il sortit du temple." (Jean 8:59).
D'autres écritures le confirment :
"si vous ne croyez pas que JE SUIS, vous mourrez dans vos péchés." (Jean 8, 24-25).
"Jésus leur dit donc: "Quand vous aurez élevé le Fils de l'homme, alors vous saurez que JE SUIS." (Jean 8: 28-29).
"Jésus leur dit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham existât, JE SUIS." (Jean 8, 58).
"Je vous le dis, dès à présent, avant que la chose n'arrive, pour qu'une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que JE SUIS." (Jean 13:19).
2° Le mot
Elohim est la forme pluriel du mot hébreu signifiant Dieu dans le sens d'exaltation, ou Dieu au pluriel dans certains cas lorsque l'article "nous" est employé comme dans le premier chapitre de la Genèse. Il signifie à la fois un pluriel (Dieux) mais aussi les qualités d'exaltation et de puissance absolue de la divinité... Cependant,
Elohim est le non-titre réservé au Père de Jésus-Christ, le Père de son esprit et de l'esprit de chaque personne humaine. Elohim est seul commanditaire du plan de salut éternel consistant à réaliser l'immortalité et la vie éternelle de l'homme. Lui et Jéhovah sont donc deux personnes distinctes. Jéhovah étant l'éxècutant et le défenseur de ce plan en ayant créé toute chose sous l'autorité d'Elohim et en ayant accompli ce qui est nécessaire pour la rédemption et la résurrection de l'homme.
Ayant donné à Jésus (Jéhovah dans l'A.T.), avant la création de toutes choses, toute l'autorité divine de pouvoir créer physiquement les cieux et la terre, et le pouvoir de sauver toute la création par son sacrifice expiatoire, Jésus est devenu le Père des fidèles.
Quoique deux personnes différentes, Elohim et Jéhovah sont souvent pris l'un pour l'autre, aussi nous pouvons être tentés de leur conférer une nature de consubstantialité qu'ils n'ont pas et qui serait incompatible avec la cohérence doctrinale de l'Evangile. Pourquoi une telle doctrine?
Pour quatre raisons principales:
a) D'abord parce que dans l'Ancien Testament il est très facile de prendre
Elohim pour
Jéhovah : alors que Dieu, depuis la chute et la séparation qui s'en suivit d'avec l'humanité déchue, ne s'adresse plus directement et personnellement aux hommes si ce n'est par la médiation de Jéhovah et des prophètes que le Seigneur envoya pour annoncer sa venue au monde pour le racheter (voir Osée 1:7; Ge.18:4; Zach. 2:8-9).
En effet, avant la chute Adam et Eve pouvaient parler avec Dieu face à face comme ils le faisaient dans le jardin d'Eden; ensuite, ils devinrent mortels et furent chassés du paradis terrestre pour se trouver désormais séparés à jamais de la présence de Dieu. A partir de là, leur rédemption en Jésus-Christ leur fut enseignée par le ministère d'anges et des prophètes. Voilà pourquoi, depuis Adam, on commença à offrir en sacrifice les premiers-né du troupeau, c'est-à-dire en ayant foi au grand sacrifice expiatoire futur du Fils de Dieu (voir Gen. 1:7; Gen. 18:4; Zach. 2:8-9).
Depuis la chute et la séparation de l'homme d'avec Dieu, c'est Jéhovah (Jésus en tant qu'Esprit non incarné) qui intervient comme s'il était Elohim lui-même - le Père ayant mis l'un de ses noms sur lui (Jéhovah) en vertu d'une pleine investiture d'autorité divine conférée pour le représenter dans toute l'anvergure de sa divinité - ce que son égale divinité.
C'est pourquoi, dans l'ancien testament, nous pouvons être souvent amenés à penser que Jéhovah est le Dieu suprême (voir Ps. 110:1). Nous trouvons le même cas de figure lorsque Jean faillit adorer l'ange qui parlait comme s'il était lui-même Jésus-Christ (voir Apoc.19:10).
b) Ensuite, pour éviter l'accusation de polythéisme lancée par les Juifs dès l'origine du christianisme.
c) Egalement, afin de légitimiser un culte uniquement centré sur la personne de Jésus - un Jésus ressuscité de chair et d'os se prêtant mieux à la dévotion populaire qu'une entité invisible et indescriptible comme le mopnde chrétien apostat perçoit le Père.
d) Enfin, pour obtenir une conception spiritualiste de l'engendrement de Jésus en Marie (conçu par le pouvoir du Saint-Esprit, consubstantiellement par la magie du concile Nicée, ainsi comme si c'était directement le Père qui l'avait conçu, devenant le Fils de Dieu et non le Fils du Saint-Esprit seul).