La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

La Trinité ou Sainte-Trinité, dans le christianisme, est le dogme du Dieu unique en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, égaux
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ami de la verite

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 15 juil.13, 08:11

Message par ami de la verite »

Mormon a écrit :Bonjour, philippe83 :)
Un jour, peut-être, vous accepterez les fondamentaux du christianisme. Ces fondamentaux impliquent que depuis la chute, c'est jamais Elohim (Dieu) qui est en relation directe avec sa création déchue. C'est tout simplement techniquement impossible. C'est une question de nature, de même qu'un poisson ne peut pas vivre hors de l'eau. A partir de là, vous aurez fait un grand pas en direction du Chrit et de de Dieu.

Pour le moment, vous en êtes davantage à l'Ancien testament par Jéhovah qu'au rôle central de Jésus par le Nouveau. Votre perception de la divinité dans son ensemble s'en trouve biaisée, voire misérable parce que vous rejeter toute une dimension du Christ.

Cordialement. :)
En attendant tu ne donnes pas d'explication (tu ne réponds pas) à la question soulevée par Philippe83 sur le psaume 100:3

De plus, nous savons que le Dieu(Theos/Elohim) d'Abraham, d'Isaac et de Jacob est Jéhovah, comment alors se fait-il que Jésus soit au Ciel, son serviteur ? - Actes 3:13; 4:30 ?

Martur

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 15 juil.13, 23:38

Message par Martur »

C'est vrai qu'Exode 3 met bien à mal la différence Elohim/Jéhovah.

Bertrand du Québec

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 18 juil.13, 08:10

Message par Bertrand du Québec »

Bonjour Arlitto :)

Ayant lu — et ce sans aucune surprise — ce que vous avez rapporté au sujet de l’Église Catholique comme étant « La grande prostituée est démasqué », je ne sais pas trop où vous situer… d’autant plus que je suis Catholique …

Devais-je vous situer comme un frère en Jésus-Christ, ou plutôt comme un « ennemi » a aimer comme nous l’a commandé le Seigneur ? :)

De toute façon la charité fraternelle, est une chose incontournable pour moi dans ce genre de discussion qui se veut le plus pondérée possible.

Je m’excuse d’avance pour la longueur de ma lettre mais vous avez envoyé un long courrier à quelque reprises en espérant qu’on y répondre et à ma connaissance — mais je n’ai pas tout lu l’énorme paquet de pages écrites — il n’y pas eu de réponses. Alors je me propose ici d’y répondre de point par point de la longueur.

:arrow: Ce que j’espère le plus c’est que vous preniez la peine de tout lire et de bien le lire. Pour ma part j’ai tout lu et bien lu votre texte. :)

J’oubliais ! Merci de rester sur ce seul sujet :

Oui ou non la formule du baptême trinitaire en Mt 28, 19 aurait été ajoutée tel quelle et ce depuis l’affirmation par l’Église Catholique du dogme trinitaire ?

Vous dites oui.
Je dis non.

Alors qu’en est-il au juste ?

______________________
Arlitto écrit :
« Pour ceux qui aime la vérité :) »
Je prends donc pour acquis, que vous faite forcément vôtre cette vérité.

Vérité, en autant que cette « vérité » corresponde bien à l’histoire doctrinale de l’Église.
Pour vous dire vrai, le contraire arrive souvent… :(
Ici Eusèbe de Césarée a été (je crois bien ) victime de cette bien mauvaise correspondance,
qui induit en erreur

Voyons voir,
Arlitto écrit :
« Au début du IVe siècle, Eusèbe de Césarée citait ainsi Matthieu 28, 19-20 :
« Allez donc : de toutes les nations faites des disciples en mon nom, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. »
Premièrement ce n’est pas ce qu’a écrit Eusèbe !
Voilà ce qu’il a vraiment écrit :

« Les autres apôtres furent en butte à mille machinations tendant à leur mort : chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations pour y enseigner le message, avec la puissance du Christ qui leur avait dit : " Allez, enseignez toutes les nations en mon nom. " » Eusèbe de Césarée dans : l’Histoire ecclésiastique, Livre III, #4 – vers l’an 300 ?

Pour Eusèbe il n’est pas question du baptême de disciples, mais plutôt de l’enseignement de ceux-ci, enseignement en son nom, et non baptême en son nom. Nuance …

Deuxièmement vour faite une fausse association ( volontaire ou pas, seul Dieu le sais … ), qui est assez courant dans le monde Protestant …

Vous associez un passage — mal cité — qui traite de l’enseignement au nom de Jésus pour le faire correspondre inexactement au passage de Mt 28, 19, qui lui nous parle explicitement du baptême Trinitaire au nom des trois personnes en Dieu et ce dans le but — il me semble — de discréditer l’authenticité du passage de St-Mathieu. :(

D’après ce que vous laissez sous entendre, le passage du baptême trinitaire — si je comprends bien — aurait été ajouté depuis l’affirmation du dogme Trinitaire et ce à tout le moins à partir du concile de Nicée de l’an 325 :
Ainsi Arlitto écrit :
Depuis l’affirmation par l’Église du dogme trinitaire, nous lisons: « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit. » (trad. Bible de Jérusalem).»
Cela est faux ! Le passage du baptême Trinitaire selon Mt 28, 19 fut donné selon cette formule non seulement au temps apostolique mais retransmit fidèlement aussi au 2e et au 3e siècle et ce avant le concile de Nicée de 325.

La spécialiste des Pères de l’Église sœur Gabriel Peters écrit dans son livre de patrologie «Lire les Pères de l'église » aux pages 27-28 :

« a. Le texte trinitaire de saint Matthieu 28, 19.

« Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. »

Cette formule baptismale trinitaire d'une frappe si nette fut longtemps suspecte aux critiques. Mais ce n'est pas une seule formule que nous relevons dans les Écritures du Nouveau Testament : saint Paul écrit dans la Première lettre aux Corinthiens : Vous avez été lavés, sanctifiés, justifiés par le nom du Seigneur Jésus Christ et par l'Esprit de notre Dieu (6, 1l) +. La distinction entre les personnes de la Trinité est partout très nette dans le Nouveau Testament, encore que la théologie ne s'en développera que plus tard. En l'an 57, Paul écrit : La grâce du Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu le Père et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous (2 Cor., 13, 13). Tous les manuscrits, sans exception, ont le texte connu de S. Matthieu et les auteurs chrétiens du IIème siècle (S. Justin et S. Irénée), comme ceux du IIIème siècle le citent toujours suivant sa teneur. »

Pour preuve, j’ai répertorié quelques passages de Pères de l’Église qui font justement mention du baptême Trinitaire selon le passage de Mt 28, 19. Ils ne font pas qu’en faire mention, mais ils l’administrent de cette façon.

Les voici :

1.0 LA DIDACHÉ de 60 à l'an 90 (dans la partie la plus ancienne où l’on retrouve le passage du baptême Trinitaire de Mt 28, 19 ) :

« VII, 1. Pour ce qui est du baptême, donnez-le de la façon suivante: après avoir enseigné tout ce qui précède, " baptisez au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit "(Mt 28, 19) dans de l'eau vive. 2. S'il n'y a pas d'eau vive, qu'on baptise dans une autre eau et à défaut d'eau froide, dans de l'eau chaude. 3. Si tu n'as ni de l'une ni de l'autre, verse de l'eau sur la tête trois fois " au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ". »

______________________

2.0 St-Justin dans :
Première apologie de Saint Justin, philosophe et martyr, adressée à Antonin-le-pieux... vers l’an 150 :

« # 61. Nous allons maintenant vous exposer comment, rendus à la vie par Jésus-Christ, nous sommes par lui consacrés à Dieu; car si nous omettions ce point, on pourrait nous accuser de dissimulation dans notre récit. ( … ) Ils sont ensuite conduits au lieu où est l'eau, et là, de la même manière que nous avons été régénérés, ils sont régénérés à leur tour; car ils sont lavés dans l'eau au nom de Dieu, père de l'univers, de Jésus-Christ, notre Sauveur, et du saint Esprit, en accomplissement de cette parole du Christ : "Si vous n'avez pas été régénérés, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. »

______________________

3.0 Irénée de Lyon dans :

3.1 Traité contre les hérésies, Livre III – vers l’an 180 :
« De même encore, lorsqu'il donnait à ses disciples le pouvoir de faire renaître les hommes en Dieu, il leur disait : « Allez, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » »

3.2 La Démonstration de la prédication apostolique – vers l’an 185

Dieu et la création
« Or, voici ce que nous assure la foi telle que les presbytres, disciples des apôtres, nous l'ont transmise. Tout d'abord, elle nous oblige à nous rappeler que nous avons reçu le baptême pour la rémission des péchés, au nom de Dieu le Père, et au nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui s'est incarné, est mort et est ressuscité, et dans l'Esprit-Saint de Dieu ».

Du baptême à la Trinité
« Pour cette raison, lors de notre nouvelle naissance, le baptême évoque ces trois articles, en nous faisant renaître en Dieu le Père, par la médiation de son Fils, avec le Saint-Esprit. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont amenés au Verbe, c'est-à-dire au Fils, et le Fils les prend et les offre à son Père, et le Père leur communique l'incorruptibilité. Ainsi donc sans l'Esprit, on ne peut voir le Verbe de Dieu ; et sans le Fils, nul ne peut arriver au Père ; puisque la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu s'obtient par le moyen de l'Esprit Saint ; mais c'est le Fils qui, par office, distribue l'Esprit, selon le bon plaisir du Père, à ceux que le Père veut et comme le Père le veut. »

Erreurs au sujet de Dieu
« (…) Par conséquent l'erreur s'est étrangement écartée de la vérité sur les trois articles principaux de notre baptême. En effet, ou bien ils méprisent le Père, ou bien ils ne reçoivent pas le Fils, en parlant contre l'économie de son incarnation, ou ils n'admettent pas l'Esprit Saint", c'est-à-dire qu'ils méprisent la prophétie. »

______________________

4.0 Tertullien dans :

4.1 Du baptême – vers 198-200
« XIII. Quelques-uns, également audacieux et impies, proposent encore plusieurs questions. Si la foi, disent-ils, suffit, le baptême n'est donc pas nécessaire. (…) C'est le baptême, qui est comme le sceau de notre foi, et comme un ornement dont est revêtue cette vertu, laquelle était autrefois une foi nue, et ne pouvait rien sans l'observation de la loi. Or la nécessité du baptême a été imposée, et la forme en a été prescrite. "Allez, dit le Seigneur aux apôtres, enseignez toutes les nations , baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit." »

4.2 Traité de la Prescription contre les Hérétiques – vers 200

Les Églises dépositaires de la foi. XX.
« (1) Le Christ Jésus, Notre Seigneur ( … ), parmi lesquels il en avait choisi douze principaux pour vivre à ses côtés et pour être plus tard les docteurs des nations. (3) L'un d'eux ayant été chassé, il ordonna aux onze autres, au moment de retourner vers son Père; après la résurrection, d'aller enseigner les nations et de les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »

______________________

5.0 Tertullien dans : Contre Praxeas – vers 213

« Après sa résurrection, il promet à ses disciples de leur envoyer la promesse du Père; et enfin il leur donne pour dernière instruction « de baptiser dans le Père, le Fils et l'Esprit saint,» et non dans un seul. En effet, l'immersion a lieu, non pas une fois, mais trois, autant qu'il y a de noms et de personnes. »

______________________

6.0 Cyprien de Carthage dans :Validité et Nullité du Baptême Hérétique, chap.9 – en l’an 215

« … car ce n’est qu’après avoir donné le Saint-Esprit à ses disciples que le Sauveur leur confia cette mission: « Baptisez les nations au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit; »

______________________

7.0 Hippolyte de Rome dans : Contre l’hérésie de Noët – vers l’an 215 ( ? )

# 14 (...) « ; par suite, le Verbe paternel qui connaît l’Économie et la Volonté du Père, à savoir que le Père ne veut pas être glorifié autrement qu’ainsi, a transmis cela après sa résurrection aux disciples que le Père ne veut pas être glorifié autrement qu’ainsi, et il leur a dit : « Allez, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, … »

8.0 Cyprien de Carthage dans : Lettre 73 Cyprien à Jubianus – vers l’an 255 ( ? )

« Pour éviter d'être long, en passant en revue toutes les hérésies, et les absurdités ou les folies de chaque d'elles, (car on n'aime pas à dire ce qu'on a horreur ou ce qu'on rougit de connaître), occupons-nous pour le moment de Marcion seul, dont il est question dans la lettre que vous nous avez envoyée et examinons si son baptême peut se défendre. Le Seigneur, après sa Résurrection, envoyant ses disciples, les instruit de la manière dont ils doivent baptiser, et leur dit : "Tout; pouvoir M'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du saint Esprit". (Mt 28,18-19). Il marque la Trinité, au nom de laquelle les nations devaient être baptisées. Est-ce que Marcion admet cette Trinité ? »

9.0 Il y a aussi d’autres Pères de l’Église, mais il me reste à trouver leurs écrits.

______________________

Jusqu’ici, il nous semble assez clair et sans équivoque que le baptême jusqu’au concile de Nicée fut donnée selon le passage Trinitaire de Mathieu 28, 29.

Évidement je ne vous demande pas d’accepter ce baptême mais de seulement constater que non seulement il remonte au temps apostolique mais qu’il fut donné ainsi jusqu’au concile de Nicée et les 17 siècles suivant. Les chrétiens ont toujours procédé ainsi.

Je poursuis ce que vous nous présentez :
Arlitto écrit :
Les « versets trinitaires »

Certains aiment à présenter comme preuve de la Trinité quelques versets où les trois supposées « personnes » de la Trinité sont censément présentes. Généralement, ils commenceront par utiliser la supposé formule baptismale contenue en Matthieu 28:19. « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».
Cette formule baptismale fut exactement celle utilisée par l’Église entière et ce bien avant le concile de Nicée de 325, car elle est l’application de ce que demande Notre Seigneur de faire.

Vous poursuivez :
Arlitto écrit :
Tout d’abord, il y a de fortes présomptions que la partie soulignée (« Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit » ) fut modifiée. (…)
Aucune présomption car ce n’est aucunement le cas ! :) :)
Arlitto écrit :
« Eusèbe ( de Césarée ) cite de nombreux versets bibliques dans ses écrits, Matthieu 28:19 est l'un de ceux-ci. Il ne cite jamais ce verset tel qu'il apparaît désormais dans nos versions contemporaines de la Bible, mais il termine toujours le verset par les mots suivants : « en mon nom ». »


Il n’y a pas de toujours, mais Eusèbe à écrit seulement deux fois :

" Allez, enseignez toutes les nations en mon nom. "

Comme nous le savons maintenant, il ne s’agit pas de baptême mais plutôt de l’enseignement au nom de Jésus.
Arlitto écrit :
« Un exemple de ceci se trouve dans le Livre III de son Histoire Ecclésiastique au Chapitre 5 et à la Section 2 décrivant la persécution des leaders juifs à l'encontre de l'église apostolique. « Le reste des apôtres fut aussi l'objet de mille machinations dans le but de les mettre à mort. Chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations, pour enseigner et prêcher avec la puissance du Christ qui leur avait dit : « Allez enseignez toutes les nations en mon nom. » (Traduction d’Émile Grapin, 1905).
Cette traduction ne correspond pas exactement avec celle que j’ai. Il y a deux mots qui ont été rajoutés : « et prêcher ». Est-ce pour conforter les TJ’s ? ;) Je ne sais pas …
Ici selon Émile Grapin il est bien écrit :

" Allez, enseignez toutes les nations en mon nom. "

Encore une fois, il ne s’agit pas de baptême mais plutôt d’enseignement au nom de Jésus.
Arlitto écrit :
« De nouveau, il cite Matthieu 28:19 de la même manière dans son ouvrage Harangue à la louange de l'Empereur Constantin. « [Q]uel Roi ou quel Prince, quel Philosophe, ou quel Législateur, quel Prophète, soit Grec ou Barbare, a jamais acquis un si absolu pouvoir, et une si haute réputation, que de faire publier ses louanges durant la vie, par la bouche de tous les peuples ? Notre Sauveur a sans doute eu seul cet avantage,

lors qu'après avoir vaincu la mort, il a dit à ses Disciples : « Allez enseigner toutes les nations en mon nom » (Traduction de Louis Cousin, 1686. Chapitre 16, section 8). »
Louis Cousin nous dit lui-même :

" Allez, enseignez toutes les nations en mon nom. "
Arlitto écrit :
« On sait que les Actes parlent de baptiser « au nom de Jésus », cf. Ac 1 5+, 2 38+. Plus tard on aura explicité le rattachement du baptisé aux trois personnes de la Trinité ». Ainsi, cela laisse à penser que la formule baptismale trinitaire ne se trouve pas dans le manuscrit original tel qu'il fut écrit par Matthieu. »
Effectivement au tout début de l’Église il semble que le baptême a été donné au seul nom de Jésus et ce probablement du fait très manquant de sa rédemption et de sa résurrection des morts qui était très frais dans la mémoire des gens.

C’était un baptême d’eau avec un accent christologique, toute centré sur le Christ ( rédemption + résurrection ). Mais là tout n’est pas encore fixé et déterminé, car la « formule » du baptême varie:

1- « au nom de Jésus Christ » = Ac 2, 38 + 10, 48
2- « au nom du Seigneur Jésus » = Ac 8, 16 + Ac 19, 5

Mais on voit en particulier en Ac 8, 16 que le baptême donné seulement au nom du Seigneur Jésus est incomplet car il lui faut l’action obligatoire de l’Esprit-Saint.

1.- Au tout début, le NT nous parle du baptême donné

« ... au nom de Jésus Christ ... » Actes 2, 38

Ce baptême semble t’il, fut donné pendant les 30 35 premières années de l'Église. C'est ce baptême que relate les Actes des apôtres qui furent rédigé vers l’an 60-65.

2.- Nous ne savons pas exactement quand le baptême d'eau donné « ... au nom du Père et du Fil et du Saint Esprit, ... » — selon la demande du Seigneur en Mt 28, 19 — devint plus courant que le baptême au seul nom de Jésus.

Une chose semble certaine, c'est que les apôtres qui voulurent que ce baptême soit le seul qui soit donné, se référèrent à un moment donné à ce que Jésus avait demandé. L'évangéliste Mathieu en fera ainsi mention au verset 19 de son 28e chapitre.

3.- on peut penser qu’à partir de l'an 60-65 le baptême donné

« ... au nom du Père et du Fil et du Saint Esprit, ... »

devint le seul baptême à être donné et cela est bien attesté par la Didachès qui date de l’ère apostolique soit vers l’an 60 à 90.

On peut ainsi raisonnablement penser que l’administration du baptême « ... au nom du Père et du Fil et du Saint Esprit, ... » fut de plus en plus généralement donnée au plus tard 30-35 ans après les premiers baptêmes d’eau au nom de Jésus. Bon, c’est ce que je crois et en déduit sans être un spécialiste en la matière.

4.- Du temps des apôtres le baptême d’eau donné « ... au nom du Père et du Fil et du Saint Esprit, ... » en fut un dorénavant avec un accent trinitaire, toute centré sur DIEU qui EST:

Père,
Fils,
et Saint-Esprit.


Dans l’espace de 30-35 ans les apôtres ont passé d’un baptême d’eau à l’accent christologique, à un baptême d’eau à l’accent trinitaire et quoi de mieux pour le justifier en rappelant ce que Jésus lui-même nous demanda:

« Allez donc, de toutes les nations [ dit Jésus ] faites des disciples, les baptisant
au nom du Père et du Fil et du Saint Esprit, ... »
Mathieu 28, 19

5.- Finalement les apôtres et la pratique de l’Église primitive auront plutôt retenu le baptême trinitaire et ce probablement suite à une certaine « réflexion théologique ».

« Eusèbe qui se trouvait au concile de Nicée et qui était impliqué dans le débat visant à déterminer si le Christ était Dieu ou une créature de Dieu, n’a jamais fait usage de la formule trinitaire, mais à toujours cité le passage avec les mots suivants : « en mon nom ».»

Mais qu’en s’avez-vous exactement ? Avez-vous des textes plus précis pour appuyer cette assertion que durant le Concile de Nicée Eusèbe aurait selon vous jamais fait usage de la formule trinitaire, mais aurait toujours cité le passage avec les mots suivants : « en mon nom ».

Pour ma part je n’ai rien trouvé de tel dans tout ce que j’ai qui traite de ce Concile.

« Certainement que cette formule trinitaire aurait été utilisée dans ce débat si elle avait effectivement existé. »

Avez-vous une description du Concile où est-ce qu’Eusèbe n’aurait utilisée que la formule du baptême « en mon nom » ?

« Ainsi, il semble évident que les manuscrits les plus anciens contenaient ce verset tel que l’utilise Eusèbe et que la formule baptismale que l’on connaît maintenant fut ajoutée afin de refléter la compréhension qu’avaient de ce verset et de Dieu les trinitaires. »

Maintenant vous savez que la formule trinitaire du baptême selon Mt 28, 19 fut utilisé au premier, deuxième et troisième siècle et ce bien avant le Concile de Nicée.

:arrow: N’est-ce pas Arlitto ?

« Si Matthieu 28:19 telle que nous le trouvons maintenant était réellement ce que l’on lisait dans le manuscrit original, rien ne justifie alors la désobéissance des apôtres dont pas une seule fois il nous est rapporté qu’ils utilisèrent cette formule baptismale. »

Cette formule fut généralement utilisée 1er. 2e et 3e siècle et ce bien avant le Concile de Nicée.
Maintenant vous le savez, même si vous rejetez cela. Il va de soit …

« Même si, à l'encontre de toute probabilité, il était fait mention du Père, du Fils et du Saint-Esprit dans le manuscrit original, cela ne suffit pas à justifier la doctrine trinitaire. »

Évidemment, ultimement c’est votre organisation qui a le dernier mot sur ce sujet, qu’importent les preuves historiques …

« La doctrine de la Trinité affirme que le Père, le Fils et le Saint Esprit forment tous ensemble « un seul Dieu ». Sans aller plus en détails, en expliquant qu’il ne s’agit pas en effet d’une formule baptismale reconnu dans le récit des Actes des apôtres, il nous suffit encore de remarquer que la présence dans un même verset de trois entités distinctes ne suffit pas à démontrer que Dieu le Père, Jésus, et le Saint Esprit constituent une trinité ou un Dieu trinitaire et qu’ils sont tous les trois égaux en substance, en puissance et en éternité. La liste de trois personnes, par exemple Jules, Nathan et Enzo, dans un même texte, quel qu’il soit, ne fait pas de ces trois individus un seul et même être. »

Cela est plus de l’ordre de la christologie. Pour ma part c’est pour plus tard.

« Un autre passage fréquemment utilisé par les trinitaires se trouve en 1 Jean 5:7-8 et est communément appelé Comma Johanneum par les érudits bibliques. On peut y lire : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre; l'Esprit, l'eau, et le sang; et ces trois-là se rapportent à une seule chose ». »

Dans cette citation des Écritures, les mots soulignés sont ceux qui furent ajoutés à certains manuscrits grecs. Ils n’appartiennent pas au manuscrit original. Même les trinitaires les plus ardents sont d’accord pour admettre que la phrase précédemment soulignée est introuvable dans les plus anciens manuscrits grecs.

L’Église catholique romaine l’admet elle-même dans une note de bas de page de l’une de ses propres versions de la Bible, la Bible de Jérusalem. Cette note affirme ce qui suit : « Le texte des vv. 7-8 est surchargé dans la Vulg. [La Vulgate, traduction latine des Écritures datant du 4ème siècle] par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des mss [manuscrits] grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs mss de la Vulg., et qui semble être une glose marginale introduite plus tard dans le texte : « Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, la Verbe et l’Esprit Saint, et ces trois sont un ; et il y en a trois qui témoignent sur terre) : l’Esprit, l'eau et le sang, et ces trois sont un ».

Un érudit trinitaire reconnu, Henry Alford (1810-1871), dans ses écrits affirme même catégoriquement que cet ajout aux Écritures se trouverait omis de tous les manuscrits grecs antérieurs au début du 16ème siècle. Un texte si peu fiable ne peut certainement pas être utilisé pour supporter la doctrine de la Trinité. »


Avec tout ce que vous nous présentez au sujet de ce fameux ajout, je suis surpris que des Catholiques utilisent fréquemment un passage qui ne se retrouve pas dans les manuscrits grecs anciens !

« En Matthieu 28:19, les mots Père, Fils et Saint Esprit peuvent tout aussi bien être compris comme correspondant au titre de Seigneur Jésus Christ contenu dans le livre des Actes (Jésus, le Fils, fut fait Seigneur par le Père et oint du Saint Esprit). »

:arrow: Que voulez vous dire au juste par : comme correspondant ?

« De la même manière, en 1 Jean 5:7-8, le fait que ces « ces trois-là [soient] un » ne signifie en rien qu’ils soient un seul et même individu, mais bien plutôt qu’ils partagent un objectif commun et agissent d’un même accord. »

Dans la Trinité il n’est pas question d’individu mais de personnes. Un seul Dieu en trois personnes. Pour l’instant je ne développe pas plus. Plus tard qui sait …

Conclusion

En conclusion, nous devrions tous être d’accord pour admettre que Jésus n'est pas Dieu au sens absolu, et certainement pas Dieu le Fils comme les trinitaires voudraient nous le faire croire.


En conclusion :

Tous ceux qui sont en désaccord avec les chrétiens, doivent juste se rappeler que cette question de savoir si Jésus est Dieu — disons au sens absolu — fut réglée par la définition d’un symbole celui de Nicée en 325 et définitivement réglé par la définition du symbole de Constantinople en 381. Depuis plus de 1600 ans les chrétiens du monde entier proclame leur foi de cette façon :

« Nous croyons en un Dieu, Père tout-puissant, créateur de toutes les choses visibles et invisibles ; et en un Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, unique engendré du Père, c'est-à-dire de la substance [ousia] du Père, Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré, non créé, consubstantiel [homoousios] au Père,... »

Bien sûr Arius et ses partisans les « Ariens » ont rejeté que Jésus soit Dieu « au sens absolu » et pour eux c’est le concile qui définissait une hérésie. C’est comme ça ! On ne peut pas plaire à tout le monde ! Même Jésus n’a pas plus à tout le monde … Voyez où il se retrouva …

Pour ma part j’adhère à la foi en la divinité de Jésus « au sens absolu » et ce en me basant bien sûr sur la Bible mais aussi avec la confirmation de l’Église universelle, incluant la foi de Nicée et de Constantinople. Tel est ma foi, mais pas la vôtre …

Pour votre part vous adhéré à la non divinité de Jésus « au sens absolu » et ce en vous basant bien sûr sur « votre » Bible et sa traduction — disons très contestable — mais aussi avec la confirmation de votre organisation qui définie sa traduction de la Bible ( TMN ), incluant ce que ses premiers fondateurs ont décidé de ce qu’il fallait dorénavant croire au sujet de la non divinité de Jésus « au sens absolu ». Tel est votre foi, mais pas la mienne …

« Le Père est le Créateur de toutes choses. Croire ainsi ne diminue en rien l’importance de Jésus Christ, qui en sa qualité de Fils de Dieu mérite à juste titre de siéger à la droite de Dieu (Marc 16:19 ; voir aussi Actes 7:56). Jésus Christ est notre Seigneur. Il a été nommé à cette fonction par Dieu. »

Le Père est créateur de toute choses mais par sa Parole éternel par son Verbe éternel Jésus son Fils bien-aimé de toute éternité l’engendré, mais non créé !!!

Que Dieu plein d’Amour de Tendresse et de Miséricorde vous bénisse,
ainsi que ceux que vous aimé. :)

Bertrand

Ps. J’espère ne pas avoir manqué à la charité fraternelle.
Que votre langage soit toujours aimable, plein d'à-propos, avec l'art de répondre à chacun comme il faut ( Col 4, 6 ).

Bertrand du Québec

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 18 juil.13, 08:18

Message par Bertrand du Québec »

Ne sachant pas où exactement me présenter, je le fais ici et je déplacerai le tout s’il y a un endroit mieux approprié pour me présenter.


Alors bonjour à Intrigue ( qui a travaillé fort ) et à tout les autres défenseurs du Dieu Père Fils et Esprit-Saint en la Sainte Trinité, ainsi qu’à tout et ceux et celles qui s’y opposent !

Je m’appel Bertrand et je me m’intéresse au plus haut point aux échanges sur le Net entre Catholiques et Protestants. Eh oui, oh malheur, je suis Catholique donc au bas de l’échelle pas très loin en dessous des TJ’s . ;)
Par contre pour ce qui est de la doctrine de la Trinité, là — en regard des partisans de la Trinité — je reprends du gallon et me retrouve au dessus des TJ’s…
Vous savez je dis dit cela avec humour sans trop m’en faire. :)

J’ai correspondu pendant 10 ans sur le Forum du Top Chrétien avec mes frères Évangéliques et qui, maintenant est fermé... Ce fut très intéressant pour moi car j’ai eu énormément l’occasion d’approfondir ma propre foi doctrinale. J’ai abordé plusieurs thèmes, mais pas celui de la Trinité car les Évangéliques dans la très grande majorité y croient.

Intrigue et tous les autres défenseurs du Dieu Père Fils et Esprit-Saint ayant beaucoup abordé les Saintes Écritures, je m’attarderai pour ma part davantage dans un premier temps à l’aspect historique, ecclésiale et dans un deuxième temps à l’aspect théologique de la Trinité.

N’ayant pas internet chez moi je ne pourrai pas correspondre au jour le jour mais au 2-3 jours. L’avantage de cet inconvénient c’est que cela me permet de faire des recherches plus approfondit et c’est ce que j’aime beaucoup faire… :)

Pourquoi je m’intéresse cette fois plus particulièrement à ce que croient les TJ’s ?
Eh bien vers la mi juin l’une de mes étudiantes de sec. 2 ma fait parvenir par l’entremise de l’une de ses amis un petit bout de papier me demandant de m’expliquer comment Jésus pouvait être Dieu et le St-Esprit, Dieu plutôt qu’une force agissante de celui-ci.

Je lui ai répondu mais finalement je ne lui ai pas remise ma lettre.
Probablement que cela est mieux ainsi … En plus je trouvais cela délicat de lui remettre cette lettre, mon étudiante ayant 14-15 ans… Enfin …

Voilà !
Sur ce je vous salut tous et toutes en Jésus-Christ notre Seigneur. :)

Bertrand
Que votre langage soit toujours aimable, plein d'à-propos, avec l'art de répondre à chacun comme il faut ( Col 4, 6 ).

agecanonix

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 18 juil.13, 08:34

Message par agecanonix »

Bertrand
Arlitto n'est pas TJ, il leur est même souvent opposé..même si nous nous respectons.
Ainsi sa pensée n'est pas celle des témoins de Jéhovah.

Que l'expression " au nom du père et du fils et de l'esprit-saint" soit authentique, je n'en doute pas et aucun TJ non plus.

Par contre, qu'elle soit le reflet d'une trinité, la chose est beaucoup plus discutable, car, dans la mesure où tous les lecteurs sérieux de la Bible s'accorde à penser que les premiers chrétiens n'étaient pas trinitaires et ne développeront pas cette doctrine au premier-siècle, on peut douter que cette formule, qu'ils allaient pourtant employer souvent, soit un élément suffisamment probant pour emporter le débat.
En d'autres termes, voir Pierre, Paul et les autres connaître cette formule et ne jamais développer l'idée trinitaire pour autant, ne milite pas pour l'évidence de l'argument qui veut que voir le Père, le Fils et le saint-esprit dans une même phrase serait un preuve d'égalité.
Des formules comme "au nom du Roi, de la Loi et de la justice" ne font pas de ces 3 éléments ni des égaux, ni des personnes..
Modifié en dernier par agecanonix le 18 juil.13, 09:17, modifié 1 fois.

agecanonix

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 18 juil.13, 08:53

Message par agecanonix »

je reprends ce dossier délaissé depuis quelques jours. Il n'a pas vocation à expliquer la croyance des TJ mais à faire le point de mes recherches personnelles susceptibles de corrections.

J'ai passer plusieurs heures à lire tous les textes, sans exception, où le mot "Dieu" est employé par les écrivains bibliques qui ont envoyé des lettres aux congrégations. Mon but était de vérifier leur façon de différencier Jésus de Dieu.
J'ajoute que ces textes se retrouvent avec le même distinguo entre Dieu et Jésus dans toutes les traductions modernes.
C'est pour répondre à ceux qui affirment, sans l'avoir vérifié, que seule la TMN traduit comme cela.

Voici cette liste où j'ai ajouté la contribution de Matur.
Actes 2:22 "Jésus (...) cet homme que Dieu a accrédité auprès de vous". Segond
Actes 2:32,33. " Ce Jésus, Dieu l'a relevé (...)Elevé par la droite de Dieu. Segond
Actes 2:36. " Que toute la maison d'Israël le sache donc bien : Dieu l'a fait Seigneur et Christ, ce Jésus.." Segond
Actes 3:13. " Le Dieu d'Abraham (...) a glorifié son serviteur, Jésus.." Segond
actes 3:19-21 " Le Seigneur, votre Dieu, suscitera pour vous, d'entre vos frères, un prophète comme moi ." Segond
Actes 4:10. "c'est par le nom de Jésus (...) que Dieu a réveillé d'entre les morts". Segond
Actes 5:30. " Le Dieu de nos pères a réveillé Jésus, que vous, vous avez éliminé." Segond
Actes 7:55,56. "Mais Etienne,(...) fixa le ciel et vit la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite de Dieu. " Segond.
Actes 9:20. "et aussitôt il se mit à proclamer dans les synagogues que Jésus est le Fils de Dieu." Segond
Actes 10:38. " comment Dieu a conféré (...) à Jésus de Nazareth qui, là où il passait,(...); car Dieu était avec lui."Segond.
Actes 13:23. " Dieu, selon sa promesse, a fait venir Jésus comme sauveur pour Israël." Segond
Actes 13:33. " Dieu l'a pleinement accomplie pour nous, leurs enfants, en relevant Jésus," Segond
Romains 1:7. "A vous faveur imméritée de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ".
Romains 1:8. " Tout d'abord je rends grâce à mon Dieu par Jésus Christ". Idem I Cor 1:4.
Romains 1:9. " Car Dieu, à qui j’offre un service sacré avec mon esprit pour ce qui est de la bonne nouvelle concernant son Fils ".
Romains 2:16. " Cela aura lieu au jour où Dieu jugera par Christ Jésus "
Romains 5:1. " jouissons de la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ "
Romains 7:25. " Grâces [soient rendues] à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur "
Romains 15:5. " Or, que le Dieu qui donne l’endurance et la consolation vous accorde d’avoir entre vous la même attitude mentale qu’avait Christ Jésus, 6 pour que d’un commun accord vous glorifiiez d’une seule bouche le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ."
Romains 16:27. " à Dieu, seul sage, soit la gloire, par Jésus Christ."
I Cor 1:3. " "A vous faveur imméritée de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ".
1 Cor 1:9. " Dieu est fidèle, par qui vous avez été appelés à avoir part avec son Fils Jésus Christ notre Seigneur."
1 Cor 3:23. " vous, de votre côté, vous appartenez à Christ ; Christ, de son côté, appartient à Dieu "
I Cor 6:14. " Mais Dieu a relevé le Seigneur et il nous relèvera "
I Cor 8:6."pour nous il y a réellement un seul Dieu le Père, de qui toutes choses sont, et nous pour lui ; et il y a un seul Seigneur, Jésus Christ"
1 Cor 11:3. " et le chef du Christ, c’est Dieu "
1 Cor 15:15. " parce que nous avons attesté contre Dieu qu’il a relevé le Christ "
1 Cor 15:24. " Puis, la fin, quand il remettra le royaume à son Dieu et Père "
1 Cor 15:27. " Car [Dieu] “ a soumis toutes choses sous ses pieds"
1 Cor 15:57. " Mais grâces [soient rendues] à Dieu, car il nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ "
2 Cor 1:2. " "A vous faveur imméritée et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ".
II Cor 1:3 " béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ".
II Cor 2:14. " 14 Mais grâces [soient rendues] à Dieu qui toujours nous conduit dans un cortège triomphal en compagnie du Christ "
II Cor 2:17. " mais c’est avec sincérité, oui comme envoyés de Dieu, sous le regard de Dieu, en compagnie de Christ, que nous parlons "
2 Cor 5:18. " Mais toutes choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui grâce à Christ et nous a donné le ministère de la réconciliation,  à savoir que Dieu, par le moyen de Christ, réconciliait un monde avec lui-même "
2 Cor 11:30. "Le Dieu et Père du Seigneur Jésus — oui Celui qu’on doit louer pour toujours — sait que je ne mens pas "
2 Cor 13:14. " Que la faveur imméritée du Seigneur Jésus Christ et l’amour de Dieu et la participation à l’esprit saint soient avec vous tous "
Galates 1:3. "A vous faveur imméritée de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ".
Galates 1:4. " Il (Jésus) s'est donné lui-même pour nos péchés (...) selon la volonté de notre Dieu et Père. "
Ephésiens 1:2. " "A vous faveur imméritée de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ".
Ephésiens 1:3. " Bénis soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ. "
Ephésiens 1:17. " pour que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire
Ephésiens 3:5."un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous et par tous et en tous"
Ephésiens 4:32. " vous pardonnant volontiers les uns aux autres tout comme Dieu aussi, par Christ, vous a pardonné volontiers "
Ephésiens 5:20. " au nom de notre Seigneur Jésus Christ rendant toujours grâces pour toutes choses à notre Dieu et Père."
Ephésiens 6:23. " Que les frères aient paix et amour avec foi de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus Christ "
Philippiens 1:2. " "A vous faveur imméritée de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ".
Philipiens 1:3. " "A vous faveur imméritée de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ".
Philippiens 1:11. " et que vous soyez remplis du fruit de justice, qui vient par Jésus Christ, à la gloire et à la louange de Dieu
Philippiens 2:11. " Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père "
Colossiens 1:2. " "A vous faveur imméritée de la part de Dieu notre Père".
Colossiens 1:3. " nous remercions toujours Dieu le Père de notre Seigneur Jésus Christ... ".
Colossiens 3:17. " faites tout au nom du Seigneur Jésus, remerciant par lui Dieu le Père."
I Thes 1:1 " Paul (...) en union avec Dieu le Père et le Seigneur Jésus Christ: à vous faveur imméritée ".
1 Thess 1:3. " [votre] endurance grâce à [votre] espérance en notre Seigneur Jésus Christ devant notre Dieu et Père "
1 Thess 3:11. " Or, que notre Dieu et Père lui-même et notre Seigneur Jésus dirigent avec succès notre chemin vers vous "
1 Thess 4:14. " de même aussi ceux qui se sont endormis [dans la mort] par Jésus Dieu les amènera avec lui "
1 Thess 5:16. " C’est là en effet la volonté de Dieu en union avec Christ Jésus en ce qui vous concerne "
2 Thess 1:2. ""A vous faveur imméritée de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ".
2 Thess 1:12. " selon la faveur imméritée de notre Dieu et du Seigneur Jésus Christ "
2 Thess 2:16. " De plus, que notre Seigneur Jésus Christ lui-même et Dieu notre Père, qui nous a aimés "
2 Thess 3:5. " Que le Seigneur continue à diriger avec succès vos cœurs vers l’amour de Dieu et vers l’endurance pour le Christ. "
I Tim 1:2. " Faveur imméritée, miséricorde, paix de la part de Dieu le Père et de Christ Jésus notre Seigneur".
I Tim 1:1. " Paul, apôtre de Christ Jésus par ordre de Dieu notre sauveur et de Christ Jésus, notre espérance.."
1 Tim 2:5. "  Car il y a un seul Dieu, et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, un homme, Christ Jésus "
I Tim 5:21. " Je t’ordonne solennellement devant Dieu, Christ Jésus et les anges choisis, de garder ces choses sans préjugé, ne faisant rien par inclination partiale "
I Tim 6:13. " 13 En présence de Dieu, qui garde en vie toutes choses, et de Christ Jésus "
2 Tim 1:2. "Faveur imméritée, miséricorde, paix de la part de Dieu le Père et de Christ Jésus notre Seigneur".
2 Tim 4:1. " Je t’ordonne solennellement devant Dieu et Christ Jésus "
Tite 1:4. " Faveur imméritée et paix de la part de Dieu le Père et de Christ Jésus notre sauveur"..
Hébreux 13:20. " Or, que le Dieu de paix qui a fait remonter d’entre les morts le grand berger des brebis avec le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus "
Jacques 1:1. " Jacques, esclave de Dieu et du Seigneur Jésus Christ ".
I Pierre 1:3. " Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ. "
1 Pierre 3:22. " Il est à la droite de Dieu, car il est allé au ciel "
1 Pierre 4:11. " afin qu’en toutes choses Dieu soit glorifié par l’intermédiaire de Jésus Christ."
2 Pierre 1:1. " Simon Pierre (...) par la justice de notre Dieu et du saveur Jésus Christ ".
2 Pierre 1:2. " Que la faveur imméritée et la paix vous soient multipliées par une connaissance exacte de Dieu et de Jésus notre Seigneur "
2 Pierre 1:16. " Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand les paroles que voici ont été portées jusqu’à lui par la gloire magnifique : “ Celui-ci est mon fils, mon bien-aimé, que moi j’ai agréé "
1 Jean 4:9. " Par là a été manifesté dans notre cas l’amour de Dieu, parce que Dieu a envoyé son Fils unique-engendré "
Jude 25. " au seul Dieu notre Sauveur par l'intermédiaire de Jésus Christ, notre Seigneur .. "

Il apparaît évident que pour Paul, Pierre, Jacques, Jude, et Jean, il y a un Dieu qu'ils appellent tous "le Père". Et il n'y a jamais un autre Dieu qu'ils appelleraient le fils. Le fils est toujours appelé Seigneur.
Cette anomalie, car c'est une anomalie de taille est inexplicable dans l'hypothèse où Jésus serait Dieu.
Quand vous avez un Dieu composé d'un Père et d'un fils, tous les deux égaux, il est impossible que sur 1500 références au mot "Dieu" vous oubliez 1500 fois toujours le même.
Quand nous lisons les trinitaires actifs sur ce site, leurs messages nous donnent du Jésus-Dieu dans tous les sens. Ils n'ont que cette expression à la bouche, et ils voudraient que le seul hasard ait fait que Paul, Pierre, Jacques, Jude, et Jean ait oublié de citer Jésus associé au mot Dieu.

Mais c'est même pire encore car tous ces écrivains ont même écrit noir sur blanc que celui qu'ils appelaient Dieu, le Père, était aussi le Dieu de Jésus. Pas seulement de Jésus en tant qu'homme, mais de Jésus en tant qu'être de condition divine au ciel.

Mais silence radio sur ces textes.. Ce sont des textes TJ. Seulement, ils sont dans toutes les bibles.. Difficile de les effacer, alors on les ignore..

Viennent 3 ou 4 textes sur lesquels nos amis se précipitent comme des mouches sur un pot de confiture.
Des textes comme Hébreux 1:8 qui non seulement n'a pas la traduction qu'on lui donne, mais en plus, sur sa partie non contestée, affirme que Jésus a un Dieu et qu'il a même des égaux.. De quoi tordre le cou définitivement à l'idée d'un Jésus égal à Dieu.
Et là, curieusement, même cécité sur ces expressions qui ne sont même pas vues ou expliquées..

Des textes (Jean 10:33-37) comme aussi la réaction des juifs qui, parce que Jésus s'est dit être le fils de Dieu, en déduisent qu'il se prétend son égal. Et le pire est que nos amis en font une parole d'évangile alors que les apôtres continueront, eux, de penser que Jésus n'est que le fils de Dieu.
Jésus s'expliquera. Il suffit de lire Jean 10:35.36. Il dit. Si la bible appelle dieu même des hommes, pourquoi dites vous que je blasphème parce que j'ai dit : je suis fils de Dieu.
En fin de compte il les remet à leur place.
Le discours des Pharisiens et des juifs influents face aux souffrances de Jésus montre finalement qu'ils auront compris la leçon de Jésus puisque se moquant de ce qu'il avait, à leurs yeux, prétendu être, ils ne parleront que du fait qu'il se disait Christ et fils de Dieu. Luc 23:35-37 et Mat 27:42-43.
Il convient aussi de voir comment réagiront ses disciples à tout cela. L'accusation des juifs leur aurait-elle ouvert les yeux ?
Eh bien non. Jésus n'est évidement pas appelé Dieu ensuite, mais Rabbi (Jean 11:8) ou Seigneur (Jean 11:12).
Là encore, ce serait incompréhensible. Selon certains, les juifs auraient compris, et l'auraient dit devant les apôtres et disciples de Jésus. Jésus aurait confirmé. Donc il aurait dit : ok je suis Dieu. Et devant tout le monde.. Et malgré cela ses apôtres et disciples qui l'auraient entendu n'auraient pas tenu compte de cette vérité hyper importante.. Au point même que Pierre et les autres disciples n'appelleront jamais Jésus Dieu mais feront toujours le distinguo entre Dieu le Père et Jésus, le Seigneur seulement..

On me dit, évidement sans traiter de cette inexplicable et anormale absence d'utilisation du mot Dieu en rapport avec Jésus, que j'aurais oublier Thomas.Jean 20:28.
Et bien non, justement, si Thomas, au milieu des apôtres, se voyait annoncer que Jésus est Dieu, pourquoi donc les autres témoins de cet événement n'en tirent-ils pas la conséquence immédiate et future : appeler Jésus Dieu dans leurs écrits.
Il serait vraiment "bouchés à l"émeri" ces apôtres de se voir confirmer deux fois que Jésus et Dieu, une par les juifs et l'autre par Thomas, et de continuer à ne jamais l'appeler ainsi.. D'ailleurs, la réaction de Thomas est inappropriée. Aucun hommage, aucune prosternation, aucun signe d'adoration de sa part mais aussi des autres apôtres présents qui entendraient Jésus leur dire : tenez vous bien..... je suis Dieu !! et eux de répondre ... rien !!!
Mais ce n'est pas tout. Ce que Thomas a dit, dans l'hypothèse des trinitaires, c'est une bombe.. Jésus serait Dieu. Et pourtant lisez Matthieu, Marc et Luc. Aucune allusion à cet épisode. Seul Jean en parle..
Maintenant si Matthieu, Marc et Luc dans un autre souvenir arrivaient à la même conclusion, on pourrait se dire qu'ils avaient à choisir la façon dont ils le diraient.. Mais non.. Combien de textes de Matthieu, Marc et Luc démontreraient qu'ils ont compris que Jésus est Dieu ? Aucun.
Rappelons quand même que ces évangiles sont écrits bien après la mort de Jésus à un moment où nos amis affirment que tous les chrétiens affirment qu'il est Dieu. Mais lisez ces 4 évangiles. Des dizaines de fois ils font référence à des événements miraculeux pour en conclure que tout cela prouve que Jésus est le Christ, le fils de Dieu.. et c'est tout..
Nous devrions là aussi avoir une foison de textes nous disant: tout cela prouve que Jésus est Dieu.. Et bien non !! Pour des évangiles censés témoigner de la personne de Jésus, ce serait un beau loupé.. Ils auraient oublié l'essentiel.
Tout cela prouve que tous ceux qui assistent à l'exclamation de Thomas n'en concluent, pas plus que lui, que Jésus est Dieu.

Dans un livre qui comprend des centaines de milliers de textes, on peut toujours en trouver 3, 4 et même 10 qui, bien traduits comme on le veut, vont donner à penser que l'idée trinitaire existait à l'époque.
Mais le contexte, lui, rétablit toujours la vérité. Des apôtres qui à l'annonce que Jésus serait Dieu, l'appellent Rabbi dans les minutes qui suivent sont soit idiots, soit sourds. A moins qu'ils ne soient pas tout ça et que Jésus ne soit pas Dieu. On pourrait dire qu'ils faisaient autre chose, qu'ils n'écoutaient pas, on peut tout trouver comme excuse. Mais les mêmes apôtres qui écriront 1500 fois le mot "Dieu" dans le NT sans jamais penser une seconde à équilibrer leur message de louanges en attribuant équitablement ce mot au Père et au fils, supposés égaux, c'est plus qu'un détail.. C'est un témoignage..mieux c'est un preuve.

Mais parlons aussi du Seigneur Jésus. La question est : mais pourquoi donc, s'il est Dieu, ne réunit-il pas, à un moment approprié, ses apôtres à qui il ne cache rien, pour leur expliquer qu'il est Dieu..
Je parle d'une explication franche puisque être Dieu n'a rien de honteux il me semble. Quand on examine la témoignage de Jéhovah dans l'AT où il affirme des milliers de fois être Dieu, on comprend mal que le même Dieu ait décidé de le cacher à ses plus proches collaborateurs humains, et jusqu'au bout en plus.
Et qu'on ne dise pas que c'était voulu puisque nos détracteurs ne cessent de dire que les apôtres le savaient, mais sous le manteau.
A en croire les trinitaires, c'est essentiel à la foi chrétienne.. Mais il semble que Jésus n'était pas de cet avis puisqu'il n'aborde jamais, jamais et encore jamais, la moindre discussion avec ses apôtres pour leur expliquer, sérieusement j'entends, la vérité qui aurait été la plus importante de son ministère. Quelle lacune dans ce cas.

Transportons nous maintenant au jour de la Pentecôte. On image l'excitation extraordinaire des chrétiens et plus encore des apôtres.
Ils viennent de recevoir l'esprit-saint, et pas un peu, puisque celui-ci s'est montré sous une forme visible, des langues de feu, et qu'en plus tous ces 120 disciples, hommes et femmes vont parler miraculeusement dans des langues qu'ils ignoraient cinq minutes auparavant.
C'est extraordinaire et leur coeur doit battre à tout rompre.
Pierre va prononcer un discours. Et, chacun comprendra que c'est le discours d'une vie, celui où on se lâche, où on met le paquet.
Pierre va d'abord expliquer ce que voient ses auditeurs, la manifestation de l'esprit-saint. Puis il fait référence à David et rappelle la promesse faite par son intermédiaire, celle de susciter un Christ, descendant de David. Puis il parle de la résurrection de Jésus par Dieu lui-même. Il affirme avoir été témoin de cette action de Dieu sur Jésus. Il indique ensuite que Jésus est maintenant au ciel à la droite de Dieu et rappelle que cela faisait partie d'une prophétie au Psa 110. Et enfin Pierre va conclure.
Un conclusion est, dans un cas pareil, ce que l'on veut que nos auditeurs comprennent. On y dit l'essentiel, ce qui doit être retenu par tous.
Et que dit Pierre ? " Que toute ma maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu l'a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus...."..
Pierre a t'il oublié Thomas ou l'accusation des juifs ? S'est-il loupé sur cette conclusion ? Car, enfin !!! Jésus seulement Seigneur et Christ, c'est curieux s'il est Dieu. Non ?
Sérieusement, ce texte résume parfaitement la croyance, à la fois de Pierre mais aussi de tous les témoins de Jéhovah. Et penser que Pierre aurait oublié de mentionner au passage que Jésus était Dieu est à proprement parlé impossible..

Abordons maintenant l'exemple de Paul pour vérifier si Pierre ne serait pas une exception.
Nous avons sa méthode d'enseignement en Actes 17:2. " Selon son habitude Paul entra chez eux et pendant trois sabbats il raisonna avec eux à partir des Ecritures: il expliquait et prouvait, en citant des passages qu'il fallait que le Christ souffre et qu'il ressuscite d'entre les morts et disant: " Celui-ci est le Christ, ce Jésus que je vous annonce".
Ainsi, Paul enseignait que Jésus était le Christ. Point.. Aucune allusion au fait qu'il serait aussi Dieu.. Le verset 4 indique que quelques uns devinrent croyants. Mais croyant en un Jésus "Christ" et non pas en un Jésus-Dieu.
Le discours de Paul à Antioche ne fait pas exception. Actes 13:20-41.
Idem dans son discours à l'aréopage ou le nom de Jésus n'est même pas cité..
Nous voyons donc que Paul aussi n'explique jamais dans ses discours aux juifs et aux gentils que Jésus est Dieu. La priorité est mise sur Dieu, Jésus étant, quand il est cité, désigné comme un homme que Dieu a ressuscité.

Abordons maintenant le texte d'Hébreux 1:8,9.
Ci-dessous le texte en grec. le mot y est employé 4 fois.
πρὸς δὲ τὸν υἱόν, (1) θρόνος σου (2) θεὸς εἰς τὸν αἰῶνα τοῦ αἰῶνος, καὶ ἡ ῥάβδος τῆς εὐθύτητος ῥάβδος τῆς βασιλείας αὐτοῦ·
ἠγάπησας δικαιοσύνην καὶ ἐμίσησας ἀνομίαν· διὰ τοῦτο ἔχρισεν σε (3) θεὸς (4) θεός σου ἔλαιον ἀγαλλιάσεως παρὰ τοὺς μετόχους σου.

La clé se trouve donc dans la traduction du mot .
définition: http://fr.wiktionary.org/wiki/%E1%BD%81

Ci-dessous la traduction brute.
Mais concernant le fils : le trône de toi le Dieu pour les siècles des siècles. Un sceptre de droiture le sceptre du Royaume de toi. Tu as aimé la justice et tu as hai l'illégalité c'est pourquoi oint toi le Dieu le Dieu de toi avec huile d'allégresse plus que tes égaux.

Nous avons 4 utilisations du mot qui est l'article "le".
Le 1 précède le mot trône (θρόνος) et on traduit par "ton trône" ce que Paul écrivait "le trône de toi".
Le 2 précède le mot Dieu (θεὸς) et on a traduit par "Dieu" ce que Paul écrivait "le Dieu".
Le 3 précède le mot Dieu (θεὸς) et on traduit par "ton Dieu" ce que Paul écrivait " le Dieu de toi".
Le 4 précède le mot Dieu (θεὸς) et devrait être traduit par "Dieu" comme le 2. Or les versions trinitaires traduisent par "ô Dieu" à la différence du 2 qu'ils traduisent par "Dieu" non précédé du ô.
Il y a donc volonté de changer le sens du texte en traduisant de deux façons opposées le même mot employé deux fois de la même façon par Paul.
La traduction brute est donc. Dieu est ton trône pour toujours et le sceptre de ton royaume est le sceptre de la droiture. Tu as aimé la justice et tu as hai l'illégalité. C'est pourquoi Dieu ton Dieu t'a oint d'huile l'allégresse plus que tes égaux.
Nous avons donc une insistance sur le fait que ce soit Dieu, oui le Dieu de Jésus qui l'a oint d'huile..

Il est intéressant de comprendre la structure identique des premières phrases dont le verbe est sous-entendu.
La première : le trône de toi (est) le Dieu pour les siècles des siècles.
La seconde: Un sceptre de droiture (est) le sceptre du Royaume de toi.

Ce texte n'est donc pas une affirmation selon laquelle Jésus serait Dieu.

Parlons maintenant de Jean 5:28. Version TOB.
Dès lors, les Juifs n'en cherchaient que davantage à le faire périr, car non seulement il violait le sabbat, mais encore il appelait Dieu son propre Père, se faisant ainsi l'égal de Dieu.
La question ici est de savoir si nous avons l'affirmation de Jésus ou l'interprétation que font les juifs de ses propos.

Le contexte nous renseigne facilement.
Le verset suivant nous donne la réaction de Jésus à cette interprétation erronée de ses propos. Il dit : Jésus reprit la parole et leur dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, mais seulement ce qu'il voit faire au Père : car ce que fait le Père, le Fils le fait pareillement.(...) Moi, je ne puis rien faire de moi-même : je juge selon ce que j'entends et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé."
A cette accusation de se faire l'égal de Dieu, Jésus répond qu'il ne peut rien faire de lui-même et qu'il ne cherche qu'à faire la volonté de Dieu.. il se définit donc comme soumis à Dieu et non pas son égal.
Voyons maintenant comment les apôtres réagissent à ce que disent ces juifs. Jésus aurait-il affirmé être égal à Dieu ?
Quelques jours plus tard, les disciples posent une question à Jésus, sa tournure est importante. Jean 6:28: " Ils lui dirent : Que devons-nous faire pour accomplir les œuvres de Dieu ? "
Si les apôtres avaient la même analyse que les juifs concernant Jésus alors ils auraient demandé à Jésus : que devons nous faire pour accomplir TES oeuvres ?.
Et Jésus de répondre: " L'œuvre de Dieu, c'est que vous mettiez votre foi en celui qu'il a lui-même envoyé."
Jésus se définit donc comme l'envoyé de Dieu. Or comment Jésus définit-il un envoyé ? TOB Jean 13:16. "En vérité, en vérité, je vous le dis, un serviteur n'est pas plus grand que son maître, ni un envoyé plus grand que celui qui l'envoie."
Pour info, Jean écrira 41 fois que Jésus a été envoyé par Dieu, et donc 41 fois Jean explique que Jésus n'est pas l'égal du Père..

Voyons maintenant la notion de prier, d'invoquer ou de parler à Jésus.
Les Ecritures indiquent que Jésus est le chef de la congrégation. Tout comme il a pour chef Dieu selon le même texte. Il y a donc une relation obligatoire et non interdite entre ce chef et ses serviteurs. Quand Etienne voit Jésus, le Jésus qu'il a connu sur terre, à la droite de Dieu dans une vision, évidement qu'il ne s'interdit pas de lui parler ou de lui demander quelque chose. Cette attitude n'enlève rien au fait que Jésus est décrit par Etienne à la droite de Dieu. Cette situation est une position de faveur mais indique que la faveur vient de Dieu pour Jésus et ne change pas la prédominance de Dieu.
Paul aura une conversation avec Jésus sur le chemin de Damas. Cela indique que Jésus ne s'interdisait pas de parler directement avec ses disciples. Et le texte nous montre même une conversation en temps réel. Donc, ils se parlaient. Et alors.. La soumission à Dieu n'interdit pas à Jésus de parler à ses disciples d'une façon ou d'une autre. A cette époque où Jésus intervenait plus directement pour ses disciples, rien n’empêchait ceux-ci de lui faire des demandes particulières.

Nous savons tous que les mots comme "invoquer" ont des définitions nuancées. Cela signifie "appeler une puissance supérieure surnaturelle", selon Intrigue, mais Jésus est une puissance supérieure surnaturelle puisqu'il est le roi choisi par Dieu et qu'il est au ciel.
Mais la définition du dictionnaire fait aussi référence aux "saints". Nous avons donc ici la limite de la définition de ce mot: invoquer n'est pas à l'exclusivité de Dieu, et donc le sens de ce mot n'impose absolument pas que celui qui est invoqué soit Dieu.

C'est vrai aussi pour le mot grec "proskunéo". Quand vous lisez une définition d'un mot dans un dictionnaire, le sens le plus courant est toujours expliqué en toute première ligne. C'est une règle que se sont donnée tous les dictionnaires. Ensuite viennent les définitions qui sont de moins en moins utilisées. La dernière ligne donne un sens beaucoup plus rare que la première.

Définition de "proskunéo"
pour baiser la main de, en signe de révérence chez les Orientaux.
les Perses, pour tomber sur les genoux et toucher le sol avec le front comme l'expression d'une profonde révérence
Dans le NT en s'agenouillant ou prostration rendre hommage (à un) ou rendre hommage, que ce soit pour exprimer le respect ou de faire des supplications
utilisé pour l'hommage montré aux hommes et aux êtres de rang supérieur
les grands prêtres juifs à Dieu au Christ aux êtres célestes aux démons

Qu'apprenons nous. Selon cette règle de priorité et du nombre des utilisations, ce mot désigne d'abord un simple signe de respect profond pour des personnages ayant autorité . Ensuite dans le NT c'est d'abord une attitude pour rendre hommage par respect OU pour faire des supplications. Des hommes était l'objet d'une telle attitude : grand-prêtre par exemple, mais aussi Rois.
Et enfin des êtres célestes pouvaient être concernés comme Jésus, les anges et même les démons.
Dieu n'est cité qu'une seule fois.
Il ressort de tout cela que le sens de ce mot "proskunéo" est d'abord à 90% de rendre hommage pour montrer un profond respect pour la personne que l'on reconnait comme détentrice d'une autorité humaine ou céleste. Il ne signifie pas dans cette majorité de cas "adorer".

Revoyons maintenant Colossiens 1:15. " le premier-né de toute création".
Toutes les fois que cette expression est utilisée dans la bible, que ce soit pour de vraies naissances ou de façon métaphorique, comme pour David, le personnage appelé "premier-né" fait toujours partie du groupe dont on dit qu'il est l'aîné ou le premier-né.
Ainsi tout comme Jésus est appelé le "premier-né" d'entre les morts au verset 18 et que cela signifie qu'il est bien mort et que sa résurrection a été la première chronologiquement parlant, de même Jésus est le premier-né de la création en ce qu'il est aussi un être créé par Dieu avant tous les autres.
Il n'existe aucune exception à cette règle. Le premier-né ou selon certaines traduction l'aîné fait toujours partie de la fratrie dont il est le premier à être né.
L'expression premier-créé, inconnue dans la bible, ne s'imposait pas car la phrase fait référence directement à la création. Dire qu'il était le premier-créé des créés était pratiquement un pléonasme. De plus, l'expression premier-né a aussi un sens de privilèges au niveau des bénédictions prononcées par le père.
Jésus a donc bien été créé avant les autres même s'il a aidé son Père à les créer.

La nature de Jésus.
C'est en fait la grande question qui amènerait une réponse définitive à notre débat.
Jésus a t'il la même nature que son Père ?
Aucun écrivain biblique, parlant de la nature de Jésus ne s'est osé à affirmer qu'il serait l'égal de Dieu sous ce rapport.

Un examen de 1 Cor 15:35 à 57 nous permettra d'y voir plus clair.
Paul y explique la résurrection ou plutôt un des aspects de la résurrection.
Quel corps attend les ressuscités dont il parle.verset 35. ?
Paul y explique de façon assez compréhensible qu'il y a des corps spirituels au même titre qu'il y a des corps physiques.versets 39-40.
Au verset 42 il introduit une notion d'incorruptibilité qui reviendra plusieurs fois dans la suite de son explication.
Le verset 46 nous intéresse particulièrement. Paul fait référence à Jésus, qu'il appelle le dernier Adam, et il indique qu'il est devenu un être spirituel, ajoutant qu'il est du ciel.
Au verset 48 Paul généralise l'idée en indiquant que tous ceux qui sont célestes sont ainsi fait. la phrase est celle-ci: "tel le celeste (référence à Jésus), tels aussi ceux qui sont célestes.
Notons que c'est le mot "esprit" qui définit Jésus ici et cela nous rappelle que Jésus a aussi affirmé que Dieu est un esprit. Jean 4:24. L'expression "un esprit" indique qu'il y en a d'autres.

Au verset 49 Paul étend cette espérance aux chrétiens en question en disant qu'il porteront l'image du céleste.
En d'autres termes, pour résumer, Paul nous apprend qu'il y a un corps spirituel, au ciel, qui attend tous les chrétiens choisis pour cette destinée par Dieu, et que ce corps céleste est identique, ou l'image de celui de Jésus. verset 49. " nous porterons aussi l'image du céleste "
Cela nous apprend 2 choses:
D'une part, être l'image de quelqu'un ne fait pas de nous ni son égal et encore moins CE quelqu'un. Les chrétiens à l'image de Jésus ne deviennent pas Jésus pour autant..
Mais d'autre part, nous apprenons qu'ils seront de même nature que Jésus.. des esprits incorruptibles.
Nous retrouvons cette idée forte en 2 Pierre 1:4 où l'apôtre affirme que les chrétiens oints " participeront à la nature divine".
De quoi nous étonner au premier abord, mais qui nous indique qu'être de nature divine ne fait pas de quelqu'un Dieu pour autant.

Que devons nous donc entendre par nature divine ? Tout simplement le type de corps ou la dimension particulière où se trouve Dieu et où il n'est pas seul. Pour pouvoir parler et agir sur les anges ou esprits, ceux-ci doivent avoir une nature compatible avec la présence et la corporalité de Dieu. Ils ne sont pas ses égaux, mais ils le voient, lui parlent, et le servent. Cela nous rappelle le Psaume 8:5 qui définit les anges, des esprits aussi, comme étant de "condition divine".
Il y a un autre mot pour définir cette idée. Les anges sont des dieux, et Jésus également, le mot dieu ayant la fonction de désigner leur nature tout comme le mot chair désigne la notre. Nous sommes de chair, de matière, ils sont divins ou des dieux. Rien de bien révolutionnaire en fait.

On arrive souvent à apprendre des éléments d'un personnage en écoutant ses ennemis "intimes".
Satan fait évidement partie de cette catégorie concernant Jésus.
Ils se connaissent depuis extrêmement longtemps et personne ne peut imaginer que Satan pouvait ignorer à qui il s'adressait, notamment en Mat 4 quand il va tenter Jésus plusieurs fois. Rappelons que Dieu vient de reconnaître publiquement Jésus lors de son baptême et que ce n'est évidement pas par hasard que Satan traîne dans le coin après que Jésus ait jeûné 40 jours.
Une des tentations est très parlante par sa nature. Imaginons que Jésus soit Dieu . Satan lui dit : Dieu, si tu m'adores, je te donne tous les royaumes du monde que je te montre..
Il faut s'imaginer Dieu, créateur de l'Univers, qui possède tout, en opposition frontale avec Satan depuis l'Eden à qui il doit la rébellion et la mort de ses enfants humains. Et Satan lui offre des bricoles au regard de ce que possède Dieu dans le but de l'humilier en plus. Franchement, à moins de penser que Satan est stupide, cette conversation ne pouvait exister si Jésus était Dieu.
Or Satan ose. C'est qu'il sait qu'il n'a pas Dieu devant lui. Et penser qu'il croit que Dieu serait diminué par sa nature humaine serait une insulte faite à l'intelligence de Dieu comme à celle de Satan d'ailleurs..

Genèse 18 et 19 ou les arbres de Mamré.
Les partisans de l'hypothèse trinitaire voient dans ce texte une préfiguration de ce dogme.
Ici comme ailleurs, la connaissance du contexte et surtout de la suite de l'histoire sont indispensables pour saisir le vrai du faux .
Nous y voyons 3 hommes et non pas 3 personnes (Genèse 18:1 versions BFC, Segond, TOB, Colombes, PDV) et Abraham semble leur parler à tous les 3 en même temps en citant le nom "Jéhovah". Certains concluent qu'il parle aux 3 membres de la trinité, Père, Fils et Saint-Esprit.
Il est déjà intéressant de remarquer que c'est à YHWH que les textes originaux indiquent qu'Abraham parle. Or, il n'est pas difficile de se rendre compte que pour les chrétiens, YHWH, Jéhovah, est le Père. Ainsi, si Abraham parlait aux trois hommes, ils les appellent tous les trois du nom de Père ce qui cadre mal avec la trinité.

Qui est Jéhovah pour les chrétiens ? Psa 110 nous aide. " Voici ce que YHWH déclare à mon Seigneur: assieds toi à ma droite jusqu'à ce que je place tes ennemis sous tes pieds. "
Or qui parle à Jésus selon les chrétiens ?
Ephésiens 1:17 et 20. " Je demande au Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père rempli de gloire (...) Dieu les a montrées dans le Christ quand il l'a réveillé de la mort, quand il l'a fait asseoir à sa droite dans les cieux. "
I Cor 15:24,25. " Alors il remettra son pouvoir de roi à Dieu le Père. À ce moment-là, Dieu mettra tous ses ennemis sous les pieds du Christ. "
Le Père est donc identifié par les chrétiens à Jéhovah. Abraham parle donc au Père ainsi que Lot.

Il convient ensuite de se reporter au verset 22. " Alors les hommes se détournèrent de là et se mirent en route pour Sodome, mais Jéhovah, lui, se tenait encore devant Abraham."
Ainsi deux des hommes quittent Abraham et il n'en reste qu'un qui parle toujours au nom de Jéhovah puisqu'Abraham continue à l'appeler ainsi.
Qui sont ces deux hommes ? Le fils et le saint-esprit ?
Nous avons lu qu'ils vont vers Sodome.. Or, en Genèse 19:1 et 15 nous apprenons qu'il s'agit de 2 anges..
On remarque que Lot va aussi se prosterner devant eux ce qui permet d'éliminer cette prosternation comme étant une adoration quand Abraham l'a fait devant les 3 hommes précédemment..
Le texte, après avoir appelé ces personnages des anges, les appelle à nouveau "hommes" aux versets 10 et 12 notamment.
Mais ce n'est pas tout. Au verset 18, Lot les appelle Jéhovah !!
Ainsi 3 anges sont envoyés par Dieu et parlent au nom de Dieu l'un après l'autre. Quand l'un deux est appelé "Jéhovah" par Abraham, à des kms de là un autre se fait aussi appelé "Jéhovah" par Lot.
Que comprendre ? Qu'il s'agit de 3 anges qui parlent au nom de Jéhovah. Un ange, dans cette partie de la bible, ne parle pas de Dieu à la troisième personne en disant : Jéhovah m'a dit de te dire.. Non, ils sont messagers et disent les choses comme Dieu les aurait dite à leur place. Moi, Jéhovah, je déclare ....
Avons nous des explications sur cette façon de faire de Dieu.
Actes 7:53. " vous qui avez reçu la Loi transmise par des anges mais ne l’avez pas gardée "
Galates 3:19. " Alors, pourquoi la Loi ? Elle a été ajoutée pour rendre les transgressions manifestes, jusqu’à ce qu’arrive la semence à qui la promesse avait été faite ; et elle a été transmise par l’intermédiaire d’anges, par la main d’un médiateur "
Actes 7:38. " C’est lui qui s’est trouvé parmi la congrégation dans le désert avec l’ange qui lui parlait sur le mont Sinaï et avec nos ancêtres, et il a reçu de vivantes déclarations sacrées pour vous les donner "

Ainsi, alors que la lecture des textes de l'AT nous poussent à penser que Dieu parlait directement à Moise, les chrétiens ont compris que si les paroles étaient de Dieu, ce sont des anges qui ont parlé et même lorsque Moise se trouvait sur le mont Sinaï.
L'épisode de Mamré n'en est qu'une confirmation supplémentaire.
Maintenant, devant les faits, certains peuvent continuer d'y voir une trinité. Mais il faut "vraiment" le vouloir en dépit des faits et surtout cette explication n'a vraiment plus valeur de preuve..

Je me suis amusé à faire une petite étude sur le nombre de fois où le mot "Seigneur" apparaît dans le NT.
Mon but était de compiler tous les textes qui attribuent de façon direct ce titre, Seigneur, à Dieu.
La TMN reprend 481 fois ce mot. je m'empresse de dire que Segond en fait autant pour ces mêmes textes.

Je n'ai trouvé que 8 textes : Mat 11:25, (prière de Jésus), Luc 2:29 (prière de Siméon), Luc 10:21 (prière de Jésus), Actes 4:24 (prière des apôtres), Actes 17:24 (discours de Paul), Romains 10:12, Rév 6:10, Rév 11:15.
NB: j'ai fort bien pu en oublier un ou deux..

Ainsi, sur 481 occurrences au mot Seigneur, la TMN ne l'attribue de façon certaine que 8 fois à Dieu..
Des points communs existent entre ces textes. Quand pour Jésus le titre Seigneur est utilisé sans adjonction d'un autre titre, pour Dieu nous trouvons:
Seigneur du ciel et de la terre en Mat 11:25 Luc 10:21 Actes 17:24..
Souverain Seigneur en Luc 2:29 en Actes 4:24 en Rév 6:10.
Seuls Romains 10:12 et rév 11:15 ne possèdent pas ces adjonctions.

Nous pouvons donc, à partir de ce constat et de celui (en tête de ce message) sur le mot "Dieu", conclure raisonnablement que les chrétiens choisissent presque toujours le mot "Dieu" pour le Père, et le mot "Seigneur" pour Jésus.

Tout cela nous amène à une réflexion sur le mot Kurios (Seigneur) qui apparaît dans les versions autres que la TMN lorsque des textes de l'AT sont repris par les écrivains bibliques.

Suivez ce raisonnement :
Si, sur 481 fois, en dehors des textes de l'AT repris par ces écrivains , les chrétiens du NT choisissent à 8 exceptions près de réserver le mot "Seigneur" à Jésus, c'est qu'il s'agit bien plus que d'une coïncidence ou d'un hasard mais d'une habitude ou d'un code qui correspond bien au texte de I Cor 8:6 " pour nous il n'y a qu'un seul Dieu, le Père, ET qu'un seul Seigneur, Jésus "
Ajoutés à cela les 1500 utilisations du mot Dieu par ces mêmes chrétiens qui l'attribuent à quelques exceptions près au Père, sans jamais affirmer que Jésus serait un dieu égal à Dieu dans la poignée de textes qui concernent Jésus.

Ce qui trompe nos amis, ce sont ces centaines de mot "Seigneur" qui nous arrivent directement de la superstition juive et qui s'appliquent tous au Père. On les retrouve dans toutes les citations de l'AT dans le NT chez Segond et les autres.

De là ma réflexion : si nous pouvons facilement vérifier que les écrivains du NT attribuaient pratiquement exclusivement le titre de Seigneur à Jésus et le titre de Dieu au Père, il est anormal qu'en recopiant les textes de l'AT dont ils avaient besoin, ils aient dérogé à cette règle..
Tout cela milite pour l'utilisation du tétragramme YHWH par ces chrétiens car s'ils avaient acceptés ces textes avec le mot "seigneur" en lieu et place de "Jéhovah" il n'aurait eu aucune espèce de légitimité et de crédibilité à ne toujours attribuer le mot Dieu qu'au Père et surtout le mot "Seigneur" à Jésus et à le revendiquer haut et fort comme en I Cor 8:6

Plusieurs indices nous aident dans cette réflexion.
Un texte comme 2 Tim 1:18 (à lire dans une version courante) qui tranche avec le reste des habitudes de Paul et qui met deux Seigneurs en présence, l'un intercédant auprès de l'autre. Cette phrase est d'une part trop lourde et surtout en contradiction avec ce que nous avons vu jusque là.
Le fait que lorsque le mot Seigneur, dans les 8 exceptions où il est utilisé pour le Père, se voit presque toujours associé avec deux formules équivalentes, " Souverain" ou "Seigneur du ciel et de la terre" comme si dire simplement Seigneur semblait insuffisant pour témoigner de la grandeur de Dieu. Cela indique ainsi la dévotion particulière qu'apportait les écrivains du NT à l'égard de Dieu lorsqu'il parlait de lui en lui attribuant exceptionnellement le mot Seigneur.

Pour apporter un dernier élément, notons que la NT nous montre Sara appelant Abraham "Seigneur" (I Pierre 3:6), mais aussi Pierre appelant "Seigneur" une voix qui lui a parlé ( Actes 10:14 et 11:8) , et même Jean qui appelle "Seigneur" un des 24 anciens (Rev 7:14)
Tout cela nous montre qu'à l'inverse du mot "Dieu", le mot "seigneur" était d'une usage "facile" pour les chrétiens..

Peut-on devenir l'égal de Dieu ?
A priori non, et en tout cas pas le commun des mortels..
Et justement, cette notion d'immortalité de Dieu rend la chose plutôt difficile voir impossible.
En effet Dieu n'a pas de commencement et personne au monde ne peut se fabriquer ni même recevoir de sa part cette caractéristique. Pour le coup, il s'agit bien d'une chose impossible à offrir pour Dieu malgré sa toute-puissance.
Dieu est et restera pour toujours le seul à ne pas avoir eu de commencement.
Jésus, lui, est défini comme étant le premier-né de la création de Dieu. Cette expression dérange et fait l'objet d'une critique qui devient presque ridicule à vouloir systématiquement changer le sens de beaucoup de mots du dictionnaire . Un premier-né ne serait plus le premier à être né.
Néanmoins, le fait que Dieu fait le choix d'appeler Jésus, son Fils, devrait quand même nous alerter sur le fait qu'un fils apparaît toujours à un moment donné et qu'il n'y a aucune exception à cette vérité.
Il semblerait, à écouter les trinitaires, que Dieu ait des difficultés à manier le langage humain.. Un premier-né ne serait pas né en premier et un fils n'aurait pas de commencement. Mais comment comprendre l'expression "être issu de" si cet événement ne peut-être situé dans le temps. Si Jésus est le fils de Dieu depuis toujours, il n'est pas "issu de Dieu" car il s'agit d'un événement, et un événement a toujours une origine dans le temps.
Jouer ainsi sur les mots revient à dire à Dieu qu'il est un piètre communiquant car il faudrait sans arrêt le reprendre et le corriger sur le vrai sens des mots qu'il emploie.

De même l'expression " l'égal de Dieu" perd tout son sens dans le discours trinitaire.
Un égal n'est jamais la personne dont on dit qu'il est l'égal. Dans le discours trinitaire, le mot égal n'a de sens qu'entre le Père et le fils, tous deux constituant le Dieu unique. Sinon se dire l'égal de Dieu serait se dire l'égal des 3 Dieux rassemblés en un seul.
Donc Jésus serait l'égal du Père, mais pas de Dieu.. Or les juifs reprochent à Jésus de se faire l'égal de Dieu, et Jésus refuse une égalité avec Dieu en Phil 2.
Et cela se comprend, même dans la théorie trinitaire. Dieu y est le rassemblement de 3 personnes distinctes et donc l'une d'entre elle ne peut être égale à la somme des 3. Ainsi Jésus ne peut être l'égal de Dieu.
Cela élimine de fait l'hypothèse que ces textes appuyaient l'idée que Jésus serait égal à Dieu, car c'est impossible, que l'on croit ou non à la trinité.

Nouvel ajout.
Venons en à la volonté de Dieu comparée à celle de Jésus. Luc 22:42.
Jésus, la veille de mourir, s'adresse à Dieu dans une prière intense dans laquelle il exprime un souhait qu'il attribue à sa propre volonté. " Père, si tu le veux, écarte cette coupe de moi. Toutefois, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui se fasse "
La question légitime qui se pose est donc de savoir, si Jésus est Dieu, comment il pourrait avoir une autre volonté que Dieu. Nous aurions donc un Dieu tri-céphal, avec trois volontés indépendantes et quelques fois différentes voir opposées.
La question n'est pas de voir Jésus se rallier à la volonté de son Père, mais de comprendre comment il peut en arriver à souhaiter autre chose que son Père si nous avons un seul Dieu..
A suivre

Arlitto

Arlitto

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 18 juil.13, 21:11

Message par Arlitto »

Bertrand du Québec a écrit :Bonjour Arlitto :)

Ayant lu — et ce sans aucune surprise — ce que vous avez rapporté au sujet de l’Église Catholique comme étant « La grande prostituée est démasqué », je ne sais pas trop où vous situer… d’autant plus que je suis Catholique …

Devais-je vous situer comme un frère en Jésus-Christ, ou plutôt comme un « ennemi » a aimer comme nous l’a commandé le Seigneur ? :)

De toute façon la charité fraternelle, est une chose incontournable pour moi dans ce genre de discussion qui se veut le plus pondérée possible.

Je m’excuse d’avance pour la longueur de ma lettre mais vous avez envoyé un long courrier à quelque reprises en espérant qu’on y répondre et à ma connaissance — mais je n’ai pas tout lu l’énorme paquet de pages écrites — il n’y pas eu de réponses. Alors je me propose ici d’y répondre de point par point de la longueur.

:arrow: Ce que j’espère le plus c’est que vous preniez la peine de tout lire et de bien le lire. Pour ma part j’ai tout lu et bien lu votre texte. :)

J’oubliais ! Merci de rester sur ce seul sujet :

Oui ou non la formule du baptême trinitaire en Mt 28, 19 aurait été ajoutée tel quelle et ce depuis l’affirmation par l’Église Catholique du dogme trinitaire ?

Vous dites oui.
Je dis non.

Alors qu’en est-il au juste ?

______________________ Je prends donc pour acquis, que vous faite forcément vôtre cette vérité.

Vérité, en autant que cette « vérité » corresponde bien à l’histoire doctrinale de l’Église.
Pour vous dire vrai, le contraire arrive souvent… :(
Ici Eusèbe de Césarée a été (je crois bien ) victime de cette bien mauvaise correspondance,
qui induit en erreur

Voyons voir, Premièrement ce n’est pas ce qu’a écrit Eusèbe !
Voilà ce qu’il a vraiment écrit :

« Les autres apôtres furent en butte à mille machinations tendant à leur mort : chassés de la Judée, ils entreprirent d'aller dans toutes les nations pour y enseigner le message, avec la puissance du Christ qui leur avait dit : " Allez, enseignez toutes les nations en mon nom. " » Eusèbe de Césarée dans : l’Histoire ecclésiastique, Livre III, #4 – vers l’an 300 ?

Pour Eusèbe il n’est pas question du baptême de disciples, mais plutôt de l’enseignement de ceux-ci, enseignement en son nom, et non baptême en son nom. Nuance …

Deuxièmement vour faite une fausse association ( volontaire ou pas, seul Dieu le sais … ), qui est assez courant dans le monde Protestant …

Vous associez un passage — mal cité — qui traite de l’enseignement au nom de Jésus pour le faire correspondre inexactement au passage de Mt 28, 19, qui lui nous parle explicitement du baptême Trinitaire au nom des trois personnes en Dieu et ce dans le but — il me semble — de discréditer l’authenticité du passage de St-Mathieu. :(

D’après ce que vous laissez sous entendre, le passage du baptême trinitaire — si je comprends bien — aurait été ajouté depuis l’affirmation du dogme Trinitaire et ce à tout le moins à partir du concile de Nicée de l’an 325 : Cela est faux ! Le passage du baptême Trinitaire selon Mt 28, 19 fut donné selon cette formule non seulement au temps apostolique mais retransmit fidèlement aussi au 2e et au 3e siècle et ce avant le concile de Nicée de 325.

La spécialiste des Pères de l’Église sœur Gabriel Peters écrit dans son livre de patrologie «Lire les Pères de l'église » aux pages 27-28 :

« a. Le texte trinitaire de saint Matthieu 28, 19.

« Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. »

Cette formule baptismale trinitaire d'une frappe si nette fut longtemps suspecte aux critiques. Mais ce n'est pas une seule formule que nous relevons dans les Écritures du Nouveau Testament : saint Paul écrit dans la Première lettre aux Corinthiens : Vous avez été lavés, sanctifiés, justifiés par le nom du Seigneur Jésus Christ et par l'Esprit de notre Dieu (6, 1l) +. La distinction entre les personnes de la Trinité est partout très nette dans le Nouveau Testament, encore que la théologie ne s'en développera que plus tard. En l'an 57, Paul écrit : La grâce du Seigneur Jésus Christ, l'amour de Dieu le Père et la communion du Saint Esprit soient avec vous tous (2 Cor., 13, 13). Tous les manuscrits, sans exception, ont le texte connu de S. Matthieu et les auteurs chrétiens du IIème siècle (S. Justin et S. Irénée), comme ceux du IIIème siècle le citent toujours suivant sa teneur. »

Pour preuve, j’ai répertorié quelques passages de Pères de l’Église qui font justement mention du baptême Trinitaire selon le passage de Mt 28, 19. Ils ne font pas qu’en faire mention, mais ils l’administrent de cette façon.

Les voici :

1.0 LA DIDACHÉ de 60 à l'an 90 (dans la partie la plus ancienne où l’on retrouve le passage du baptême Trinitaire de Mt 28, 19 ) :

« VII, 1. Pour ce qui est du baptême, donnez-le de la façon suivante: après avoir enseigné tout ce qui précède, " baptisez au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit "(Mt 28, 19) dans de l'eau vive. 2. S'il n'y a pas d'eau vive, qu'on baptise dans une autre eau et à défaut d'eau froide, dans de l'eau chaude. 3. Si tu n'as ni de l'une ni de l'autre, verse de l'eau sur la tête trois fois " au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ". »

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2.0 St-Justin dans :
Première apologie de Saint Justin, philosophe et martyr, adressée à Antonin-le-pieux... vers l’an 150 :

« # 61. Nous allons maintenant vous exposer comment, rendus à la vie par Jésus-Christ, nous sommes par lui consacrés à Dieu; car si nous omettions ce point, on pourrait nous accuser de dissimulation dans notre récit. ( … ) Ils sont ensuite conduits au lieu où est l'eau, et là, de la même manière que nous avons été régénérés, ils sont régénérés à leur tour; car ils sont lavés dans l'eau au nom de Dieu, père de l'univers, de Jésus-Christ, notre Sauveur, et du saint Esprit, en accomplissement de cette parole du Christ : "Si vous n'avez pas été régénérés, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux. »

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3.0 Irénée de Lyon dans :

3.1 Traité contre les hérésies, Livre III – vers l’an 180 :
« De même encore, lorsqu'il donnait à ses disciples le pouvoir de faire renaître les hommes en Dieu, il leur disait : « Allez, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. » »

3.2 La Démonstration de la prédication apostolique – vers l’an 185

Dieu et la création
« Or, voici ce que nous assure la foi telle que les presbytres, disciples des apôtres, nous l'ont transmise. Tout d'abord, elle nous oblige à nous rappeler que nous avons reçu le baptême pour la rémission des péchés, au nom de Dieu le Père, et au nom de Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui s'est incarné, est mort et est ressuscité, et dans l'Esprit-Saint de Dieu ».

Du baptême à la Trinité
« Pour cette raison, lors de notre nouvelle naissance, le baptême évoque ces trois articles, en nous faisant renaître en Dieu le Père, par la médiation de son Fils, avec le Saint-Esprit. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont amenés au Verbe, c'est-à-dire au Fils, et le Fils les prend et les offre à son Père, et le Père leur communique l'incorruptibilité. Ainsi donc sans l'Esprit, on ne peut voir le Verbe de Dieu ; et sans le Fils, nul ne peut arriver au Père ; puisque la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu s'obtient par le moyen de l'Esprit Saint ; mais c'est le Fils qui, par office, distribue l'Esprit, selon le bon plaisir du Père, à ceux que le Père veut et comme le Père le veut. »

Erreurs au sujet de Dieu
« (…) Par conséquent l'erreur s'est étrangement écartée de la vérité sur les trois articles principaux de notre baptême. En effet, ou bien ils méprisent le Père, ou bien ils ne reçoivent pas le Fils, en parlant contre l'économie de son incarnation, ou ils n'admettent pas l'Esprit Saint", c'est-à-dire qu'ils méprisent la prophétie. »

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4.0 Tertullien dans :

4.1 Du baptême – vers 198-200
« XIII. Quelques-uns, également audacieux et impies, proposent encore plusieurs questions. Si la foi, disent-ils, suffit, le baptême n'est donc pas nécessaire. (…) C'est le baptême, qui est comme le sceau de notre foi, et comme un ornement dont est revêtue cette vertu, laquelle était autrefois une foi nue, et ne pouvait rien sans l'observation de la loi. Or la nécessité du baptême a été imposée, et la forme en a été prescrite. "Allez, dit le Seigneur aux apôtres, enseignez toutes les nations , baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit." »

4.2 Traité de la Prescription contre les Hérétiques – vers 200

Les Églises dépositaires de la foi. XX.
« (1) Le Christ Jésus, Notre Seigneur ( … ), parmi lesquels il en avait choisi douze principaux pour vivre à ses côtés et pour être plus tard les docteurs des nations. (3) L'un d'eux ayant été chassé, il ordonna aux onze autres, au moment de retourner vers son Père; après la résurrection, d'aller enseigner les nations et de les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. »

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5.0 Tertullien dans : Contre Praxeas – vers 213

« Après sa résurrection, il promet à ses disciples de leur envoyer la promesse du Père; et enfin il leur donne pour dernière instruction « de baptiser dans le Père, le Fils et l'Esprit saint,» et non dans un seul. En effet, l'immersion a lieu, non pas une fois, mais trois, autant qu'il y a de noms et de personnes. »

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6.0 Cyprien de Carthage dans :Validité et Nullité du Baptême Hérétique, chap.9 – en l’an 215

« … car ce n’est qu’après avoir donné le Saint-Esprit à ses disciples que le Sauveur leur confia cette mission: « Baptisez les nations au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit; »

______________________

7.0 Hippolyte de Rome dans : Contre l’hérésie de Noët – vers l’an 215 ( ? )

# 14 (...) « ; par suite, le Verbe paternel qui connaît l’Économie et la Volonté du Père, à savoir que le Père ne veut pas être glorifié autrement qu’ainsi, a transmis cela après sa résurrection aux disciples que le Père ne veut pas être glorifié autrement qu’ainsi, et il leur a dit : « Allez, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, … »

8.0 Cyprien de Carthage dans : Lettre 73 Cyprien à Jubianus – vers l’an 255 ( ? )

« Pour éviter d'être long, en passant en revue toutes les hérésies, et les absurdités ou les folies de chaque d'elles, (car on n'aime pas à dire ce qu'on a horreur ou ce qu'on rougit de connaître), occupons-nous pour le moment de Marcion seul, dont il est question dans la lettre que vous nous avez envoyée et examinons si son baptême peut se défendre. Le Seigneur, après sa Résurrection, envoyant ses disciples, les instruit de la manière dont ils doivent baptiser, et leur dit : "Tout; pouvoir M'a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du saint Esprit". (Mt 28,18-19). Il marque la Trinité, au nom de laquelle les nations devaient être baptisées. Est-ce que Marcion admet cette Trinité ? »

9.0 Il y a aussi d’autres Pères de l’Église, mais il me reste à trouver leurs écrits.

______________________

Jusqu’ici, il nous semble assez clair et sans équivoque que le baptême jusqu’au concile de Nicée fut donnée selon le passage Trinitaire de Mathieu 28, 29.

Évidement je ne vous demande pas d’accepter ce baptême mais de seulement constater que non seulement il remonte au temps apostolique mais qu’il fut donné ainsi jusqu’au concile de Nicée et les 17 siècles suivant. Les chrétiens ont toujours procédé ainsi.

Je poursuis ce que vous nous présentez : Cette formule baptismale fut exactement celle utilisée par l’Église entière et ce bien avant le concile de Nicée de 325, car elle est l’application de ce que demande Notre Seigneur de faire.

Vous poursuivez : Aucune présomption car ce n’est aucunement le cas ! :) :)

Il n’y a pas de toujours, mais Eusèbe à écrit seulement deux fois :

" Allez, enseignez toutes les nations en mon nom. "

Comme nous le savons maintenant, il ne s’agit pas de baptême mais plutôt de l’enseignement au nom de Jésus. Cette traduction ne correspond pas exactement avec celle que j’ai. Il y a deux mots qui ont été rajoutés : « et prêcher ». Est-ce pour conforter les TJ’s ? ;) Je ne sais pas …
Ici selon Émile Grapin il est bien écrit :

" Allez, enseignez toutes les nations en mon nom. "

Encore une fois, il ne s’agit pas de baptême mais plutôt d’enseignement au nom de Jésus. Louis Cousin nous dit lui-même :

" Allez, enseignez toutes les nations en mon nom. " Effectivement au tout début de l’Église il semble que le baptême a été donné au seul nom de Jésus et ce probablement du fait très manquant de sa rédemption et de sa résurrection des morts qui était très frais dans la mémoire des gens.

C’était un baptême d’eau avec un accent christologique, toute centré sur le Christ ( rédemption + résurrection ). Mais là tout n’est pas encore fixé et déterminé, car la « formule » du baptême varie:

1- « au nom de Jésus Christ » = Ac 2, 38 + 10, 48
2- « au nom du Seigneur Jésus » = Ac 8, 16 + Ac 19, 5

Mais on voit en particulier en Ac 8, 16 que le baptême donné seulement au nom du Seigneur Jésus est incomplet car il lui faut l’action obligatoire de l’Esprit-Saint.

1.- Au tout début, le NT nous parle du baptême donné

« ... au nom de Jésus Christ ... » Actes 2, 38

Ce baptême semble t’il, fut donné pendant les 30 35 premières années de l'Église. C'est ce baptême que relate les Actes des apôtres qui furent rédigé vers l’an 60-65.

2.- Nous ne savons pas exactement quand le baptême d'eau donné « ... au nom du Père et du Fil et du Saint Esprit, ... » — selon la demande du Seigneur en Mt 28, 19 — devint plus courant que le baptême au seul nom de Jésus.

Une chose semble certaine, c'est que les apôtres qui voulurent que ce baptême soit le seul qui soit donné, se référèrent à un moment donné à ce que Jésus avait demandé. L'évangéliste Mathieu en fera ainsi mention au verset 19 de son 28e chapitre.

3.- on peut penser qu’à partir de l'an 60-65 le baptême donné

« ... au nom du Père et du Fil et du Saint Esprit, ... »

devint le seul baptême à être donné et cela est bien attesté par la Didachès qui date de l’ère apostolique soit vers l’an 60 à 90.

On peut ainsi raisonnablement penser que l’administration du baptême « ... au nom du Père et du Fil et du Saint Esprit, ... » fut de plus en plus généralement donnée au plus tard 30-35 ans après les premiers baptêmes d’eau au nom de Jésus. Bon, c’est ce que je crois et en déduit sans être un spécialiste en la matière.

4.- Du temps des apôtres le baptême d’eau donné « ... au nom du Père et du Fil et du Saint Esprit, ... » en fut un dorénavant avec un accent trinitaire, toute centré sur DIEU qui EST:

Père,
Fils,
et Saint-Esprit.


Dans l’espace de 30-35 ans les apôtres ont passé d’un baptême d’eau à l’accent christologique, à un baptême d’eau à l’accent trinitaire et quoi de mieux pour le justifier en rappelant ce que Jésus lui-même nous demanda:

« Allez donc, de toutes les nations [ dit Jésus ] faites des disciples, les baptisant
au nom du Père et du Fil et du Saint Esprit, ... »
Mathieu 28, 19

5.- Finalement les apôtres et la pratique de l’Église primitive auront plutôt retenu le baptême trinitaire et ce probablement suite à une certaine « réflexion théologique ».

« Eusèbe qui se trouvait au concile de Nicée et qui était impliqué dans le débat visant à déterminer si le Christ était Dieu ou une créature de Dieu, n’a jamais fait usage de la formule trinitaire, mais à toujours cité le passage avec les mots suivants : « en mon nom ».»

Mais qu’en s’avez-vous exactement ? Avez-vous des textes plus précis pour appuyer cette assertion que durant le Concile de Nicée Eusèbe aurait selon vous jamais fait usage de la formule trinitaire, mais aurait toujours cité le passage avec les mots suivants : « en mon nom ».

Pour ma part je n’ai rien trouvé de tel dans tout ce que j’ai qui traite de ce Concile.

« Certainement que cette formule trinitaire aurait été utilisée dans ce débat si elle avait effectivement existé. »

Avez-vous une description du Concile où est-ce qu’Eusèbe n’aurait utilisée que la formule du baptême « en mon nom » ?

« Ainsi, il semble évident que les manuscrits les plus anciens contenaient ce verset tel que l’utilise Eusèbe et que la formule baptismale que l’on connaît maintenant fut ajoutée afin de refléter la compréhension qu’avaient de ce verset et de Dieu les trinitaires. »

Maintenant vous savez que la formule trinitaire du baptême selon Mt 28, 19 fut utilisé au premier, deuxième et troisième siècle et ce bien avant le Concile de Nicée.

:arrow: N’est-ce pas Arlitto ?

« Si Matthieu 28:19 telle que nous le trouvons maintenant était réellement ce que l’on lisait dans le manuscrit original, rien ne justifie alors la désobéissance des apôtres dont pas une seule fois il nous est rapporté qu’ils utilisèrent cette formule baptismale. »

Cette formule fut généralement utilisée 1er. 2e et 3e siècle et ce bien avant le Concile de Nicée.
Maintenant vous le savez, même si vous rejetez cela. Il va de soit …

« Même si, à l'encontre de toute probabilité, il était fait mention du Père, du Fils et du Saint-Esprit dans le manuscrit original, cela ne suffit pas à justifier la doctrine trinitaire. »

Évidemment, ultimement c’est votre organisation qui a le dernier mot sur ce sujet, qu’importent les preuves historiques …

« La doctrine de la Trinité affirme que le Père, le Fils et le Saint Esprit forment tous ensemble « un seul Dieu ». Sans aller plus en détails, en expliquant qu’il ne s’agit pas en effet d’une formule baptismale reconnu dans le récit des Actes des apôtres, il nous suffit encore de remarquer que la présence dans un même verset de trois entités distinctes ne suffit pas à démontrer que Dieu le Père, Jésus, et le Saint Esprit constituent une trinité ou un Dieu trinitaire et qu’ils sont tous les trois égaux en substance, en puissance et en éternité. La liste de trois personnes, par exemple Jules, Nathan et Enzo, dans un même texte, quel qu’il soit, ne fait pas de ces trois individus un seul et même être. »

Cela est plus de l’ordre de la christologie. Pour ma part c’est pour plus tard.

« Un autre passage fréquemment utilisé par les trinitaires se trouve en 1 Jean 5:7-8 et est communément appelé Comma Johanneum par les érudits bibliques. On peut y lire : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Il y en a aussi trois qui rendent témoignage sur la terre; l'Esprit, l'eau, et le sang; et ces trois-là se rapportent à une seule chose ». »

Dans cette citation des Écritures, les mots soulignés sont ceux qui furent ajoutés à certains manuscrits grecs. Ils n’appartiennent pas au manuscrit original. Même les trinitaires les plus ardents sont d’accord pour admettre que la phrase précédemment soulignée est introuvable dans les plus anciens manuscrits grecs.

L’Église catholique romaine l’admet elle-même dans une note de bas de page de l’une de ses propres versions de la Bible, la Bible de Jérusalem. Cette note affirme ce qui suit : « Le texte des vv. 7-8 est surchargé dans la Vulg. [La Vulgate, traduction latine des Écritures datant du 4ème siècle] par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des mss [manuscrits] grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs mss de la Vulg., et qui semble être une glose marginale introduite plus tard dans le texte : « Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, la Verbe et l’Esprit Saint, et ces trois sont un ; et il y en a trois qui témoignent sur terre) : l’Esprit, l'eau et le sang, et ces trois sont un ».

Un érudit trinitaire reconnu, Henry Alford (1810-1871), dans ses écrits affirme même catégoriquement que cet ajout aux Écritures se trouverait omis de tous les manuscrits grecs antérieurs au début du 16ème siècle. Un texte si peu fiable ne peut certainement pas être utilisé pour supporter la doctrine de la Trinité. »


Avec tout ce que vous nous présentez au sujet de ce fameux ajout, je suis surpris que des Catholiques utilisent fréquemment un passage qui ne se retrouve pas dans les manuscrits grecs anciens !

« En Matthieu 28:19, les mots Père, Fils et Saint Esprit peuvent tout aussi bien être compris comme correspondant au titre de Seigneur Jésus Christ contenu dans le livre des Actes (Jésus, le Fils, fut fait Seigneur par le Père et oint du Saint Esprit). »

:arrow: Que voulez vous dire au juste par : comme correspondant ?

« De la même manière, en 1 Jean 5:7-8, le fait que ces « ces trois-là [soient] un » ne signifie en rien qu’ils soient un seul et même individu, mais bien plutôt qu’ils partagent un objectif commun et agissent d’un même accord. »

Dans la Trinité il n’est pas question d’individu mais de personnes. Un seul Dieu en trois personnes. Pour l’instant je ne développe pas plus. Plus tard qui sait …

Conclusion

En conclusion, nous devrions tous être d’accord pour admettre que Jésus n'est pas Dieu au sens absolu, et certainement pas Dieu le Fils comme les trinitaires voudraient nous le faire croire.


En conclusion :

Tous ceux qui sont en désaccord avec les chrétiens, doivent juste se rappeler que cette question de savoir si Jésus est Dieu — disons au sens absolu — fut réglée par la définition d’un symbole celui de Nicée en 325 et définitivement réglé par la définition du symbole de Constantinople en 381. Depuis plus de 1600 ans les chrétiens du monde entier proclame leur foi de cette façon :

« Nous croyons en un Dieu, Père tout-puissant, créateur de toutes les choses visibles et invisibles ; et en un Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu, unique engendré du Père, c'est-à-dire de la substance [ousia] du Père, Dieu de Dieu, lumière de lumière, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré, non créé, consubstantiel [homoousios] au Père,... »

Bien sûr Arius et ses partisans les « Ariens » ont rejeté que Jésus soit Dieu « au sens absolu » et pour eux c’est le concile qui définissait une hérésie. C’est comme ça ! On ne peut pas plaire à tout le monde ! Même Jésus n’a pas plus à tout le monde … Voyez où il se retrouva …

Pour ma part j’adhère à la foi en la divinité de Jésus « au sens absolu » et ce en me basant bien sûr sur la Bible mais aussi avec la confirmation de l’Église universelle, incluant la foi de Nicée et de Constantinople. Tel est ma foi, mais pas la vôtre …

Pour votre part vous adhéré à la non divinité de Jésus « au sens absolu » et ce en vous basant bien sûr sur « votre » Bible et sa traduction — disons très contestable — mais aussi avec la confirmation de votre organisation qui définie sa traduction de la Bible ( TMN ), incluant ce que ses premiers fondateurs ont décidé de ce qu’il fallait dorénavant croire au sujet de la non divinité de Jésus « au sens absolu ». Tel est votre foi, mais pas la mienne …

« Le Père est le Créateur de toutes choses. Croire ainsi ne diminue en rien l’importance de Jésus Christ, qui en sa qualité de Fils de Dieu mérite à juste titre de siéger à la droite de Dieu (Marc 16:19 ; voir aussi Actes 7:56). Jésus Christ est notre Seigneur. Il a été nommé à cette fonction par Dieu. »

Le Père est créateur de toute choses mais par sa Parole éternel par son Verbe éternel Jésus son Fils bien-aimé de toute éternité l’engendré, mais non créé !!!

Que Dieu plein d’Amour de Tendresse et de Miséricorde vous bénisse,
ainsi que ceux que vous aimé. :)

Bertrand

Ps. J’espère ne pas avoir manqué à la charité fraternelle.

Salut Bertrand,

Déjà, première chose, ce n'est pas moi qui trouve suspect ce verset de Matthieu 28, 19 ou qui dis qu'il fût un ajout tardif, et puisque tu es Catho sache que Joseph Ratzinger "ex-pape-Benoît XVI " dans un livre a reconnu que ce verset a été modifié vers le 2 ou 3e siècles par Rome... :roll:

Mais la plus grande démonstration pour moi, et ce qui me fait penser que cela n'est pas impossible, "les hommes ont tellement tordu les versets bibliques et ont changé la gloire de Dieu et......etc. "chose prévu par Paul et bien d'autres" c'est qu'aucun des apôtres ne parle de cette formule, aucun ne baptise au nom du père du fils et du saint esprit...pas un seul.

Si cette formule était l'essentiel du premier baptème chrétien, pourquoi aucun apôtre n'en parle, ni ne formule cette phrase lors d'un baptème quelconque ??? Les baptèmes des premiers chrétiens ce n'es pas ce qui manque dans le N.T pourtant !.

ps: Sur l'évangile retrouvé en Hébreu de Matthieu, ce verset 28:19 dit simplement "Allez" rien de plus.... :roll:

Amitié. :)

Martur

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 18 juil.13, 21:48

Message par Martur »

Il a mis en avant les mêmes sources que moi qui confirme la lecture actuelle de Matthieu.
Il faut reconnaître ça, Arlitto

Arlitto

Arlitto

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 18 juil.13, 22:03

Message par Arlitto »

Martur a écrit :Il a mis en avant les mêmes sources que moi qui confirme la lecture actuelle de Matthieu.
Il faut reconnaître ça, Arlitto
Je n'ai aucun problème à reconnaître les choses moi... :) sauf que les sources données sont aussi tardives, rien du temps apostolique, rien dans la Bible à part ce verset isolé de Matthieu 28:19 qui est bien seul dans le N.T. Aucun baptême n'est fait avec cette formule baptismale, et mieux, pour moi cette formule ne veut rien dire, je ne l'a comprend pas, j'ai lu ici et là une tentative d'explication qui ne me satisfait pas du tout, car incompréhensible.

Quelqu'un d'honnête peut-il vraiment comprendre cette formule et l'expliquer ??? perso, cette formule soi-disant dite par Jésus devant les apôtres "qu'aucun ne reprend à son compte, ni ne formule lors d'un baptême d'ailleurs", est incompréhensible et ne me parle pas, c'est peut-être pour ça que cela s'appelle mystère car il n'appuie que la doctrine trinitaire tardive qu'aucun premier chrétien ne connaissait...CQFD. :)

D'ailleurs toi qui est TJ batptisé, as-tu été baptisé avec cette formule ???.

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 18 juil.13, 23:54

Message par agecanonix »

Arlitto a écrit :
Je n'ai aucun problème à reconnaître les choses moi... :) sauf que les sources données sont aussi tardives, rien du temps apostolique, rien dans la Bible à part ce verset isolé de Matthieu 28:19 qui est bien seul dans le N.T. Aucun baptême n'est fait avec cette formule baptismale, et mieux, pour moi cette formule ne veut rien dire, je ne l'a comprend pas, j'ai lu ici et là une tentative d'explication qui ne me satisfait pas du tout, car incompréhensible.

Quelqu'un d'honnête peut-il vraiment comprendre cette formule et l'expliquer ??? perso, cette formule soi-disant dite par Jésus devant les apôtres "qu'aucun ne reprend à son compte, ni ne formule lors d'un baptême d'ailleurs", est incompréhensible et ne me parle pas, c'est peut-être pour ça que cela s'appelle mystère car il n'appuie que la doctrine trinitaire tardive qu'aucun premier chrétien ne connaissait...CQFD. :)

D'ailleurs toi qui est TJ batptisé, as-tu été baptisé avec cette formule ???.
Ce n'est pas une formule magique sans laquelle un baptême ne serait pas valide.
Le christianisme est au-dessus de ces simagrées.

Au nom du Père car c'est YHWH qui est celui pour lequel tu te baptises.
Au nom du fils car c'est par lui, médiateur entre Dieu et les hommes, que tu peux être accepté par le Père.
Au nom de l'esprit-saint car c'est cette force que Dieu te donne pour agir pour lui.
Un seul des trois manque dans ta prise de position et il y a problème surtout pour les oints.

Tu vois, aucun soucis pour le comprendre.

Mormon

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 19 juil.13, 00:08

Message par Mormon »

Bonjour, Arlitto. :)
Arlitto a écrit : j'ai lu ici et là une tentative d'explication qui ne me satisfait pas du tout, car incompréhensible.
Je crains qu'aucune explication ne vous verra d'accord.

Cette formule est incontournable pour que l'ordonnance du baptême soir validée dans les cieux par le pouvoir de l'autorité de Dieu déléguée à l'homme. Sans cette procédure et sans l'autorité des officiants, le baptême n'est pas reconnu.

Bien à vous. :)
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS

Arlitto

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 19 juil.13, 00:11

Message par Arlitto »

.
Pourtant à part les trinitaires, personne ne reprend cette formule baptismale pour baptiser un chrétien. :)

Aucun témoignage biblique qui va en ce sens dans le N.T. rien. ni Paul, ni Pierre, ni etc...Personne ne reprend cette formule isolée de Matthieu 28:19. :roll:

Ce qui est étonnant, c'est que c'est Jésus qui l'aurait dit devant ses 11 apôtres et que personne ne reprend, ni ne formule :shock:, c'est comme cette histoire de Thomas qui "dit" à Jésus" mon seigneur et mon Dieu" devant les 11, que personne non plus ne reprend par la suite....................D'ailleurs certains reconnaissent qu'il s'agit d'une modification tardive du 2e ou 3e siècles. :)

Mormon

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 19 juil.13, 00:17

Message par Mormon »

Arlitto a écrit :.
Pourtant à part les trinitaires, personne ne reprend cette formule baptismale pour baptiser un chrétien. :)
Il y a du vrai partout.
Le Livre de Mormon online :
UN AUTRE TEMOIGNAGE DE JESUS-CHRIST
http://www.lds.org/scriptures/bofm?lang=fra
EGLISE de JESUS-CHRIST des SAINTS des DERNIERS JOURS

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Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 19 juil.13, 04:23

Message par Arlitto »

.
Je veux rappeler à cette aimable assistance qu'il y a quand même des antécédents qui parlent d'eux-mêmes.

......................................

la formulation du Baptême" Matthieu 28:19" est le seul dans toute la Bible aux noms du Père, du Fils et du Saint Esprit.

Vers 380.St Jérôme écrit une lettre au Pape Damase pour se plaindre des erreurs et des falsifications.

Image

Traduction:

DU PAPE DAMASE, SUR LA RÉVISION DU TEXTE DES QUATRE ÉVANGILES.

" Vous voulez qu'avec les matériaux d'un ancien ouvrage j'en refasse un nouveau; que je me pose comme arbitre dans l'examen des textes de l'Écriture répandus dans le monde; vous voulez, en un mot, que j'explique les variantes qu'on y trouve, et que je signale ses passages concordants avec la version grecque la plus authentique. C'est une pieuse entreprise, mais une présomption dangereuse que de s'établir juge des autres, quand soi-même on doit avoir pour juge l'opinion générale; que de prétendre changer la langue des vieillards, ramener le monde, déjà vieux, au bégaiement de l'enfance. En effet, quel est l'homme de nos jours, savant ou non savant, qui, se décidant à prendre en main notre ouvrage, et voyant discréditer le texte dont il se sert habituellement et dans lequel il a appris à lire, ne se récrie aussitôt, et ne me traite de faussaire, de sacrilège, dont l'audace impie n'a point reculé devant des additions, des changements et des corrections à des textes consacrés par le temps?

"Contre de semblables reproches une double consolation m'est offerte; la première, c'est que cette mission m'a été confiée par vous ; la seconde, c'est que, d'après le témoignage même de ceux qui nous attaquent, il ne pourrait y avoir de vérité complète dans les ouvrages où on ne peut signaler des variantes. En effet, si nos adversaires pensent que les exemplaires latins sont dignes de confiance, qu'ils désignent lesquels; car il existe presque autant d'originaux que d'exemplaires. S'ils pensent, au contraire, que la vérité ne saurait être découverte que par la comparaison des différents textes, pourquoi trouvent-ils mauvais que j'aie la prétention de corriger, tout en remontant aux sources grecques, les parties du texte qui ont été ou mal comprises par des interprètes ignorants, ou tronquées, dans de mauvaises intentions, par des correcteurs inhabiles et présomptueux, ou surchargées d'additions et altérées par de paresseux copistes?

"Ma polémique ne touche en rien l'Ancien Testament traduit en grec par les Septante, et qui ne nous est arrivé qu'après trois traductions successives. Je ne veux point chercher en quoi Symmaque et Aquila ont fait preuve de discernement, pourquoi Théodotien a cru devoir prendre un terme moyen entre les nouveaux et les anciens interprètes. Ainsi, tenons pour authentique la version qui a pour elle le témoignage des apôtres.

"J'aborde maintenant le Nouveau Testament qui a été écrit tout entier en grec, à l'exception de l'évangile selon saint Mathieu, qui se servit de la langue hébraïque pour répandre en Judée la parole de Jésus-Christ. Or, comme dans notre idiome cet évangile est rempli d'incontestables variantes résultant de la variété des sources auxquelles on a puisé pour le composer, il nous a semblé convenable de remonter à une seule et même source. Je ne veux point recourir aux versions employées par Lucianus et Hesycllius et que quelques hommes ont prises pour texte de leurs querelles impies. Il ne m'a point convenu de revoir ces versions dans leur ancien idiome, après la traduction des Septante.

"Si je l'ai fait pour les exemplaires écrits dans notre langue, je dois avouer que je n'en ai retiré aucune utilité; en conséquence, je ne m'engage ici qu'à l'examen des quatre évangiles, dont voici l'ordre nominal : saint Mathieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean; je ne prétends me servir que de la collection épurée des anciens textes grecs. D'ailleurs , afin que notre travail ne s'écartât pas trop de la teneur des exemplaires latins, nous n'avons corrigé que les passages qui nous ont paru s'écarter du véritable sens, laissant les autres tels que nous les avons reçus de la rédaction primitive ".

...........................................................

Matthieu 28:19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint–Esprit. A été changé par Constantin.


Le vrai passage devrait être lu comme suit. Allez, faites de toutes les nations des disciples et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.. Matthieu 28:18-20 Selon les écrits de Eusèbe dans le 3 ième livre, Chapitre 7, 138 (c), p. 159

:)

Arlitto

Arlitto

Re: La Doctrine de la Trinité, une Hérésie.

Ecrit le 19 juil.13, 04:36

Message par Arlitto »

.
Comment les manuscrits ont été changé.

Contrairement à l'Ancien Testament où les scribes étaient très minutieux à préserver les textes sacrés, dans le Nouveau Testament les scribes durant le règne de Constantin qui était en train de formuler cette doctrine trinitaire démontrent qu'ils en ont été influencés.

Dans le cas de Matthieu 28:19 il est à noter qu'aucun anciens manuscrits ou anciennes versions ont été préservés dans sa formulation originelle. Le Doc C.R.Gregory dit :

' Les manuscrits grec du Nouveau Testament ont souvent été altérés par les scribes qui ont ajoutés dans les manuscrits ce qui leur était familiers et qu'ils considéraient être la bonne façon de lire.

Canon et Textd du N.T. 1907, pg. 424

Quant nous examinons le contexte nous trouvons que la formulation trinitaire a un manque de syntaxe logique. C'est-à-dire que la compréhension de ce verset est obscur et n'est pas en harmonie. Si nous lisons ce passage comme suit tout le contexte se complète, ainsi la progression des instructions dans la formulation est compréhensible.


Tout pouvoir ma été donné. Allez faites de toutes les nations des disciples et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

Est-ce que la Phrase dans le nom du Père, du Fils et du Saint Esprit est utilisé à d'autres endroit dans les Ecritures ?... Pas une seule fois.

Est-ce que Jésus a utilisé la phrase en mon nom en d'autres occasions? OUI 17 fois pour être exact dans Matt 18:20. Marc 9: 37-39, Jean 14:14 et 26, Jean 15:16 et 16:23

Selon Encyclopédie de la religion et de l'éthique. Dans le Nouveau Testament l'explication évident sur le silence des trois noms et l'utilisation d'une autre formule dans les Actes et par Paul est que cette formule était la plus ancienne et que celle de la formulation des trois noms a été ajouté plus tard.

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