Nos pensées possèdent seulement trois composantes: des automatismes, des sentiments, et du changement.
Oula... Pour moi, rien de tout ça n'appartient à ce que j'appelle pensée (sauf peut-être le "changement", mais c'est bien parce qu'il est très vaguement défini).
La simple introspection n'est pas une méthode objective, et la spéculation l'est encore moins. Mieux vaut se référer à des professionnelles, ayant étudier en détails le fonctionnement profond de plusieurs centaines d'individus. Je te renvoie notamment à Jung et sa typologie de l'esprit (pour la définition stricte des fonctions pensée, intuition, sentiment et sensation), et pour ses concepts d'archétypes contra-sexuels (animus et anima, analyse assez pertinente des différences de fonctionnement intérieur entre homme et femme).
Si les femmes utilisent d'avantage le sentiment que la raison, il doit bien y avoir une raison, non?
Et si ce n'était pas le cas ? Des expériences ont été faites pour vérifier ce genre de chose. Des exercices de logiques ont été présenté à des hommes et des femmes. Dans le premier cas, les exercices étaient ouvertement "de raisonnement logique", dans le deuxième, ils étaient déguisés en questionnement plus humain.
Résultat : lorsque les femmes ne savent pas qu'elles ont à faire à de la grosse logique "masculine", elles se débrouillent tout aussi bien que les hommes.
Ce qui incite à croire que les "différences" serait uniquement dû à un conditionnement social...
Pour ce qui est de nos termes, ils se sont développés avec nos concepts et, avec sa raison, le mâle humain a fait main basse sur la nomination de nos concepts depuis toujours, d'où le mot homme pour désigner l'ensemble de l'humanité, et le mot con pour désigner ce qui est impropre à l'homme, donc à l'humanité.
Ca me semble assez rapide, comme réflexion... As-tu déjà envisagé que la pensées puisse-t-être influencé par la langue, plutôt que l'inverse ?
Et puis, comme on parle psycho, une énorme partie de la littérature scientifique psychologique est dû à des femmes... Qu'elles soient plus souvent anonyme n'implique pas qu'elles soient absentes de la vie intellectuelle de l'humanité.
Pour ce qui est des races, on sait maintenant qu'un enfant adopté en bas âge possède les mêmes caractéristiques intellectuelles que son milieu d'adoption, au point où il est impossible de percevoir la différence si on ne voit pas son faciès. S'il y a des différences comme tu le crois, il va falloir qu'on se dépêche de les mesurer, vu le métissage actuel.
Nous sommes encore très loin d'un métissage totale... Et je ne crois pas qu'il y a des différences, j'affirme qu'il peut y en avoir.
Un enfant pourra développer différent comportement en grandissant, un enfant adopté aussi. L'influence sociale l'amène évidemment à adopter un comportement proche de celui de ses parents, mais avait-il vraiment autant de chance d'avoir se comportement que s'il était leur fils biologique ?
Étudier un individu isolé est inutile, c'est de statistiques à très grande échelle dont on a besoin. Mais le comportement intérieur étant très difficilement chiffrable, et les influences sociales biaisant toutes les expériences possibles, il est impossible d'aboutir à un résultat objectif. La question reste donc ouverte.
Mais je crois que nous commençons à nous écarter du débat !