dan26 a écrit :
quand celse dit cela :"ces prétendus faits ne sont que des fables "
Ou cela : mais ne s'entendent par sur le point de savoir si le personnage annoncé est venu effectivement ou non!!!
La vérité est que ces prétendus faits ne sont que des mythes !!
Cela veut dire quoi pour toi ? Réponse précise STP, si tu peux sans te défiler !!!
amicalement
Tout dépend de quels faits il parle..
Ton problème tient souvent à la compréhension d'un texte et à l'exploitation que tu en fais.
Quand tu dis que l'absence de preuves historiques extra-chrétiennes indique la non-existence de Jésus, tu vas trop loin dans l'affirmation.
De même, sortir un texte comme "
ces prétendus faits ne sont que des fables" hors contexte est à la limite de l'honnêteté. Car Celse conteste, non pas l'existence de Jésus, mais les faits miraculeux qui lui sont attribués..
Voici ci-dessous le texte précédent cette affirmation de Celse.
Mais Jésus qui a prédit toutes ces choses était Dieu; il fallait donc absolument que tout ce qu'il avait prédit arrivât. Un Dieu aurait induit ses propres disciples, avec lesquels il partageait le pain et le vin, en cet abîme d'impiété et de scélératesse, lui qui était venu pour faire du bien à tous les hommes et, plus qu'à tous autres, à ceux avec lesquels il avait eu un commerce quotidien ! Vit-on jamais homme tendre des pièges à ses hôtes ? Or, ici, c'est le commensal d'un Dieu qui lui dresse des embûches; et, ce qui répugne plus encore, le Dieu dresse luimême des embûches à ses compagnons et en fait des traîtres et des impies.
Que si ce qui est advenu est arrivé parce qu'il l'a bien voulu, si c'est pour obéir à son père qu'il a enduré d'être supplicié, il est clair que cet accident, affectant un Dieu qui s'y soumet librement et de propos délibéré, n'a pu lui causer ni douleur ni peine. Pourquoi pousse-t-il alors des plaintes et des gémissements et prie-t-il que le dénouement qui l'effraie lui soit épargné: O mon père, s'il se peut, que ce calice s'éloigne de moi!
La vérité est que tous ces prétendus faits ne sont que des mythes que vos maîtres et vous-mêmes avez fabriqués, sans parvenir seulement à donner à vos mensonges une teinte de vraisemblance, bien qu'il soit de toute notoriété que plusieurs parmi vous, semblables à des gens pris de vin qui portent la main sur eux-mêmes, ont remanié à leur guise, trois ou quatre fois et plus encore, le texte primitif de l'Évangile, afin de réfuter ce qu'on vous objecte.
Ainsi, ce que conteste Celse, ce n'est pas l'existence de Jésus, mais le fait que les chrétiens lui attribuent des pouvoirs miraculeux"
Voici le témoignage de Celse sur ce qu'il pensait réellement de Jésus dans le "Discours vrai" et dans le dialogue entre un juif et Jésus.
"En réalité, tu (Jésus) es originaire d'un petit hameau de la Judée, fils d'une pauvre campagnarde qui vivait de son travail. Celle-ci, convaincue d'adultère avec un soldat Panthère, fut chassée par son mari, charpentier de son état. Expulsée de la sorte et errant çà et là ignominieusement, elle te mit au monde en secret. Plus tard, contraint par le dénuement à t'expatrier, tu te rendis en Égypte, y louas tes bras pour un salaire, et là, ayant appris quelques uns de ces pouvoirs magiques dont se targuent les Égyptiens, tu revins dans ton pays, et, enflé des merveilleux effets que tu savais produire, tu te proclamas Dieu."
"Et, lorsque le charpentier (Joseph) se prit de haine pour elle (Marie) et la chassa, ni la puissance divine ni le Logos, habile à persuader, ne put la sauvegarder d'un pareil affront."
"Pourquoi te vit-on alors, toi, le Fils de Dieu, vagabond de malheur, ployé sous la frayeur, désemparé, courant le pays avec tes dix ou onze acolytes ramassés dans la lie du peuple, parmi des publicains et des mariniers sans aveu, et gagnant honteusement une précaire subsistance ?"
"Au cours de sa vie ici-bas, tout ce qu'il (Jésus) a pu faire fut d'attirer à lui une dizaine de méchants mariniers et publicains, et encore n'a-t-il pas réussi à se les concilier tous."
"Et même, à les en croire, il (Jésus) était petit, laid et sans noblesse.
On sait comment il a fini, la défection des siens, la condamnation, les sévices, les outrages et les douleurs de son supplice. Ce sont là des faits avérés, qu'on ne saurait déguiser, et vous n'irez pas jusqu'à soutenir que ces épreuves n'ont été qu'une vaine apparence aux yeux des impies, et qu'en réalité il n'a pas souffert.
Mais, la réalité est que, après avoir vécu sans avoir su persuader personne, pas même ses propres disciples, il a été exécuté et a souffert ce qu'on sait.
Son supplice a eu d'innombrables témoins; sa résurrection n'en a qu'un seul. C'est le contraire qui eût dû avoir lieu. "
Donc, je le redis, Celse ne contesta pas l'existence de Jésus, mais essaya de salir son image en le décrivant comme un vagabond malhonnête.
Par contre, ta méthode est plus que douteuse, Dan26, car c'est la seconde fois que je te prends à trafiquer un texte pour le faire coller à ta théorie..