J'ai trouvé ceci! à première vue, ça semble se tenir! (pour rappel, je ne fais pas partie de cette église)
La RÉSURRECTION DU CHRIST n’eut PAS lieu un dimanche.
PAR DAVID C. PACK
TRADUIT PAR JEAN RICHARD
Jésus est-Il sorti du sépulcre le dimanche matin ? Y était-Il resté trois jours et trois nuits ? Il avait dit que cela constituerait le seul signe (Matth 12 :40) qu’Il était le Messie ! Ce signe peut-il coïncider avec la tradition d’une crucifixion un Vendredi Saint et d’une résurrection à l’aurore du dimanche de Pâques ?
Quelle preuve Christ a-t-Il donné qu’Il était le Messie ? Les Pharisiens l’avaient mis au défi sur ce point précis et la réponse qu’Il leur donna, le signe qu’Il disait la vérité fut : « Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matth 12 :39-40).
Alors, comment la tradition du Vendredi-Saint – dimanche de Pâques peut-elle tenir ? Est-ce que 72 heures (trois jours et trois nuits) peuvent entrer entre la fin de l’après-midi le vendredi et le dimanche matin ? Pourquoi si peu de personne réfléchissent-elles à l’unique signe donné par le Christ qu’il était le Messie ? Est-il possible qu’Il se soit trompé au sujet de cette seule et unique preuve sur qui Il était et qu’il soit demeuré le Messie ?
Étant donné que personne a été témoin de Sa résurrection, il nous faut examiner la seule autorité disponible sur cet important événement, votre Bible ! L’apôtre Paul a dit qu’il fallait « examine[r] (prouver) toutes choses; reten[ir] ce qui est bon » (I Thess 5 :21). La Bible est la Parole de Dieu révélée. Elle constitue Sa révélation écrite à l’humanité. Vous allez être surpris par ce que la Bible dit et ne dit pas sur ce point essentiel.
Alors que les Chrétiens traditionnels acceptent volontiers les traditions des hommes, les véritables disciples (élèves, étudiants) de Christ sont intéressés à savoir ce qu’IL dit. Il a déclaré, « C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Mc 7 :7).
Quelle norme utiliserez-vous ? Accepterez-vous les faits historiques que l’on retrouve dans la Parole de Dieu, ou continuerez-vous à suivre les traditions familières et confortables des hommes ? (v. 8).
L’énorme portée de Son signe.
Seriez-vous surpris si on vous disait que Satan veuille nier que le Christ soit le Messie ? Serait-il surprenant de penser qu’il veuille reléguer l’histoire de Jonas et de la « baleine » au niveau du folklore, des mythes, des symboles ou de la superstition ? Si ce miracle n’a pas eu lieu, alors le signe dont Christ a parlé et sur lequel tout est basé n’est rien d’autre qu’une allégorie sans valeur.
Considérez ce qui est mis en jeu par l’affirmation de Jésus dans Matthieu 12 :39-40. Son IDENTITÉ dépend de la réalisation de ce miracle. Si ce dernier ne se réalise pas, alors Il n’est pas notre Sauveur et nous ne pouvons faire confiance à rien de ce qu’Il nous dit. Nous devons le considérer comme un faux prophète. Il est un fraudeur et l’on ne doit pas le suivre — et L’HUMANITÉ N’A PAS DE SAUVEUR !
Il ne faut pas mélanger pas le fait que la résurrection a eu lieu avec la question du « temps écoulé » — de la durée exacte de Son séjour dans le sépulcre — avant qu’Il ne ressuscite. C’est cette durée qui est le signe.
Ne vous faites pas d’illusions au sujet de la position des critiques bibliques à ce sujet. Bien qu’il soit embarrassant de voir ces « érudits » tenter d’expliquer par tous les moyens le seul signe donné par Christ, ils n’ont pas le choix. Si ce signe demeure intact, alors la tradition du Vendredi Saint et du dimanche de Pâques est sans fondement — fausse — et s’effondre totalement.
Certains commentaires bibliques sont à couper le souffle de stupeur quand ils affirment que trois jours et trois nuits, en grec, signifie trois périodes de temps — de clarté ou de noirceur. Le vendredi soir, la journée du samedi et samedi soir étant décrites comme étant ces trois « périodes ».
Il y en a au-moins quelques-uns qui sont suffisamment honnêtes pour admettre que la tradition du vendredi-dimanche ne représente qu’environ la moitié du temps dont Christ a parlé.
Qu’entend-on par « jours » et « nuits » ?
Pouvons-nous être certains ou devons-nous spéculer sur le sens et la signification des mots jour et nuit ? La Bible nous laisse-t-elle le choix de la définition… l’opinion de l’un étant aussi bonne que celle de l’autre ?
Jonas 1 :17 dit clairement. « … et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits ». L’Ancien Testament fut écrit en hébreu. Ici, les spécialistes doivent faire face à un dilemme lorsqu’ils étudient la phrase « trois jours et trois nuits ». Certains de ces érudits (en réalité des « critiques ») admettent que le langage hébreu signifie obligatoirement une période de 72 heures. Il ne laisse pas de place à la théorie des « périodes de temps ».
Le problème est le suivant. Christ a dit « … de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson ». Les mots « de même que » établissent une comparaison. Il n’y a pas de « négociation » possible avec le grec ici. Jonas 2 :2 va même jusqu’à employer les mots « séjour des morts » (shéol) pour le temps qu’il a passé dans le ventre du « grand poisson », en d’autres mots, « la tombe, le sépulcre ». La comparaison de Christ est donc parfaite.
Le Christ connaissait-Il la durée d’un « jour » ou la durée d’une « nuit » ? Bien sûr ! Dans Jean 11 :9-10, Il demanda, « N’y a-t-il pas DOUZE HEURES au jour ? … mais, si quelqu’un marche pendant la nuit, il bronche ».
La Bible mentionne à plusieurs endroits que le Christ est ressuscité « le troisième jour ». Quelle durée cela représente-t-il ? La première partie du chapitre de la Création, Genèse 1 :4-13, dit clairement que Dieu « Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres ». Dieu appela la lumière jour, et il appela les ténèbres nuit. Ainsi, il y eut un soir [noirceur], et il y eut un matin [clarté]: ce fut le premier jour…. Ainsi, il y eut un soir [noirceur], et il y eut un matin [clarté]: ce fut le second jour … Ainsi, il y eut un soir [à date, trois périodes de noirceur appelée nuit — trois nuits], et il y eut un matin [à date, TROIS périodes de clarté appelée jour — trois jours]: ce fut le troisième jour
Voilà la définition biblique de la durée représentée par les mots « le troisième jour ». Elle couvre trois périodes de noirceur et trois périodes de clarté. Nous avons prouvé que ces périodes durent douze heures. Six fois douze égalent 72 heures. Qu’y a-t-il de plus simple ?
L’origine du problème.
Nous venons d’établir la durée exacte que Christ a passé dans le sépulcre, soit 72 heures. Il y est resté trois jours et trois nuits « de même que Jonas… ». Nous allons lire sous peu quatre autres passages qui prouvent la même chose.
Dans Marc 7 :13, Christ nous prévient de ne pas « annuler la Parole de Dieu par notre tradition ». Comment des personnes intelligentes, instruites, des spécialistes de la Bible, peuvent-elles « savoir » que Jésus a été crucifié un vendredi et est ressuscité un dimanche ? Qu’y a-t-il dans le signe pourtant très clair du Christ qu’elles ne peuvent accepter ? La réponse à cela est le confort d’une tradition clairement FAUSSE mais établie depuis longtemps.
Une des plus importantes règles de l’étude biblique et d’assembler d’abord tous les passages ayant trait à un sujet afin d’en obtenir l’image complète. Il existe d’autres passages qui prouvent la durée de 72 heures du Christ dans le sépulcre.
Jean 2 :19-21 dit, « Jésus leur répondit: « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai… Mais il parlait du temple de son corps ». L’utilisation de la phrase « en trois jours » signifie que Christ ne pouvait pas dépasser 72 heures dans le sépulcre, autrement dit, à l’intérieur d’une période de trois jours.
Inversement, Matthieu 27 :63 établit que le séjour de Jésus dans la tombe ne pouvait être moins de trois jours, ou 72 heures, car il est écrit ! « Après trois jours, je ressusciterai ».
Si l’on examine deux versets additionnels dans l’évangile de Marc, nous obtenons les preuves des paramètres de Jean 2 et Matthieu 27. Notez Marc 8 :31 : « Alors il commença à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffrît beaucoup, qu’il fût rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il fût mis à mort, et qu’il ressuscitât trois jours après » [Bible de Jérusalem : après trois jours]. S’il a été enterré tard le vendredi après-midi, cela signifie qu’Il est ressuscité tard l’après-midi du lundi. C’est simple comme « bonjour » ! Finalement, si l’on ne lisait que ce verset sans tenir compte des autres, le mot « après » ne limiterait donc pas le temps à 72 heures. La durée pourrait être plus longue mais pas moins longue. Cela devrait être clair.
Nous sommes maintenant prêts à lire Marc 9 :31 : « … ils le feront mourir, et, trois jours après qu’il aura été mis à mort, il ressuscitera ». Le mot pour « trois jours » est tritos qui signifie « troisième ». On devrait donc lire, comme dans certaines versions anglaises, « après qu’il aura été mis à mort, il ressuscitera le troisième jour ». Traduit correctement, ce verset nous présente une autre limite sur le temps que le Christ a passé dans le tombeau. Le maximum pourrait être 72 heures, mais le minimum pourrait aussi être de 48 heures. Ici aussi, si ce verset devait être conservé sans tenir compte des autres, la résurrection devrait avoir lieu tard après l’après-midi du dimanche et pas plus tard que l’après-midi du lundi.
Le moment de la résurrection.
Le fait suivant devrait être clair. Le moment exact, l’heure où le Christ a été placé dans le sépulcre devait coïncider avec l’heure exacte où Il a quitté le sépulcre. Nous devons donc établir le moment exact où Il a été placé dans celui-ci. De cette façon, nous saurons exactement quand Il l’a quitté. Autrement dit, quel que soit le moment du jour, du matin, de l’après-midi, du soir où il a été mis au sépulcre, ce serait le même quand il en sortira.
Alors qu’il était sur la croix, après la « neuvième heure » (quinze heures), Jésus « s’écria… » (Matth 27 :46-50 ; Mc 15 :34-37 ; Lc 23 :44-46) et expira. Luc 23 :44 ajoute également « Il était déjà environ la sixième heure, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure ». La sixième heure est six heures après le lever du soleil, ou midi. Ce qui fait de la neuvième heure, quinze heures.
Ces événements ont eu lieu le jour avant « le Sabbat », le jour appelé « la préparation » (Matth 27 :62 ; Mc 15 :42 ; Lc 23 :54). Nous devons aussi nous rappeler que la Bible compte les jours d’un coucher du soleil à l’autre (Lév 23 :32). Rappelez-vous de Genèse 1 : « … il y eut un soir [noirceur], et il y eut un matin [jour] ».
Jean 19 :42 nous explique. « Ce fut là qu’ils déposèrent Jésus, à cause de la préparation des Juifs ». La loi juive (v. 31) défendait que des cadavres soient non ensevelis au début de tout Sabbat ou Jour Saint. Rappelez-vous que Luc 23 :46 dit que Christ est décédé à quinze heures l’après-midi, ou peu après. Il aura été enseveli un peu plus tard, avant le coucher du soleil.
Nous n’avons pas encore établi le jour de la semaine où la crucifixion a eu lieu. Toutefois, nos comparaisons et calculs précédents révèlent que le Christ a dû ressusciter après quinze heures, l’après-midi du troisième jour suivant, quel qu’il soit.
Faisons maintenant un bref résumé. Rappelons encore que c’est le rôle de Messie du Christ qui est en jeu ici. En nous basant sur le moment où il a été enseveli (entre quinze et dix-huit heures le jour de Sa crucifixion), le signe qui L’identifie comme le Messie exige, je le répète, exige qu’il sorte du sépulcre 72 heures plus tard. Autrement, Il est un imposteur et un fraudeur et nous n’avons pas de Sauveur. À moins que nous voulions « annuler la Parole de Dieu au profit de nos traditions », nous devons maintenant admettre qu’une autre grande tradition populaire s’effondre complètement. Il demeure néanmoins quelques questions honnêtes auxquelles il faut répondre.
La crucifixion précédait un Sabbat, mais lequel ?
Nous devons maintenant établir le moment à partir duquel il faut commencer à compter les 72 heures du signe donné par Christ. Pour faire cela, on doit tenir compte d’un Sabbat. Mais quel Sabbat ? Ne serait-ce pas là le nœud du problème et la raison pour laquelle les gens supposent que la crucifixion a eu lieu un vendredi ? Nous avons déjà établi à partir des quatre évangiles qu’il s’agissait du jour de la « préparation ». Jean 19 :14 nous explique que « c’était la préparation de la Pâque ». Toutefois le verset 31 poursuit en disant que « ce jour de Sabbat était un grand jour ». Qu’est-ce que cela signifie ?
Quel genre de Sabbat est un grand jour ?
Tout Juif vous dira qu’un « grand jour » est un JOUR DE FETE » ou un Jour Saint annuel ! Lévitique 23 décrit sept de ces jours que la nation d’Israël avait l’obligation d’observer d’année en année. Une simple revue de ce chapitre (v. 24, 26-32 et 39) révèle que Dieu considère ces jours comme des Sabbats. Notez que Lévitique 23 :2 réfère à ces Sabbats en tant que « fêtes de l’Éternel » et qu’il dit : « voici quelles sont mes fêtes ». Ce même verset les appelle des « saintes convocations », ce qui signifie des assemblées commandées. Ces Jours Saints ne tombent pas toujours le même jour à chaque année, pas plus que les fêtes païennes que la majorité observent de nos jours.
Matthieu 26 :2 dit : « Vous savez que la Pâque a lieu dans deux jours, et que le Fils de l’homme sera livré pour être crucifié ». (Lévitique 23 nous montre que la Pâque était une fête, mais non un Sabbat pendant lequel le travail était défendu). Il n’y a aucun doute que le Christ ait été crucifié le jour de la Pâque. (Lisez notre brochure intitulée « À quelle fréquence devons-nous prendre le repas du Seigneur ? »
La Pâque originelle est décrite dans Exode 12. Un agneau était sacrifié et le sang de celui-ci était mis sur les linteaux des portes de toutes les maisons des Israélites. C’est ce sang qui a fait en sorte que l’ange de la mort est passé par-dessus (sens du mot Passover en anglais, Pâque) une maison en particulier, sauvant ainsi de la mort les premiers-nés de cette maison.
La Pâque de l’Ancien Testament précédait toujours le Sabbat annuel appelé le premier Jour des Pains sans Levain. Ce jour était un grand jour célébré à chaque année le lendemain de la Pâque. Voyez Nombres 28 :16-17 : « Le premier mois, le quatorzième jour du mois, ce sera la Pâque de l’Éternel. Le quinzième jour de ce mois sera un jour de fête ». Cette fête était le premier jour des Pains sans Levain.
Jésus-Christ a été mis à mort le jour même où l’agneau de la Pâque était sacrifié à chaque année depuis près de 1500 ans. Bien que la brochure citée ci-dessus apporte au lecteur beaucoup plus de détails à ce sujet, qu’il suffise de mentionner que I Corinthiens 5 :7 dit clairement : « Christ, notre Pâque, a été immolé ». Jean-Baptiste a appelé le Christ « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jn 1 :29). Christ fut crucifié le jour de la Pâque et ce jour constituait donc automatiquement la préparation pour le jour de fête, ou Jour Saint annuel, qui devait commencer presqu’immédiatement après Son ensevelissement.
Tel que mentionné, les Sabbats annuels peuvent tombés n’importe quel jour de la semaine. Les mardis et les jeudis sont les plus fréquents en ce qui concerne les Pains sans Levain. Jeudi est sans doute le plus fréquent de tous. À titre d’exemple, en trente-six ans, de 1998 jusqu’en 2033 inclusivement, le premier jour des Pains sans Levain tombe un jeudi 12 fois et un mardi 10 fois. Tous les autres jours surviennent moins souvent pendant cette période. L’année de la crucifixion du Christ, selon le calendrier hébreu, la Pâque tomba un mercredi ! Ce qui signifie que le grand jour eut lieu un jour plus tard, ou jeudi ! C’est donc CE SABBAT qui approchait et qui demandait que le corps du Christ soit enseveli avant qu’il ne commence. Le Sabbat hebdomadaire, le samedi, n’arriverait que deux jours plus tard.
Quel était le jour de la résurrection ?
Si la résurrection du Christ n’eut pas lieu un dimanche. Alors quel jour est-elle survenue ? Le monde croit généralement qu’elle a eu lieu un dimanche matin. La Bible dit-elle cela, ou des millions de personnes l’ont-ils simplement supposé ?
Jean 20 :1 dit : « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala se rendit au sépulcre dès le matin, comme il faisait encore obscur; et elle vit que la pierre était ôtée du sépulcre ». Comparez ceci avec l’original de Marc 16 :2 et Luc 24 :1.
À ce moment, nous sommes très tôt le dimanche matin (il fait noir) et le sépulcre est ouvert. Ces versets fournissent-ils la preuve d’une résurrection un dimanche selon la tradition ? Justifient-ils les célébrations de Pâques au lever du soleil ? Cela soulève un problème car Christ est déjà parti avant le lever du soleil !
Voyez maintenant Luc 24 :6. On y lit que Marie-Madeleine et les autres qui l’accompagnent rencontrent deux anges qui sont devant eux. Ces derniers leur disent clairement, « Il n’est point ici, mais il est ressuscité ». Lisez également Marc 16 :6 et Matthieu 28 :5-6.
Christ était PARTI — Il était déjà ressuscité ! Les anges parlent au passé.
Nous pouvons maintenant établir le jour de la résurrection du Christ. Nous avons déjà établi le moment de Sa mort durant la journée et l’ensevelissement peu de temps par après, et par conséquent, le moment de Sa résurrection. C’était tard l’après-midi entre 15 h et 18h. De toute évidence, Christ était déjà ressuscité alors qu’il faisait encore sombre le dimanche matin parce qu’il avait quitté le sépulcre tard l’après-midi du SAMEDI ! Dit simplement, Christ est mort tard dans l’après-midi de la Pâque un mercredi et a été ressuscité trois jours plus tard, tard l’après-midi du samedi qui suivit.
Donc, la résurrection n’eut même pas lieu le dimanche, point à la ligne !
Le miracle du Christ a été accompli.
Qui croirez-vous ? Sera-ce les théologiens, les érudits, les critiques ou les autres traditionalistes qui aiment professer Jésus-Christ, mais rejettent le signe qu’Il a donné ? Ou croirez-vous les paroles de votre Bible — que Jésus-Christ est ressuscité des morts exactement comme Il avait dit que cela arriverait ?
Il est maintenant temps de lire l’autre récit de l’Évangile donné par les deux anges aux femmes qui étaient au sépulcre. Notez Matthieu 28 :6. Il y est dit : « Il n’est point ici; il est ressuscité, comme il l’avait dit ». Ce qui aurait été faux si le Christ était demeuré dans le sépulcre une seconde de plus ou de moins que 72 heures. Celui qui a dit, « N’y a-t-il pas douze heures au jour ? » connaissait exactement la période qu’Il devait demeurer dans le « sein de la terre », i.e. dans le sépulcre.
Non seulement Christ a-t-Il affirmé qu’il accomplirait ce miracle mais ce dernier a été confirmé par la déposition de deux témoins (Deut, 17 :6, 19 :15), qui étaient en fait deux anges importants venus de la part de Dieu.
Paul ajoute à cela, une dernière preuve qui confirme que Christ a bel et bien passé les trois jours et les trois nuits — de tard l’après-midi du mercredi à tard l’après-midi du samedi — dans le sépulcre. Dans I Corinthiens 15 :3-4, il confirme les paroles du Christ et des deux anges qui ont témoigné de l’accomplissement. Voyez : « Je vous ai enseigné avant tout, comme je l’avais aussi reçu, que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le TROISIÈME JOUR, selon les Écritures ».
De plus, le prophète Daniel a fait une prophétie, celle des « soixante et dix semaines » (Dan 9 :24-27). Dans cette prophétie, il est prédit que le Messie serait retranché au milieu (moitié) de la semaine ». Mercredi est le quatrième jour, ou le jour du milieu de la semaine de sept jours. Donc, c’était bien « à la moitié de la semaine » que Christ a été « retranché ». (On doit aussi noter que cette prophétie prédisait que Christ serait retranché au milieu de Son ministère — soit après 3 1/2 ans [automne de l’an 27 au printemps de l’an 31] — si nous appliquons correctement le principe biblique « d’un jour pour une année » à la soixante-dixième semaine de cette prophétie).
Reste-t-il d’autres points à examiner ?
Certains diront, « mais qu’en est-il de ce passage ou de cet autre ou de ce point-ci ou de ce point-là ? ». Y a-t-il d’autres questions qui doivent être examinées ?
Certains s’interrogent à propos de Marc 16 :9. Ils supposent que ce verset prouve que la résurrection a eu lieu le dimanche. Est-ce le cas ? La simple lecture du verset montre que Christ ne « ressuscitait pas » mais « était ressuscité ». Prenez le temps de lire le verset. Il utilise le passé car, à ce moment, le dimanche matin, comme nous l’avons constaté, Christ avait déjà quitté le sépulcre depuis environ douze heures, tard l’après-midi du jour précédent.
Qu’en est-il de Luc 24 :21 ? Il dit, « … mais avec tout cela, voici le troisième jour que ces choses se sont passées ».Les mots « ces choses » se réfèrent aux événements ayant entouré la crucifixion. Les versets 18 à 20 décrivent plus en détail « ces choses » comme étant la remise du Christ entre les mains des autorités, Son procès, Sa flagellation, Sa crucifixion, Sa mort, Sa mise au tombeau et l’apposition du sceau sur ce dernier, la garde désignée pour le surveiller, ce qui arriva le jour suivant, le jeudi. Cette conversation avait lieu le dimanche, et dimanche était le troisième jour depuis que « ces choses » étaient arrivées (le jeudi), avec la garde postée devant le sépulcre du Christ. Ce n’est donc pas un verset qui peut être utilisé pour mettre de côté toutes les choses prouvées par les autres versets.
Une dernière preuve.
Nous retrouvons dans Matthieu 28 :1 une affirmation importante qui doit être examinée avant de conclure l’étude de ce sujet. Notez que le verset commence par « Après le Sabbat ! ». La version Ferrar Fenton rend la traduction correctement en les traduisant par « après les Sabbats » (au pluriel). Fenton est sans doute le seul traducteur qui a noté que le grec original contient le mot « SABBATS » au pluriel. Ceci est très important et nous allons en découvrir la raison.
Notez Marc 16 :1 : « Lorsque le Sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates ». Leur intention était d’aller embaumer le corps de Jésus. Elles purent aller acheter les aromates seulement après que le Sabbat fut passé. Pourtant Luc 23 :56 nous dit qu’elles ont préparé ces aromates et dit : « Puis elles se reposèrent le jour du Sabbat, selon la loi ». Bien que cela semble confus, l’étude attentive de ces deux passages nous permettra de mieux comprendre.
Il n’y a qu’une explication possible. C’est que ces femmes ont acheté et préparé leurs aromates le vendredi, après le jeudi qui était un Sabbat et Jour Saint annuel, le premier jour des Pains sans Levain, puis se reposèrent lors du Sabbat hebdomadaire, qui était un samedi, selon le commandement donné dans Exode 20 :8-11.
Marc 16 :1 et Luc 23 :56 font référence à deux Sabbats différents pendant la semaine de la crucifixion, séparés par une journée, le vendredi. Tout autre explication est contraire aux Écritures et la Bible ne se contredit jamais.
Le dimanche n’est pas le « Jour du Seigneur ».
Il existe une autre raison importante pour laquelle les théologiens et beaucoup d’autres sont obligés conclure que la résurrection a eu lieu un dimanche. Ce dernier est communément appelé le « Jour du Seigneur ». Bien que le jour du Seigneur de la Bible soit en réalité le jour de l’Éternel — le JOUR DE SA COLÈRE — (Joël 2 :1-11 ; Apoc 1 :10, 15 :1,7. Il apparaît en tant que tel à 7 reprises dans le Nouveau Testament, Ac 2 :20 ; I Cor 5 :5 ; I Thess 5 :2 etc.) — les mots « Jour du Seigneur » sont devenus synonymes du dimanche. Pourquoi ? La raison en est simple. Si le dimanche peut être établi comme étant le jour où le Christ est ressuscité, c’est un moyen de valider ou « d’autoriser » l’observance du dimanche par les Églises de ce monde, en lieu et place du vrai Sabbat de Dieu.