Où trouves-tu cette idée que le baptême est un engagement à servir Dieu ? Le baptême est simplement la déclaration publique de la foi en Dieu, à savoir le Père, le Fils et le Saint-Esprit. On peut avoir la foi sans être baptisé, et on peut être baptisé sans avoir la foi. Mais en prenant le baptême, on prétend publiquement que l'on croit.medico a écrit :le baptême des nouveaux ,la bible ne dit rien .la baptême est un engagement a servir Dieu.comment un nouveau née peut il accomplir ce genre de voeux?
Tout dépend le texte que tu prends, par exemple Matthieu 28,19-20. Mais pour le principe, je suis d'accord avec toi : en principe, l'éducation chrétienne doit précéder le baptême. Cependant, je n'imagine pas que l'on refuse le baptême à un enfant si ses parents s'engagent à l'élever dans la foi.Puisqu’avant de se faire baptiser dans l’eau il faut ‘ entendre la parole ’, ‘ accueillir la parole de tout son cœur ’, ‘ se repentir ’ (Ac 2:14, 22, 38, 41) et prendre une décision solennelle, il est évident qu’on doit être au moins assez âgé pour écouter, croire et prendre cette décision.
Cela n'empêche que toute sa maisonnée a été baptisée.Comme argument à l’appui du baptême des petits enfants, certains invoquent les cas où des ‘ maisonnées ’ furent baptisées, telles celles de Corneille, de Lydie, du geôlier de Philippes, de Crispus et de Stéphanas (Ac 10:48 ; 11:14 ; 16:15, 32-34 ; 18:8 ; 1Co 1:16). Selon eux, cela sous-entend que les bébés de ces familles furent aussi baptisés. Mais, dans le cas de Corneille, ceux qui furent baptisés étaient ceux qui avaient entendu la parole et reçu l’esprit saint ; ils parlaient en langues et glorifiaient Dieu ; ces précisions ne pouvaient s’appliquer à des tout-petits (Ac 10:44-46). Lydie était “ une adoratrice de Dieu [...] et Jéhovah a ouvert son cœur tout grand pour qu’elle soit attentive aux choses que disait Paul ”. (Ac 16:14.)
Le texte parle de "tous les siens", ce qui exprime l'idée que c'est sans exception. Le texte ne dit pas qu'il y avait des enfants, mais il ne permet pas d'affirmer qu'il n'y en avait pas. Et s'il y en avait, ils ont très probablement été baptisés.Le geôlier de Philippes dut ‘ croire au Seigneur Jésus ’, ce qui laisse entendre que les membres de sa famille durent eux aussi croire pour être baptisés (Ac 16:31-34).
Non, non. Les cas de Lydie et du geôlier ne parlent pas d'instruction. Il est question du baptême de tous les membres d'une maison (famille et serviteurs) sur la conversion d'un seul membre de cette famille.“ Crispus le président de la synagogue devint croyant au Seigneur, ainsi que toute sa maisonnée. ” (Ac 18:8). Tous ces exemples démontrent que des actions comme écouter, croire et glorifier Dieu étaient indissociables du baptême, ce que ne pouvaient faire des petits enfants. Quand les habitants de la Samarie entendirent et crurent “ la bonne nouvelle du royaume de Dieu et du nom de Jésus Christ, ils se firent baptiser ”. Ici, le récit des Écritures spécifie que les baptisés étaient, non des petits enfants, mais ‘ des hommes et des femmes ’. — Ac 8:12.
Il ne s'agit pas d'un bénéfice immérité. Tu imagines Dieu juger en mal un enfant de 11 ans qui aurait volé un bonbon ? Le baptême est à dissocier de la foi. Ils n'ont rien à voir. La foi, c'est entre Dieu et le croyant. Le baptême, c'est entre le croyant et la communauté.La déclaration de l’apôtre Paul aux Corinthiens selon laquelle les enfants étaient “ saints ” parce que leur père ou leur mère était croyant ne prouve pas qu’on baptisait les petits enfants ; elle sous-entend plutôt le contraire. Les enfants mineurs trop jeunes pour prendre une telle décision bénéficieraient d’une sorte de mérite parce que leur père ou leur mère était croyant, et non parce qu’un baptême dit sacramentel leur conférait un mérite personnel. S’il avait été convenable de baptiser les petits enfants, ils n’auraient eu nul besoin de profiter du mérite de leur père ou de leur mère croyant(e). — 1Co 7:14.