La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

La Trinité ou Sainte-Trinité, dans le christianisme, est le dogme du Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux
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Arlitto

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La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 04 mai13, 21:47

Message par Arlitto »

L’enseignement le plus universellement reconnu dans la chrétienté, concernant la nature divine, est la doctrine de la « Trinité ». Aussi choquant que cela puisse paraître, cette doctrine n’est pas fondée sur la Bible.



L’origine de la doctrine sur la Trinité

En ce qui concerne la nature de Dieu, les chrétiens orthodoxes enseignent qu’Il est « un Dieu en trois personnes ». Aussi choquant que cela puisse paraître, nulle part, la Bible n’enseigne la Trinité, quoique ce concept touchant à la nature de Dieu soit le plus répandu parmi ceux qui se considèrent chrétiens ! En fait, le terme « trinité » n’apparaît pas même une seule fois dans la Bible. Dans ces conditions, quelle est l’origine de cet enseignement, et comment en est-il arrivé à être universellement adopté ?


Environ trente ans après la fondation de l’Eglise du Nouveau Testament, Jude, le plus jeune parmi les demi-frères de Jésus (fils de Joseph et de Marie), exhorta les frères « à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 3).

Il est donc manifeste que la véritable foi chrétienne avait déjà été dispensée, avant la rédaction de l’Epître de Jude.
Jude expliqua, que des hommes impies s’étaient introduits secrètement dans l’Eglise, et qu’ils avaient déjà commencé à tordre les véritables doctrines données par Jésus-Christ à Ses disciples.


Des érudits catholiques admettent même que Tertullien (150-225 apr. J.-C.) fut le premier écrivain à utiliser le terme de « trinité ». Si cet enseignement fondamental concernant la nature de Dieu était exact, pourquoi ne fut-il pas révélé 150 ans plus tôt, après la crucifixion et la résurrection de Jésus-Christ ?

Pour quelle raison cette doctrine ne fut-elle pas enseignée et expliquée par les premiers disciples du Christ, y compris l’apôtre Paul ? Comme nous le verrons plus loin, ceux-ci donnaient, en réalité, une explication tout à fait différente de la nature du véritable Dieu !

Au cours des IIème et IIIème siècles, il n’y avait pas seulement une seule hérésie en cours, mais plusieurs qui se contredisaient. Il semblerait qu’à cette époque, il y eut presque autant d’idées différentes qu’il y avait d’écoles de philosophie et de professeurs. La pensée catholique prédominante, de laquelle l’enseignement orthodoxe et protestant relatif à ce sujet a jailli, n’est que l’héritière de l’hérésie qui a triomphé en supplantant toutes les autres.

L’arrière-plan de l’orthodoxie relative à la Trinité, qui a vu le jour au troisième siècle, ne vient pas du texte biblique, mais des écrits des philosophes grecs. A ce propos, The Roman Catholic New Theological Dictionary, en se référant à l’enseignement biblique traitant de la nature du Saint-Esprit, au chapitre « Trinité », admet ceci : « En tant que tel, l’Esprit n’a jamais fait l’objet d’un culte explicite dans le Nouveau Testament, et n’a jamais été non plus décrit dans les discours du Nouveau Testament, comme une entité entretenant des relations réciproques et personnelles avec le Père et le Fils » .

Plus loin, dans ce même article, des érudits catholiques modernes, discutant du fond de l’orthodoxie relative à la Trinité, reconnaissent que des influences païennes ont marqué leur théologie :

Des chrétiens […] versés dans la philosophie devenue dominante à l’époque du moyen platonisme saisirent l’occasion de déclarer et d’expliquer le message chrétien selon une façon de raisonner, qui était familière aux classes éduquées de la société hellénistique implantée partout […]

Persuadés que le Dieu qu’ils (les philosophes grecs) enseignaient était le Père de Jésus-Christ, et que le salut qu’ils proclamaient était celui de Jésus, les apologistes adoptèrent un grand nombre de points de vue hellénistes [… Tertullien] est connu pour avoir été le premier à employer le terme « trinité ».

Origène s’appropria la philosophie du moyen platonisme de façon plus systématique que les apologistes et que Tertullien ne l’avaient fait. Mais son « concept de la génération éternelle » n’était qu’une adaptation de la doctrine du moyen platonisme, selon laquelle le monde spirituel tout entier était éternel.

Le Fils est éternellement issu (ou engendré) de la toute existence de Dieu et, par conséquent, de l’essence même du Père, mais en second après le Père […] Origène, comme Tertullien, inventèrent un terme générique pour les « trois » de la divine triade. Le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont « trois hypostases » […] La contribution majeure d’Origène, dans le formulation de la doctrine de la Trinité, fut la notion d’éternelle génération. Ce terme générique désignant les « trois » (hypostases) fut ensuite adopté et affiné au quatrième siècle (page 1054).

Tertullien vécut à Carthage, en Afrique du Nord, et rompit plus tard avec Rome pour devenir Montaniste. Autrement dit, il croyait aux déclarations de deux femmes, qui prétendaient être des prophétesses. Elles entraient en transe, et saisies de gesticulations frénétiques, elles « parlaient en langues » en prétendant être le Paraclet (un terme désignant le Saint-Esprit dans l’Evangile de l’apôtre Jean), et enseignaient un message appelé la « Nouvelle Prophétie ».

Tertullien et Origène firent partie des théologiens catholiques, qui prospéraient durant la dernière partie du deuxième siècle et le début du troisième. Aucun d’eux n’avait vu le jour moins d’un siècle après la fondation de l’Eglise du Nouveau Testament, lors du jour de la Pentecôte. Ce sont eux qui établirent le fondement de l’enseignement catholique (et plus tard protestant) relatif à la Trinité et à la nature de Dieu – ce fondement ne vient pas des apôtres du Nouveau Testament tels que Pierre, Paul ou Jean.

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Arlitto

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 04 mai13, 22:11

Message par Arlitto »

Le Nouveau Testament n’enseigne pas la Trinité

Ayant vu que l’origine de l’orthodoxie « chrétienne » avait pris forme de nombreuses années après la rédaction du Nouveau Testament, considérons maintenant ce que nous apprend réellement le Nouveau Testament. Pour commencer, il serait utile d’examiner deux passages des Ecritures, qui sont parfois cités par les Trinitaires pour tenter d’accréditer leurs enseignements.

Premièrement, notez que certaines traductions, comme la version Osterwald et la version Segond Révisée (Colombe) en français, ou la Bible King James en anglais, contiennent un passage dans 1 Jean 5 :7, qui dit : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »

A première vue, ce verset semble enseigner la doctrine de la Trinité. Cependant, ce qu’il faut savoir, c’est que ce verset n’a jamais figuré dans aucun des plus anciens manuscrits grecs inspirés.

Ce verset, à l’origine, est une insertion introduite dans le texte en latin, que presque tous les spécialistes bibliques reconnaissent ! The Interpreter’s One Volume Commentary on the Bible, publié par Abingdon Press, explique qu’au cours des controverses du quatrième siècle, au sujet de la doctrine de la Trinité, le texte fut rajouté – d’abord en Espagne vers l’an 380 apr. J.-C., puis repris dans la Vulgate, qui est la version officielle de l’Eglise catholique romaine, écrite en latin (page 939).

A propos de ce verset, Bullinger’s Companion Bible note en marge du texte : « Ces mots ne figurent dans aucun manuscrit grec antérieur au seizième siècle. Ils furent d’abord trouvés en marge de certaines copies en latin. De là, ils migrèrent dans le texte ». Dans son commentaire, The New Bible Commentary Revised déclare simplement que, « ces mots ont été rajoutés, et ont été carrément exclus de certaines versions, y compris des notes en marge » (page 1269)

Il est évident que les premiers Trinitaires, de l’Eglise catholique, étaient tellement à court d’arguments bibliques pour étayer leur doctrine, qu’ils ajoutèrent tout simplement ces mots au texte original ! Ce qui, en fin de compte, n’est qu’un aveu de la nature non biblique de ce qu’ils enseignaient !

Le discours de Jésus, transcrit dans Jean 14 et 15, est une autre partie des Ecritures qui est souvent tordue, en vue de démontrer que le Saint-Esprit est une personne, au même titre que le Père et le Christ. Dans la nuit de Sa dernière Pâque, Jésus-Christ révéla à Ses disciples qu’il allait retourner auprès du Père : « Et il vous donnera un autre consolateur ». Le terme grec utilisé ici est paracletos, dont le sens se réfère à quelqu’un qui apporte de l’aide ou un support. Selon le contexte, il est clair que cela se rapporte au Saint-Esprit, que Jésus avait promis d’envoyer à Ses disciples, après Son ascension vers le Père.

Certains ont prétendu que le Saint-Esprit devrait être considéré comme une « personne » divine, parce que le pronom « il » est utilisé dans ces versets.

Cependant, la langue grecque (dans laquelle fut rédigé le Nouveau Testament), de même que de nombreuses autres langues modernes (comme l’anglais ou l’allemand, par exemple), assignent trois genres aux noms : le masculin, le féminin et le neutre. Le genre d’un nom est fixé par la langue et n’a que peu, ou rien à voir, avec le sexe ou la nature du nom.

Par exemple, le nom grec pour « petite fille » est du genre neutre, tandis que le mot « main » est du genre féminin, indépendamment du fait que cela se rapporte à une partie d’un corps de femme (en français, le mot main est également féminin et non pas masculin, même s’il s’agit de la main d’un homme). D’autre part, le mot « pied » est toujours du genre masculin. Selon les règles de la grammaire, le pronom utilisé – « il » ou « elle » en français – doit toujours s’accorder avec le nom auquel il se réfère. Il est à noter que, dans la langue française, il n’y a que le genre masculin et le genre féminin ; le genre « neutre » n’existe pas. En grec, le nom pneuma, traduit par esprit, est neutre, et prend toujours un pronom neutre dans les langues où le neutre existe, tandis que paracletos est masculin et demande un pronom masculin. En résumé, il faut retenir que le pronom qu’on utilise, n’est en rien une preuve que le nom auquel il est rattaché désigne une personne !

Le Saint-Esprit est une puissance qui sort de Dieu (Luc 1 :35). Il est le moyen par lequel Il créa et amena à l’existence l’univers tout entier (Psaume 104 :30). Il est la puissance par laquelle Dieu agit dans l’esprit des êtres humains, créés à Son image (Genèse 6 :3). C’est également la puissance par laquelle des boiteux remarchèrent miraculeusement, des aveugles recouvrèrent la vue, des sourds entendirent et des morts ressuscitèrent de la tombe, au cours du ministère terrestre de Jésus-Christ (Luc 5 :15-17).

La Bible décrit le Saint-Esprit de diverses façons. Le Saint-Esprit est comparé au vent. Après tout, le mot grec qui est traduit par esprit est pneuma, qui signifie « vent » ou « souffle ». Dans l’Ancien Testament, le mot hébreu équivalent est ruach, qui a exactement le même sens.

Le Saint-Esprit est aussi comparé à des eaux vives (Jean 7 :38-39). Comme l’air et l’eau sont indispensables à la vie, de même le Saint-Esprit est la source de la vie éternelle pour les chrétiens (Romains 8 :11). L’air et l’eau peuvent se mouvoir tous les deux et dégager une force, qui affecte et transforme les éléments avec lesquels ils entrent en contact, comme le Saint-Esprit.

Dieu nous accorde Son Saint-Esprit à dessein ! Il est le moyen par lequel nous pouvons participer à la puissance de Dieu, à Son attitude et à Sa pensée. L’Esprit de Dieu est destiné à transformer notre vie, par le renouvellement de notre esprit (Tite 3 :5 ; Romains 12 :2). Nous avons la faculté de devenir une nouvelle création parce que Dieu nous transforme en écrivant Ses lois dans nos cœurs et nos pensées (Hébreu 8 :10).

Quoique le Saint-Esprit joue un rôle vital en accomplissant le but divin, il n’a jamais été décrit comme une personne, contrairement à ce que sont le Père et le Christ.

Par exemple, dans les versets d’introduction de presque toutes les Epîtres de l’apôtre Paul, il y a une salutation identique à celle qui est utilisée dans Romains 1 :7 : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » 1 et 2 Corinthiens, Galates, Ephésiens, Philippiens, Colossiens, 1 et 2 Thessaloniciens, et Philémon commencent tous par cette formule identique. 1 et 2 Timothée et Tite commencent par une phrase, dont la tournure est légèrement modifiée. En outre, 2 Pierre, 2 Jean et Jude commencent de la même façon. Le point à relever est le suivant : aucun des livres du Nouveau Testament ne commence par une allusion, même de loin, de salutations qui émaneraient d’une Trinité, associant le Saint-Esprit aux personnes du Père et du Christ, en tant que personnage séparé et distinct.


Dans son introduction au premier chapitre de 1 Jean, l’apôtre bien-aimé parle de l’importance de notre communion avec Dieu, et des uns envers les autres. Notez la façon dont cela est exprimé : « Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ » (verset 3). La Bible ne dit nulle part que notre communion est avec le Saint-Esprit, comme elle l’est avec le Père et avec le Christ. Au contraire, le Saint-Esprit émane du Père et du Christ, et il est à l’origine de notre communication à Dieu et des uns envers les autres. Il est le moyen par lequel le Christ vit Sa vie en nous (Galates 2 :20).

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Arlitto

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 04 mai13, 22:33

Message par Arlitto »

Dans son livre, datant de 1992 et intitulé Egyptian Religion, Siegfried Morenz écrivit [traduction] : « La Trinité était une préoccupation majeure des théologiens égyptiens » et il ajoute même « Trois dieux étaient combinés pour ne former qu’un seul être auquel on s’adressait alors au singulier. La théologie chrétienne subi l’influence spirituelle directe de la religion égyptienne ».

Le concept d'un Dieu trinitaire devint ainsi donc la doctrine de la Trinité dans l'Église catholique romaine primitive. Alors à ses débuts, la doctrine trinitaire fût l’un des principaux points doctrinaux débattus lors du tristement célèbre concile de Nicée en 325 de notre ère. Cette doctrine poursuivit son développement suite au concile de Nicée, pour finalement devenir la Trinité de la Rome pontificale incluant Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu le Saint Esprit. Bien que par certains détails elle peut différer légèrement d’un groupe à l’autre, c’est cette même doctrine de la Trinité qu’enseignent la plupart des dénominations chrétiennes aujourd'hui. Rappelez-vous cependant, il n’est fait mention de nulle Trinité dans la Bible.



Les « versets trinitaires »


Certains aiment à présenter comme preuve de la Trinité quelques versets où les trois supposées « personnes » de la Trinité sont censément présentes. Généralement, ils commenceront par utiliser la supposé formule baptismale contenue en Matthieu 28:19. « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».

Tout d’abord, il y a de fortes présomptions que la partie soulignée fut modifiée. Eusèbe de Césarée, surnommé par certain « Père de l'histoire ecclésiastique », fut un auteur prolifique qui vécut aux environs de 265 à 340 de notre ère.

L'un de ses ouvrages les plus reconnus est son Histoire Ecclésiastique, un récit qui relate l'histoire de l'Église de ses débuts apostoliques jusqu'à la période qui est celle d'Eusèbe de Césarée. Il s'agit encore aujourd'hui de la principale référence concernant l'histoire de l'Église sur cette période. Eusèbe cite de nombreux versets bibliques dans ses écrits, Matthieu 28:19 est l'un de ceux-ci. Il ne cite jamais ce verset tel qu'il apparaît désormais dans nos versions contemporaines de la Bible, mais il termine toujours le verset par les mots suivants : « en mon nom ».

Un exemple de ceci se trouve dans le Livre III de son Histoire Ecclésiastique au Chapitre 5 et à la Section 2 décrivant la persécution des leaders juifs à l'encontre de l'église apostolique. « Le reste des apôtres fut aussi l'objet de mille machinations dans le but de les mettre à mort. Chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations, pour enseigner et prêcher avec la puissance du Christ qui leur avait dit : « Allez enseignez toutes les nations en mon nom. » (Traduction d’Émile Grapin, 1905).

De nouveau, il cite Matthieu 28:19 de la même manière dans son ouvrage Harangue à la louange de l'Empereur Constantin. « [Q]uel Roi ou quel Prince, quel Philosophe, ou quel Législateur, quel Prophète, soit Grec ou Barbare, a jamais acquis un si absolu pouvoir, et une si haute réputation, que de faire publier ses louanges durant la vie, par la bouche de tous les peuples ? Notre Sauveur a sans doute eu seul cet avantage,

lors qu'après avoir vaincu la mort, il a dit à ses Disciples : « Allez enseigner toutes les nations en mon nom » (Traduction de Louis Cousin, 1686. Chapitre 16, section 8). Les notes et commentaires qui accompagnent la très catholique Bible de Jérusalem vont en ce sens puisqu’il y est affirmé ce qui suit concernant la formule dite baptismale « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » : « Il est possible que cette formule se ressente, dans sa précision, de l'usage liturgique établi plus tard dans la communauté primitive. On sait que les Actes parlent de baptiser « au nom de Jésus », cf. Ac 1 5+, 2 38+. Plus tard on aura explicité le rattachement du baptisé aux trois personnes de la Trinité ». Ainsi, cela laisse à penser que la formule baptismale trinitaire ne se trouve pas dans le manuscrit original tel qu'il fut écrit par Matthieu.

Eusèbe qui se trouvait au concile de Nicée et qui était impliqué dans le débat visant à déterminer si le Christ était Dieu ou une créature de Dieu, n’a jamais fait usage de la formule trinitaire, mais à toujours cité le passage avec les mots suivants : « en mon nom ».

Certainement que cette formule trinitaire aurait été utilisée dans ce débat si elle avait effectivement existé. Ainsi, il semble évident que les manuscrits les plus anciens contenaient ce verset tel que l’utilise Eusèbe et que la formule baptismale que l’on connaît maintenant fut ajoutée afin de refléter la compréhension qu’avaient de ce verset et de Dieu les trinitaires.

Si Matthieu 28:19 telle que nous le trouvons maintenant était réellement ce que l’on lisait dans le manuscrit original, rien ne justifie alors la désobéissance des apôtres dont pas une seule fois il nous est rapporté qu’ils utilisèrent cette formule baptismale.

Tous les récits de baptême que nous avons dans les écrits apostoliques démontrent que les nouveaux baptisés l'étaient au nom du Seigneur Jésus Christ, ce qui corrobore les citations faites par Eusèbe de Matthieu 28:19.

Même si, à l'encontre de toute probabilité, il était fait mention du Père, du Fils et du Saint-Esprit dans le manuscrit original, cela ne suffit pas à justifier la doctrine trinitaire. La doctrine de la Trinité affirme que le Père, le Fils et le Saint Esprit forment tous ensemble « un seul Dieu ». Sans aller plus en détails, en expliquant qu’il ne s’agit pas en effet d’une formule baptismale reconnu dans le récit des Actes des apôtres, il nous suffit encore de remarquer que la présence dans un même verset de trois entités distinctes ne suffit pas à démontrer que Dieu le Père, Jésus, et le Saint Esprit constituent une trinité ou un Dieu trinitaire et qu’ils sont tous les trois égaux en substance, en puissance et en éternité. La liste de trois personnes, par exemple Jules, Nathan et Enzo, dans un même texte, quel qu’il soit, ne fait pas de ces trois individus un seul et même être.


Un autre passage fréquemment utilisé par les trinitaires se trouve en 1 Jean 5:7-8 et est communément appelé Comma Johanneum par les érudits bibliques. On peut y lire : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre; l'Esprit, l'eau, et le sang; et ces trois-là se rapportent à une seule chose ».

Dans cette citation des Écritures, les mots soulignés sont ceux qui furent ajoutés à certains manuscrits grecs. Ils n’appartiennent pas au manuscrit original. Même les trinitaires les plus ardents sont d’accord pour admettre que la phrase précédemment soulignée est introuvable dans les plus anciens manuscrits grecs.

L’Église catholique romaine l’admet elle-même dans une note de bas de page de l’une de ses propres versions de la Bible, la Bible de Jérusalem. Cette note affirme ce qui suit : « Le texte des vv. 7-8 est surchargé dans la Vulg. [La Vulgate, traduction latine des Écritures datant du 4ème siècle] par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des mss [manuscrits] grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs mss de la Vulg., et qui semble être une glose marginale introduite plus tard dans le texte : « Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, la Verbe et l’Esprit Saint, et ces trois sont un ; et il y en a trois qui témoignent sur terre) : l’Esprit, l'eau et le sang, et ces trois sont un ».

Un érudit trinitaire reconnu, Henry Alford (1810-1871), dans ses écrits affirme même catégoriquement que cet ajout aux Écritures se trouverait omis de tous les manuscrits grecs antérieurs au début du 16ème siècle. Un texte si peu fiable ne peut certainement pas être utilisé pour supporter la doctrine de la Trinité.

Nous avons vu et nous savons donc que ces deux textes n’appartenaient pas aux manuscrits originaux. Cependant, même si cela avait été le cas, ils ne changent en rien le contenu général des Écritures et ne suffisent certainement pas à établir une quelconque Trinité. En Matthieu 28:19, les mots Père, Fils et Saint Esprit peuvent tout aussi bien être compris comme correspondant au titre de Seigneur Jésus Christ contenu dans le livre des Actes (Jésus, le Fils, fut fait Seigneur par le Père et oint du Saint Esprit). De la même manière, en 1 Jean 5:7-8, le fait que ces « ces trois-là [soient] un » ne signifie en rien qu’ils soient un seul et même individu, mais bien plutôt qu’ils partagent un objectif commun et agissent d’un même accord.

Conclusion


En conclusion, nous devrions tous être d’accord pour admettre que Jésus n'est pas Dieu au sens absolu, et certainement pas Dieu le Fils comme les trinitaires voudraient nous le faire croire. Dans les écrits apostoliques, Jésus est de manière constante appelé le Fils de Dieu. Comme l’affirment les Écritures, que Jésus est la première création de Dieu (Colossiens 1:15 ; Apocalypse 3:14) et qu’il est le Fils unique de Dieu, né de la vierge Marie. Dieu, le Père, est le seul Dieu tout-puissant, devant lui il n'y a « point d’autres dieux » (Exode 20:3).

Le Père est le Créateur de toutes choses. Croire ainsi ne diminue en rien l’importance de Jésus Christ, qui en sa qualité de Fils de Dieu mérite à juste titre de siéger à la droite de Dieu (Marc 16:19 ; voir aussi Actes 7:56). Jésus Christ est notre Seigneur. Il a été nommé à cette fonction par Dieu.

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« Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36). Il a été élevé à un rang plus élevé et lors de la phase de guerre à son retour, il sera exalté aux titres de « ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:16). Personne, autre que Jésus, le Christ, ne méritera jamais de porter de tels titres. Suivons l’exemple du Christ et restons fidèles aux enseignements apostoliques. La Parole de Dieu, les Écritures, est la source d’autorité finale pour nous aujourd’hui, comme elle l’a été par le passé pour tous ceux qui appartiennent à cette magnifique Église rachetée par le sang précieux de Jésus Christ. Amen.

Saint Glinglin

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 04 mai13, 23:13

Message par Saint Glinglin »

Jésus est la Parole de Dieu et on n'imagine pas une parole sans un parlant.

Apparition du Père :
1.1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.

Apparition de l'Esprit :
1.2 La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l'abîme, et l'esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.

Apparition du Verbe :
1.3 Dieu dit :

La seule hérésie dans la Trinité est de subordonner l'Esprit au Verbe alors que l'Esprit est apparu avant le Verbe.

Marmhonie

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 05 mai13, 00:37

Message par Marmhonie »

Laisse tomber, Saint Glinglin. Cet internaute Arlitto est rongé par la haine Image contre l'Eglise catholique.
Il se prépare son enfer ici bas avant d'atteindre au pire par la suite et pour l'éternité.
Personne ne le lit Image

Arlitto

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 05 mai13, 00:39

Message par Arlitto »

Ne prends pas tes désirs "délires" pour des réalités............... :lol:

Il n'est pas bon de jeter ses propres frustrations et sa propre haine sur les autres, sa cache toujours quelque chose. (face)

Saint Glinglin

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 05 mai13, 02:10

Message par Saint Glinglin »

Et tu voudrais quoi ? Une binité ?

né de nouveau

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 05 mai13, 02:49

Message par né de nouveau »

Saint Glinglin a écrit :Et tu voudrais quoi ? Une binité ?
Mais non, mais non, beaucoup plus simple que ça : l'unité !
Il y a un Dieu unique, ce Dieu est le nôtre comme celui du Christ. Jésus dans l'Apocalypse parle de Dieu en disant "mon Dieu", il se place donc, non comme égal à Dieu mais comme inférieur à Lui. Pierre, Paul, Jean parlent eux aussi du Dieu du Christ.
Le Verbe ou la Parole est un nom donné à Jésus parce qu'il porte et défend la parole de Dieu tout simplement.
Quant à l'esprit saint, il est la force agissante de Dieu.
Il est intéressant de constater que l'idée d'un dieu sortant d'un autre dieu se retrouve dans de nombreux cultes païens et quant à la trinité, il est intéressant de voir qu'en Egypte antique, il existait bien une trinité composée d'Osiris, Isis, Horus puisque lorsqu'on parlait de ces 3 dieux ensembles on utilisait le singulier comme pour une seule personne.
Enfin, la trinité en 3 hypostases découle directement de la vision platonicienne de Dieu ce qui n'a rien d'étonnant puisque les "pères" de l'Eglise avaient une culture profane grecque.
Bonne fin de journée,
Pierre

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 05 mai13, 02:53

Message par Saint Glinglin »

Tiens donc ! Et les Juifs et les chrétiens vivaient sur une autre planète que les Egyptiens, peut-être, pour sous-entendre qu'il ne peut y avoir de filiation entre le système égyptien et le système chrétien ?

franck17360

franck17360

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 05 mai13, 03:04

Message par franck17360 »

Marmhonie a écrit :Laisse tomber, Saint Glinglin. Cet internaute Arlitto est rongé par la haine Image contre l'Eglise catholique.
Il se prépare son enfer ici bas avant d'atteindre au pire par la suite et pour l'éternité.
Personne ne le lit Image
Moi, je le lis et je trouve cela intéressant...

Mais toi qu'as-tu à répondre marmhonie aux arguments de Arlitto ?

né de nouveau

né de nouveau

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 05 mai13, 03:11

Message par né de nouveau »

Ai-je parlé des juifs et des chrétiens ?
Nous parlons ici de la Trinité, dogme adopté au concile de Nicée en 325 par une Eglise qui n'avait plus grand chose à voir avec l'Eglise du premier siècle.

Je prends un passage de la Bible qui est on ne peut plus clair, Jésus dit : Apocalypse 3:12Le vainqueur, j'en ferai une colonne dans le sanctuaire de mon Dieu, et il n'en sortira jamais plus. J'écrirai sur lui le nom de mon Dieu et le nom de la ville de mon Dieu, la Jérusalem nouvelle qui descend du ciel d'auprès de mon Dieu, ainsi que mon nom nouveau. NBS
Aucune ambiguïté possible et comme Jésus l'a rappelé à Satan : Matthieu 3: 10Jésus lui dit : Va-t'en, Satan ! Car il est écrit : C'est devant le Seigneur, ton Dieu, que tu te prosterneras, et c'est à lui seul que tu rendras un culte.
On peut noter d'ailleurs que le Dieu de Jésus est appelé Yah par David et que chante l'ensemble de la création à la fin de l'Apocalypse ? Louez Yah traduit alleluia.
Mais évidemment tout cela était trop simple pour certains.... Colossiens 2: 8Veillez à ce que nul ne vous prenne au piège de la philosophie, cette creuse duperie à l'enseigne de la tradition des hommes, des forces qui régissent l'univers et non plus du Christ. TOB

Au plaisir,
Pierre

Saint Glinglin

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 05 mai13, 03:21

Message par Saint Glinglin »

né de nouveau a écrit :Ai-je parlé des juifs et des chrétiens ?
Nous parlons ici de la Trinité, dogme adopté au concile de Nicée en 325 par une Eglise qui n'avait plus grand chose à voir avec l'Eglise du premier siècle.
Pur bobard : Tertullien en parle déjà vers l'an 200.

né de nouveau

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 05 mai13, 04:58

Message par né de nouveau »

Une hirondelle ne fait pas le printemps, un Tertullien ne fait pas l'Eglise :)

Saint Glinglin

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 05 mai13, 05:00

Message par Saint Glinglin »

Tertullien en parle parce que cette théologie était déjà dans le christianisme à son époque, et cela pour l'évidente raison qu'elle déjà dans la gnose bien avant que n'en émerge un courant chrétien.

né de nouveau

né de nouveau

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 05 mai13, 05:19

Message par né de nouveau »

Contre Hermogène de Tertullien
milieu du chapitre 3 :Or, il y a eu un temps où il n'existait ni offense pour faire de Dieu un juge, ni fils pour faire de lui un père. De même, il n'a pas été Seigneur avant le domaine qui le constituât Seigneur; mais comme il devait être Seigneur un jour, ainsi qu'il est devenu père par un fils, ainsi qu'il est devenu juge par une offense, il est devenu Seigneur par les êtres qu'il avait créés pour le servir.
milieu du chapitre 18 : Qu'Hermogène reconnaisse donc pourquoi il est dit de la Sagesse de Dieu qu'elle est née et qu'elle a été créée. C'est afin que les hommes fussent bien convaincus qu'il n'y a rien qui n'ait pris naissance et n'ait eu un commencement, excepté Dieu lui seul. Si, en effet, ce qui naît dans le Seigneur lui-même, de lui et en lui, a eu un commencement, c'est-à-dire si sa Sagesse elle-même naquit et fut créée au moment où elle commença de se mouvoir dans la pensée de Dieu, pour ordonner toutes les œuvres de notre monde, à plus forte raison est-il impossible d'admettre que rien de ce qui existe en dehors du Seigneur n'a eu de commencement. Ici Tertullien identifie le Christ à la sagesse de Proverbes 8. http://www.tertullian.org/french/g3_03_ ... ogenem.htm

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