Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique !
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique !
Ecrit le 14 juin13, 07:37La différence cruciale entre les enseignements de Jésus et la formule trinitaire consiste dans l'élévation de Jésus au statut divin – un statut que Jésus nie dans les évangiles:
"Pourquoi m'appelles-tu bon? Nul n'est bon que Dieu seul." (Matthieu 9:17, Marc 10:18, et Luc 18:19).
"Le Père est plus grand que moi." (Jean 14; 28)
"Je ne fais rien de moi-même: je dis ce que le Père m'a enseigné" (Jean 8:28)
"En vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même …" (Jean 5:19)
"Moi, je Le connais parce que je viens d'auprès de Lui et qu'Il m'a envoyé." (Jean 7: 29)
"Mais qui me repousse, repousse Celui qui m'a envoyé." (Luc 10:16)
"Mais maintenant je vais à Celui Qui m’a envoyé …" (Jean 16:5)
"Jésus leur répondit: "Mon enseignement ne vient pas de moi, mais de Celui Qui m'a envoyé" (Jean 7: 16)
"Je n'ai pas parlé de moi-même, mais le Père qui m'a envoyé m'a prescrit ce que j'ai à dire et à déclarer." (Jean 12: 49)
Voir aussi Matthieu 24:36, Luc 23:46, Jean 8:42, Jean 14:24, Jean 17:6–8, etc.
Qu'est-ce que la théologie pauline dit? Que Jésus est partenaire dans la divinité, l'incarnation de Dieu. Alors qui devrait-on croire? Si c’est Jésus, écoutons donc ce qu'il pourrait avoir d'autre à dire:
"Le premier, c'est: Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l'Unique Seigneur" (Marc 12: 29)
"Mais ce jour ou cette heure, nul ne les connaît, ni les anges du ciel, ni le Fils, personne sinon le Père." (Marc 13: 32)
"Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et c'est à lui seul que tu rendras un culte." (Luc 4:8)
"Ma nourriture c'est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé …" (Jean 4: 34)
"Moi, je ne puis rien faire de moi-même … je ne cherche pas ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé." (Jean 5: 30)
"car je suis descendu du Ciel pour faire, non pas ma propre volonté, mais la volonté de Celui qui m'a envoyé." (Jean 6: 38)
"Mon enseignement ne vient pas de moi, mais de Celui qui m'a envoyé." (Jean 7: 16)
"je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu." (Jean 20: 17)
Citons les mots de Joel Carmichael: "L'idée de cette nouvelle religion, avec lui-même comme sa déité, était une chose dont il [Jésus Christ] n'aurait jamais pu avoir la moindre idée. Comme Charles Guignebert l'exprime, 'Cela ne lui est jamais même venu à l'esprit.'"166
Alors si Jésus n'a jamais revendiqué la divinité, alors qu'était-il exactement? Il a lui-même répondu à cette question:
"Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents et dans sa maison." (Marc 6:4)
"Jésus leur dit: "Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison." (Matthieu 13: 57)
Ceux qui le connaissaient ont confirmé, "C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée" (Matthieu 31: 11), et "Un grand prophète s'est levé parmi nous …" (Luc 7: 16). Les disciples reconnaissaient Jésus comme "un prophète puissant en action …" (Luc 24: 19. Voir aussi Matthieu 14: 15, 21:46, et Jean 6:14). Si ces affirmations étaient imprécises, pourquoi Jésus ne les a-t-il pas corrigées? Pourquoi n'a-t-il pas défini sa divinité si, bien sûr, il était vraiment divin? Quand la femme eut bien dit "Seigneur, … je vois que tu es un prophète" (Jean 4: 19), pourquoi ne l'a-t-il pas remercié pour la reconnaissance de son humble statut, mais expliqué qu'il y avait dans son essence plus que le statut de
prophète? Ou y avait–il quelque chose de beaucoup plus simple?
Jésus Christ, simplement un homme? Serait-ce possible? Une bonne partie du monde religieusement introspectif se demande, "Pourquoi pas?" Actes 2: 22 cite Jésus comme étant "Jésus le Nazaréen, homme que Dieu avait accrédité auprès de vous en opérant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez." Jésus lui-même est rapporté avoir dit, "Or, vous cherchez maintenant à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue auprès de Dieu …" (Jean 8: 40). On est saisi de trouver une citation similaire dans le Saint Coran: "Celui-ci (Jésus) dit: 'Je suis, en vérité, le serviteur d’Allah. Il m'a donné le Livre; Il a fait de moi un prophète." (TSC 19: 30).
Jésus était donc un "serviteur d’Allah (i.e. serviteur de Dieu)?" Selon la Bible, oui. Ou, au moins, c'est ce que nous comprenons de Matthieu 12:18:"Voici mon serviteur que j'ai élu …" En outre, Actes des Apôtres trace la croissance de l'église durant les trente premières années suivant le ministère de Jésus, mais nulle part dans Actes les disciples de Jésus n’ont-ils jamais appelé Jésus "Dieu". Plutôt ils faisaient référence à Jésus en tant qu'homme et serviteur de Dieu.167
Au fait, le seul verset du Nouveau Testament qui soutient la doctrine de l'Incarnation est 1 Timothée 3:16.168(NE) Toutefois, concernant ce verset (qui cite que "(Dieu) a été manifesté dans la chair"), Gibbon note, "Cette forte expression pourrait être justifiée par le langage de Saint Paul (1 Timothée iii. 16), mais nous sommes dupés par nos bibles modernes. Le mot (qui) a été altéré pour (Dieu) à Constantinople au début du sixième siècle: la vraie lecture, qui est visible dans les versions latines et syriaques, existe encore dans le raisonnement des pères grecs et latins; et cette fraude, avec celle des trois témoins de St. Jean, est admirablement détectée par Sir Isaac Newton.169
Fraude? En voilà un mot puissant. Mais si nous envisageons les oeuvres érudites plus modernes, c'est un mot adéquat, car "quelques passages du Nouveau Testament furent modifiés pour souligner plus précisément que Jésus lui-même était divin."170
La Bible était modifiée? Pour des raisons doctrinales? Difficile de trouver un mot plus approprié que "fraude," vu les circonstances.
Dans un chapitre intitulé "Altérations du Texte Théologiquement Motivées" dans son livre, Misquoting Jésus, Professeur Ehrman élabore sur la
corruption de 1 Timothée 3:16, qui a été détectée non seulement par Sir Isaac Newton, mais aussi par l'érudit du dix-huitième siècle, Johann J. Wettstein. Ehrman écrivit ce qui suit: "Un scribe ultérieur avait altéré la lecture originale, de sorte qu'elle n'était plus lue 'qui' mais 'Dieu' (a été manifesté dans la chair).
En d'autres mots, ce correcteur ultérieur a changé le texte de façon à souligner la divinité du Christ … Cependant nos premiers et meilleurs manuscrits parlent du Christ 'qui' a été manifesté dans la chair, sans appeler Jésus, explicitement, Dieu."171
Ehrman souligne que cette corruption est évidente dans cinq manuscrits grecs des premiers temps. Toutefois ce sont les manuscrits bibliques corrompus, et non les "premiers et meilleurs" manuscrits, qui vinrent à dominer et les manuscrits médiévaux et les premières traductions anglaises.172 Par conséquent, depuis les temps médiévaux et par la suite, les principes de la foi chrétienne ont souffert l'influence corruptrice d'une église plus dévouée à la théologie qu'à la réalité.173
Ehrman ajoute: "Comme Wettstein a continué ses investigations, il trouva d'autres passages typiquement utilisés pour affirmer la doctrine de la divinité du Christ, qui au fait représentaient des problèmes textuels; lorsque ces problèmes étaient résolus à base de critique du texte, dans la plupart des cas, les références à la divinité de Jésus étaient éliminées."174
Vu ce qui précède, on ne devrait pas être surpris de voir que la Chrétienté du vingtième siècle s'est étendue pour inclure ceux qui renient la prétendue divinité de Jésus. Un signe significatif de cette réalisation est le rapport suivant du Daily News de Londres: "Plus de la moitié des évêques anglicans de l'Angleterre disent que les Chrétiens ne sont pas obligés de croire que Jésus Christ était Dieu, selon un sondage publié aujourd'hui."175 Il est notable que l'opinion sondée n'était pas celle du simple clergé, mais des évêques, sans doute laissant plusieurs paroissiens en train de se gratter la tête, en se demandant qui croire, si ce n'est leurs évêques!
Sans tenir compte de la vision romantique d'un fervent passionné concernant les origines religieuses, la dure réalité est que tous les prophètes, à l'exception d'Adam, sont nés dans le bain du liquide amniotique qui chasse chacun et tout enfant de l'utérus, Jésus-Christ inclus. Sans doute, la mère de Jésus l'allaita à son sein dans l'acte naturel de nourrir un enfant humain, mais dans ce qui serait un acte étrangement incongru pour Dieu, vu que la relation signifierait implicitement le dépendance de Dieu sur Sa propre création. On supposerait que Jésus a rampé sur un sol de terre et grandi d'une façon humaine complète avec nourriture mondaine et boisson mondaine (bien certainement suivies d'une excursion de temps à autre dans une salle de toilettes mondaine).
Ses faims, soifs, colères, douleurs, fatigues, tristesses, inquiétudes, et frustrations humaines sont toutes bien décrites dans la Bible.
Dieu est Omniscient, mais dans Marc 5:30, Jésus ne savait même pas qui avait touché ses vêtements. Dieu est Omnipotent, mais Marc 6:5 nous dit que Jésus ne pouvait effectuer aucun miracle (ou, selon quelques traductions, "aucun travail puissant") dans sa propre patrie. En outre, dans Marc 8:22-25, Jésus n'a pas réussi à guérir un homme aveugle dans sa première tentative. Dieu ne faiblit jamais et pourtant, lorsque Jésus avait besoin de renfort, les anges le servaient (Marc 1:13, Luc 22:43).
Jésus dormait, tandis que Dieu ne dort jamais (Psaumes 121:4). Jésus a été tenté par Satan (Luc 4:1-13), et pourtant Jacques 1:13 déclare à l'humanité, "Dieu ne peut être tenté par le mal …" Jésus priait et rendait grâce (à qui?), jeûnait (pourquoi?), observait les enseignements de Dieu, et en fin de compte, a souffert, impuissant, l'humiliation et la torture aux mains de tyrans déroutés. Un homme opprimé par des régents tyranniques ou un dieu opprimé par la création même qu'Il condamnera Lui-même le jour du jugement dernier? Plusieurs (et non seulement les Musulmans) argumentent que le point de vue islamique est plus respectueux et noble concernant Dieu comme Etre Suprême et
Transcendant, et plus réaliste concernant Jésus en tant que prophète et homme.
La question appelle une réponse, "Pourquoi Jésus doit-il être Dieu?
Pourquoi ne peut-il être juste un homme?"
La plupart des Chrétiens assurent que l'humanité avait besoin d'un sacrifice pour racheter leurs péchés, mais un sacrifice humain ordinaire n'aurait pas fait l'affaire; seul un sacrifice divin aurait suffi. Les strictes monothéistes – qu'ils soient Juifs, Chrétiens Unitariens, ou Musulmans – pourraient objecter, comme dans cet échange typique:
Monothéiste: Oh. Alors vous croyez que Dieu est mort?
Trinitaire: Non, non, que cette idée périsse. Seul l'homme est mort.
Monothéiste: En ce cas, le sacrifice n'avait pas besoin d'être divin, si seulement la partie humaine est morte.
Trinitaire: Non, non et non. La partie humaine est morte, mais Jésus/Dieu a dû souffrir sur la croix pour racheter nos péchés.
Monothéiste: Que voulez-vous dire par "a dû"? Dieu ne "doit" rien faire.
Trinitaire: Dieu avait besoin d'un sacrifice et un humain n'aurait pas fait l'affaire. Dieu avait besoin d'un sacrifice assez grand pour racheter les péchés de l'humanité, alors Il a envoyé Son seul fils engendré.
Monothéiste: Alors nous avons un concept différent de Dieu. Le Dieu auquel je crois n'a pas de besoins. Mon Dieu ne se trouve jamais dans la
situation où Il veut faire quelque chose mais ne le peut pas parce qu'Il aurait besoin de quelque chose pour la rendre possible. Mon Dieu ne dit jamais: "Mouais, Je veux faire ceci, mais Je ne peux pas. J'ai besoin d'abord de faire cette certaine chose. Voyons où puis-je la trouver?"
Dans ce scénario Dieu serait dépendant de n'importe quelle entité qui pourrait satisfaire Ses besoins. En d'autres mots, Dieu devrait avoir un dieu supérieur. Pour un strict monothéiste cela n'est justement pas possible, car Dieu est Un, suprême, se suffisant à Lui-même, la source de toute création. L'humanité a des besoins, mais Dieu n'en a pas. Nous avons besoin de Sa guidance, Sa merci et Son pardon, mais Il n'a besoin de rien en échange. Il peut désirer servitude et culte, mais Il n'en a pas besoin.
Trinitaire: Mais c'est ça le point: Dieu nous dit de L'adorer, et nous faisons cela à travers la prière. Mais Dieu est Pur et Saint, et l’être humain est pécheur. Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu directement à cause de l'impureté de nos péchés. Ainsi, nous avons besoin
d'un intercesseur pour prier à travers lui.
Monothéiste: Question – Jésus a-t-il péché?
Trinitaire: Mais non, il était sans péché.
Monothéiste: Combien pur était-il?
Trinitaire: Jésus? 100% pur. Il était Dieu/ Fils de Dieu, ainsi il était 100% saint.
Monothéiste: Mais alors nous ne pouvons approcher Jésus pas plus que nous ne pouvons approcher Dieu, selon votre critère. Votre prémisse est que l'humanité ne peut directement prier Dieu à cause de l'incompatibilité de l'homme pécheur et la pureté d'aucune chose 100% sainte. Si Jésus était 100% saint, alors il ne serait pas plus approchable que Dieu. D'autre part, si Jésus n'était pas 100% saint, alors il serait lui-même souillé et ne pourrait approcher Dieu directement, encore moins être Dieu, le Fils de Dieu, ou partenaire avec Dieu.
Une analogie juste serait celle d'aller rencontrer un homme suprêmêment vertueux – la personne la plus sainte en vie, avec la sainteté radiant de son être, et respirant de ses pores. Alors nous allons le voir, mais on nous dit que le "saint" n'acceptera point la réunion. Au fait, il ne peut supporter d'être dans la même chambre avec un mortel souillé de péchés. Nous pouvons parler avec son réceptionniste, mais le saint lui–même? Improbable! Il est trop saint pour s'asseoir avec nous, êtres inférieurs. Alors qu'en pensez-vous maintenant?
Paraît-il saint, ou fou?
Le bon sens nous enseigne que les personnes saintes sont approchables – plus elles sont saintes, plus elles sont approchables. Alors pourquoi devrions nous avoir besoin d'un intermédiaire entre nous et Dieu?
La frustration atteint un point critique pour quelqu'un qui tente de débattre de telles questions, car la discussion rationnelle vire aux justifications chargées d'émotions. Par exemple, lorsque le bien-fondé de preuves bibliques échoue, ceux qui argumentent en se basant sur une doctrine non-biblique, sont forcés de fermer le livre d'où ils prétendent prendre guidance (i.e., la Bible) et changent d'embrayage, passant au mystique. Qui peut discuter des questions aussi condescendantes que, "N'avez-vous jamais senti le pouvoir de Jésus dans votre vie?"
Le fait qu'une personne (y compris l’interrogateur) comprenne ou non la question, est un sujet à part. De stricts monothéistes peuvent se hâter de répondre à l'affirmative, mais avec l'amendement que la vérité enseignée par Jésus est plus puissante que les blasphèmes qui ont ultérieurement grandi jusqu'à dominer la Chrétienté. Le strict monothéiste, qu’il soit Juif, Chrétien Unitarien ou Musulman, pourrait aussi demander comment le pouvoir de la duperie de Satan pourrait se faire sentir. Bien habile et persuasif, nous pourrions penser, car combien d'âmes Satan pourrait-il convaincre s'il n'apparaissait pas dans une cape de droiture?
Alors comment pouvons-nous distinguer la différence entre la vérité de Dieu et la duperie de Satan? Si nous choisissons la religion basée sur l'émotion et non sur la pensée rationnelle, comment pouvons–nous être sûrs que nous sommes sur le droit chemin? La faculté de jugement, qui est un don de Dieu, est basée sur la raison cognitive; penser autrement est supposer qu'on a octroyé à une création rationnelle une loi irrationnelle. Dieu guide l'humanité dans Isaïe 1:18, "Venez et raisonnons ensemble …" Nulle part Dieu n'enseigne, "Marchez en palpant votre chemin."
L'embrasure de la porte de Satan – les fissures de la faiblesse humaine à travers lesquelles il réussit à s'infiltrer – consiste en de viles émotions, des désirs bas. Personne ne s'assoit jamais devant une tasse de thé chaud, dans le crépuscule faiblissant d'un coucher de soleil aux couleurs pastels, en faisant le tableau des pour et contre de l'adultère, du vol, ou de l'avarice. Personne n'arrive jamais au péché à travers le raisonnement déductif – cela n'arrive simplement pas. L'humanité arrive au péché en suivant de vils désirs jusqu' à compromettre le meilleur – c'est-à-dire, rationnel – jugement. Les péchés de la chair sont suffisamment dangereux, aussi bien du point de vue de ce monde-ci que de l'au delà. Combien plus dangereuses sont les erreurs de religion basées sur l'appât émotionnel des propositions d'exclusivité spirituelle?
Dans le passé, de telles prétentions à l'exclusivité spirituelle étaient largement limitées au domaine des Gnostiques, qui étaient brûlés au bûcher en tant qu'hérétiques jusqu'au moment (ou ainsi semble-t-il) où la doctrine trinitaire s'est trouvée dénudée et sans défense dans les forêts du débat théologique. La dépendance sur "l'esprit saint" et "la lumière guidante" des défenses religieuses mystiques, bien que précédemment considérée une hérésie gnostique, devint la marque de l'orthodoxie chrétienne. Et cela les a bien servis. La prétention
qu'une personne manque d' "esprit saint" si elle n'accepte pas une idéologie donnée, sert d'ultime digue de la discussion religieuse, en déviant l'idée essentielle de l'argument rationnel loin de ceux qui préfèreraient que l'évidence disparaisse plutôt que d'être confronté par son inconvénient. La prétention qu'une personne comprendra Jésus si elle accepte seulement "l'Esprit Saint" dans sa vie, rencontre la résistance de ceux qui cherchent à éviter une telle idéologie gnostique – une idéologie qui attribue implicitement une nature arbitraire à Dieu, qui octroie une compréhension mystique à certains tout en la refusant à d'autres.
Les stricts monothéistes pourraient essayer de ramener la discussion au point principal. Par exemple, plusieurs groupes religieux (Les Musulmans inclus) acceptent Jésus, mais comme prophète de Dieu. Ils croient à ce qu'il a enseigné, y compris sa déclaration souvent répétée qu'il n'était lui-même rien de plus qu'un prophète et un être humain. Par contraste, plusieurs ne croient pas ce que les théologiens pauliniens ont enseigné, préférant se fier à la vérité pure pure des prophètes plutôt qu’aux polémiques turbulentes et contradictoires de
ceux qui ont suivi leurs traces. Bien que Paul ait pu apparaître sincère, il n'était pas un disciple, il n'a jamais rencontré Jésus, et a fait persécuté, emprisonné et tué ses élèves (Actes 22:19 et 26:9-11), il a consenti à la lapidation d'Etienne (Actes 7:58-60 et 22:20), et ravagé l'Eglise (Actes 8:3). Plusieurs admettent que Paul peut avoir eu une vision ou un rêve qui lui a faussé sa raison, mais l'ingénieur derrière le rideau d'illusions sur cette route de briques jaunes vers Damas, ne pouvait être divin si la prétendue inspiration contredisait la révélation. Dans la croyance des Chrétiens Unitariens et des Musulmans, Dieu n'est ni versatile ni inconsistant.
Ceux qui renient la prétention de Paul à l'inspiration divine, spéculent qu'à la suite de sa prétendue vision, il continua à ravager l'église, mais, cette fois-ci, de l'intérieur. Quelques-uns appelleraient cela un subterfuge. D'autres, apparemment, considèrent ses actions suffisantes pour la sainteté. Et non pas seulement n'importe quelle sainteté ordinaire et commune, mais une sainteté de premier ordre.
Ce genre d’échange d'idées prend d'habitude fin d'une façon abrupte, car le désaccord entre l'émotionnel enflammé et la rationalité contenue aboutit inévitablement à la frustration des deux parties. Un côté spécule sur un imaginaire "QfJ" – "Que ferait Jésus?" L'autre se concentre sur le documenté "QFJ" – "Qu'a fait Jésus?" La vaste majorité des Chrétiens prétendent suivre Jésus, quand, en réalité, ils ne suivent pas ce qu'il a enseigné, mais bien ce que d'autres ont enseigné à propos de lui. Les Chrétiens Unitariens et les Musulmans prétendent suivre Jésus, et, en vérité, le font. Les Chrétiens qui prétendent prendre leurs enseignements de Jésus, devraient se sentir humiliés lorsqu'ils
trouvent ses enseignements exemplifiés d'une meilleure façon dans les manières de la communauté islamique que dans celles des Chrétiens eux-mêmes.176(NE)
Les exemples pratiques comprennent ce qui suit:
L'apparence
1. Il est communément reconnu que Jésus était barbu. Est-ce que nous trouvons cette pratique plus maintenue parmi les Musulmans ou les
Chrétiens?
2. Jésus est connu pour s'être modestement habillé. Personne n'imagine Jésus Christ en shorts et un T-shirt. Si nous fermons les yeux et formons une image mentale, nous verrons des robes flottantes, des poignets aux chevilles. Lorsque Jésus a donné son sermon du Mont, avait-il une bedaine? Nous préférons penser que non, mais au fait personne ne sait, et ses larges habits pourraient bien en être la cause. Alors, combien de Musulmans pratiquants peut-on trouver habillés avec une modestie semblable à celle du Christ? Les thobes arabiques traditionnelles et les shalwar kameez indo-pakistanais sont peut-être les meilleurs exemples, tandis que les vêtements révélateurs ou séducteurs, tellement omniprésents dans les cultures occidentales, sont peut-être le pire exemple.
3. La mère de Jésus portait un fichu sur la tête, et les femmes chrétiennes de la Terre Sainte ont préservé cette pratique jusqu'à la moitié du vingtième siècle. N'importe quelle photographie d'une parade juive orthodoxe ou chrétienne palestinienne prise avant 1950 montre un
pré de fichus. Mais quelles femmes pieuses se couvrent maintenant – les Chrétiennes pratiquantes ou les Musulmanes pratiquantes?
Les Manières
1. Jésus mettait l'emphase sur l’au-delà, et était un homme préoccupé par l'effort vers l’obtention du salut. A combien de Chrétiens "vertueux" s'applique ce profil de "Ce n'est pas seulement les dimanches"? Et maintenant, à combien de Musulmans accomplissant "cinq prières par jour, chaque jour de l'année"?
2. Jésus parlait avec humilité et gentillesse. Il ne faisait pas "le grand spectacle." Lorsque nous réfléchissons à ses discours, nous n'imaginons
pas une performance théâtrale. Il était un homme simple, connu pour la qualité et la vérité. Combien de prédicateurs et combien d'évangélistes suivent cet exemple?
3. Jésus a appris à ses disciples à offrir le salut de la "Paix" (Luc 10:5).
Puis il a donné l'exemple en offrant le salut, "La paix soit avec vous." (Luc 24:36, Jean 20:19, Jean 20:21, Jean 20:26). Qui continue cette
pratique jusqu'à aujourd'hui, les Chrétiens ou les Musulmans? "La paix soit avec vous" est la signification du salut musulman, "As-salam
alaikum." Assez intéressant, nous trouvons de même ce salut dans le Judaïsme (Genèse 43:23, Nombres 6:26, Juges 6:23, 1 Samuel 1:17 et 1
Samuel 25:6).
Pratiques Religieuses
1. Jésus a été circoncis (Luc 2:21). Paul a enseigné que ce n'était pas nécessaire (Romains 4:11 et Galates 5:2). Les Musulmans croient que
c'est nécessaire. Quel groupe religieux suit Jésus et lequel suit Paul?
2. Jésus ne mangeait pas de porc, conformément à l'Ancien Testament (Lévitique 11:7 et Deutéronome 14:8). Les Musulmans aussi croient
que le porc est défendu. Les Chrétiens … eh! bien, vous saisissez l'idée.
3. Jésus ne prenait ni ne donnait l'usure, en observance de la prohibition de l'Ancien Testament (Exode 22:25). L'usure est prohibée dans
l'Ancien Testament et le Coran, comme elle a été prohibée dans la religion de Jésus. Cependant les économies de la plupart des pays
chrétiens sont structurées sur la base de l'usure.
4. Jésus n'a jamais commis l'adultère, et s'abstenait de contact extraconjugal avec les femmes. Combien de Chrétiens adhèrent à cet
exemple? Notez que la question surpasse l'adultère, et s'étend au moindre contact physique avec le sexe opposé. A l'exception de la
performance des rites religieux et de l'aide prêtée à ceux qui étaient dans le besoin, il n’a jamais été rapporté que Jésus ait jamais touché une femme autre que sa mère. Les Juifs orthodoxes, strictement pratiquants, maintiennent cette pratique jusqu'à ce jour, en observance de la Loi de l'Ancien Testament. De même, les Musulmans pratiquants ne se serrent même pas la main entre les sexes. Les congrégations chrétiennes de "Donnez l'accolade à votre voisin" et "Embrassez la mariée" peuvent elles prétendre agir semblablement?
Pratiques des rites religieux
1. Jésus se purifiait en se lavant avant de prier, comme c'était la pratique des pieux prophètes qui l'ont précédé (voir Exode 40:31-32 en
référence à Moïse et Aaron), et comme c'est la pratique chez les Musulmans.
2. Jésus priait en se prosternant (Matthieu 26:39), comme les autres prophètes (voir Néhémie 8:6 concernant Esdras et le peuple, Josué 5:14
pour Josué, Genèse 17:3 et 24:52 pour Abraham, Exode 34:8 et Nombres 20:6 pour Moïse et Aaron). Qui prie de cette façon, les Chrétiens ou les Musulmans?
3. Jésus jeûnait pour plus d'un mois à la fois (Matthieu 4:2 et Luc 4:2), comme le faisaient les pieux avant lui (Exode 34:28, 1 Rois 19:8). Alors qui suit l'exemple de Jésus, sinon ceux qui chaque année jeûnent le mois de Ramadan?
4. Jésus accomplissait le pèlerinage dans le but d'observer le culte religieux, comme tous les Juifs orthodoxes y aspirent. Dans son temps,
le pèlerinage était à Jérusalem (Actes 8:26-28). Les Musulmans, s’ils en ont la possibilité au moins une fois dans leur vie, font le pèlerinage à
Makkah (plus connue sous le nom francophone: La Mecque) comme stipulé par Allah dans le Saint Coran. Si les Chrétiens ont quelque
difficulté à accepter le changement des sites du pèlerinage, les Musulmans citent Matthieu 21:42-43. Dans Matthieu 21:42 Jésus a rappelé à ses disciples Psaumes 118:22-23 comme suit: "La pierre qu'ont rejeté les bâtisseurs est celle qui est devenue la pierre triangulaire; c'est là l'oeuvre du Seigneur: Quelle merveille à nos yeux."
Puis Matthieu 21:43 rapporte que Jésus a prédit, "Aussi je vous le déclare: le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits."
La première citation fait référence aux "rejetés," qui pour deux mille ans ont été compris par les Juifs et les Chrétiens de même, d'être les Ismaélites – la lignée de Muhammad et de la majorité des Musulmans arabes. Jésus a prédit que le Royaume de Dieu sera enlevé aux Juifs et donné à une nation plus méritante. Les Musulmans assurent qu'aucun peuple ne pourrait être aussi méritant que ceux qui adoptent les enseignements et suivent l'exemple de tous les prophètes, Jésus et Muhammad inclus.
En outre, les Musulmans soulignent que Makkah n'a pas été sans être mentionnée dans la Bible. Dans l'un des dialectes arabes, Makkah est prononcée "Bakkah." Ainsi, le Saint Coran mentionne "Makkah" par ce nom dans un passage (48: 24) et par le nom "Bakka" dans un autre verset, comme suit: "La première maison (du culte religieux) qui ait été fondée pour les hommes est, en vérité, celle de Bakka: elle est bénie et une guidance pour les mondes." (TSC 3:96). Psaume 84:5-6 fournit une liaison remarquable entre l'Ancien Testament et le Coran: "Heureux les habitants de ta maison: Ils te louent sans cesse! Heureux l'homme qui trouve chez toi sa force: de bon coeur il se met en route; en passant par le val des Baumiers ("de Baca" dans la version anglaise) ils en font un oasis.."
La source sacrée du puits de Zamzam à Bakka/ Makkah est bien connue. En outre, comme noté dans la forme d'un commentaire de l'éditeur dans l'oeuvre d'Edward Gibbon, "La Mecque (Makkah) ne peut être la Macoraba de Ptolémée; les situations ne s'accordent pas, et jusqu'au temps de Muhammad, elle portait le nom de Becca, ou la Maison, dû à son temple célèbre. Elle est appelée ainsi même dans quelques parties du Coran."177
Matières de Croyance
1. Jésus a enseigné l'unicité de Dieu (Marc 12:29-30, Matthieu 22:37 et Luc 10:27), telle que communiqué dans le premier commandement
(Exode 20:3).
2. Jésus s'est déclaré lui-même un homme et un prophète de Dieu (voir ci-dessus), et n'a nulle part prétendu à la divinité ou à la filiation divine.
A quelle foi les deux points susmentionnés sont-ils plus compatibles – la formule trinitaire ou le monothéisme absolu de l'Islam?
Des considérations pratiques sont soulevées. Des questions comme, "Quelle était la religion de Jésus?" et "Si Jésus a vécu, prêché et complété son ministère fidèle aux lois religieuses de son temps, pourquoi ceux qui prétendent suivre en son nom, ne sont pas en train de vivre selon son exemple?" Après tout, les Actes des Apôtres montre combien strictes étaient les pratiques parmi les premiers disciples du Christ. Actes 10:14 explique que Pierre évitait les animaux impurs, tandis que l'emphase sur la circoncision se trouve dans Actes 11:2-3, 15:1 et 15:5, la conversion de prêtres et de Pharisiens à la foi est discutée dans 6:7 et 15:5, et 21:20 souligne le zèle de milliers de croyants "pour
la Loi." A cet égard Carmichael note, "Les passages mentionnés sont étonnants; ils indiquent que pour toute une génération après le décès de Jésus, ses disciples étaient des Juifs pieux et fiers de l'être, avaient attiré dans leur cape des membres des classes religieuses professionnelles, et ne déviaient même pas des lois cérémoniales accablantes."178
Telle était donc la première génération de disciples. Cependant malgré l'évidence des Ecritures à ce sujet, plusieurs chrétiens préfèrent les
enseignements de Paul, du Pape, ou d'un clergé choisi, aux enseignements de Jésus tels qu’il les appliquait. Il en résulte souvent l'absence d'une base commune de discussion entre les vrais disciples de Jésus et les disciples de ce que- quelqu'un-d'autre-dit-à propos-de-Jésus. Et, bien que certains pensent que ceci est un désaccord plutôt récent, c'est en fait une ancienne division, que Paul a remarquée durant sa vie: "Je m'explique: chacun de vous parle ainsi: 'Moi j'appartiens à Paul – Moi à Apollos – Moi à Céphas – Moi à Christ."' (1 Corinthiens 1:12).
Ainsi Paul, Apollos (un Juif alexandrin), Céphas (Pierre), et Jésus Christ tous avaient leur propre groupe séparé et distinct de disciples, chacun selon ses enseignements et son exemple. L'histoire a déraciné les deux groupes du milieu, laissant une claire séparation entre ceux qui vivent en appartenant "à Paul" et ceux qui appartiennent "au Christ." Tandis que Jésus Christ proclamait le Royaume de Dieu, Paul proclamait les mystères qui sont devenus les fondements de l'Eglise et de la Christologie moderne.
Vu que Paul a eu une influence si cruciale sur la doctrine trinitaire, on se demande ce qui l'a mené aux mystères de sa croyance. Selon Actes 9:3-9, une lumière venue du ciel, une voix, un message convaincant. Mais dans 2 Corinthiens 11:14-15, même Paul admet que: "Satan lui-même se camoufle en ange de lumière. C'est donc peu de chose pour ses serviteurs de se camoufler en serviteurs de la justice …" Alors à qui Paul parlait-il? Un ange de lumière, un serviteur de la justice, ou Satan?
Il semblerait qu'il n'a pas douté de sa vision, malgré l'avis sage, "Mes bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s'ils sont de Dieu; car beaucoup de prophètes de mensonge se sont répandus dans le monde." (Première épître de Jean 4:1).
Sans tenir compte de qui était derrière la vision de Paul, il était un homme changé. Et bien que plusieurs âmes se sont réformées à travers l'observance religieuse, ce n'est pas cela qui est arrivé à Paul, pour une simple raison: Paul n'a pas observé la religion, il l'a transformé.
Jacques, le frère cadet de Jésus et chef de la nouvelle église, réprimande Paul pour ses enseignements blasphématoires: "Or ils sont au courant de bruits qui courent à ton sujet: ton enseignement pousserait tous les Juifs qui vivent parmi les païens à abandonner Moïse; tu leur dirais de ne plus circoncire leurs enfants et de ne plus suivre les règles." (Actes 21: 21). Ensuite il a averti Paul de la réunion de l'assemblée pour décider sa punition: "Que faire? Ils vont sans doute apprendre que tu es là." (Actes 21:22). Ainsi il lui a enjoint de se repentir, de se purifier du sacrilège, et dorénavant de se conformer "à l'observance de la loi." (Actes 21:23-24).
Malheureusement, Paul n'a pas maintenu le repentir, et est retourné à ses voies sacrilèges.
Une personne se demande, QfJ – Que ferait Jésus? Sans doute il ne cèderait pas sa révélation aux opinions contraires de la théologie pauline.
En ce cas-là, pourquoi certaines gens continuent-ils à considérer Jésus divin?
Maintenant, un bref résumé de ces points principaux:
1. Jésus différenciait entre lui-même et Dieu. D'une part, il exaltait Dieu, mais d'autre part, il s'humiliait lui-même devant son Créateur en
adoration. A ses disciples, Jésus s'est défini lui-même comme rien de plus qu'un homme et un prophète.
2. Les disciples ont accepté, et reconnu Jésus Christ en tant qu'homme et prophète.
3. Le seul verset du Nouveau Testament (1 Timothée 3:16) tenu pour soutenir la doctrine de l'Incarnation est corrompu – et même plus, si on peut l'imaginer, que les versets largement discrédités de Jean 1:14 et Colossiens 2:9.
4. La Bible décrit la vie et l'histoire de Jésus en termes qui peuvent être uniquement associés avec l'humanité.
5. Les arguments rationnels pour l'humanité de Jésus prennent le dessus sur les défenses passionnées de ceux qui cherchent à soutenir
l'Incarnation.
6. L'exemple à suivre sur Jésus, de point de vue de l’apparence, des manières, des pratiques religieuses, et de la croyance, est plus
exemplifié dans la vie quotidienne des Musulmans pratiquants que dans celle des Chrétiens pratiquants.
7. La théologie paulinienne et celle de Jésus Christ sont séparées et divergentes, ayant résulté en différentes écoles de pensée – au point que, du temps de Paul, une personne devait choisir entre appartenir "à Paul" ou "à Jésus."
Dans l'absence d'un verset explicite de la Bible pour soutenir la doctrine de l'Incarnation, le monde chrétien est forcé de justifier la théologie à base de ce qu'ils considèrent être une preuve suggestive. Ce qui suit donc, est un expose de cette preuve, suivi de sa réfutation.
Extrait du livre du Dr Brown " Misgod'ed"
Notes :
167 Homme: voir Actes 2:22, 7:56, 13:38, 17:31; serviteur de Dieu: voir Actes 3:13, 3:26, 4:27, 4:30.
168 Dans le passé, quelques théologiens ont tenté de valider l'Incarnation en se basant sur Jean 1:14 et Colossiens 2:9. Cependant, face aux critiques textuelles modernes, ces versets ont perdu leur faveur et pour une bonne raison. Jean 1:14 parle du "Verbe" qui ne signifie d'aucune façon implicite la divinité, et du "Fils unique de Dieu", ce qui n'est d'aucune façon une traduction précise. Ces deux sujets ont été discutés (et discrédités) dans les chapitres précédents. Quant à Colossiens, ses problèmes transcendent le langage incompréhensible, à
commencer par le simple fait qu'on pense maintenant que Colossiens a été falsifié. Pour les détails, voir Bart D. Ehrman's Lost Christianities, p. 235.
169 Gibbon, Edward, Esq. Vol. 5, Chapter XLVII, p. 207.
170 Metzger, Bruce M. and Ehrman, Bart D. The Text of the New Testament: Its Transmission, Corruption, and Restoration. p. 286.
171 Ehrman, Bart D. Misquoting Jesus. p. 157.
172 Ibid.
173 Pour plus d'éclaircissement, voir Metzger, Bruce M. A Textual Commentary on the Greek New Testament. pp. 573–4.
174 Ehrman, Bart D. Misquoting Jesus. p. 113.
175 London Daily News. June 25, 1984.
176 L'exercice est seulement valable en comparant les Musulmans pratiquants aux Chrétiens pratiquants. Malheureusement, la plupart de ceux qui prétendent au titre de l'Islam dans les nations ocidentales sont plutôt non-pratiquants, ou de pauvres exemples des vertus islamiques. Ainsi, pour être équitable, une personne doit vraiment chercher les meilleurs exemples de piété islamique afin d'apprécier la comparaison.
177 Gibbon, Edward, Esq. Vol. 5, Chapter L, p. 442.
178 Carmichael, Joel. p. 223.
"Pourquoi m'appelles-tu bon? Nul n'est bon que Dieu seul." (Matthieu 9:17, Marc 10:18, et Luc 18:19).
"Le Père est plus grand que moi." (Jean 14; 28)
"Je ne fais rien de moi-même: je dis ce que le Père m'a enseigné" (Jean 8:28)
"En vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même …" (Jean 5:19)
"Moi, je Le connais parce que je viens d'auprès de Lui et qu'Il m'a envoyé." (Jean 7: 29)
"Mais qui me repousse, repousse Celui qui m'a envoyé." (Luc 10:16)
"Mais maintenant je vais à Celui Qui m’a envoyé …" (Jean 16:5)
"Jésus leur répondit: "Mon enseignement ne vient pas de moi, mais de Celui Qui m'a envoyé" (Jean 7: 16)
"Je n'ai pas parlé de moi-même, mais le Père qui m'a envoyé m'a prescrit ce que j'ai à dire et à déclarer." (Jean 12: 49)
Voir aussi Matthieu 24:36, Luc 23:46, Jean 8:42, Jean 14:24, Jean 17:6–8, etc.
Qu'est-ce que la théologie pauline dit? Que Jésus est partenaire dans la divinité, l'incarnation de Dieu. Alors qui devrait-on croire? Si c’est Jésus, écoutons donc ce qu'il pourrait avoir d'autre à dire:
"Le premier, c'est: Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est l'Unique Seigneur" (Marc 12: 29)
"Mais ce jour ou cette heure, nul ne les connaît, ni les anges du ciel, ni le Fils, personne sinon le Père." (Marc 13: 32)
"Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et c'est à lui seul que tu rendras un culte." (Luc 4:8)
"Ma nourriture c'est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé …" (Jean 4: 34)
"Moi, je ne puis rien faire de moi-même … je ne cherche pas ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé." (Jean 5: 30)
"car je suis descendu du Ciel pour faire, non pas ma propre volonté, mais la volonté de Celui qui m'a envoyé." (Jean 6: 38)
"Mon enseignement ne vient pas de moi, mais de Celui qui m'a envoyé." (Jean 7: 16)
"je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu." (Jean 20: 17)
Citons les mots de Joel Carmichael: "L'idée de cette nouvelle religion, avec lui-même comme sa déité, était une chose dont il [Jésus Christ] n'aurait jamais pu avoir la moindre idée. Comme Charles Guignebert l'exprime, 'Cela ne lui est jamais même venu à l'esprit.'"166
Alors si Jésus n'a jamais revendiqué la divinité, alors qu'était-il exactement? Il a lui-même répondu à cette question:
"Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents et dans sa maison." (Marc 6:4)
"Jésus leur dit: "Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa maison." (Matthieu 13: 57)
Ceux qui le connaissaient ont confirmé, "C'est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée" (Matthieu 31: 11), et "Un grand prophète s'est levé parmi nous …" (Luc 7: 16). Les disciples reconnaissaient Jésus comme "un prophète puissant en action …" (Luc 24: 19. Voir aussi Matthieu 14: 15, 21:46, et Jean 6:14). Si ces affirmations étaient imprécises, pourquoi Jésus ne les a-t-il pas corrigées? Pourquoi n'a-t-il pas défini sa divinité si, bien sûr, il était vraiment divin? Quand la femme eut bien dit "Seigneur, … je vois que tu es un prophète" (Jean 4: 19), pourquoi ne l'a-t-il pas remercié pour la reconnaissance de son humble statut, mais expliqué qu'il y avait dans son essence plus que le statut de
prophète? Ou y avait–il quelque chose de beaucoup plus simple?
Jésus Christ, simplement un homme? Serait-ce possible? Une bonne partie du monde religieusement introspectif se demande, "Pourquoi pas?" Actes 2: 22 cite Jésus comme étant "Jésus le Nazaréen, homme que Dieu avait accrédité auprès de vous en opérant par lui des miracles, des prodiges et des signes au milieu de vous, comme vous le savez." Jésus lui-même est rapporté avoir dit, "Or, vous cherchez maintenant à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité que j'ai entendue auprès de Dieu …" (Jean 8: 40). On est saisi de trouver une citation similaire dans le Saint Coran: "Celui-ci (Jésus) dit: 'Je suis, en vérité, le serviteur d’Allah. Il m'a donné le Livre; Il a fait de moi un prophète." (TSC 19: 30).
Jésus était donc un "serviteur d’Allah (i.e. serviteur de Dieu)?" Selon la Bible, oui. Ou, au moins, c'est ce que nous comprenons de Matthieu 12:18:"Voici mon serviteur que j'ai élu …" En outre, Actes des Apôtres trace la croissance de l'église durant les trente premières années suivant le ministère de Jésus, mais nulle part dans Actes les disciples de Jésus n’ont-ils jamais appelé Jésus "Dieu". Plutôt ils faisaient référence à Jésus en tant qu'homme et serviteur de Dieu.167
Au fait, le seul verset du Nouveau Testament qui soutient la doctrine de l'Incarnation est 1 Timothée 3:16.168(NE) Toutefois, concernant ce verset (qui cite que "(Dieu) a été manifesté dans la chair"), Gibbon note, "Cette forte expression pourrait être justifiée par le langage de Saint Paul (1 Timothée iii. 16), mais nous sommes dupés par nos bibles modernes. Le mot (qui) a été altéré pour (Dieu) à Constantinople au début du sixième siècle: la vraie lecture, qui est visible dans les versions latines et syriaques, existe encore dans le raisonnement des pères grecs et latins; et cette fraude, avec celle des trois témoins de St. Jean, est admirablement détectée par Sir Isaac Newton.169
Fraude? En voilà un mot puissant. Mais si nous envisageons les oeuvres érudites plus modernes, c'est un mot adéquat, car "quelques passages du Nouveau Testament furent modifiés pour souligner plus précisément que Jésus lui-même était divin."170
La Bible était modifiée? Pour des raisons doctrinales? Difficile de trouver un mot plus approprié que "fraude," vu les circonstances.
Dans un chapitre intitulé "Altérations du Texte Théologiquement Motivées" dans son livre, Misquoting Jésus, Professeur Ehrman élabore sur la
corruption de 1 Timothée 3:16, qui a été détectée non seulement par Sir Isaac Newton, mais aussi par l'érudit du dix-huitième siècle, Johann J. Wettstein. Ehrman écrivit ce qui suit: "Un scribe ultérieur avait altéré la lecture originale, de sorte qu'elle n'était plus lue 'qui' mais 'Dieu' (a été manifesté dans la chair).
En d'autres mots, ce correcteur ultérieur a changé le texte de façon à souligner la divinité du Christ … Cependant nos premiers et meilleurs manuscrits parlent du Christ 'qui' a été manifesté dans la chair, sans appeler Jésus, explicitement, Dieu."171
Ehrman souligne que cette corruption est évidente dans cinq manuscrits grecs des premiers temps. Toutefois ce sont les manuscrits bibliques corrompus, et non les "premiers et meilleurs" manuscrits, qui vinrent à dominer et les manuscrits médiévaux et les premières traductions anglaises.172 Par conséquent, depuis les temps médiévaux et par la suite, les principes de la foi chrétienne ont souffert l'influence corruptrice d'une église plus dévouée à la théologie qu'à la réalité.173
Ehrman ajoute: "Comme Wettstein a continué ses investigations, il trouva d'autres passages typiquement utilisés pour affirmer la doctrine de la divinité du Christ, qui au fait représentaient des problèmes textuels; lorsque ces problèmes étaient résolus à base de critique du texte, dans la plupart des cas, les références à la divinité de Jésus étaient éliminées."174
Vu ce qui précède, on ne devrait pas être surpris de voir que la Chrétienté du vingtième siècle s'est étendue pour inclure ceux qui renient la prétendue divinité de Jésus. Un signe significatif de cette réalisation est le rapport suivant du Daily News de Londres: "Plus de la moitié des évêques anglicans de l'Angleterre disent que les Chrétiens ne sont pas obligés de croire que Jésus Christ était Dieu, selon un sondage publié aujourd'hui."175 Il est notable que l'opinion sondée n'était pas celle du simple clergé, mais des évêques, sans doute laissant plusieurs paroissiens en train de se gratter la tête, en se demandant qui croire, si ce n'est leurs évêques!
Sans tenir compte de la vision romantique d'un fervent passionné concernant les origines religieuses, la dure réalité est que tous les prophètes, à l'exception d'Adam, sont nés dans le bain du liquide amniotique qui chasse chacun et tout enfant de l'utérus, Jésus-Christ inclus. Sans doute, la mère de Jésus l'allaita à son sein dans l'acte naturel de nourrir un enfant humain, mais dans ce qui serait un acte étrangement incongru pour Dieu, vu que la relation signifierait implicitement le dépendance de Dieu sur Sa propre création. On supposerait que Jésus a rampé sur un sol de terre et grandi d'une façon humaine complète avec nourriture mondaine et boisson mondaine (bien certainement suivies d'une excursion de temps à autre dans une salle de toilettes mondaine).
Ses faims, soifs, colères, douleurs, fatigues, tristesses, inquiétudes, et frustrations humaines sont toutes bien décrites dans la Bible.
Dieu est Omniscient, mais dans Marc 5:30, Jésus ne savait même pas qui avait touché ses vêtements. Dieu est Omnipotent, mais Marc 6:5 nous dit que Jésus ne pouvait effectuer aucun miracle (ou, selon quelques traductions, "aucun travail puissant") dans sa propre patrie. En outre, dans Marc 8:22-25, Jésus n'a pas réussi à guérir un homme aveugle dans sa première tentative. Dieu ne faiblit jamais et pourtant, lorsque Jésus avait besoin de renfort, les anges le servaient (Marc 1:13, Luc 22:43).
Jésus dormait, tandis que Dieu ne dort jamais (Psaumes 121:4). Jésus a été tenté par Satan (Luc 4:1-13), et pourtant Jacques 1:13 déclare à l'humanité, "Dieu ne peut être tenté par le mal …" Jésus priait et rendait grâce (à qui?), jeûnait (pourquoi?), observait les enseignements de Dieu, et en fin de compte, a souffert, impuissant, l'humiliation et la torture aux mains de tyrans déroutés. Un homme opprimé par des régents tyranniques ou un dieu opprimé par la création même qu'Il condamnera Lui-même le jour du jugement dernier? Plusieurs (et non seulement les Musulmans) argumentent que le point de vue islamique est plus respectueux et noble concernant Dieu comme Etre Suprême et
Transcendant, et plus réaliste concernant Jésus en tant que prophète et homme.
La question appelle une réponse, "Pourquoi Jésus doit-il être Dieu?
Pourquoi ne peut-il être juste un homme?"
La plupart des Chrétiens assurent que l'humanité avait besoin d'un sacrifice pour racheter leurs péchés, mais un sacrifice humain ordinaire n'aurait pas fait l'affaire; seul un sacrifice divin aurait suffi. Les strictes monothéistes – qu'ils soient Juifs, Chrétiens Unitariens, ou Musulmans – pourraient objecter, comme dans cet échange typique:
Monothéiste: Oh. Alors vous croyez que Dieu est mort?
Trinitaire: Non, non, que cette idée périsse. Seul l'homme est mort.
Monothéiste: En ce cas, le sacrifice n'avait pas besoin d'être divin, si seulement la partie humaine est morte.
Trinitaire: Non, non et non. La partie humaine est morte, mais Jésus/Dieu a dû souffrir sur la croix pour racheter nos péchés.
Monothéiste: Que voulez-vous dire par "a dû"? Dieu ne "doit" rien faire.
Trinitaire: Dieu avait besoin d'un sacrifice et un humain n'aurait pas fait l'affaire. Dieu avait besoin d'un sacrifice assez grand pour racheter les péchés de l'humanité, alors Il a envoyé Son seul fils engendré.
Monothéiste: Alors nous avons un concept différent de Dieu. Le Dieu auquel je crois n'a pas de besoins. Mon Dieu ne se trouve jamais dans la
situation où Il veut faire quelque chose mais ne le peut pas parce qu'Il aurait besoin de quelque chose pour la rendre possible. Mon Dieu ne dit jamais: "Mouais, Je veux faire ceci, mais Je ne peux pas. J'ai besoin d'abord de faire cette certaine chose. Voyons où puis-je la trouver?"
Dans ce scénario Dieu serait dépendant de n'importe quelle entité qui pourrait satisfaire Ses besoins. En d'autres mots, Dieu devrait avoir un dieu supérieur. Pour un strict monothéiste cela n'est justement pas possible, car Dieu est Un, suprême, se suffisant à Lui-même, la source de toute création. L'humanité a des besoins, mais Dieu n'en a pas. Nous avons besoin de Sa guidance, Sa merci et Son pardon, mais Il n'a besoin de rien en échange. Il peut désirer servitude et culte, mais Il n'en a pas besoin.
Trinitaire: Mais c'est ça le point: Dieu nous dit de L'adorer, et nous faisons cela à travers la prière. Mais Dieu est Pur et Saint, et l’être humain est pécheur. Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu directement à cause de l'impureté de nos péchés. Ainsi, nous avons besoin
d'un intercesseur pour prier à travers lui.
Monothéiste: Question – Jésus a-t-il péché?
Trinitaire: Mais non, il était sans péché.
Monothéiste: Combien pur était-il?
Trinitaire: Jésus? 100% pur. Il était Dieu/ Fils de Dieu, ainsi il était 100% saint.
Monothéiste: Mais alors nous ne pouvons approcher Jésus pas plus que nous ne pouvons approcher Dieu, selon votre critère. Votre prémisse est que l'humanité ne peut directement prier Dieu à cause de l'incompatibilité de l'homme pécheur et la pureté d'aucune chose 100% sainte. Si Jésus était 100% saint, alors il ne serait pas plus approchable que Dieu. D'autre part, si Jésus n'était pas 100% saint, alors il serait lui-même souillé et ne pourrait approcher Dieu directement, encore moins être Dieu, le Fils de Dieu, ou partenaire avec Dieu.
Une analogie juste serait celle d'aller rencontrer un homme suprêmêment vertueux – la personne la plus sainte en vie, avec la sainteté radiant de son être, et respirant de ses pores. Alors nous allons le voir, mais on nous dit que le "saint" n'acceptera point la réunion. Au fait, il ne peut supporter d'être dans la même chambre avec un mortel souillé de péchés. Nous pouvons parler avec son réceptionniste, mais le saint lui–même? Improbable! Il est trop saint pour s'asseoir avec nous, êtres inférieurs. Alors qu'en pensez-vous maintenant?
Paraît-il saint, ou fou?
Le bon sens nous enseigne que les personnes saintes sont approchables – plus elles sont saintes, plus elles sont approchables. Alors pourquoi devrions nous avoir besoin d'un intermédiaire entre nous et Dieu?
La frustration atteint un point critique pour quelqu'un qui tente de débattre de telles questions, car la discussion rationnelle vire aux justifications chargées d'émotions. Par exemple, lorsque le bien-fondé de preuves bibliques échoue, ceux qui argumentent en se basant sur une doctrine non-biblique, sont forcés de fermer le livre d'où ils prétendent prendre guidance (i.e., la Bible) et changent d'embrayage, passant au mystique. Qui peut discuter des questions aussi condescendantes que, "N'avez-vous jamais senti le pouvoir de Jésus dans votre vie?"
Le fait qu'une personne (y compris l’interrogateur) comprenne ou non la question, est un sujet à part. De stricts monothéistes peuvent se hâter de répondre à l'affirmative, mais avec l'amendement que la vérité enseignée par Jésus est plus puissante que les blasphèmes qui ont ultérieurement grandi jusqu'à dominer la Chrétienté. Le strict monothéiste, qu’il soit Juif, Chrétien Unitarien ou Musulman, pourrait aussi demander comment le pouvoir de la duperie de Satan pourrait se faire sentir. Bien habile et persuasif, nous pourrions penser, car combien d'âmes Satan pourrait-il convaincre s'il n'apparaissait pas dans une cape de droiture?
Alors comment pouvons-nous distinguer la différence entre la vérité de Dieu et la duperie de Satan? Si nous choisissons la religion basée sur l'émotion et non sur la pensée rationnelle, comment pouvons–nous être sûrs que nous sommes sur le droit chemin? La faculté de jugement, qui est un don de Dieu, est basée sur la raison cognitive; penser autrement est supposer qu'on a octroyé à une création rationnelle une loi irrationnelle. Dieu guide l'humanité dans Isaïe 1:18, "Venez et raisonnons ensemble …" Nulle part Dieu n'enseigne, "Marchez en palpant votre chemin."
L'embrasure de la porte de Satan – les fissures de la faiblesse humaine à travers lesquelles il réussit à s'infiltrer – consiste en de viles émotions, des désirs bas. Personne ne s'assoit jamais devant une tasse de thé chaud, dans le crépuscule faiblissant d'un coucher de soleil aux couleurs pastels, en faisant le tableau des pour et contre de l'adultère, du vol, ou de l'avarice. Personne n'arrive jamais au péché à travers le raisonnement déductif – cela n'arrive simplement pas. L'humanité arrive au péché en suivant de vils désirs jusqu' à compromettre le meilleur – c'est-à-dire, rationnel – jugement. Les péchés de la chair sont suffisamment dangereux, aussi bien du point de vue de ce monde-ci que de l'au delà. Combien plus dangereuses sont les erreurs de religion basées sur l'appât émotionnel des propositions d'exclusivité spirituelle?
Dans le passé, de telles prétentions à l'exclusivité spirituelle étaient largement limitées au domaine des Gnostiques, qui étaient brûlés au bûcher en tant qu'hérétiques jusqu'au moment (ou ainsi semble-t-il) où la doctrine trinitaire s'est trouvée dénudée et sans défense dans les forêts du débat théologique. La dépendance sur "l'esprit saint" et "la lumière guidante" des défenses religieuses mystiques, bien que précédemment considérée une hérésie gnostique, devint la marque de l'orthodoxie chrétienne. Et cela les a bien servis. La prétention
qu'une personne manque d' "esprit saint" si elle n'accepte pas une idéologie donnée, sert d'ultime digue de la discussion religieuse, en déviant l'idée essentielle de l'argument rationnel loin de ceux qui préfèreraient que l'évidence disparaisse plutôt que d'être confronté par son inconvénient. La prétention qu'une personne comprendra Jésus si elle accepte seulement "l'Esprit Saint" dans sa vie, rencontre la résistance de ceux qui cherchent à éviter une telle idéologie gnostique – une idéologie qui attribue implicitement une nature arbitraire à Dieu, qui octroie une compréhension mystique à certains tout en la refusant à d'autres.
Les stricts monothéistes pourraient essayer de ramener la discussion au point principal. Par exemple, plusieurs groupes religieux (Les Musulmans inclus) acceptent Jésus, mais comme prophète de Dieu. Ils croient à ce qu'il a enseigné, y compris sa déclaration souvent répétée qu'il n'était lui-même rien de plus qu'un prophète et un être humain. Par contraste, plusieurs ne croient pas ce que les théologiens pauliniens ont enseigné, préférant se fier à la vérité pure pure des prophètes plutôt qu’aux polémiques turbulentes et contradictoires de
ceux qui ont suivi leurs traces. Bien que Paul ait pu apparaître sincère, il n'était pas un disciple, il n'a jamais rencontré Jésus, et a fait persécuté, emprisonné et tué ses élèves (Actes 22:19 et 26:9-11), il a consenti à la lapidation d'Etienne (Actes 7:58-60 et 22:20), et ravagé l'Eglise (Actes 8:3). Plusieurs admettent que Paul peut avoir eu une vision ou un rêve qui lui a faussé sa raison, mais l'ingénieur derrière le rideau d'illusions sur cette route de briques jaunes vers Damas, ne pouvait être divin si la prétendue inspiration contredisait la révélation. Dans la croyance des Chrétiens Unitariens et des Musulmans, Dieu n'est ni versatile ni inconsistant.
Ceux qui renient la prétention de Paul à l'inspiration divine, spéculent qu'à la suite de sa prétendue vision, il continua à ravager l'église, mais, cette fois-ci, de l'intérieur. Quelques-uns appelleraient cela un subterfuge. D'autres, apparemment, considèrent ses actions suffisantes pour la sainteté. Et non pas seulement n'importe quelle sainteté ordinaire et commune, mais une sainteté de premier ordre.
Ce genre d’échange d'idées prend d'habitude fin d'une façon abrupte, car le désaccord entre l'émotionnel enflammé et la rationalité contenue aboutit inévitablement à la frustration des deux parties. Un côté spécule sur un imaginaire "QfJ" – "Que ferait Jésus?" L'autre se concentre sur le documenté "QFJ" – "Qu'a fait Jésus?" La vaste majorité des Chrétiens prétendent suivre Jésus, quand, en réalité, ils ne suivent pas ce qu'il a enseigné, mais bien ce que d'autres ont enseigné à propos de lui. Les Chrétiens Unitariens et les Musulmans prétendent suivre Jésus, et, en vérité, le font. Les Chrétiens qui prétendent prendre leurs enseignements de Jésus, devraient se sentir humiliés lorsqu'ils
trouvent ses enseignements exemplifiés d'une meilleure façon dans les manières de la communauté islamique que dans celles des Chrétiens eux-mêmes.176(NE)
Les exemples pratiques comprennent ce qui suit:
L'apparence
1. Il est communément reconnu que Jésus était barbu. Est-ce que nous trouvons cette pratique plus maintenue parmi les Musulmans ou les
Chrétiens?
2. Jésus est connu pour s'être modestement habillé. Personne n'imagine Jésus Christ en shorts et un T-shirt. Si nous fermons les yeux et formons une image mentale, nous verrons des robes flottantes, des poignets aux chevilles. Lorsque Jésus a donné son sermon du Mont, avait-il une bedaine? Nous préférons penser que non, mais au fait personne ne sait, et ses larges habits pourraient bien en être la cause. Alors, combien de Musulmans pratiquants peut-on trouver habillés avec une modestie semblable à celle du Christ? Les thobes arabiques traditionnelles et les shalwar kameez indo-pakistanais sont peut-être les meilleurs exemples, tandis que les vêtements révélateurs ou séducteurs, tellement omniprésents dans les cultures occidentales, sont peut-être le pire exemple.
3. La mère de Jésus portait un fichu sur la tête, et les femmes chrétiennes de la Terre Sainte ont préservé cette pratique jusqu'à la moitié du vingtième siècle. N'importe quelle photographie d'une parade juive orthodoxe ou chrétienne palestinienne prise avant 1950 montre un
pré de fichus. Mais quelles femmes pieuses se couvrent maintenant – les Chrétiennes pratiquantes ou les Musulmanes pratiquantes?
Les Manières
1. Jésus mettait l'emphase sur l’au-delà, et était un homme préoccupé par l'effort vers l’obtention du salut. A combien de Chrétiens "vertueux" s'applique ce profil de "Ce n'est pas seulement les dimanches"? Et maintenant, à combien de Musulmans accomplissant "cinq prières par jour, chaque jour de l'année"?
2. Jésus parlait avec humilité et gentillesse. Il ne faisait pas "le grand spectacle." Lorsque nous réfléchissons à ses discours, nous n'imaginons
pas une performance théâtrale. Il était un homme simple, connu pour la qualité et la vérité. Combien de prédicateurs et combien d'évangélistes suivent cet exemple?
3. Jésus a appris à ses disciples à offrir le salut de la "Paix" (Luc 10:5).
Puis il a donné l'exemple en offrant le salut, "La paix soit avec vous." (Luc 24:36, Jean 20:19, Jean 20:21, Jean 20:26). Qui continue cette
pratique jusqu'à aujourd'hui, les Chrétiens ou les Musulmans? "La paix soit avec vous" est la signification du salut musulman, "As-salam
alaikum." Assez intéressant, nous trouvons de même ce salut dans le Judaïsme (Genèse 43:23, Nombres 6:26, Juges 6:23, 1 Samuel 1:17 et 1
Samuel 25:6).
Pratiques Religieuses
1. Jésus a été circoncis (Luc 2:21). Paul a enseigné que ce n'était pas nécessaire (Romains 4:11 et Galates 5:2). Les Musulmans croient que
c'est nécessaire. Quel groupe religieux suit Jésus et lequel suit Paul?
2. Jésus ne mangeait pas de porc, conformément à l'Ancien Testament (Lévitique 11:7 et Deutéronome 14:8). Les Musulmans aussi croient
que le porc est défendu. Les Chrétiens … eh! bien, vous saisissez l'idée.
3. Jésus ne prenait ni ne donnait l'usure, en observance de la prohibition de l'Ancien Testament (Exode 22:25). L'usure est prohibée dans
l'Ancien Testament et le Coran, comme elle a été prohibée dans la religion de Jésus. Cependant les économies de la plupart des pays
chrétiens sont structurées sur la base de l'usure.
4. Jésus n'a jamais commis l'adultère, et s'abstenait de contact extraconjugal avec les femmes. Combien de Chrétiens adhèrent à cet
exemple? Notez que la question surpasse l'adultère, et s'étend au moindre contact physique avec le sexe opposé. A l'exception de la
performance des rites religieux et de l'aide prêtée à ceux qui étaient dans le besoin, il n’a jamais été rapporté que Jésus ait jamais touché une femme autre que sa mère. Les Juifs orthodoxes, strictement pratiquants, maintiennent cette pratique jusqu'à ce jour, en observance de la Loi de l'Ancien Testament. De même, les Musulmans pratiquants ne se serrent même pas la main entre les sexes. Les congrégations chrétiennes de "Donnez l'accolade à votre voisin" et "Embrassez la mariée" peuvent elles prétendre agir semblablement?
Pratiques des rites religieux
1. Jésus se purifiait en se lavant avant de prier, comme c'était la pratique des pieux prophètes qui l'ont précédé (voir Exode 40:31-32 en
référence à Moïse et Aaron), et comme c'est la pratique chez les Musulmans.
2. Jésus priait en se prosternant (Matthieu 26:39), comme les autres prophètes (voir Néhémie 8:6 concernant Esdras et le peuple, Josué 5:14
pour Josué, Genèse 17:3 et 24:52 pour Abraham, Exode 34:8 et Nombres 20:6 pour Moïse et Aaron). Qui prie de cette façon, les Chrétiens ou les Musulmans?
3. Jésus jeûnait pour plus d'un mois à la fois (Matthieu 4:2 et Luc 4:2), comme le faisaient les pieux avant lui (Exode 34:28, 1 Rois 19:8). Alors qui suit l'exemple de Jésus, sinon ceux qui chaque année jeûnent le mois de Ramadan?
4. Jésus accomplissait le pèlerinage dans le but d'observer le culte religieux, comme tous les Juifs orthodoxes y aspirent. Dans son temps,
le pèlerinage était à Jérusalem (Actes 8:26-28). Les Musulmans, s’ils en ont la possibilité au moins une fois dans leur vie, font le pèlerinage à
Makkah (plus connue sous le nom francophone: La Mecque) comme stipulé par Allah dans le Saint Coran. Si les Chrétiens ont quelque
difficulté à accepter le changement des sites du pèlerinage, les Musulmans citent Matthieu 21:42-43. Dans Matthieu 21:42 Jésus a rappelé à ses disciples Psaumes 118:22-23 comme suit: "La pierre qu'ont rejeté les bâtisseurs est celle qui est devenue la pierre triangulaire; c'est là l'oeuvre du Seigneur: Quelle merveille à nos yeux."
Puis Matthieu 21:43 rapporte que Jésus a prédit, "Aussi je vous le déclare: le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits."
La première citation fait référence aux "rejetés," qui pour deux mille ans ont été compris par les Juifs et les Chrétiens de même, d'être les Ismaélites – la lignée de Muhammad et de la majorité des Musulmans arabes. Jésus a prédit que le Royaume de Dieu sera enlevé aux Juifs et donné à une nation plus méritante. Les Musulmans assurent qu'aucun peuple ne pourrait être aussi méritant que ceux qui adoptent les enseignements et suivent l'exemple de tous les prophètes, Jésus et Muhammad inclus.
En outre, les Musulmans soulignent que Makkah n'a pas été sans être mentionnée dans la Bible. Dans l'un des dialectes arabes, Makkah est prononcée "Bakkah." Ainsi, le Saint Coran mentionne "Makkah" par ce nom dans un passage (48: 24) et par le nom "Bakka" dans un autre verset, comme suit: "La première maison (du culte religieux) qui ait été fondée pour les hommes est, en vérité, celle de Bakka: elle est bénie et une guidance pour les mondes." (TSC 3:96). Psaume 84:5-6 fournit une liaison remarquable entre l'Ancien Testament et le Coran: "Heureux les habitants de ta maison: Ils te louent sans cesse! Heureux l'homme qui trouve chez toi sa force: de bon coeur il se met en route; en passant par le val des Baumiers ("de Baca" dans la version anglaise) ils en font un oasis.."
La source sacrée du puits de Zamzam à Bakka/ Makkah est bien connue. En outre, comme noté dans la forme d'un commentaire de l'éditeur dans l'oeuvre d'Edward Gibbon, "La Mecque (Makkah) ne peut être la Macoraba de Ptolémée; les situations ne s'accordent pas, et jusqu'au temps de Muhammad, elle portait le nom de Becca, ou la Maison, dû à son temple célèbre. Elle est appelée ainsi même dans quelques parties du Coran."177
Matières de Croyance
1. Jésus a enseigné l'unicité de Dieu (Marc 12:29-30, Matthieu 22:37 et Luc 10:27), telle que communiqué dans le premier commandement
(Exode 20:3).
2. Jésus s'est déclaré lui-même un homme et un prophète de Dieu (voir ci-dessus), et n'a nulle part prétendu à la divinité ou à la filiation divine.
A quelle foi les deux points susmentionnés sont-ils plus compatibles – la formule trinitaire ou le monothéisme absolu de l'Islam?
Des considérations pratiques sont soulevées. Des questions comme, "Quelle était la religion de Jésus?" et "Si Jésus a vécu, prêché et complété son ministère fidèle aux lois religieuses de son temps, pourquoi ceux qui prétendent suivre en son nom, ne sont pas en train de vivre selon son exemple?" Après tout, les Actes des Apôtres montre combien strictes étaient les pratiques parmi les premiers disciples du Christ. Actes 10:14 explique que Pierre évitait les animaux impurs, tandis que l'emphase sur la circoncision se trouve dans Actes 11:2-3, 15:1 et 15:5, la conversion de prêtres et de Pharisiens à la foi est discutée dans 6:7 et 15:5, et 21:20 souligne le zèle de milliers de croyants "pour
la Loi." A cet égard Carmichael note, "Les passages mentionnés sont étonnants; ils indiquent que pour toute une génération après le décès de Jésus, ses disciples étaient des Juifs pieux et fiers de l'être, avaient attiré dans leur cape des membres des classes religieuses professionnelles, et ne déviaient même pas des lois cérémoniales accablantes."178
Telle était donc la première génération de disciples. Cependant malgré l'évidence des Ecritures à ce sujet, plusieurs chrétiens préfèrent les
enseignements de Paul, du Pape, ou d'un clergé choisi, aux enseignements de Jésus tels qu’il les appliquait. Il en résulte souvent l'absence d'une base commune de discussion entre les vrais disciples de Jésus et les disciples de ce que- quelqu'un-d'autre-dit-à propos-de-Jésus. Et, bien que certains pensent que ceci est un désaccord plutôt récent, c'est en fait une ancienne division, que Paul a remarquée durant sa vie: "Je m'explique: chacun de vous parle ainsi: 'Moi j'appartiens à Paul – Moi à Apollos – Moi à Céphas – Moi à Christ."' (1 Corinthiens 1:12).
Ainsi Paul, Apollos (un Juif alexandrin), Céphas (Pierre), et Jésus Christ tous avaient leur propre groupe séparé et distinct de disciples, chacun selon ses enseignements et son exemple. L'histoire a déraciné les deux groupes du milieu, laissant une claire séparation entre ceux qui vivent en appartenant "à Paul" et ceux qui appartiennent "au Christ." Tandis que Jésus Christ proclamait le Royaume de Dieu, Paul proclamait les mystères qui sont devenus les fondements de l'Eglise et de la Christologie moderne.
Vu que Paul a eu une influence si cruciale sur la doctrine trinitaire, on se demande ce qui l'a mené aux mystères de sa croyance. Selon Actes 9:3-9, une lumière venue du ciel, une voix, un message convaincant. Mais dans 2 Corinthiens 11:14-15, même Paul admet que: "Satan lui-même se camoufle en ange de lumière. C'est donc peu de chose pour ses serviteurs de se camoufler en serviteurs de la justice …" Alors à qui Paul parlait-il? Un ange de lumière, un serviteur de la justice, ou Satan?
Il semblerait qu'il n'a pas douté de sa vision, malgré l'avis sage, "Mes bien-aimés, n'ajoutez pas foi à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s'ils sont de Dieu; car beaucoup de prophètes de mensonge se sont répandus dans le monde." (Première épître de Jean 4:1).
Sans tenir compte de qui était derrière la vision de Paul, il était un homme changé. Et bien que plusieurs âmes se sont réformées à travers l'observance religieuse, ce n'est pas cela qui est arrivé à Paul, pour une simple raison: Paul n'a pas observé la religion, il l'a transformé.
Jacques, le frère cadet de Jésus et chef de la nouvelle église, réprimande Paul pour ses enseignements blasphématoires: "Or ils sont au courant de bruits qui courent à ton sujet: ton enseignement pousserait tous les Juifs qui vivent parmi les païens à abandonner Moïse; tu leur dirais de ne plus circoncire leurs enfants et de ne plus suivre les règles." (Actes 21: 21). Ensuite il a averti Paul de la réunion de l'assemblée pour décider sa punition: "Que faire? Ils vont sans doute apprendre que tu es là." (Actes 21:22). Ainsi il lui a enjoint de se repentir, de se purifier du sacrilège, et dorénavant de se conformer "à l'observance de la loi." (Actes 21:23-24).
Malheureusement, Paul n'a pas maintenu le repentir, et est retourné à ses voies sacrilèges.
Une personne se demande, QfJ – Que ferait Jésus? Sans doute il ne cèderait pas sa révélation aux opinions contraires de la théologie pauline.
En ce cas-là, pourquoi certaines gens continuent-ils à considérer Jésus divin?
Maintenant, un bref résumé de ces points principaux:
1. Jésus différenciait entre lui-même et Dieu. D'une part, il exaltait Dieu, mais d'autre part, il s'humiliait lui-même devant son Créateur en
adoration. A ses disciples, Jésus s'est défini lui-même comme rien de plus qu'un homme et un prophète.
2. Les disciples ont accepté, et reconnu Jésus Christ en tant qu'homme et prophète.
3. Le seul verset du Nouveau Testament (1 Timothée 3:16) tenu pour soutenir la doctrine de l'Incarnation est corrompu – et même plus, si on peut l'imaginer, que les versets largement discrédités de Jean 1:14 et Colossiens 2:9.
4. La Bible décrit la vie et l'histoire de Jésus en termes qui peuvent être uniquement associés avec l'humanité.
5. Les arguments rationnels pour l'humanité de Jésus prennent le dessus sur les défenses passionnées de ceux qui cherchent à soutenir
l'Incarnation.
6. L'exemple à suivre sur Jésus, de point de vue de l’apparence, des manières, des pratiques religieuses, et de la croyance, est plus
exemplifié dans la vie quotidienne des Musulmans pratiquants que dans celle des Chrétiens pratiquants.
7. La théologie paulinienne et celle de Jésus Christ sont séparées et divergentes, ayant résulté en différentes écoles de pensée – au point que, du temps de Paul, une personne devait choisir entre appartenir "à Paul" ou "à Jésus."
Dans l'absence d'un verset explicite de la Bible pour soutenir la doctrine de l'Incarnation, le monde chrétien est forcé de justifier la théologie à base de ce qu'ils considèrent être une preuve suggestive. Ce qui suit donc, est un expose de cette preuve, suivi de sa réfutation.
Extrait du livre du Dr Brown " Misgod'ed"
Notes :
167 Homme: voir Actes 2:22, 7:56, 13:38, 17:31; serviteur de Dieu: voir Actes 3:13, 3:26, 4:27, 4:30.
168 Dans le passé, quelques théologiens ont tenté de valider l'Incarnation en se basant sur Jean 1:14 et Colossiens 2:9. Cependant, face aux critiques textuelles modernes, ces versets ont perdu leur faveur et pour une bonne raison. Jean 1:14 parle du "Verbe" qui ne signifie d'aucune façon implicite la divinité, et du "Fils unique de Dieu", ce qui n'est d'aucune façon une traduction précise. Ces deux sujets ont été discutés (et discrédités) dans les chapitres précédents. Quant à Colossiens, ses problèmes transcendent le langage incompréhensible, à
commencer par le simple fait qu'on pense maintenant que Colossiens a été falsifié. Pour les détails, voir Bart D. Ehrman's Lost Christianities, p. 235.
169 Gibbon, Edward, Esq. Vol. 5, Chapter XLVII, p. 207.
170 Metzger, Bruce M. and Ehrman, Bart D. The Text of the New Testament: Its Transmission, Corruption, and Restoration. p. 286.
171 Ehrman, Bart D. Misquoting Jesus. p. 157.
172 Ibid.
173 Pour plus d'éclaircissement, voir Metzger, Bruce M. A Textual Commentary on the Greek New Testament. pp. 573–4.
174 Ehrman, Bart D. Misquoting Jesus. p. 113.
175 London Daily News. June 25, 1984.
176 L'exercice est seulement valable en comparant les Musulmans pratiquants aux Chrétiens pratiquants. Malheureusement, la plupart de ceux qui prétendent au titre de l'Islam dans les nations ocidentales sont plutôt non-pratiquants, ou de pauvres exemples des vertus islamiques. Ainsi, pour être équitable, une personne doit vraiment chercher les meilleurs exemples de piété islamique afin d'apprécier la comparaison.
177 Gibbon, Edward, Esq. Vol. 5, Chapter L, p. 442.
178 Carmichael, Joel. p. 223.
- Boemboy
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Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 14 juin13, 09:35Si ce n'est pas là de la propagande intense pour l'islam, je ne vois pas ce que ce serait d'autre !
- rayaan
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Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 14 juin13, 09:37Si ce n'est pas là un commentaire completement inutile, je ne vois pas ce que ce serait d'autre !
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Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 14 juin13, 10:13Boemboy tu connais la loi du talion "oeil pour oeil,dents pour dents" à ce que je saches on nous a pas fait cadeau concerant l'islam sur ce forum...
Et ceux qui ne croient pas disent : "Tu n'es pas un Messager". Dis : "Allah suffit, comme témoin entre vous et moi, et ceux qui ont la connaissance du Livre (sont aussi témoins)" .
Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 14 juin13, 23:56Arrête d'esquiver, essaye de répondre avec de bons arguments plutôt!Boemboy a écrit :Si ce n'est pas là de la propagande intense pour l'islam, je ne vois pas ce que ce serait d'autre !
Que Dieu nous guide vers ce qui est bon et juste et nous fasse entrer dans sa miséricorde pour l'éternité!
Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 15 juin13, 01:24Bonjour, rayaan
Cordialement
Faites un résumé, et vous aurez peut-être une réponse.rayaan a écrit :Si ce n'est pas là un commentaire completement inutile, je ne vois pas ce que ce serait d'autre !
Cordialement
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
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Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 15 juin13, 01:47En résumé,Jésus n'est pas Dieu ,on ne peut pas faire plus simple
Et ceux qui ne croient pas disent : "Tu n'es pas un Messager". Dis : "Allah suffit, comme témoin entre vous et moi, et ceux qui ont la connaissance du Livre (sont aussi témoins)" .
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Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 15 juin13, 01:47Le dialogue me parait pas mal pour résumer même si lire l'article en entier parait plus intéressant :
Monothéiste: Oh. Alors vous croyez que Dieu est mort?
Trinitaire: Non, non, que cette idée périsse. Seul l'homme est mort.
Monothéiste: En ce cas, le sacrifice n'avait pas besoin d'être divin, si seulement la partie humaine est morte.
Trinitaire: Non, non et non. La partie humaine est morte, mais Jésus/Dieu a dû souffrir sur la croix pour racheter nos péchés.
Monothéiste: Que voulez-vous dire par "a dû"? Dieu ne "doit" rien faire.
Trinitaire: Dieu avait besoin d'un sacrifice et un humain n'aurait pas fait l'affaire. Dieu avait besoin d'un sacrifice assez grand pour racheter les péchés de l'humanité, alors Il a envoyé Son seul fils engendré.
Monothéiste: Alors nous avons un concept différent de Dieu. Le Dieu auquel je crois n'a pas de besoins. Mon Dieu ne se trouve jamais dans la
situation où Il veut faire quelque chose mais ne le peut pas parce qu'Il aurait besoin de quelque chose pour la rendre possible. Mon Dieu ne dit jamais: "Mouais, Je veux faire ceci, mais Je ne peux pas. J'ai besoin d'abord de faire cette certaine chose. Voyons où puis-je la trouver?"
Dans ce scénario Dieu serait dépendant de n'importe quelle entité qui pourrait satisfaire Ses besoins. En d'autres mots, Dieu devrait avoir un dieu supérieur. Pour un strict monothéiste cela n'est justement pas possible, car Dieu est Un, suprême, se suffisant à Lui-même, la source de toute création. L'humanité a des besoins, mais Dieu n'en a pas. Nous avons besoin de Sa guidance, Sa merci et Son pardon, mais Il n'a besoin de rien en échange. Il peut désirer servitude et culte, mais Il n'en a pas besoin.
Trinitaire: Mais c'est ça le point: Dieu nous dit de L'adorer, et nous faisons cela à travers la prière. Mais Dieu est Pur et Saint, et l’être humain est pécheur. Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu directement à cause de l'impureté de nos péchés. Ainsi, nous avons besoin
d'un intercesseur pour prier à travers lui.
Monothéiste: Question – Jésus a-t-il péché?
Trinitaire: Mais non, il était sans péché.
Monothéiste: Combien pur était-il?
Trinitaire: Jésus? 100% pur. Il était Dieu/ Fils de Dieu, ainsi il était 100% saint.
Monothéiste: Mais alors nous ne pouvons approcher Jésus pas plus que nous ne pouvons approcher Dieu, selon votre critère. Votre prémisse est que l'humanité ne peut directement prier Dieu à cause de l'incompatibilité de l'homme pécheur et la pureté d'aucune chose 100% sainte. Si Jésus était 100% saint, alors il ne serait pas plus approchable que Dieu. D'autre part, si Jésus n'était pas 100% saint, alors il serait lui-même souillé et ne pourrait approcher Dieu directement, encore moins être Dieu, le Fils de Dieu, ou partenaire avec Dieu.
Monothéiste: Oh. Alors vous croyez que Dieu est mort?
Trinitaire: Non, non, que cette idée périsse. Seul l'homme est mort.
Monothéiste: En ce cas, le sacrifice n'avait pas besoin d'être divin, si seulement la partie humaine est morte.
Trinitaire: Non, non et non. La partie humaine est morte, mais Jésus/Dieu a dû souffrir sur la croix pour racheter nos péchés.
Monothéiste: Que voulez-vous dire par "a dû"? Dieu ne "doit" rien faire.
Trinitaire: Dieu avait besoin d'un sacrifice et un humain n'aurait pas fait l'affaire. Dieu avait besoin d'un sacrifice assez grand pour racheter les péchés de l'humanité, alors Il a envoyé Son seul fils engendré.
Monothéiste: Alors nous avons un concept différent de Dieu. Le Dieu auquel je crois n'a pas de besoins. Mon Dieu ne se trouve jamais dans la
situation où Il veut faire quelque chose mais ne le peut pas parce qu'Il aurait besoin de quelque chose pour la rendre possible. Mon Dieu ne dit jamais: "Mouais, Je veux faire ceci, mais Je ne peux pas. J'ai besoin d'abord de faire cette certaine chose. Voyons où puis-je la trouver?"
Dans ce scénario Dieu serait dépendant de n'importe quelle entité qui pourrait satisfaire Ses besoins. En d'autres mots, Dieu devrait avoir un dieu supérieur. Pour un strict monothéiste cela n'est justement pas possible, car Dieu est Un, suprême, se suffisant à Lui-même, la source de toute création. L'humanité a des besoins, mais Dieu n'en a pas. Nous avons besoin de Sa guidance, Sa merci et Son pardon, mais Il n'a besoin de rien en échange. Il peut désirer servitude et culte, mais Il n'en a pas besoin.
Trinitaire: Mais c'est ça le point: Dieu nous dit de L'adorer, et nous faisons cela à travers la prière. Mais Dieu est Pur et Saint, et l’être humain est pécheur. Nous ne pouvons pas nous approcher de Dieu directement à cause de l'impureté de nos péchés. Ainsi, nous avons besoin
d'un intercesseur pour prier à travers lui.
Monothéiste: Question – Jésus a-t-il péché?
Trinitaire: Mais non, il était sans péché.
Monothéiste: Combien pur était-il?
Trinitaire: Jésus? 100% pur. Il était Dieu/ Fils de Dieu, ainsi il était 100% saint.
Monothéiste: Mais alors nous ne pouvons approcher Jésus pas plus que nous ne pouvons approcher Dieu, selon votre critère. Votre prémisse est que l'humanité ne peut directement prier Dieu à cause de l'incompatibilité de l'homme pécheur et la pureté d'aucune chose 100% sainte. Si Jésus était 100% saint, alors il ne serait pas plus approchable que Dieu. D'autre part, si Jésus n'était pas 100% saint, alors il serait lui-même souillé et ne pourrait approcher Dieu directement, encore moins être Dieu, le Fils de Dieu, ou partenaire avec Dieu.
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Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 15 juin13, 01:51rayaan a écrit :Si ce n'est pas là un commentaire completement inutile, je ne vois pas ce que ce serait d'autre !
Exact !Je suis bien conscient que mon opinion ne vous gênera pas pour poursuivre votre campagne...
- mirtelle32
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Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 15 juin13, 01:53Boemboy a écrit :
Exact !Je suis bien conscient que mon opinion ne vous gênera pas pour poursuivre votre campagne...
nous sommes pas aux élections présidentielles,attendons 2017...
Et ceux qui ne croient pas disent : "Tu n'es pas un Messager". Dis : "Allah suffit, comme témoin entre vous et moi, et ceux qui ont la connaissance du Livre (sont aussi témoins)" .
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Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 15 juin13, 06:10[/color]
Exact !Je suis bien conscient que mon opinion ne vous gênera pas pour poursuivre votre campagne...[/quote]
nous sommes pas aux élections présidentielles,attendons 2017... [/quote][/color]
toute campagne n'est pas électorale !
Exact !Je suis bien conscient que mon opinion ne vous gênera pas pour poursuivre votre campagne...[/quote]
nous sommes pas aux élections présidentielles,attendons 2017... [/quote][/color]
toute campagne n'est pas électorale !
Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 15 juin13, 08:30Pas mieux comme argumentation?Mormon a écrit :Bonjour, rayaan
Faites un résumé, et vous aurez peut-être une réponse.
Cordialement
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Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 18 juin13, 07:29"Le Père et Moi sommes un"
"Qui m'a vu a vu le Père"
"Nul ne va au Père que par moi"
5 Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : " Mon fils, tes péchés sont
pardonnés. "
6 Or il y avait assis là quelques scribes, qui pensaient en eux-mêmes :
7 " Comment celui-ci parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les
péchés sinon Dieu seul? "
Etc ...
Jésus est Dieu à égalité avec le Père, Il est la deuxième Personne de Dieu Trinité
"Qui m'a vu a vu le Père"
"Nul ne va au Père que par moi"
5 Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : " Mon fils, tes péchés sont
pardonnés. "
6 Or il y avait assis là quelques scribes, qui pensaient en eux-mêmes :
7 " Comment celui-ci parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les
péchés sinon Dieu seul? "
Etc ...
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Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 18 juin13, 07:39Prouver qu’il était homme, ne prouve rien ; nous le croyons comme étant une vérité fondamentale. Mais était-il seulement un homme ? Évidemment non. Il était «la Parole» ; il était «descendu du ciel». Qu’était-il donc avant de devenir un homme ? Il affirme être Un avec le Père (Jean 10:30) ; cela appartient-il à une créature ? S’il n’était pas une créature, il était donc Dieu. Ou bien, nous aurions quelqu’un qui n’a pas été créé, qui a une existence indépendante en lui-même, et qui cependant ne serait pas Dieu ; c’est une confusion et une chose impossible. «Par lui ont été créées toutes choses», qui est-ce ? Il est «le premier-né de toute la création», parce qu’il l’a créée ; de plus, «toutes choses subsistent par lui». (Col. 1:16, 17).
Il était au commencement, et, par lui, toutes choses furent faites ; sans lui pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait (Jean 1:1, 3) : lui donc n’a pas été fait.
Y a-t-il deux Dieux ? Il a posé les fondements de la terre, et les cieux sont l’ouvrage de ses mains ; il périront, mais lui demeure. (Héb. 1:10, 11).
Tous les anges de Dieu doivent l’adorer. (v. 6). «Bienheureux tous ceux qui se confient en lui» ! (Ps. 2:12) en lui, le Fils ; et «béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel», mais «maudit soit l’homme qui se confie en l’homme». (Jér. 17 : 7, 5).
Lui et le Père sont un ; y a-t-il une créature qui puisse dire cela ? Je trouve donc que Jésus est appelé Dieu avant de venir dans le monde (Jean 1), et après qu’il est venu dans le monde : Il est «Dieu avec nous». Il a créé toutes choses, et «toutes choses subsistent par lui» ;
il doit être adoré comme le premier et le dernier, l’alpha et l’oméga, ce qui est le titre donné expressément au Tout-puissant, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, Ancien des jours.
Et de peur que nous ne pensions qu’il est quelque Dieu inférieur, il nous est dit que «toute la plénitude de la Déité habite en lui corporellement». (Col. 2:9).
L’enseignement moral de l’Écriture le confirme. «Christ est tout» pour le Chrétien, de sorte que s’il n’est pas Dieu, Dieu n’est rien.
Il est l’objet de la suprême dévotion du coeur : je dois vivre pour lui. (2 Cor. 5:15). Cela conviendrait-il, s’il n’est qu’une créature ? C’est là la vraie question : «Est-il une créature ou bien le Créateur ?» Nul chrétien ne nie qu’il soit vraiment un homme, et qu’il ait pris une position d’infériorité quant au Père ; mais pour cela, il s’est anéanti lui-même lorsqu’il était en forme de Dieu, et a pris la forme d’esclave ; aucune créature ne pouvait faire cela.
Il était au commencement, et, par lui, toutes choses furent faites ; sans lui pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait (Jean 1:1, 3) : lui donc n’a pas été fait.
Y a-t-il deux Dieux ? Il a posé les fondements de la terre, et les cieux sont l’ouvrage de ses mains ; il périront, mais lui demeure. (Héb. 1:10, 11).
Tous les anges de Dieu doivent l’adorer. (v. 6). «Bienheureux tous ceux qui se confient en lui» ! (Ps. 2:12) en lui, le Fils ; et «béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel», mais «maudit soit l’homme qui se confie en l’homme». (Jér. 17 : 7, 5).
Lui et le Père sont un ; y a-t-il une créature qui puisse dire cela ? Je trouve donc que Jésus est appelé Dieu avant de venir dans le monde (Jean 1), et après qu’il est venu dans le monde : Il est «Dieu avec nous». Il a créé toutes choses, et «toutes choses subsistent par lui» ;
il doit être adoré comme le premier et le dernier, l’alpha et l’oméga, ce qui est le titre donné expressément au Tout-puissant, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, Ancien des jours.
Et de peur que nous ne pensions qu’il est quelque Dieu inférieur, il nous est dit que «toute la plénitude de la Déité habite en lui corporellement». (Col. 2:9).
L’enseignement moral de l’Écriture le confirme. «Christ est tout» pour le Chrétien, de sorte que s’il n’est pas Dieu, Dieu n’est rien.
Il est l’objet de la suprême dévotion du coeur : je dois vivre pour lui. (2 Cor. 5:15). Cela conviendrait-il, s’il n’est qu’une créature ? C’est là la vraie question : «Est-il une créature ou bien le Créateur ?» Nul chrétien ne nie qu’il soit vraiment un homme, et qu’il ait pris une position d’infériorité quant au Père ; mais pour cela, il s’est anéanti lui-même lorsqu’il était en forme de Dieu, et a pris la forme d’esclave ; aucune créature ne pouvait faire cela.
"no podemos entender el presente, sin acudir al pasado"
Etude sur la croix
Etude sur la croix
Re: Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique
Ecrit le 18 juin13, 08:58Certes, Jésus n'est pas Dieu, car il n'est pas la personne divine qu'il priait. Mais il est semblable à Dieu dans le sens que sans lui Dieu n'aurait rien pu faire.rayaan a écrit :Jésus n'est pas Dieu : Démonstation biblique et logique !
Vous nous direz qu'Allah peut tout. Oui, mais en suscitant Jésus pour vaincre la mort et expier nos péchés personnels, afin que sa miséricorde puisse s'exercer sans dépouiller la justice. Donc Allah n'est pas Dieu.
Méditez !
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS
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