Violences du Betar - Tagar - LDJeslokehay a écrit :mon avis rachel,c est qu un anti sionisme cache un antisemitisme,tout comme un anti islamisme cache un racisme envers les arabes...
LETTRE OUVERTE AUX MEDIAS ET AUX DEMOCRATES DE FRANCE
Les sbires de la LDJ ( ligue de défense juive ) et du Betar, deux organisations d'extrémistes pro-israéliens, ont organisé une ratonnade en plein jour au sein même du Tribunal Administratif de Paris le mardi 30 décembre 2003.
Peut-on garder le silence sur de tels actes de racisme déchaîné ?
Peut-on laisser les agresseurs filer dans l'impunité ?
Dans la rue de Fourcy, dans la rue de Jouy et à l'intérieur du Tribunal Administratif de Paris à deux pas du métro Saint Paul (ligne 1) à 15h15 un groupe d'une vingtaine de nervis casqués et masqués (excepté pour leurs meneurs au premier rang) ont pourchassé et agressé sauvagement les membres d'une association étudiante de Nanterre (AGEN) qui se rendaient à une audience pour la sauvegarde de leurs locaux menacés par une décision de la direction de Nanterre.
Quelques étudiants se rendent à l'audience et ils sont alors pris en chasse ; dans la cour du Tribunal Administratif ont lieu les premiers actes de brutalités : un étudiant est frappé lourdement à la tête avec une matraque et son sang gicle et se répand sur les pavés et plus tard sur les murs de l'accueil du tribunal, un autre qui vient à son secours est molesté à coup de coups de poing américains et d'une barre.
Alors que ces premières victimes s'extraient du guet-apens et se réfugient au sein du tribunal les agresseurs pénètrent dans l'accueil du tribunal, projettent les membres du personnel qui gênent leur sale besogne et continuent leur chasse à l'homme dans les couloirs. Pourtant rapidement les agresseurs font demi-tour. Pour se disperser après leurs actes de sauvagerie au vu et au su de tous ? Non ! Ils sont rappelés par leurs guetteurs qui ont repéré deux membres du syndicat rejoignant le tribunal par la rue de Fourcy. Les deux syndicalistes seront passés à tabac par la horde de fascistes pro-israéliens qui s'acharnent sur l'étudiant au faciès arabe. Ce dernier est grièvement blessé au visage depuis lors. Des plaintes ont été déposées au commissariat du 4ème arrondissement.
La partie des agresseurs qui agissait à visage découvert est largement connue sur la scène publique, présente dans de multiples manifestations publiques et parade en toute impunité après chaque ratonnade. Or, Parmi ceux-ci, à la tête de la meute, sont reconnus par les victimes de l'agression des éléments actifs de l'UEJF Nanterre en compagnie de leurs acolytes du Betar et de la LDJ. La pseudo-dénonciation par l'UEJF des « radicaux » de l'extrême-droite sioniste prend tout son sens : il s'agit simplement d'un partage des tâches bien compris malgré les dénégations vertueuses. Dans cette affaire des membres de l'UEJF Nanterre ont commandité et servi de guides pour désigner les personnes à agresser.
Finalement les agresseurs réussissent aisément à se disperser en direction de rue des Rosiers et de rue de Rivoli sans être inquiétés. Certains policiers arrivés plus tard sur les lieux osent l'explication suivante : ces hordes sont sur leur territoire et peuvent difficilement être inquiétées ! On ne peut imaginer pire justification.
Aussi grave que la fuite réussie ou l'impunité, c'est le lourd silence autour de cette affaire qui ne cesse d'inquiéter.
Comment expliquer qu'une telle agression au sein même d'une institution de la République fasse si peu de bruit ?
Force est de constater que la énième agression raciste de ces groupuscules sionistes s'est déroulée sans mettre en émoi particulier les grands médias.
Est-ce à dire que dans la France actuelle la haine et la brutalité raciste anti-arabe ne sont pas condamnables au même titre que toutes les autres formes de racisme ?
Est-ce à dire que dans la France actuelle il y a deux poids deux mesures selon l'identité des victimes et des agresseurs ?
E-mail : agenparis10@hotmail.com
AGEN - Association Générale des Etudiants de Nanterre
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2 eme article
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Le Betar frappe encore ...
Nouvelle agression de nervis se réclamant de l'extrême-droite juive : plusieurs étudiants blessés L'Association générale des étudiants de Nanterre (AGEN) dénonce, dans un communiqué (non relayé par les médias, 48 heures après les faits), une agression physique survenue dans l'enceinte même du Tribunal administratif de Paris (7 rue de Jouy, Paris 4ème).
Celle-ci a été perpétrée par un commando d'une quinzaine d'hommes masqués et armés de matraques, se réclamant de la Ligue de défense juive, dont les agissements continuent d'être plus que tolérés par les autorités publiques.
L'agression a eu lieu mardi vers 15 heures, alors qu'une délégation de l'AGEN, composée de 6 étudiantes et étudiants, se rendait au tribunal administratif, dans le cadre d'un différend que cette association étudiante a avec l'administration de l'Université de Nanterre. L'AGEN conteste en effet devant la juridiction administrative une décision récente de l'Université, relative à l'installation des locaux des associations étudiantes. L'AGEN prend par ailleurs régulièrement position pour la reconnaissance des droits du peuple palestinien.
Quatre membres de la délégation de l'AGEN ont été blessés : plaie ouverte au cuir chevelu, doigt cassé, fractures d'os de la face, indique l'association., qui précise que des plaintes ont été déposées. L'un des blessés s'est vu signifier une Interdiction de Travail Temporaire (ITT) de 30 jours.
Des plaintes ont été déposées, par les victimes, ainsi que par le Tribunal administratif de Paris. C'est d'ailleurs la deuxième fois en l'espace de quelques mois que la bande fasciste juive intervient à l'intérieur même d'un tribunal.
Le 30 septembre dernier, les mêmes voyous avaient proféré des menaces et exercé des pressions physiques au tribunal correctionnel de Paris, où l'on jugeait le responsable du site extrémiste juif amisraelhai.org, ce site qui avait appelé à casser la figure à des « Juifs traîtres », comme la survivante du génocide Eva Tichauer ou le militant anti-colonialiste israélien Michael Warschawski. Aucun d'entre eux n'a apparemment été inquiété.
Comme aucun des nervis qui ont manifesté le 7 octobre dernier, devant le siège de la Délégation de la Palestine à Paris, proférant menaces et hurlements racistes, n'a été inquiété. Bien au contraire, ce 7 octobre, d'importants détachements de la police de Nicolas Sarkozy avaient été précisément affectés à la protection de la Ligue de défense juive.
Depuis plus de 2 ans que la même bande opère en région parisienne (poignardage d'un commissaire de police le 7 avril 2002, agression de militants pro-palestiniens en avril 2002 à l'aéroport d'Orly, sac d'une librairie à Ivry, agression à l'Université de Nanterre, agression à l'Université Paris 6 en janvier 2003, etc.) la police a pourtant eu largement le temps et les moyens d'établir l'identité de ces gens.